Meilleure intégration chez VMware, Hyper-V Quick Create : Ubuntu facilite sa virtualisation

Meilleure intégration chez VMware, Hyper-V Quick Create : Ubuntu facilite sa virtualisation

Bientôt un Snap pour Proxmox ?

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David Legrand

Publié dans

Logiciel

23/04/2019 4 minutes
47

Meilleure intégration chez VMware, Hyper-V Quick Create : Ubuntu facilite sa virtualisation

Si l'on s'attarde souvent sur les nouveautés qu'un OS apporte pour un usage classique ou professionnel, certaines améliorations plus spécifiques méritent que l'on s'y attarde. C'est le cas des avancées d'Ubuntu visant à faciliter son usage dans des machines virtuelles.

Si la virtualisation n'a rien de nouveau, elle trouve un nouvel essort ces dernières années. Que ce soit à travers son usage de plus en plus courant dans les stations de travail, PC classiques et simples NAS ou sa montée en puissance au côté des conteneurs dans les infrastructures (parfois hyperconvergées), c'est un enjeu de taille.

Les éditeurs l'ont bien compris et ont adapté leurs outils et systèmes d'exploitation, de Windows avec Hyper-V aux hyperviseurs spécialisés. Chaque grande distribution Linux fournit désormais son dérivé permettant d'exploiter facilement KVM/QEMU, ou des versions minimales à utiliser « dans le cloud ».

Canonical est l'un des plus actifs dans ce domaine. Avec la version 18.04 LTS puis la récente 19.04, il a même mis l'accent sur deux fonctionnalités visant à faciliter son usage dans les écosystèmes Microsoft et VMware.

Hyper-V Quick Create : Ubuntu, toujours seul partenaire tiers

Avec la Fall Creators Update (1709), Microsoft donnait son indépendance à une fonctionnalité d'Hyper-V introduite un an plus tôt : Quick Create. Elle permettait la création d'une machine virtuelle depuis une image en un clic (ou presque), ne nécessitant que quelques paramètres à préciser.

Il est possible d'y maintenir sa propre galerie de VM prêtes à l'emploi, avec un peu de JSON et quelques lignes de commandes. Une solution renforcée l'année dernière par un partenariat avec Canonical. Ubuntu 18.04 LTS faisait ainsi son entrée dans la liste proposée par défaut par Hyper-V. 

Hyper-V Quick CreateHyper-V Quick Create

En pratique, une image optimisée (1,49 Go) de l'OS est téléchargée pour servir de base aux machines virtuelles créées par l'outil de Microsoft. Elle intègre tout le nécessaire pour son utilisation via Hyper-V, comme un serveur RDP utilisé par l'hyperviseur pour les accès à l'interface graphique et distant.

La phase d'installation n'est par contre pas simplifiée comme avec Easy Install chez VMware, il faut donc suivre une procédure classique. On aurait pu penser que cette liste allait s'étendre, un peu à la manière des distributions exploitant le sous-système Linux (WSL) proposées dans le Microsoft Store, mais non.

Même dans la May 2019 Update Ubuntu 18.04.1 reste seule, proposée aux côtés des images Windows 10 pour développeurs. Une preuve de plus des liens qui semblent unir les deux sociétés ces dernières années.

open-vm-tools intégré dès l'installation d'Ubuntu

Cela n'empêche pas Canonical de s'intéresser à ce que propose la concurrence. Ainsi, Ubuntu 19.04 a introduit une autre fonctionnalité dédiée à la simplification de sa virtualisation : l'intégration des vmware-tools. 

Pour rappel, il s'agit d'un module contenant des pilotes à installer dans une machine virtuelle, lui permettant de mieux communiquer avec la machine hôte, mais aussi de profiter de fonctionnalités supplémentaires. Pour les distributions Linux ils sont diffusés sous la forme d'un pack open source : open-vm-tools.

Jusqu'à maintenant, il fallait procéder à une installation manuelle de ces outils, ce n'est plus le cas pour Ubuntu. Lorsque l'OS détecte qu'il est dans une machine virtuelle créée via un outil VMware, au premier démarrage il initialise cette suite d'outils. Il n'est donc plus nécessaire de l'installer :

open-vm-tools Démarrage Ubuntu 19.04
L'installation d'open-vm-tools au premier démarrage d'Ubuntu dans une machine virtuelle VMware

De quoi obtenir un système fonctionnel encore plus rapidement, en complément de la procédure Easy Install introduite il y a quelques années. Pour rappel, on peut y préconfigurer le système (en anglais) en ne précisant que le nom du compte et de l'utilisateur, ainsi que son mot de passe. 

