Trottinettes électriques, gyropodes... Un décret dans les tuyaux

Trottinettes électriques, gyropodes… Un décret dans les tuyaux

Avec ou sans gilet jaune

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

04/12/2018 4 minutes
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Trottinettes électriques, gyropodes... Un décret dans les tuyaux

Afin de combler un vide juridique, le gouvernement prépare un décret définissant « des autorisations de circulation par défaut » pour les engins électriques de type trottinettes. Les maires pourraient dès lors introduire certaines dérogations dans leurs villes.

« Nous ne pouvons pas laisser des engins circulant à 20 ou 30 kilomètres heure mettre en danger la sécurité des piétons sur les trottoirs », avait lancé Élisabeth Borne, interpellée par un député, le 23 octobre dernier, au sujet du « flou » planant sur la réglementation applicable notamment aux trottinettes électriques.

La secrétaire d’État aux Transports avait ainsi annoncé la création d’une « nouvelle catégorie de véhicules dans le Code de la route » :

« Ces engins pourront circuler sur les pistes et les bandes cyclables ou dans les zones à 30 kilomètres heure, mais leur place n’est pas sur les trottoirs, où la sécurité des piétons doit être assurée. Ces règles doivent pouvoir tenir compte des situations locales, et nous donnerons donc au maire la possibilité de les adapter, en prenant en compte la situation de son territoire. »

Le projet de loi « d’orientation des mobilités », présenté lundi 26 novembre en Conseil des ministres, ne vient toutefois pas introduire cette nouvelle catégorie de véhicules. Le gouvernement souhaite manifestement passer par la voie réglementaire.

Zone de flou pour les trottinettes, gyropodes...

Comme l’explique l’exécutif dans son étude d’impact, les « engins de déplacements personnels non motorisés » sont actuellement assimilés à des piétons. Ils peuvent de ce fait « circuler sur les trottoirs et sur les autres espaces autorisés aux piétons ». Les appareils électriques n'appartiennent quant à eux « à aucune des catégories de véhicules actuellement définies dans le Code de la route ».

Une proposition de loi a d’ailleurs été récemment déposée à l’Assemblée nationale, afin d’encadrer l’utilisation de tout « véhicule léger unipersonnel à moteur électrique sans siège pouvant excéder 6 kilomètres par heure ». L’idée ? Obliger les conducteurs de tels véhicules à disposer d’une assurance responsabilité civile, autoriser expressément les appareils roulant à une vitesse inférieure ou égale à 6 km/h à rouler sur les trottoirs, imposer à ceux atteignant les 25 km/h d’emprunter les pistes cyclables, etc.

Le ministère des Transports a toutefois choisi une autre voie. Avec son projet de loi Mobilités, l’exécutif entend en effet « créer un cadre qui permette aux maires de définir les conditions de circulation de ces nouveaux engins, afin de les adapter aux conditions réelles du terrain ».

Un décret « définira des autorisations de circulation par défaut »

Cette réforme se fera par le biais d’un « décret en cours de préparation », lequel « définira des autorisations de circulation par défaut ».

« Certains maires voudront renforcer ces règles par défaut, détaille l’étude d’impact du gouvernement, d'autres voudront les assouplir pour les autoriser sur les trottoirs en mode piétons. Ces assouplissements ne sont pas aujourd'hui possibles. Il est donc nécessaire d'autoriser les maires par la loi d'une part à prendre par arrêté des dispositions moins contraignantes que celles définies par le décret et d'autre part de prendre un arrêté concernant l'ensemble de la commune, comme cela avait été fait pour les « zones 30 » à l'article L. 2213-1-1 du code général des collectivités territoriales. »

L’exécutif ne s’étend pas davantage sur ce futur cadre, qui devrait donc être posé par voie réglementaire. L’article 21 du projet de loi Mobilités vient simplement préciser que chaque maire pourra effectivement fixer des dérogations « sur tout ou partie des voies et de leurs dépendances sur lesquelles il exerce son pouvoir de police ».

Le gouvernement se sait en tout cas attendu au tournant, tant par les industriels que par les élus locaux. Début novembre, des représentants de la ville de Paris ont notamment exhorté le législateur à « combler un vide juridique » – destiné aussi à faire en sorte que les innovations « prospèrent et servent l’intérêt général ».

Le ministère des Transports affirme à cet égard que la récente motorisation d'une partie des engins de type trottinettes pourrait être « un outil efficace » pour aider les automobilistes à changer de mode de transport, mais « principalement dans les zones urbaines et périurbaines ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Zone de flou pour les trottinettes, gyropodes...

Un décret « définira des autorisations de circulation par défaut »

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Commentaires (106)


Je ne comprend pas pourquoi ça semble si compliqué. Il suffit de leur donner le même statut que les vélo (ou étendre ce dernier à tous les véhicules unipersonnels < 30kmh) et c’est réglé.


Ce décret est vraiment attendu dans les grandes villes…



J’ai une trottinette “mécanique” depuis 3 ans, j’ai vu vraiment le changement depuis. Je suis passé d’un passant qu’on regardait avec un regard amusé, à un gêneur. Et je comprend totalement : à Paris, un piéton rencontre une trottinette sur le trottoir au moins toutes les 5 minutes aujourd’hui. Et c’est problématique : un trottoir ce n’est pas seulement un endroit où l’on circule, c’est également un endroit où l’on peut bavarder, rêvasser, trainer…

Quand on a la tête ailleurs et qu’un engin file deux-trois fois plus vite que vous, ça peut vraiment surprendre.  Alors quand ça arrive fréquemment, ça devient très chiant.



