Linux Mint 19.2 en bêta : la conquête du desktop continue

Linux Mint 19.2 en bêta : la conquête du desktop continue

Pas de fièvre des objets connectés ici

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Vincent Hermann

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Logiciel

19/07/2019 10 minutes
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Linux Mint 19.2 en bêta : la conquête du desktop continue

La bêta de Linux Mint 19.2 est disponible depuis peu, avec des améliorations bienvenues pour les tâches courantes. Le constat se vérifie surtout pour l'édition Cinnamon, qui revoit au passage sa consommation de ressources à la baisse.

Linux Mint est une distribution résolument orientée vers le bureau et les utilisateurs « ordinaires ». C’est ce qui explique son succès, car ce qui n’était au début qu’une énième dérivée d’Ubuntu est finalement venue marcher sur les platebandes de sa grande sœur. Pendant qu’Ubuntu enchaine les versions sans rien bousculer – Canonical semble désormais plus intéressé par les serveurs et les objets connectés – la petite Mint continue son bonhomme de chemin.

La distribution se distingue notamment par une ergonomie largement fondée sur GNOME 2.x et un soin appuyé aux détails de l’interface. Elle se reconnaît aisément à son thème gris/vert. La nouvelle bêta de Mint 19.2, nommée Tina, ne dépareille pas. Le fondateur de la distribution, Clément Lefebvre, voulait en avril que la nouvelle mouture soit « tout simplement la meilleure », en référence à Tina Turner (en plus du prénom).

Au vu des améliorations, le pari pourrait être tenu, en dépit des doutes actuels de l’équipe.

On garde Ubuntu 18.04 et on modernise un peu

Spécificité de Linux Mint, elle n’est fondée que sur des moutures LTS d’Ubuntu. Depuis l’année dernière, elles s’appuient toutes sur Ubuntu 18.04 et profitent donc de ses cinq années de support technique.

Dans moins d’un an, la distribution transitera vers son nouveau socle, Ubuntu 20.04. L’équipe précise cependant que pour le reste de l’année, elle reste concentrée sur la branche actuelle. La philosophie générale de Mint se situe quelque part entre Ubuntu et Debian. Le noyau Linux fourni est ainsi en version 4.15 (nous en sommes à la 5.2.1).

Concernant les applications, certaines sont récentes, d’autres moins. On a par exemple bien Firefox 68.0, mais LibreOffice n’est « qu’en » 6.0.7 (contre 6.2.5 pour la dernière), GIMP en 2.8 (contre 2.10), etc. Même situation dans le gestionnaire de logiciels avec VLC 3.0.4 (contre 3.0.7.1), VirtualBox 5.2.18 (contre 6.0.10) ou encore Audacity 2.2.1 (contre 2.3.2).

Mint a une préférence pour les révisions LTS des composants de base et les versions éprouvées dans les applications. Celles proposées ne sont donc jamais anciennes, mais elles ne sont pas pour autant de la dernière fraicheur.

Mint 19.2Mint 19.2Mint 19.2

Des apports techniques pour tous les utilisateurs

Avant de plonger dans les spécificités de chaque variante (Cinnamon, MATE et Xfce), examinons d’abord les nouveautés dont tous les utilisateurs profiteront.

Le gestionnaire de mises à jour se veut nettement plus fiable. Plus aucun risque par exemple de redémarrage pendant que des tâches automatiques sont en cours, les verrous APT ne l’empêchent plus de fonctionner (les opérations sont retentées plus tard) et le mécanisme de rafraichissement se base désormais sur des horodatages plutôt que des périodes.

L’interface évolue également. Rien de renversant, mais toute une série de petites améliorations qui devraient simplifier la vie au quotidien : la liste des mises à jour est rechargée dès qu’un changement intervient dans le cache APT, la boite de dialogue d’informations se met à jour en temps réel, un avertissement apparaît en cas de redémarrage nécessaire, un message spécifique et séparé est affiché pour signaler une nouvelle version du gestionnaire lui-même et diverses animations rendent compte des opérations en cours. Le même gestionnaire avertira également 90 jours avant que la version en cours de Mint ne soit plus supportée.