Des dispositifs qui viennent surtout simplifier la vie de ceux installant régulièrement de nouveaux systèmes. Dans une infrastructure déjà opérationnelle, l'administrateur se reposera le plus souvent sur des instantanés répliqués de VM en VM, la procédure se concentrant sur la première configuration.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

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Introduction

Hyper-V Quick Create : Ubuntu, toujours seul partenaire tiers

open-vm-tools intégré dès l'installation d'Ubuntu

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Commentaires (47)


L’intégration des VMware tools dans un Linux ?

Hé bé ça va bientot être aussi facile que sur windows ?

Nan je sais je troll mais c’est pas trop tot !

<img data-src=" />


Ça fait de nombreuses années que les VMware tools sont dispo sur Linux


Oui je sais mais leur intégration est différente pour chaque suite et c’est la galère pour les users lambda








JoePike a écrit :



L’intégration des VMware tools dans un Linux ?

Hé bé ça va bientot être aussi facile que sur windows ?

Nan je sais je troll mais c’est pas trop tot !

<img data-src=" />







Ouais enfin ça doit faire 10 ans que ça existe hein… open ET version proprio









JoePike a écrit :



Oui je sais mais leur intégration est différente pour chaque suite et c’est la galère pour les users lambda







Debian like: apt install open-vm-tools

Redhat like: yum install open-vm-tools




OK j’ai tout faux je veux bien mais alors pourquoi il a fallu je cite “introduire une autre fonctionalité dédiée à la simplification de sa virtualisation: l’intégration des vmware tools ”

c’est une vraie question


Bonne nouvelle !



Par contre, si j’ai bien suivi la 19.04 n’est pas une LTS ? Le monde pro préfère le plus souvent les versions LTS, du coup il est probable que cette évolution ne sera largement proposée dans les catalogues qu’avec la prochaine version à long terme, du coup la 20.04 j’imagine.


C’est juste que l’installation est desormais automatique lorsqu’Ubuntu détecte qu’il est dans un environnement virtuel.



C’est un gain de temps très appréciable lorsque l’on déploie de nombreuses machines virtuelle.



(tout est écris dans l’article)








ForceRouge a écrit :



Debian like: apt install open-vm-tools

Redhat like: yum install open-vm-tools





Linux a cela de bien qu’il suffit d’une ligne de commande pour résoudre un problème.

Le soucis pour l’utilisateur lambda (on précise bien lambda) étant de savoir laquelle utilisée. @JoePike a donc raison dans son post.



L’intégration de cette fonctionnalité directement dans l’installation d’ubuntu est donc appréciable et augmente un peu plus l’ergonomie d’Ubuntu (ergonomie n’étant pas un gros mot mais un plus pour l’utilisateur lambda)



C’est un peu ce que je voulais dire mais j’ai pas osé dire qu’avec windows il suffisait de cliquer

<img data-src=" />


Un utilisateur lambda ne virtualise pas.


Sinon, vu que personne n’a parlé de VirtualBox (ça pue ?) : est-ce qu’enfin, le problème d’Ubuntu et ses dérivées (donc Mint aussi) y est corrigé ?



J’explique : pour mettre à jour ces distributions d’une version à l’autre, en passant notamment par la commande « do-release-upgrade », certains ont remarqué que le processus de mise à niveau pouvait durer des heures entières sous VirtualBox, contre une trentaine de minutes à peine sous VMWare (sur la même machine hôte, et avec une connexion fibre qui dépote).








Néandre a écrit :



Un utilisateur lambda ne virtualise pas.





Et il y a d’autres choses qu’un utilisateur lambda ne peut pas faire ?



A priori personne ne nait avec la connaissance innée du fonctionnement de linux (à par Linus peut être).

Donc a un moment ou à un autre de sa vie un utilisateur a été un utilisateur lambda <img data-src=" />



PS: tu fais bien peu de cas des simples curieux qui cherchent en permanence à découvrir ou à faire des choses même si cela ne rentre pas dans le cadre de leur profession.