Les trottinettes électriques n’ont vraiment pas leur place sur un trottoir et doivent être considérés comme des vélos. C’est ce qui est prévu, tant mieux.



Mais je crains que je ne doive ranger ma trottinette mécanique dans quelques temps. Il n’existe aucun endroit où je ne peux être en sécurité (la vitesse moyenne d’une bande cyclable et de 15-20km/h, je ne les atteins qu’en descente) et ne pas incommoder d’autres personnes à la fois. Dommage.


Heureux détenteur d’une trott’ électrique:




  • J’ai déclaré mon engin à mon assureur (Responsabilité Civile + assurance tous risques)

  • Je porte à chaque fois casque + gants

  • J’ai installé des lumières supplémentaires arrière + avant

  • J’ai installé une sonnette plus sonore et immédiatement reconnaissable par les piétons



    Je trouve normal qu’il y ait une nouvelle réglementation dédiée à cette catégorie de véhicule.

    Par contre, la réputation qui commence à se dégrader vis-à-vis des possesseurs de trottinette, vient principalement, selon moi, de ceux qui utilisent celles en libre-service (comme par les sociétés Bird ou Lime) : ils roulent n’importe comment, sur trottoir ou non, sans casque ni aucune protection, et délaissent leur trottinette n’importe où, et surtout là où c’est gênant.



    Et c’est bien dommage, car cela dégrade l’image de ceux qui, comme moi, respectent le code de la route et tout ce qui va avec comme je décrivais ci-dessus.



    De toute façon, des incivilités et autres imbécilité faites, il y en a chez tout le monde, dans toutes les catégories, que ce soit par des conducteurs de voitures ou de 2 roues (scooter en particulier, mais même vélos).

    Mais la tendance actuelle est à la fois l’intolérance qui progresse à vitesse grand V parmi tout le monde, et le je-m’en-foutisme galopant.


Ces engins ont leur place toute désignée dans les parcs pour enfants d’où ils n’auraient jamais dû sortir.

Il y a un âge pour tout, la génération Y semble ne pas vouloir grandir et rester éternellement en enfance. Et demain quoi ?


Par le simple fait que ces engins soient motorisés (et pas à assistance électrique), ils ne sont pas automatiquement couverts par le code de la route ?



Et mettre une amende significative aux scooters qui emprunteraient les trottoirs ou les pistes cyclables ? Autant les trottinettes, c’est un peu embêtant (sur un trottoir), mais les scooters, ça m’arrive aussi souvent et je n’ai pas l’impression que la police y fasse quoi que ce soit…


Bonsoir,

Et entre <= 6K m/h et  >=25 Km/h comment doivent faire les gens? .

On peux marché a plus de 6 Km/h et avec une simple patinette on peut aisément dépasser cette vitesse.



Par contre avec les patinettes électriques est-il possible de désactiver le moteur et de l’utiliser simplement avec les jambes ( comme dans le temps )  sans avoir le moteur qui freine ? ( comme les mobs qui permettaient de rouler façon vélo ) .

 


Ah tiens, c’est intéressant, la question de l’assurance. La responsabilité civile comprise généralement dans les assurances habitation ne suffit pas ?








Vesna a écrit :



Ces engins ont leur place toute désignée dans les parcs pour enfants d’où ils n’auraient jamais dû sortir.

Il y a un âge pour tout, la génération Y semble ne pas vouloir grandir et rester éternellement en enfance. Et demain quoi ?





OMG

OK.. je crois que tu ne connais vraiment pas l’utilité d’une trottinette, et les critères qui en font un moyen de locomotion comme un autre, adapté à certains paramètres (bruit, pollution, facilité de transport, courtes distances, rangement, etc…)









Vanilys a écrit :



Et c’est bien dommage, car cela dégrade l’image de ceux qui, comme moi, respectent le code de la route et tout ce qui va avec comme je décrivais ci-dessus.





Tu peux préciser comment tu fais pour respecter le code de la route avec un engin qui n’a pas d’existence dans ce code ?



L’amende pour les scooters ailleurs que sur la route, c’est prévu avec la généralisation de la vidéo-verbalisation. J’ai déjà vu des flics arrêter des scooters, mais difficile de mettre un flic sur chaque trottoir.








versgui a écrit :



Ah tiens, c’est intéressant, la question de l’assurance. La responsabilité civile comprise généralement dans les assurances habitation ne suffit pas ?





En théorie, elle devrait suffire (et d’ailleurs je crois même que rien n’était demandé obligatoirement auparavant ), mais la loi étant très flou pour le moment, j’ai personnellement non seulement déclaré la mienne, mais est également devancé tout ça avec l’Assurance tous risques (Protection des personnes et protection du véhicule). Et j’ai ma vignette collée sur le devant de ma trottinette.



Non, même en débrayant, ça pèse une tonne, c’est très difficile à utiliser.



Mais effectivement, il faudrait créer une nouvelle bande pour les vitesses un peu plus élevées que les piétons, mais plus faibles que les vélos. Ca me semble difficilement envisageable.








fred42 a écrit :



Tu peux préciser comment tu fais pour respecter le code de la route avec un engin qui n’a pas d’existence dans ce code ?





Je pense que tu m’as compris, et si ce n’est pas le cas, allons-y pour les précisions de ce qui est évident : le respect du code de la route se fait pour n’importe qui (feux rouges, stop etc…). Avoir un flou juridique quant à la catégorie de véhicule n’empêche pas le respect du code de la route “standard”.