La gestion des noyaux est également plus fine et pratique. Les versions sont réparties en branches et accompagnées chacune de leur date de fin de support. On peut sélectionner plusieurs versions (via la fonction Préparer) et créer ainsi une chaine d’installation. Il n’y a donc plus besoin de les installer un par un. Une liste noire est également disponible pour noter les versions à ne jamais installer. Enfin, dans les préférences, il est possible de demander au gestionnaire une suppression automatique des versions n’ayant plus d’utilité.

Mint 19.2

Quelques autres améliorations techniques sont présentes. Par exemple, le gestionnaire de mises à jour et l’outil de sauvegarde partagent désormais le même cache, comprenant à la fois les applications installées via le gestionnaire et celles qui l'ont été manuellement (grâce à l’analyse des logs depuis Ubiquity).

En outre, les Rapports système reçoivent une nouvelle interface, plus lisible. Notez que Mint 19.2 revient sur ses polices par défaut, abandonnant Noto pour reprendre celles d’Ubuntu. La famille Noto avait été critiquée par une partie des utilisateurs pour son contraste moindre. Dans certaines applications, les menus et fonctions étaient ainsi moins lisibles.

Enfin, toutes les variantes incluent désormais dans leurs images ISO d’installation un nouvel outil baptisé Boot-Repair. Comme son nom l’indique, il vise à réparer les soucis de démarrage, par exemple quand l’une des entrées du menu ne fonctionne plus. Les deux fonctions principales sont pour l’exécution des scripts réglant les problèmes les plus courants et la génération d’un résumé BootInfo pour le publier sur un forum ou l’envoyer par email.

Des options avancées permettent de plonger davantage les mains dans le cambouis.

Mint 19.2

Cinnamon 4.2.2 réduit sa consommation de mémoire vive

C’est une habitude actuellement, particulièrement pour les distributions basées sur GNOME : depuis plusieurs mois, nombre d’améliorations ont été portées à la consommation des ressources, rendant les distributions qui l’utilisent plus légères, avec des animations plus fluides. Résultat, une sensation de réactivité qui n’a rien de feint.

Cinnamon suit le même chemin avec un travail de l’équipe sur les fondations. En plus d’une réduction de la consommation mémoire d’environ 30 % (tout de même), le gestionnaire de fenêtres (Muffin) a reçu des optimisations et se veut plus réactif. Un résultat visible en pratique ? Oui, sans pour autant que ce soit énorme (le ressenti n’est pas chiffrable).

Sur une machine équipée d’un Core i5-6500 et de 16 Go de mémoire vive, elle est perceptible : on a davantage l’impression que le système obéit au doigt et à l’œil. Dans une machine virtuelle limitée volontairement à un seul cœur et 2 Go de mémoire, l’écart se creuse, puisque ce type d’optimisation se remarque davantage quand la puissance est limitée. Sans que l’utilisation en soit révolutionnée, on apprécie donc l’effort.

Cinnamon sait par ailleurs – enfin ! – activer ou désactiver la synchronisation verticale de l’écran sans avoir besoin de redémarrer l’environnement. L’effet est appliqué dès que l’on coche ou décoche la case dans les paramètres d’affichage. Une liste déroulante permet également de choisir la méthode préférée.

Mint 19.2Mint 19.2

Le menu reconnaît maintenant les doublons

Place aux améliorations de l’interface, avec une première pour le menu général de Mint. Si vous installez plusieurs applications ayant la même fonction, les doublons sont maintenant identifiés clairement. Mint a en effet pour habitude de nommer souvent les logiciels installés par leur fonction.

Par exemple, elle installe par défaut Xed comme éditeur de texte. Si vous ouvrez le menu et tapez « xed » pour affiner la recherche, vous ne trouverez qu’une liste « Éditeur de texte ». Jusqu’à présent, installer un deuxième logiciel du même acabit posait un problème pénible : deux entrées « Éditeur de texte » apparaissaient, sans rien pour les distinguer. Ce problème est désormais résolu, puisque le nom de l’application sera mentionné entre parenthèses à chaque fois. Même chose pour toutes les catégories.