Et un utilisateur lambda peut installer un linux sans interface graphique aussi du coup non, ou il lui faut ta permission?



Et puis certaine distro on aussi le gestionnaire de package en GUI, tout comme Windows s’administre de plus en plus en ligne de commande powershell.


Y’a aucun sous-entendu négatif dans mon message, j’ai repris ton terme d’utilisateur lambda.

Je pense qu’avec la curiosité qui amène à virtualiser, on peut tout à fait se démerder pour installer un package (ça s’installe hors CLI en plus si on veut).



Chui absolument pas contre la modif’ faites dans 19.04, mais ça simplifie plus la vie d’administrateurs systèmes que des utilisateurs lambda (qui vont avoir bien d’autres embûches devant eux).








JoePike a écrit :



L’intégration des VMware tools dans un Linux ?

Hé bé ça va bientot être aussi facile que sur windows ?

Nan je sais je troll mais c’est pas trop tot !

<img data-src=" />







Ca fait un bail que c’est dispo… VMWare a libéré ses tools depuis 10 ans facile









JoePike a écrit :



Oui je sais mais leur intégration est différente pour chaque suite et c’est la galère pour les users lambda







Ce sont pas les users “lambda” qui jouent avec la virtualisation…









JoePike a écrit :



OK j’ai tout faux je veux bien mais alors pourquoi il a fallu je cite “introduire une autre fonctionalité dédiée à la simplification de sa virtualisation: l’intégration des vmware tools ”

c’est une vraie question







Certainement une install par défaut des tools comme c’est deja le cas dans une redhat… Ca doit pas péter beaucoup plus haut.







carbier a écrit :



Linux a cela de bien qu’il suffit d’une ligne de commande pour résoudre un problème.

Le soucis pour l’utilisateur lambda (on précise bien lambda) étant de savoir laquelle utilisée.







Et dans Windows, il y a toujours un menu pour résoudre un problème… tout le problème est de le trouver au fin fond des paramètres.

Le problème est le même : si tu connais pas le fonctionnement d’un OS, tu cherches comment faire. C’est inné chez personne. Et faut surtout pas croire que c’est plus simple sur Windows, c’est juste que tu y es plus habitué.

Va changer une adresse IP dans Win10 tiens… rien que pour atteindre la config de la carte réseau, il faut passer au moins 5 interfaces différentes (pour tomber au final sur la GUI de Win2K… tu parles d’une amélioration)



Si tu veux tu peux faire ça en ligne de commande Powershell : Get-NetIpAddress puis New-NetIPAddress <img data-src=" />



Si je ne m’abuse c’est bien plus simple sur ubuntu que windows. Avec les open vm tools, le scsi paravirtual et vmxnet3 sont reconnus pendant l’installation. Sur Windows, tu es obligé de monter les vmtools pendant l’installation.


Je n’ai jamais eu à installer les tools sur un Ubuntu 16.04 car déjà en natif, donc cette news m’interpelle. J’ai rêvé ou bien ?








carbier a écrit :



Linux a cela de bien qu’il suffit d’une ligne de commande pour résoudre un problème.

Le soucis pour l’utilisateur lambda (on précise bien lambda) étant de savoir laquelle utilisée. @JoePike a donc raison dans son post.



L’intégration de cette fonctionnalité directement dans l’installation d’ubuntu est donc appréciable et augmente un peu plus l’ergonomie d’Ubuntu (ergonomie n’étant pas un gros mot mais un plus pour l’utilisateur lambda)







Ca dépend d’où on se place. Moi. pour installer les vmtools sous windows, il faut que j’insère le disque virtuel en me connectant à la console ESX. Le tout via un accès console à travers une page web qui déconne quand le mapping clavier n’est pas en qwerty. C’est plutôt complexe comme méthode.



Sous linux, vu que je sais comment faire, c’est 1/ ssh, 2/ sudo, 3/ apt-yum install. Mais si je sais pas, il suffit de chercher VMware dans le gestionnaire d’application et de l’installer en cliquant.









KP2 a écrit :



Et dans Windows, il y a toujours un menu pour résoudre un problème… tout le problème est de le trouver au fin fond des paramètres.