De plus, comme la loi est en train de changer, et même si le décret n’est pas encore finalisé, je ne roule plus sur les trottoirs (sauf rares exceptions où il n’est physiquement quasi pas possible de rouler à côté des voitures, même pour un vélo => à ce moment-là je monte sur le trottoir, avec ma trottinette à côté de moi, en mode piéton).




Non, ça rentre dans la catégorie des véhicules terrestres à moteur de plus de 250W, il faut une assurance dédiée. Chaque trottinette électrique, gyroroue, etc devrait en avoir une. 



Par contre, ça peut être une extension de la responsabilité civile habitation, mais il faut faire la démarche et avoir sa carte verte.


Pour le coup j’ai aussi du mal a voir l’interet d’une trotinette electrique (a quel besoin ça répond).



Je m’explique: j’en vois tres souvent à Paris intra muros ou les distances parcouru sont soit tres courtes soit faisable ne transport en commun (metro/bus). Dans le premier cas on peut marcher (10 min de marche c’est pas la mort) sinon on peut prendre les transports.



Du coup si tu as un cas d’utilisation ça m’interesse.








jmonn a écrit :



Non, ça rentre dans la catégorie des véhicules terrestres à moteur de plus de 250W, il faut une assurance dédiée. Chaque trottinette électrique, gyroroue, etc devrait en avoir une. 



Par contre, ça peut être une extension de la responsabilité civile habitation, mais il faut faire la démarche et avoir sa carte verte.





Ok merci.

En tout cas, de mon côté, je l’ai. <img data-src=" />

Et nous ne devons pas être beaucoup dans ce cas… en tout cas pour le moment.



J’ajoute que le fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages a déjà servi pour des accidents causés par ces nouveaux moyens de transport.



J’ai l’impression qur les rollers passeraient encore une fois dans l’angle mort de la loi ? Tant mieux.


Typiquement, dans mon cas, j’ai hésité à m’en acheter une. J’ai 15 minutes de marche, 15 minutes de RER, 10 minutes de marche, soit presque 45 minutes de trajet dans un sens. Sachant qu’en plus il y a une petite pente. Mon trajet se fait par des rues plus ou moins piétonnes. Une trottinette me ferait gagner au moins 15 minutes de marche par trajet, soit plus de 30 minutes par jour. Sans compter les autres fois où je sors qui me feraient gagner aussi pas mal de temps.



Tous les trajets ne se font pas en Paris intra-muros. Une trottinette électrique est une bonne solution multimodale.








fred42 a écrit :



Tu peux préciser comment tu fais pour respecter le code de la route avec un engin qui n’a pas d’existence dans ce code ?





Eh ben le mot important dans ta phrase c’est “respecter”. Perso je me comporte comme un vélo càd que :




  • je respecte le code vélo

  • il m’arrive de ne pas respecter le code strictement (comme à vélo) mais toujours en vitesse réduite ou loin des autres usagers



    Je ne vois même pas comment on peut rouler comme un connard avec une trot électrique : ça fait bientôt un an que je l’utilise quotidiennement, et si c’est très confortable (et marrant, quand même), ça n’a rien de rassurant, et t’as ta place nulle part donc règle n°1 rester humble et ne faire chier personne (piétons, vélos, autos, je laisse la priorité à tout le monde).



C’est marrant parce que si on applique a la lettre ce qui est dis dans l’article, les trottinettes électrique (qui pour moi est l’équivalent directe du vélo) ne peuvent pas circuler sur les routes qui ne sont pas a 30 ou moins, donc ça limite un peu les endroits où tu à le droit de circuler, et probablement 90% des routes te sont “légalement” inaccessible.

Même si la proposition de loi (qui n’à pas été suivit) était bien, je suis d’avis qu’il faudrait considérer les trottinettes comme des vélos, pas besoin de réinventer la roue… Les giroroue par contre c’est autre chose.



Et j’ajoute aussi sur cette histoire de décret par défaut :



Certains maires voudront renforcer ces règles par défaut,[…]d’autres voudront les assouplir pour les autoriser sur les trottoirs en mode piétons.





C’est à dire que par défaut, en plus d’être interdit sur la route, tu n’a pas non plus le droit d’être sur le trottoir si tu marche à coter de ta trottinette ? <img data-src=" />


Pour un trajet de 3km (sur Lyon), je mets 30mn à pied, 25mn en transport en commun, 12mn en gyroroue. Sur une pause déjeuner, j’ai 30mn de plus pour discuter avec mes anciens collègues.&nbsp;



Pour jouer (pokemon, walking dead, ingress), tu te déplaces vite d’un point d’intérêt à un autre, tu couvres beaucoup de distance, et tu peux choisir ta rue (contrairement au bus).


Je suis pas sûr d’avoir compris…en gros, le gouvernement va fixer des règles qui s’imposeront par défaut (mais on sait pas lesquelles?!) et chaque maire pourra en choisir d’autres si elles ne lui conviennent pas…



J’ai bon? Ce serait pas un peu une non-décision, du coup?








Meewan a écrit :



Pour le coup j’ai aussi du mal a voir l’interet d’une trotinette electrique (a quel besoin ça répond).



Je m’explique: j’en vois tres souvent à Paris intra muros ou les distances parcouru sont soit tres courtes soit faisable ne transport en commun (metro/bus). Dans le premier cas on peut marcher (10 min de marche c’est pas la mort) sinon on peut prendre les transports.