Nemo, le gestionnaire de fichiers, se dote pour sa part d’une fonction d’épinglage. Elle permet d’afficher des dossiers et fichiers en premières positions au sein d’un répertoire. Il suffit de faire un clic droit sur un élément et de sélectionner « Épingler ». Seule différence graphique, les noms apparaissent en gras. Une retouche suffisante puisque l’on cherchera de toute façon ces éléments en tête de liste.

On note çà et là de petites améliorations dans le reste de Cinnamon. Notamment, un applet Imprimantes qui apparaîtra automatiquement au branchement du périphérique. Les documents récents sont activés dès le départ (accessibles notamment depuis un clic sur l’icône d’un logiciel dans la barre des tâches, comme les Jump Lists Windows). On peut par ailleurs choisir son lecteur PDF par défaut et activer le défilement naturel (inversé) pour la souris, en plus des touchpads.

Enfin, Cinnamon 4.2 améliore son support de Samba, simplifiant les partages. Par exemple, les règles idoines sont ajoutées dans le pare-feu après son installation. En outre, quand un partage est déclaré, Mint ne se contente plus de vérifier les permissions pour le dossier, mais sur l’intégralité du chemin d’accès

Un mot sur les éditions MATE et Xfce

L’édition Cinnamon est celle par défaut, poussée par les développeurs de Linux Mint. Cependant, MATE a de nombreux partisans, tandis que Xfce est connu pour être très léger. On le retrouve d’ailleurs en variante d’un grand nombre de distributions (Manjaro ou Xubuntu par exemple). Ces deux éditions embarquent tout le tronc commun des nouveautés, dont les versions des paquets, les améliorations dans les gestionnaires, les polices, etc.

MATE 1.22 est essentiellement une version d’entretien, avec quelques apports au passage : le support des thèmes metacity-3, une meilleure prise en charge de systemd dans le gestionnaire de sessions, des délais personnalisés pour le lancement automatique des applications après le lancement du système ou encore de nouveaux formats de compression, avec possibilité de mettre en pause cette dernière.

Quant à Xfce, ses aficionados savent qu’il n’y a aucune nouveauté à évoquer. Et pour cause, la dernière version stable de l’environnement, la 4.12, date de février 2015. Un projet au point mort ? Non, car l’équipe travaille actuellement sur la mouture 4.14, prévue pour sortir plus tard dans l’été.

Linux Mint 19.2 n’a pour l’instant aucune date de sortie officielle. La bêta est complète et se révèle assez stable pour mener ses tests. On évitera, comme toujours, de l’utiliser comme système principal sur une machine de production.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

On garde Ubuntu 18.04 et on modernise un peu

Des apports techniques pour tous les utilisateurs

Cinnamon 4.2.2 réduit sa consommation de mémoire vive

Le menu reconnaît maintenant les doublons

Un mot sur les éditions MATE et Xfce

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Commentaires (44)


Il est vrai qu’un des reproches côté APT - et les débutants se font avoir sur ce point précis- c’est que l’OS ne prévient pas l’usager quand il lance ses mises à jour de sécurité automatiques au démarrage (unattended-upgrades). Le résultat est que si l’usager force l’extinction, ça peut aller du blocage d’APT à un plantage machine si par malchance, on tombe sur un paquet système indispensable. Un simple “dpkg –configure -a” en console sous root et ça repart en général.

Maintenant si je comprends ici le changement apporté, l’amélioration ne concerne qu’une action volontaire de redémarrage de la part de l’usager. C’est déjà bien, et ça va clairement dans le bon sens. Mais ce n’est encore suffisant : il faudrait que les distros vérifient les mises à jour interrompues au démarrage, et fassent le nécessaire pour éviter à tout prix de se retrouver sous une machine plantée par un utilisateur trop “sanguin”…


J’ai beaucoup apprécié Mint. Mais le principal reproche que j’avais à l’époque, et qui m’a fait rebasculé sur Ubuntu c’est la notification des mises à jour bien trop discrètes. L’utilisateur lambda doit être prévenu par une fenêtre popup, pas par un simple bouclier dans la tache de notification qui passe d’une coche verte à un point d’exclamation en attente d’intervention humaine.








corrigo a écrit :



J’ai beaucoup apprécié Mint. Mais le principal reproche que j’avais à l’époque, et qui m’a fait rebasculé sur Ubuntu c’est la notification des mises à jour bien trop discrètes. L’utilisateur lambda doit être prévenu par une fenêtre popup, pas par un simple bouclier dans la tache de notification qui passe d’une coche verte à un point d’exclamation en attente d’intervention humaine.