ForceRouge a écrit :



Ca dépend d’où on se place. Moi. pour installer les vmtools sous windows, il faut que j’insère le disque virtuel en me connectant à la console ESX. Le tout via un accès console à travers une page web qui déconne quand le mapping clavier n’est pas en qwerty. C’est plutôt complexe comme méthode.





Il va falloir que vous m’expliquiez ce que vient faire Windows la dedans <img data-src=" />

Il a simplement été question d’une amélioration de l’ergonomie d’Ubuntu. Ce que personne n’a nié à part les purs libristes pour qui Linux ne peut pas être amélioré vu que c’est déjà la perfection incarnée <img data-src=" />



On devrait instaurer le point Windows sur les news Linux pour rire.









Trit’ a écrit :



Sinon, vu que personne n’a parlé de VirtualBox (ça pue ?) : est-ce qu’enfin, le problème d’Ubuntu et ses dérivées (donc Mint aussi) y est corrigé ?



J’explique : pour mettre à jour ces distributions d’une version à l’autre, en passant notamment par la commande « do-release-upgrade », certains ont remarqué que le processus de mise à niveau pouvait durer des heures entières sous VirtualBox, contre une trentaine de minutes à peine sous VMWare (sur la même machine hôte, et avec une connexion fibre qui dépote).





Au passage je comprends mal qu’on continue à utiliser massivement VB (ça m’étonne même avec Oracle derrière <img data-src=" />), vu que ce n’est pas un hyperviseur de bas niveau (donc pas très perf) et vu les différentes solutions qui existent ailleurs (Hyper-V, VMware, QEMU/KVM, Xen/Citrix, etc.).&nbsp;



Après c’est une solution desktop et multiplateformes, mais bon, sur toutes les plateformes on a quand même de meilleures solutions à dispo, même gratuites (pas toujours OSS, il est vrai).&nbsp;



A titre perso : parce que ça s’installe rapidement (c’est dans les repos), c’est très simple à utiliser, et ça fait le taff quand je veux tester un truc en VM sans prise de tête.



Le besoin n’est pas le même par rapport à un hyperviseur de bas niveau.


Oui mais je veux dire, autant installer virt-manager non ?


Oracle VB est toujours tres bien référencé dans les moteurs de recherche.

Je pense humblement que ça explique une partie de son incroyable popularité auprès des débutants :/


Et surtout, dans énormément d’école on t’apprend à créer des VM sous VB… Donc CQFD

Pour des raisons de matériels obsolètes, de rapidités de déploiements etc… et d’un coup de licence moindre mais surtout en 2 clics c’est installés.

Je connais même un centre de formation qui l’installe via scripts auto de montée de session avec des machines déjà peuplées et le tout sur une hôte Debian jessie <img data-src=" /> m’enfin… l’égouts et les couleurs ça ce décide pas <img data-src=" />


“Ça fait de nombreuses années que les VMware tools sont dispo sur Linux”



Avec des galères. (cf :https://www.mysysadmintips.com/linux/clients/773-installing-vmware-tools-on-ubun…



&nbsp;








David_L a écrit :



Au passage je comprends mal qu’on continue à utiliser massivement VB (ça m’étonne même avec Oracle derrière <img data-src=" />), vu que ce n’est pas un hyperviseur de bas niveau (donc pas très perf) et vu les différentes solutions qui existent ailleurs (Hyper-V, VMware, QEMU/KVM, Xen/Citrix, etc.). 



Après c’est une solution desktop et multiplateformes, mais bon, sur toutes les plateformes on a quand même de meilleures solutions à dispo, même gratuites (pas toujours OSS, il est vrai).





Par habitude : je sais installer un distribution Linux dessus, j’ai su créer un dossier de partage… et tout ça fonctionne. Vu ce que j’en fais, ça me suffit : pourquoi j’irai voir ailleurs. Je l’utilise même de moins en moins depuis que j’ai sous système Windows pour linux.









trOmAtism a écrit :



“Ça fait de nombreuses années que les VMware tools sont dispo sur Linux”



Avec des galères. (cf :https://www.mysysadmintips.com/linux/clients/773-installing-vmware-tools-on-ubun…







Ca fait aussi qq années que les guidelines officielles de VMWare pour installer les tools sous linux est d’installer le package open-vm-tools. Leur installeur proprio est deprecated depuis qq temps deja.