Du coup si tu as un cas d’utilisation ça m’interesse.







Je vais te donner les miens alors <img data-src=" />



1er cas : trajets A/R maison travail




  • J’habite en “banlieue” (à environ 30 bornes de Paris)

  • Je travaille à Paris

  • J’ai le RER + ligne transilien pour aller à mon travail

  • Mais j’ai 20 minutes à pieds pour atteindre ma station de départ. Il y a bien un bus pour y aller, mais avec quelques difficultés : la station n’est pas près de ma maison, il n’est pas très fréquent, il n’y a rapidement plus de bus le soir, et le matin il y a quelques bouchons sur ce trajet de bus.

  • Et j’ai également environ 20 minutes à pieds depuis ma station d’arrivée pour atteindre mon travail. Là aussi, il y a des bus, beaucoup plus fréquents et tardifs, mais là aussi des bouchons le matin.



    Du coup, avec ma trottinette, je gagne facilement 20 à 30 minutes par trajet, x2 par journée. Ce qui est énorme !






  1. Autre cas

    J’utilise très souvent ma trottinette pour plein de situations courantes :




  • Aller à certaines associations / sports le soir : pas de bus, trajet à pieds trop long, et ça évite de prendre la voiture (pollution / coût)

  • aller faire des petites courses (pain …) ou aller chez le coiffeur dans ma petite ville etc..

  • et même dans Paris, je l’utilise de temps en temps (là encore, pour des trajets courts c’est bien plus rapide que prendre le bus/ métro / les jambes)

  • Et le fun ! Je fais des petites balades de temps en temps … Cette sensation de “liberté” et de pouvoir aller partout ou presque, c’est vraiment génial, faut l’avoir essayé pour le comprendre. Et c’est tellement pratique pour visiter d’autres endroits, on l’embarque dans la voiture, ou le train, ça prend pas de place ! <img data-src=" />



Le mode piéton pourrait être un bridage à 6km/h max.








Meewan a écrit :



Pour le coup j’ai aussi du mal a voir l’interet d’une trotinette electrique (a quel besoin ça répond).



Je m’explique: j’en vois tres souvent à Paris intra muros ou les distances parcouru sont soit tres courtes soit faisable ne transport en commun (metro/bus). Dans le premier cas on peut marcher (10 min de marche c’est pas la mort) sinon on peut prendre les transports.



Du coup si tu as un cas d’utilisation ça m’interesse.





Moi je vois ça comme un vélo sauf que :




  • ça te fait pas faire de sport

  • pas besoin de local à vélo : ça gène pas dans les bâtiments

  • c’est le même prix qu’un vélo neuf correct

  • ça rentre dans un tram ou un train

  • c’est pas d’une fiabilité folle



    Et comme tu veux des cas d’usages:

    Perso j’ai 3km entre la maison et le taf : un peu trop pour le faire à pied (~30min), les transports qui font trop de détour (~20-25min), pas vraiment de garage à vélo.

    Après ça se vaut globalement avec un vélo, le choix entre les deux est une question de goûts.



Ça donne un cadre général, même si les mairies n’ajoutent rien.



C’est comme le code de la route aujourd’hui, qui peut être modifié localement par les préfets (exemple : les règles pour les vélos en zone30 à Paris).








ytterbium a écrit :



Typiquement, dans mon cas, j’ai hésité à m’en acheter une. J’ai 15 minutes de marche, 15 minutes de RER, 10 minutes de marche, soit presque 45 minutes de trajet dans un sens. Sachant qu’en plus il y a une petite pente. Mon trajet se fait par des rues plus ou moins piétonnes. Une trottinette me ferait gagner au moins 15 minutes de marche par trajet, soit plus de 30 minutes par jour. Sans compter les autres fois où je sors qui me feraient gagner aussi pas mal de temps.



Tous les trajets ne se font pas en Paris intra-muros. Une trottinette électrique est une bonne solution multimodale.





pour 25 minutes de marche <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



C’est pas un peu ridicule là ?










Paraplegix a écrit :



Les giroroues par contre c’est autre chose.:







Et pourquoi ?



Personnellement, entre l’usage d’une trottinette, d’un giroroue ou d’un skate, je ne vois absolument rien qui justifierai une différence de traitement.



Si la part de trottinettistes dans certains rer augmente aux heures de pointe il va y avoir des morts. <img data-src=" /> Les quelques uns actuels font relativement attention à ne pas cogner les autres voyageurs pour l’instant.


Par trajet, donc une heure par jour. C’est faisable à pied (c’est d’ailleurs ce que je fais), mais c’est longuinet. Si il n’y avait pas de relief j’aurais pris une trottinette classique. C’est d’ailleurs comme ça que je me déplaçait en prépa.

Mini de rien, gagner une demi heure par jour, c’est agréable. Il y en a qui prennent la voiture pour moins que ça.




Vanilys a écrit :



Je trouve normal qu’il y ait une nouvelle réglementation dédiée à cette catégorie de véhicule.

Par contre, la réputation qui commence à se dégrader vis-à-vis des possesseurs de trottinette, vient principalement, selon moi, de ceux qui utilisent celles en libre-service (comme par les sociétés Bird ou Lime) : ils roulent n’importe comment, sur trottoir ou non, sans casque ni aucune protection, et délaissent leur trottinette n’importe où, et surtout là où c’est gênant.