Hmm pas tout à fait d’accord avec toi, perso en tant qu’utilisateur lambda ça me soûle de recevoir des popup pour me dire qu’il y a des mises à jour en attente alors que je suis en train de bosser, un peu comme ce que fait Windows parfois… ça me va bien juste le changement d’icône.



Sur un Mac mini mid 2014 (i5/4Go de Ram), ça tournerait bien ? Y’a déjà W10 dessus (qui tourne mieux que MacOS u_u)


Ma belle famille utilise Linux Mint depuis 2 ans sur leur ordinateur principal en lieu et place de Windows 10. Avec pour équipement un Pentium N3150 et 4Go de Ram, disque dur traditionnel, et non SSD, en tant que disque système.



Ça ronronne nickel, et ils ont plus eu de soucis de mis à jour, antivirus, etc. Pour du web, e-mail, Youtube, ils en sont ravis !



Edit : Syntax edit


C’est pour faire plus ou moins la même chose avec en parallèle avec W10.

Merci pour le retour !








DuncanV a écrit :



Ça ronronne nickel, et ils ont plus eu de soucis de mis à jour, antivirus, etc. Pour du web, e-mail, Youtube, ils en sont ravis !





Je suis aussi sur Mint un petit ordi perso, mais dire qu’il n’y plus aucun soucis de mise à jour est faux. En tout cas pour moi. Lors du dernier gros passage de version, j’ai quand même du tout réinstaller car la mise à jour avait plantée.

Pas un problème pour moi car je n’avais rien de stocké directement sur le PC, mais dans le cas contraire cela aurait pu être génant.



Edit: mais en remplacement de W10, Mint est une excellente distribution.



Pour le moment ce sera une clean install, donc pas souci pour une mise à jour.



Par contre, c’est pas le remplaçant, c’est en complément.








carbier a écrit :



Je suis aussi sur Mint un petit ordi perso, mais dire qu’il n’y plus aucun soucis de mise à jour est faux.





Ils sont une Linux Mint Sarah (18 si je me trompe pas). Et en version LTS de toute manière, donc ils mettent à jour que ce qui est crucial (niveau 3 max de mémoire, je ne l’utilise pas chez moi) et tout se passe bien. Ils font pas les fifous comme certains membres de ma famille…



Edit: mais en remplacement de W10, Mint est une excellente distribution.



Je plussoie ! Tous ceux à qui j’ai installé Linux Mint en lieu et place de W10 en sont ravis. Ce qui les “fascinent” en particulier est la vitesse et le fait que tout est relativement disponible directement pour leurs usages, comme la suite office, FF, et ils adorent le gestionnaire d’applications&nbsp;<img data-src=" />.



Pourtant Mint pousse depuis des mois l’utilisation de Timeshift afin justement d’éviter de repasser par la case réinstall si une mise à jour se passe mal. Tu l’avais désactivé ?








Alastor a écrit :



Hmm pas tout à fait d’accord avec toi, perso en tant qu’utilisateur lambda ça me soûle de recevoir des popup pour me dire qu’il y a des mises à jour en attente alors que je suis en train de bosser, un peu comme ce que fait Windows parfois… ça me va bien juste le changement d’icône.





Je bosse dessus depuis quelques années, un vrai régal. Je plussoie pour le bouclier que je trouve très simple. D’un simple coup d’oeil tu sais si oui ou non tu as des mises à jours.&nbsp; Simple, efficace









Pierre_ a écrit :



Pourtant Mint pousse depuis des mois l’utilisation de Timeshift afin justement d’éviter de repasser par la case réinstall si une mise à jour se passe mal. Tu l’avais désactivé ?





C’était il y a plus d’1 an maintenant.



C’est toujours aussi moche. Bien content d’avoir migré sur Solus 4 Fortitude. Je prends plaisir à utiliser mon ordi, désormais.&nbsp;


je suis sur Mint depuis 2 ans (au lieu d’Ubuntu), j’aime bien cinnamon et la gestion différentes des mises a jour. Ca me dérange pas de pas être&nbsp; “cutting-edge” j’ai l’impression que c’est plus stable en général. Ces améliorations sont bienvenues.