Aloyse57 a écrit :



Si tu veux tu peux faire ça en ligne de commande Powershell : Get-NetIpAddress puis New-NetIPAddress <img data-src=" />







Franchement, le mec qui a inventé le powershell, il a du faire du COBOL toute sa vie avant… J’ai jamais vu un langage de script aussi verbeux et avec des noms de commandes aussi pourris <img data-src=" />









David_L a écrit :



Au passage je comprends mal qu’on continue à utiliser massivement VB (ça m’étonne même avec Oracle derrière <img data-src=" />), vu que ce n’est pas un hyperviseur de bas niveau (donc pas très perf) et vu les différentes solutions qui existent ailleurs (Hyper-V, VMware, QEMU/KVM, Xen/Citrix, etc.). 



Après c’est une solution desktop et multiplateformes, mais bon, sur toutes les plateformes on a quand même de meilleures solutions à dispo, même gratuites (pas toujours OSS, il est vrai).







Ça marche bien en desktop, c’est facile a installer, facile a manipuler.

Au niveau pro, je m’en sers pas mal pour tester des configs et des archis d’infra et c’est très pratique. Ça s’intègre au poil avec vagrant aussi.



Vagrant gère aussi bien KVM/QEMU de mémoire non ?








David_L a écrit :



Vagrant gère aussi bien KVM/QEMU de mémoire non ?







Sur Linux, oui…



Sur Mac, t’as pas 50 solutions de virtualisation. Y’a VB qui est gratuit et VMWare (Fusion ou Workstation) qui est payant.

Y’a d’autres trucs comme Veertu ou Parallels mais c’est assez (trop) spécifique.









David_L a écrit :



Au passage je comprends mal qu’on continue à utiliser massivement VB (ça m’étonne même avec Oracle derrière <img data-src=" />), vu que ce n’est pas un hyperviseur de bas niveau (donc pas très perf) et vu les différentes solutions qui existent ailleurs (Hyper-V, VMware, QEMU/KVM, Xen/Citrix, etc.).&nbsp;




Après c'est une solution desktop et multiplateformes, mais bon, sur toutes les plateformes on a quand même de meilleures solutions à dispo, même gratuites (pas toujours OSS, il est vrai).&nbsp;







au bureau, on tourne surtout sur Proxmox et VMware, mais sur mon poste j’ai bien virtualbox&nbsp;<img data-src=" /> (Windows).



Comparé à HyperV, je trouve l’ergonomie meilleure (et sans reboot à l’installation comparé aux 2 (!) reboot pour HyperV…)

Et sans compter aussi qu’il faut lancer la console en tant qu’admin si on veut voir nos VM (sinon, une belle console HyperV vide), alors que Virtualbox s’exécute très bien en tant qu’user standard.



Pour moi, VB est un outil de test, les perfs je m’en fou un peu, c’est sur que ça ne se déploie pas en prod <img data-src=" />



Oui dans ce cadre je comprends. Disons que ce qui m’étonne le plus, c’est de le voir utilisé assez souvent sur des distributions Linux où tu as déjà tout ce qu’il faut nativement (sans parler de Box dans GNOME) pour ça.&nbsp;








KP2 a écrit :



Franchement, le mec qui a inventé le powershell, il a du faire du COBOL toute sa vie avant… J’ai jamais vu un langage de script aussi verbeux et avec des noms de commandes aussi pourris <img data-src=" />





Justement, c’est un choix volontaire d’ergonomie :

Une commandlets (phrase) est constitué d’un verbes (ou d’un préfixe) et d’un nom séparé par un tiré. Il y a une liste de verbes avec son sens. On peut donc facilement savoir ce que fait une commande et potentiellement avec un peu de jugeote, il y a moyen de trouver la bonne commande sans avoir à faire une recherche sur internet.

Je n’utilise pas PS, mais je trouve justement qu’avoir pensé à ce genre de détail est bien intéressant, il y a une volonté de faire quelque chose qui reste cohérent. Il faudrait que je m’y mettent, il y a ce qu’il faut pour l’installer sur Linux (qui est l’OS où l’on utilise le plus PS <img data-src=" /> )



De toute façon, dans tous les cas, si ta touche tabulation est cassée, tu as moyen d’utiliser les alias, de nombreuse étant déjà définie et une bonne partie étant calqué sur les commandes unix.