De toutes les trotinettes que je croise, j’ai été renversé 2 fois par des gens qui les possédaient, jamais par des libre-service. Le jemenfoutisme est plus une question de caractère (“je vais plus vite qu’un piéton donc le trottoir est à moi”) qu’au fait de l’acheter ou la louer, d’ailleurs je suis persuadé qu’on retrouve le même comportement quand ils sont au volant de leur voiture, ou à la caisse du supermarché. Il y a ceux qui font attention aux autres, et ceux qui estiment qu’on doit les laisser passer parce qu’ils sont eux.



Après pour le côté PCUM (“Posé Comme Une Merde”) c’est plus fréquent pour les louées, oui.


J’éspère que c’est un troll, sinon c’est pas super malin comme réflexion.

&nbsp;

Perso, j’habite en centre ville, à 25 minutes a pied de mon lieux de travail, mes options sont:





  • 25 minutes à pied: gratuit, simple, écologique, mais un peu long.

  • 10 minutes en vélo: assez peu cher, rapide, écologique, mais pas pratique: ça demande un léger effort physique et c’est pas forcément souhaité. En plus de ça, je dois choisir entre le laisser dehors et prendre le risque de me le faire voler, ou le porter sur plusieurs étages tous les jours pour le monter jusqu’a mon appartement.

  • 15 minutes en voiture: c’est cher, ça implique que je passe le permis, il faut garer l’engin et pas écolo.

  • 5 minutes en scooter: C’est relativement cher, ça demande de l’entretient, c’est “dangereux” et compliqué a garer sans se mettre hors la loi et risquer un enlèvement par la fourrière&nbsp;

  • 7 minutes de trottinette électrique: C’est pas cher, je peux la monter chez moi, l’effort physique est relativement limité&nbsp;



    Bref, comme de nombreux citadins, la trottinette se place pour moi comme le compromis idéal.&nbsp;








ytterbium a écrit :



Mini de rien, gagner une demi heure par jour, c’est agréable. Il y en a qui prennent la voiture pour moins que ça.





Et c’est dommage, c’est le temps de marche par jour préconisé par l’OMS.









versgui a écrit :



Ce décret est vraiment attendu dans les grandes villes…




J'ai une trottinette "mécanique" depuis 3 ans, j'ai vu vraiment le changement depuis. Je suis passé d'un passant qu'on regardait avec un regard amusé, à un gêneur. Et je comprend totalement : à Paris, un piéton rencontre une trottinette sur le trottoir au moins toutes les 5 minutes aujourd'hui. Et c'est problématique : un trottoir ce n'est pas seulement un endroit où l'on circule, c'est également un endroit où l'on peut bavarder, rêvasser, trainer...







Ce qui est dingue, et qui m’énerve pas mal, et visiblement on ne va pas avancer là dessus, c’est: on parle des électriques, OK.

Mais, les problèmes pour trouver ma place, je l’ai depuis que j’ai commencé le roller… à la fin du siècle dernier. Ce qui m’a valu une fois une agression de la part d’un automobiliste (à Poitiers, comme quoi la connerie n’est pas limitée aux grandes villes) parce que je circulais sur la chaussée (pas le choix).

A Paris, rouler sur les trottoirs, ça peut être acrobatique, surtout aux alentours des stations de bus. Surtout que, en roller, quand on roule à la vitesse d’un piéton, c’est vite casse-gueule!







Et en même temps, je suis verbalisable (et j’ai failli l’être en province) si je circule sur une piste ou une bande cyclable!

Or, sur le plat, j’avais (plus maintenant, je manque de pratique) une moyenne d’une bonne 20aine de km/h. Donc, pas gênant pour un vélo, qui peut me rattraper, mais je ne suis pas non plus un point (presque) fixe comme un piéton. Par contre, un piéton est un danger pour moi et vice-versa.

Je suppose que les trottinettes non assistées ont des problèmes similaires (en dehors du fait que je ne peux pas sauter de mes roues en cas de galère passagère).

(Sans compter, pour Paris intra muros, l’enrobé lisse des trottoirs qui sont de vraies plaques de verglas quand on roule dessus avec nos roues sans caoutchouc. Là, c’est piste cyclable obligatoire)



&nbsp;Du coup, je ne comprends vraiment pas pourquoi cette évolution du code de la route est conscrit à la seule assistance électrique?









Z-os a écrit :



J’ai l’impression qur les rollers passeraient encore une fois dans l’angle mort de la loi ? Tant mieux.





Pourquoi tant mieux? Tu veux continuer à être interdit de circulation sur les pistes cyclables?!



Parce que les rollers, ce n’est plus à la mode, c’est tellement 20 ème siècle !



Je suis d’accord avec toi, mais je pense hélas avoir raison.


tu as bien souligné le pb, un nouveau transport ce crée, ca fait chier plein de gens car pas infra pour lui trouver une place dans la ville -&gt; interdiction ou autorisation sur des pistes cyclables inexistante sur un trajet maison-&gt;boulot



et cela fait un siècle que cela dure !!&nbsp; et ce n’est pas prêt de s’améliorer. L’essor de la trottinette a paris viens des vol de velo dont les pouvoir public s’en tamponne royalement (j’en ai eu 3 de volé), velib qui ne fonctionne pas, interdiction au voiture, pas de place de scooter, les transports rempli et qui se coupent a 1h du matin.



ok il vont l’interdire mais pensez vous que la mairie de paris va améliorer un des points cité ci dessus ? he beh non <img data-src=" />


As-tu déjà eu la malchance d’être verbalisé pour cela ?