J’ai toujours gardé Linux Mint comme seconde distribution, mais elle va vite redevenir la seule.



En effet, avec les dernières versions de Fedora sur mon portable, j’ai quelques merdes bloquantes avec le mélange VPN/Wifi qui ne fonctionne tout simplement pas, contrairement à la Mint 19.1 que j’ai mis à la place. Plus quelques petits détails gênants sur ma station de travail (pas d’aperçu des fichiers vidéo par exemple), cela fait que je vais y remettre Mint dessus demain.



Au final, on a toujours des préférences qui font que l’on a une distro préférée… Et moi, rien à faire, c’est Linux Mint.


Mint, installé chez les beaux parents… ca marche pas trop mal. Ceci dit, en bon “windowsien”, en cas de soucis ou d’installation hors paquets standards, ca devient vite pas très simple (typiquement pour une imprimante….)








DayWalker a écrit :



Mint, installé chez les beaux parents… ca marche pas trop mal. Ceci dit, en bon “windowsien”, en cas de soucis ou d’installation hors paquets standards, ca devient vite pas très simple (typiquement pour une imprimante….)





Pour les imprimantes, me concernant c’est HP ou rien. Leur pilote hplip est parfaitement fonctionnel sous linux que ce soit en impression ou en scan.



Edit : et comme je suis un p* de fainéant j’ai même souscrit à leur abonnement pour les cartouches (libre sur l’os les mains liés sur l’imprimante&nbsp;<img data-src=" />)



Bah oui et non pour les imprimantes, les machines passées sous Ubuntu chez des parents d’amis ou entourage reconnaissaient toutes instantanément celles-ci.



Dépend des modèles et des constructeurs. Typiquement ma Brother a été 40x plus facile à installer sous Fedora (un sh fourni par le fabricant qui demande le modèle, hop) que sous Windows où elle n’a jamais fonctionné avec leur setup imbitable.


J’aime assez linux mint, j’avais commencé à basculer dessus jusqu’à leur problème de faille côté serveur qui avait amené à des images isos corrompues.

Et de mémoire c’était en plus un pb de mot de passe clairement pas sécurisé. :/

ça m’a totalement refroidi depuis.



Si à ça on rajoute le fait qu’ils sont dépendant d’ubuntu, ubuntu qui prend une direction franchement très moyenne avec le snap en remplacement d’apt pour pas mal de chose. :/



Alors je sais, on va me parler de LMDE, mais LMDe quand je l’avais essayé c’était tout sauf vraiment stable lors des mises à jours. ça a peut-être changé, mais dans tous mes tests ça m’a laissé un goût de pas vraiment finalisé et pas 100% stable.



C’est vraiment dommage, le défaut de mint restant donc le fait de manquer de réelles personnes développeur/employé et que ça pèche pas mal sur le long terme, en plus d’être dépendant des choix de canonical.





ça devient vraiment compliqué de nos jours pour choisir une distribution “LTS” fiable.








Burn2 a écrit :



ça devient vraiment compliqué de nos jours pour choisir une distribution “LTS” fiable.







Back to basics: Debian Buster.



Franchement, je ne connais pas Mint, mais de ce que je lis, tous les reproches que je fais à Ubuntu sont ceux que font aussi les adeptes de Mint, il me semble.



Et Buster est largement en avance sur les versions de tous ces logiciels, en mettant même une claque à Canonical en sortant une LTS qui propose Wayland (que je n’ai pas adopté, j’ai besoin de pouvoir utiliser l’affichage d’applis X distantes). J’utilise XFce comme bureau.



C’est “rock solid” et la communauté Debian est très riche.



A l’instant T, debian stable est la solution oui, mais le soucis c’est dans 1 ans.

Si tu as du matériel récent, exemple je projette de prendre un gpu navi, là pour le coup je vais avoir un soucis.



C’est un peu le pb de debian, quand la nouvelle version sort, c’est ok c’est jouable, mais entre deux versions stables si tu as du matos récent c’est problématique.



Je vais essayer debian au cas ou, pour mon usage ça peut le faire au final.