Après, niveau noms de commandes pourris, Unix est pas mal, tout est abréviation qui n’ont plus aucun sens : “ls” “pwd” “grep”, “awk”…. il faut vraiment fouiller pour savoir que ça provient de “list” (bon ce n’est pas tant le nom ici, mais la logique, liste ça veut dire plein de truc), “print workind directory”, “g/re/p” qui est une ligne de commande dans l’éditeur ed, pour global [search]/regular expression/print, “Aho, Weinberger, Kernighan” qui sont les noms des 3 employés de chez bell responsables de l’outil…












David_L a écrit :



Oui dans ce cadre je comprends. Disons que ce qui m’étonne le plus, c’est de le voir utilisé assez souvent sur des distributions Linux où tu as déjà tout ce qu’il faut nativement (sans parler de Box dans GNOME) pour ça.







A mon avis, c’est surtout par méconnaissance des possibilités sous linux que VB est utilisé.

Aujourd’hui, les devs (et surtout les devs web) sont essentiellement partagés en 2 grandes familles d’utilisateurs : ceux qui sont sous ubuntu et ceux sous mac.

Et le seul outil commun aux 2 est VB donc, dans les tutos, VB est le plus couramment utilisé. Ajoute à ça le fait que les devs n’y connaissent rien en système (on peut pas tout connaitre) alors ils cherchent pas plus loin : ça marche et voilà.

VB fait à peu près partie de “l’écosystème” du dev web moderne, on dira…









tazvld a écrit :



Justement, c’est un choix volontaire d’ergonomie :







Oui, je me doute bien que ça a été longuement réfléchi et qu’il doit exister des milliers de pages pour prouver le bien fondé de la démarche.

C’est juste qu’ils sont partis du principe que les utilisateurs de PS sont des débutants grosso modo… Alors que c’est un outil pour sysadmin et devs. Ils vont bien être débutants à un moment mais ça va durer qq jours à peine.

Et autant ça aide bien ces qq jours d’apprentissage mais après ça devient une plaie de manipuler des noms à rallonge avec des tirets et des majuscules, des options sans raccourci et des sorties ultra verbeuses, formatées et typées (!)… Et pis bon, dans PS, tu ne disposes que des commandes fournies par MS et intégrées a PS. Tu peux pas manipuler n’importe quel soft si c’est pas prévu pour et ça, c’est un vrai prob pour moi…



A contrario, le shell Linux n’est pas cohérent, on est d’accord, mais pour un utilisateur au quotidien, c’est aussi une durée d’apprentissage de qq jours et le reste du temps, il ne passe pas sa vie a rédiger des tartines de scripts pour faire 3 manips rapidos… La sortie texte est ultra simple, non typée et peut être manipulée avec n’importe quoi qui sait manipuler du texte. C’est sur que ça rentrera jamais dans les annales de la théorie de l’ingénierie logicielle mais c’est ultra efficace et c’est pour ça qu’on l’aime… Et surtout, on peut scripter n’importe quoi et quel soft présent sur le système. Et ça, ça n’a pas de prix.



Perso je trouve que la doc de PS est pas terrible pour couronner le tout.


Par fainéantise et habitude ?



Personnellement quand je veux faire une VM pour tester un truc, je prends tout de suite ce qui coule de source dans ma tête, à savoir VirtualBox pour les deux raisons évoquées ci-dessus.



Dans la mesure où une journée de travail se résume à peu près à ceci, quand je fais du geekage perso j’évite de reproduire les emmerdes du monde professionnel et vais à l’essentiel. <img data-src=" />



Cela dit, évoquer les alternatives est toujours appréciable avec les besoins associés, et conforte dans l’idée qu’on a le choix.


J’utilise la touche tabulation et les outils d’auto complétion fournis avec des outils plus ou moins modernes, je n’ai pas ce genre de considération de mot à rallonge.