Ce que je trouve utile c’est que le pratiquant de roller reste assimilé à un piéton. Pas pour pouvoir faire n’importe quoi, on est d’accord.



Edit : retrait de la fin, pas la bonne jurisprudence.








Wawet76 a écrit :



(exemple : les règles pour les vélos en zone30 à Paris).





Non, ça c’est le code de la route dans sa (grosse) révision de 2008,

qui permet aux vélos d’emprunter les voient à contresens dans les zones

30, sauf si explicitement interdit (ce n’est pas propre à Paris, pour le

coup, c’est national).



Sinon, tout le monde sur les pistes cyclables va aussi rapidement poser un problème d’engorgement, d’autant qu’autant en voiture tout le monde roule en gros à la même vitesse et il y a souvent plusieurs voies pour doubler, autant les pistes cyclables sont déjà très étroites pour les vélos avec carriole, mais doubler (ou se faire doubler) une famille qui circule à la vitesse des enfants, c’est délicat (et le fait que les enfants de moins de 8 ans puissent rouler sur les trottoir n’est qu’une demi-solution : passé 8 ans, on ne roule pas très vite non plus, et les parents accompagnants doivent normalement rouler sur la route, ce qui est vraiment compliqué à gérer).

La solution ? Supprimer une voie de voitures pour faire des pistes cyclables plus larges à deux voies dans chaque sens (oui, comme ça vous trouverez que Hidalgo est finalement assez gentille ^^).



Je considère que la trottinette est beaucoup plus proche (dans la façon de se déplacer) d’un vélo que la giroroue, qui elle est plus proche des skate ou rollers, qui eux n’ont pas trop leur place sur la route.



La trottinette tu à toujours le guidon en main et d’une simple action tu peut freiner, tu est sur deux roue (une devant et une derrière) donc tu est déjà beaucoup plus stable que sur une giroroue, moins enclin à te déséquilibré quand tu roule sur un terrain un peu abimé.



Après c’est qu’un avis personnel, je suis en trottinette et j’ai aucun problème pour rouler sur la route, chose que je ne me verrais pas du tout faire si je suis avec une giroroue.

Je ne dis pas qu’il faut un traitement différent entre les deux, mais la trottinette est selon moi plus adapté a la route (parce que guidon en main) contrairement a une giroroue.


Je suis sûr que pour certain 30min ou 1h de marche les gènes mais vont sans problème entre les midi ou après le boulot passer leur temps à courir sur un tapis …

Trouvez la logique …


Et puis ce n’est que le début des moyens de transports alternatifs. Si on doit légiférer à chaque fois ça va être chaud.



On va probablement voire arriver sur le marché d’autres véhicules “pas chers”. La trotinette n’est qu’un début parce que c’était le design le plus simple à faire accepter socialement. Mais pour moi on est prêts pour voir venir toutes sortes de véhicules électriques divers et variés.



Par exemple le vélo totalement electrique et sans pédales.


Et alors ? Les gens font bien ce qu’ils veulent.



Et puis les trotinettes, vélos, gyroroues et compagnies font chier le monde sur les trottoirs (et c’est mal) mais on ne remet jamais en question le fait que si ça arrive c’est qu’ils ne sont pas à l’aise sur la route. C’est à dire les 100aines de km carrés dédiés dans chaque ville à la bagnole uniquement.


C’est marrant ça me fait penser à une vidéo d’un gars sur un truc avec juste une roue que j’ai vu il y a 3 jours, le trucs attends 50km/h, le mec est équipé comme une pompom girl, il roule sur route comme un dingue et à la fin il se prend la gamelle de l’année.


Tu parles d’une usine à gaz… <img data-src=" />

Une simple taxe suffirait. <img data-src=" />


et donc le fait que la route ne leur appartiennent pas, cela justifie de prendre les trottoirs pour une route… encore une autre logique…








Vesna a écrit :



Ces engins ont leur place toute désignée dans les parcs pour enfants d’où ils n’auraient jamais dû sortir.

Il y a un âge pour tout, la génération Y semble ne pas vouloir grandir et rester éternellement en enfance. Et demain quoi ?





Le yoyo électrique. <img data-src=" />









inextenza a écrit :



Et en même temps, je suis verbalisable (et j’ai failli l’être en province) si je circule sur une piste ou une bande cyclable!

Or, sur le plat, j’avais (plus maintenant, je manque de pratique) une moyenne d’une bonne 20aine de km/h. Donc, pas gênant pour un vélo, qui peut me rattraper, mais je ne suis pas non plus un point (presque) fixe comme un piéton. Par contre, un piéton est un danger pour moi et vice-versa.

Je suppose que les trottinettes non assistées ont des problèmes similaires (en dehors du fait que je ne peux pas sauter de mes roues en cas de galère passagère).

(Sans compter, pour Paris intra muros, l’enrobé lisse des trottoirs qui sont de vraies plaques de verglas quand on roule dessus avec nos roues sans caoutchouc. Là, c’est piste cyclable obligatoire)



&nbsp;Du coup, je ne comprends vraiment pas pourquoi cette évolution du code de la route est conscrit à la seule assistance électrique?





En Belgique, les roller (et trotti il me semble) c’est : plus vite qu’un piéton -&gt; on est considéré comme un vélo&nbsp; donc route ou piste cyclable.