De mon côté je suis plus sous mate + compiz qui garde ma préférence.


En effet, mais en utilisation personnelle, Debian est tellement solide que la version testing fait l’affaire pour qui a besoin d’un support matériel récent.



Pour ma part j’aime bien Cinnamon.



Édit : mise en forme.


Je vais essayer pour voir.

Je ne me suis pas assez plongé dessus et ça remonte à assez longtemps mes tests de debian.



Disons que le soucis c’est que quand on commence à aller “à l’encontre” de l’esprit de la distribution c’est que ce n’est pas fait pour nous.



Exemple j’aime bien avoir le dernier firefox stable dispo, or debian utilise les versions LTS, donc il faut là aussi bidouiller pour être sur la dernière version.

Les pilotes graphiques etc avec un gpu récent, avoir quelque chose à jour est assez problématique.



Debian a plein d’avantage, mais sur du matériel récent ou si on veut quelque chose un peu à jour (mais pas non plus totalement à jour, j’aime bien les LTS d’ubuntu pour ça justement) c’est à l’encontre de la logique de la distribution en fait. :/


Je n’ai pas encore migre sous Buster toutes mes machines, et le noyau de la désormais old-stable est en 4.9 quand la nouvelle Mint est en 4.15 et Buster en 4.19.



En desktop on attend un peu plus de réactivité sur l’évolution des logiciels utilisateurs. Comme le dit Jeanprofite, la testing peut être un choix très valide, mais il y a aussi les dépôts backports officiels et, comme pour toutes les distributions en .deb, des dépôts tiers très sérieux si tu as besoin d’être à la page sur un composant comme Wine, Mono…


Tu peux aussi utiliser SID &gt;_&lt;

C’est presque du rolling release.


Oui, ça s’installe parfaitement sur les Mac Intel, il faut juste parfois ajouter un paquet à la main pour le Wi-Fi :http://numopen.fr








carbier a écrit :



Je suis aussi sur Mint un petit ordi perso, mais dire qu’il n’y plus aucun soucis de mise à jour est faux. En tout cas pour moi. Lors du dernier gros passage de version, j’ai quand même du tout réinstaller car la mise à jour avait plantée.

Pas un problème pour moi car je n’avais rien de stocké directement sur le PC, mais dans le cas contraire cela aurait pu être génant.



Edit: mais en remplacement de W10, Mint est une excellente distribution.





Passe à la version Debian de Mint et tes soucis de saut de version seront oubliés. <img data-src=" />









alan-g59 a écrit :



C’est toujours aussi moche. Bien content d’avoir migré sur Solus 4 Fortitude. Je prends plaisir à utiliser mon ordi, désormais.





Chacun ses goûts.

Perso, je priorise la praticité au bling bling. <img data-src=" />



@JeanProfite et Cumbalero :



je connaissais Debian que dans sa forme de base, je vais m’ intéresser a Buster, merci ! <img data-src=" /><img data-src=" />








SebGF a écrit :



Bah oui et non pour les imprimantes, les machines passées sous Ubuntu chez des parents d’amis ou entourage reconnaissaient toutes instantanément celles-ci.



Dépend des modèles et des constructeurs. Typiquement ma Brother a été 40x plus facile à installer sous Fedora (un sh fourni par le fabricant qui demande le modèle, hop) que sous Windows où elle n’a jamais fonctionné avec leur setup imbitable.







+1 pour Brother, j’ai une imprimante laser chez eux, et l’installation est impeccable.



Je viens de configurer Mint 19.2 à l’instant avec tout ce dont j’ai besoin (Texlive+Texmaker, Sigil, Wine pour Anyrail) et il ne me manque que l’imprimante à configurer, ça va être bouclé en dix minutes chrono.



Seul zinzin “chiant” (guillemets de rigueur, c’est un sh qui tourne tout seul à lancer en sudo à chaque nouveau noyau), le pilote displaylink qui n’est pas inclus dans le noyau. Mais là, ils n’y sont pour rien…



Bon, en parlant d’imprimante, c’est fait. Reste mon scanner Epson 200, mais ça presse pas.