Après, comme je l’ai dit, MS étant au courant à créer plein d’alias dont tu reconnaîtra certain(la ressemblance avec les commande linux est je pense totalement volontaire)



Pour les sortie, c’est justement là où je me suis rendu compte qu’il fallait que je prennent du temps que je n’ai pas pour apprendre PS. Mais dans l’ensemble, de ce que j’ai compris, PS est orienté objet, du coup, oui c’est typé. Bash manipule des flux, il n’y a donc aucune notion de type, parfois ça rend chiant la manipulation de chiffre. Et effectivement, derrière, tout ce que crache un programme par la sortie standard, c’est du flux, donc directement ingérable par bash, là où je ne sais pas comment ça fonctionne du coté de PS, j’ai l’impression qu’il faut utiliser les commande de parsing sinon, ça reste un string.



L’un ou l’autre, disons que bash, pour faire des truc sur 1 ligne, c’est sympa, mais dès que l’on veut faire des script avec des fonction, ça commence à être l’horreur. Powershell semble être chiant sur des commande rapides, mais pour des scripts de routines, il semble pas mal.



Sinon, n’utilisant pas les commandes bash tous les jours, leur absence d’uniformité fait que je suis souvent à relire le manuel et faire de recherche sur internet (si j’ai le temps, je me repenche sur sed, mais j’ai abandonné awk, j’ai rien compris : si je ne trouve pas sur internet, j’oublie)


Petite question, ils installent open-vm-tools ET open-vm-tools-desktop (si un env de bureau est installé) ou bien seulement le premier demandant à l’utilisateur d’installer le second lui-même ?



Merci


Testé ajourd’hui sur un vcenter, je n’ai aucune intégration, pas d’adaptation de la résolution ou quoique ce soit, aussi bien en remote dans le navigateur qu’avec vmrc.

Pourtant un apt install open-vm-tools-desktop me dit que le paquet est déjà installé.

Alors que sur une debian en installant le paquet ça marche (enfin pas le copier coller mais j’ai jamais réussi à faire marcher ça que ce soit avec open-vm-tools ou bien les additions virtualbox, j’ai seulement réussi avec vmware workstation et les vmware tools en local…)








tazvld a écrit :



J’utilise la touche tabulation et les outils d’auto complétion fournis avec des outils plus ou moins modernes, je n’ai pas ce genre de considération de mot à rallonge.

Après, comme je l’ai dit, MS étant au courant à créer plein d’alias dont tu reconnaîtra certain(la ressemblance avec les commande linux est je pense totalement volontaire)



Pour les sortie, c’est justement là où je me suis rendu compte qu’il fallait que je prennent du temps que je n’ai pas pour apprendre PS. Mais dans l’ensemble, de ce que j’ai compris, PS est orienté objet, du coup, oui c’est typé. Bash manipule des flux, il n’y a donc aucune notion de type, parfois ça rend chiant la manipulation de chiffre. Et effectivement, derrière, tout ce que crache un programme par la sortie standard, c’est du flux, donc directement ingérable par bash, là où je ne sais pas comment ça fonctionne du coté de PS, j’ai l’impression qu’il faut utiliser les commande de parsing sinon, ça reste un string.



L’un ou l’autre, disons que bash, pour faire des truc sur 1 ligne, c’est sympa, mais dès que l’on veut faire des script avec des fonction, ça commence à être l’horreur. Powershell semble être chiant sur des commande rapides, mais pour des scripts de routines, il semble pas mal.



Sinon, n’utilisant pas les commandes bash tous les jours, leur absence d’uniformité fait que je suis souvent à relire le manuel et faire de recherche sur internet (si j’ai le temps, je me repenche sur sed, mais j’ai abandonné awk, j’ai rien compris : si je ne trouve pas sur internet, j’oublie)







Avec cat find grep awk sed … tu peux quasiment tout faire pour de l’admin au quotidien sans te prendre la tête. Surtout que ces commandes sont “pipe-friendly”, elles sont prévu pour lire et écrire dans des pipes en série.



Après, si t’as besoin de vraiment coder un outil, tu peux utiliser python par exemple.



Pour Vagrant c’était juste obligatoire.



Ensuite, VB depuis la version 6 est juste une horreur en terme de perf, et je trouve que même VMware Player est juste plus rapide aussi bien sous Windows 10 que sous Ubuntu 18.04.2



Je ne sais pas ce qu’à foutu Oracle avec la v6 mais c’est pas ça.