Même vitesse qu’un piéton -&gt; on est considéré comme un piéton donc trottoir

&nbsp;

Avec des copains on avait dut faire une leçon de législation a un policier <img data-src=" />&nbsp; (il a rapidement capté qu’on connaissait parfaitement cette loi)



Perso j’utilise plus trop mes rollers car mes routes sont pas en état, mais ma trotti normale oui.



C’est tellement facile a ranger, remplier, rentrer dans un magasin avec etc









fred42 a écrit :



Parce que les rollers, ce n’est plus à la mode, c’est tellement 20 ème siècle !



Je suis d’accord avec toi, mais je pense hélas avoir raison.





Les rollers, la mode n’a jamais vraiment pris. Il y a eu les années Rollerblade, mais sorti de ça… probablement parce que ce mode de déplacement est hyper contraignants (d’ailleurs je ne vais plus au taff en rollers, mais en vélo quand je peux, justement à cause des contraintes). Si par exemple les magasins nous avait accepté, ça aurait pu déjà bien aider.

En attendant, les rollers, il en reste, tout comme les skates. Eux aussi sont oubliés dans l’histoire, alors que j’imagine qu’un évitement d’urgence peut finir avec un piéton à la cheville pétée par la board assez facilement…





Ce que je veux dire, c’est qu’il me semble important de considérer tous les modes de déplacements alternatifs. Rollers, skates, sont effectivement plus confidentiel, mais ils existent depuis plusieurs 10aines d’années, et rien ne bouge. Dans une société de plus en plus polarisée et individualiste (dans le sens de l’intolérance à ce qui nuit à son confort personnel) donc, au partage de plus en plus compliqué, il aurait pu être bien de ne pas rester sur les moteurs électriques uniquement. Mais sur la vitesse moyenne de déplacement et la manœuvrabilité.









Z-os a écrit :



As-tu déjà eu la malchance d’être verbalisé pour cela ?



Ce que je trouve utile c’est que le pratiquant de roller reste assimilé à un piéton. Pas pour pouvoir faire n’importe quoi, on est d’accord.





J’ai failli: à Lacanaux (entre Lacanaux Océan et le Huga pour ceux qui connaissent) je mettais mes rollers, et d’autres pratiquants m’ont prévenu qu’il y avait des contrôles/PV. C’était en 2003.

Il faut savoir que, à cet endroit, il y a une route départementale archi saturée (unique route reliant Lacanaux Ville et donc le reste du monde, et Lacanaux Océan, à moindre de faire un grand tour par Carcans) et la piste cyclable de l’autre coté des maisons. Sinon, le trottoir, bah c’est la pinède… donc pas supra praticable en rollers :)



C’est vrai que le status de piéton apporte beaucoup de protections, même une certaine impunité à y réfléchir. Et quelque part, on peut à peu près se déplacer en rollers. Mais de l’autre, ça contraint de rouler dans un espace pas forcément adapté, et au milieu de piétons qui par nature ont zéro vigilance (il m’est arrivé une fois de ne pas réussir à éviter un gamin, et même en me jetant au sol, ma jambe l’a embarqué la tête la première. Grosse frayeur sans conséquence pour tout le monde, y compris pour moi quand le père avait juste envie de me tuer alors qu’ils se sont mis en ligne subitement façon balle au prisonnier… je ne roulais vraiment pas vite, peut-être 10-12km/h, mais rien pu faire, le temps de me dire que ça ne passe pas sur les cotés que je n’avais plus la place de freiner sans faire la faucheuse) parce que évoluant dans un espace sécurisé. Nous faisons tâche dans le décor du coup…









jpaul a écrit :



Par exemple le vélo totalement electrique et sans pédales.







Ça existe déjà, et c’est considéré comme un cyclomoteur, donc avec les obligations qui vont avec (assurance, permis). C’est aussi le cas des VAE qui ne sont pas bridés à 20 km/h.









Dj a écrit :



En Belgique, les roller (et trotti il me semble) c’est : plus vite qu’un piéton -&gt; on est considéré comme un vélo&nbsp; donc route ou piste cyclable.

Même vitesse qu’un piéton -&gt; on est considéré comme un piéton donc trottoir



&nbsp;     



Avec des copains on avait dut faire une leçon de législation a un policier <img data-src=" />&nbsp; (il a rapidement capté qu’on connaissait parfaitement cette loi)

&nbsp;

[…]

&nbsp;

C’est tellement facile a ranger, remplier, rentrer dans un magasin avec etc







  • ah bah ça, c’est juste le dispositif le plus intelligent dis donc! En plus, c’est facile à évaluer!



  • orf, quand j’ai passé mon permis 125 en 1996, date à laquelle s’est appliquée une réforme de cette cylindrée, on avait fait une pause café avec notre moniteur. Surprise, une estafette s’est arrêtée à notre rencontre: les flics demandaient des explications et infos à notre moniteur. Bah à 16 ans, ça m’a marqué: finalement, les détenteurs de l’autorité publique sont parfois complètement à la rue <img data-src=" /> (depuis, quand je sais que je fais un truc peu habituel ou borderline, j’essaie de retenir les textes à citer ^^)



  • c’est toujours la simplicité qui entraine les évolutions de pratique. Rollers -&gt; trottinette, comme dans d’autres domaines, deltaplane -&gt; parapente, planche à voile -&gt; kitesurf, etc…

    Mais c’est clair que quitter les rollers pour être pieds nus dans une boutique pour les remettre ensuite, surtout maintenant que j’ai une paire de rollers à lacets donc, beaucoup plus longs à mettre/enlever qu’un truc ressemblant à des chaussures de ski, c’est relou… vraiment relou…









ytterbium a écrit :



Ça existe déjà, et c’est considéré comme un cyclomoteur, donc avec les obligations qui vont avec (assurance, permis). C’est aussi le cas des VAE qui ne sont pas bridés à 20 km/h.