C’est ce que je fais depuis des années en desktop, je n’en suis pas déçu. Au pire c’est cassé deux ou trois jours tous les tremblements de terre, il suffit de ne pas avoir besoin d’installer un paquet à ce moment là. C’est pas cutting-edge mais tout est relativement récent sauf en période de gestation ou néo-natale de stable, mais ça c’est pas souvent <img data-src=" />.



Pour les serveurs j’utilise stable, là ou s’en fout de la version de firefox <img data-src=" />.








Yutani a écrit :



@JeanProfite et Cumbalero :



je connaissais Debian que dans sa forme de base, je vais m’ intéresser a Buster, merci ! <img data-src=" /><img data-src=" />





En fait, désormais, Buster constitue la Debian “basique” puisque Buster (Debian 10) vient de succéder à Stretch (Debian 9). Ensuite Bullseye, l’actuelle version en développement, viendra en son temps pour Debian 11.









ComesFuxii a écrit :



En fait, désormais, Buster constitue la Debian “basique” puisque Buster (Debian 10) vient de succéder à Stretch (Debian 9). Ensuite Bullseye, l’actuelle version en développement, viendra en son temps pour Debian 11.





merci pour cette précision ! <img data-src=" />



J’utilise Mint Cinnamon depuis qu’Unity est apparu sur Ubuntu, et honnêtement aucun regret pour le moment.

C’est propre, fluide et stable.



J’avais essayé Debian y a quelques années, mais impossible d’avoir le même rendu avec Cinnamon que sur Mint (du moins simplement, j’avais pas spécialement envi de triffouiller trouze mille fichiers <img data-src=" />).


C’est vrai que c’est moche. Enfin pas vraiment moche mais pas joli joli.

Je ne connais pas du tout Solus mais faut aussi être solide passé le graphisme.


Si tu veux un Ubuntu clean, léger avec l’environnement Cinnamon tu installes un Ubuntu Server (de préférence avec le mini.iso comme ça tu ne prends que ce que tu veux) et une fois l’OS installé :



sudo apt install xorg-server cinnamon gdm3 gnome-terminal



Un reboot et au premier login, une fois ton username tapé, pense à cliquer sur la petite roue crantée pour penser à passer de gdm à Cinnamon.

Sinon tu peux aussi utiliser lightdm en lieu et place de gdm3.


Pour la petite histoire, Buster est le chien dans Toy Story, Stretch étant la pieuvre en caoutchouc. <img data-src=" />


Xubuntu LTS&nbsp; for ever <img data-src=" /> (même si, en ce moment, j’utilise surtout Windows 10 qui est un standard pour de nombreuses applications professionnelles malheureusement).



Léger, stable, simple.








Nerthazrim a écrit :



Si tu veux un Ubuntu clean, léger avec l’environnement Cinnamon tu installes un Ubuntu Server (de préférence avec le mini.iso comme ça tu ne prends que ce que tu veux) et une fois l’OS installé :



sudo apt install xorg-server cinnamon gdm3 gnome-terminal



Un reboot et au premier login, une fois ton username tapé, pense à cliquer sur la petite roue crantée pour penser à passer de gdm à Cinnamon.

Sinon tu peux aussi utiliser lightdm en lieu et place de gdm3.





J’essayerais ça <img data-src=" />



Détail que j’ai oublié pour avoir les notifications réseau et la configuration via NetworkManager (par défaut avec Cinnamon), vu que Ubuntu est passé sur Netplan, il faut modifier le fichier :

/etc/netplan/netplan.yaml (ou config.yaml je ne sais plus) et changer le “renderer” avec :



renderer: NetworkManager


J’ai essayé vite fait sur une vm.

Y a moyen de choper le thème et les icones du cinnamon mint ? car là en l’état c’est un peu trop “brut” pour moi <img data-src=" />


Normalement tu as un menu “Thèmes” dans les paramètres généraux pour pouvoir changer tout ça.

Le thème sombre est maintenant inclus par défaut mais je ne sais pas si le thème de Mint est directement récupérable.


Ça n’est pas apt qui fait ça, c’est unattended-upgrade qui n’est pas activé par défaut sous Debian par exemple. Sur ma Debian j’ai une icône dans la barre de notification quand il y a des mises à jour de sécurité, elles ne s’installent pas toutes seules. Ça doit donc être un paramétrage de Mint.