(25km/h la vitesse max&nbsp; d’assistance d’un VAE ;) )









inextenza a écrit :



Ce que je veux dire, c’est qu’il me semble important de considérer tous les modes de déplacements alternatifs. Rollers, skates, sont effectivement plus confidentiel, mais ils existent depuis plusieurs 10aines d’années, et rien ne bouge. Dans une société de plus en plus polarisée et individualiste (dans le sens de l’intolérance à ce qui nuit à son confort personnel) donc, au partage de plus en plus compliqué, il aurait pu être bien de ne pas rester sur les moteurs électriques uniquement. Mais sur la vitesse moyenne de déplacement et la manœuvrabilité.





Ton argument est à double sens, le confort personnel ça peux être aussi de considérer que les autres doivent forcément accepter mes décision et me laisser une place.

Le souci c’est que la multiplication des pratiques et des moyens de déplacement complique tout de même sensiblement la cohabitation.

En essayant de caser tout ça dans des catégories adaptées on peux certainement améliorer la situation mais ça parait compliqué d’envisager des dizaines de comportement différents.

Pour les cas les plus atypique c’est tout de même plus raisonnable de laisser son équipement à la maison et de réserver la pratique à des lieux adaptés (enfin bref même si c’est très écolo je vois mal un char à voile rouler dans la rue en bas de chez moi).









l@uren7 a écrit :



Je suis sûr que pour certain 30min ou 1h de marche les gènes mais vont sans problème entre les midi ou après le boulot passer leur temps à courir sur un tapis …

Trouvez la logique …





Quand tu auras compris que les 30 minutes ou 1 heure, c’est le temps en moins pour les trajets domicile-maison, et donc du temps en plus pour faire autre chose au choix (dormir, être avec ses enfants, faire une activité, travailler plus pour gagner plus, faire l’amour, faire caca, manger une pomme… ) , et que ça n’a par conséquent rien à voir avec ta comparaison loufoque, tu auras fait un grand pas !

Et dans tous les cas : le saviez-tu ? Tout le monde n’est pas comme toi. Je sais, c’est dingue.









cyp a écrit :



Ton argument est à double sens, le confort personnel ça peux être aussi de considérer que les autres doivent forcément accepter mes décision et me laisser une place.

Le souci c’est que la multiplication des pratiques et des moyens de déplacement complique tout de même sensiblement la cohabitation.





Ah non, pas du tout! Je ne parle pas de mon confort, qui soit dit en passant, consisterait à une vigilance des piétons à la manière de l’usage d’un passage piéton… et évidemment loin de moi d’avoir une telle idée égoiste!

Il était bien évidemment question que chacun s’accepte, se respecte, bref, partage l’espace. Comme sur la route :)



Les moyens “mécaniques” hors vélo (trottinette, rollers, etc) sont inclus dans ce décret : c’est toléré sur trottoir jusqu’à 6 km/h.



 Mais ce n'est effectivement pas une solution étant donné que ces moyens sont conçus pour rouler à ~15km/h. La seule en vue serait la zone de rencontre 20km/h étendue à toutes les ruelles limitées aujourd'hui à 30km/h (priorité piéton &gt; trottinettes/rollers &gt; vélos &gt; vélos/trotinettes électriques &gt; voitures) + présence de piste cyclable pour les moyens de 6 à 25 km/h sur les autres routes, avec possibilité de doubler. Mais ça relève des pouvoirs des mairies, pas de l'Etat.







choukky a écrit :



Le yoyo électrique. <img data-src=" />





Avec un bruitage type sabre laser, ça peut avoir du succès. <img data-src=" />



Pourquoi as tu mis une sonnette bien plus forte ?

Pour ne pas ralentir quand il y a un piéton ?

Moi qui suis un piéton systématique j’en ai un peu marre des gens qui déboulent en trottinette ou en vélo et manient de la sonnette plutot que de ralentir

Je croyais que le code de la route mentionnait la priorité aux piétons ( aux plus vulnérables) et que ça coutait 6 points dans certains cas.

( les véhicules qui utilisent leur avertisseur sonore plutot que de freiner alors que le clackson est interdit dans Paris c’est pas mieux)



Mais bon je dis ça …


J’ai pu tester seulement celles en libre-service “Lime bike” que j’ai découvertes à San-Francisco, et maintenant à Bordeaux. Dans les deux cas sur la route je me sens vraiment pas en sécurité (avec les voitures), et je pense que la piste cyclable est une bonne idée, ou bien les voies piétonnes larges déjà utilisées par les vélos (du genre de la voie le long des quais à Bordeaux)

Cela dit, je suis bien d’accord que ça va bien trop vite, je vais jamais à pleine vitesse: au max comme un vélo mais souvent bien plus lentement. A la fois pour ne pas faire peur aux piétons, mais aussi parce que j’y trouve moins de plaisir.

Je m’en sers purement pour le plaisir ou pour me déplacer sur des trajets où le bus/tram ne sont pas adaptés.



Bien d’accord que certains roulent à fond sans faire attention à rien, de la même façon que certains roulent en scooter sur les trottoirs, et que des automobilistes roulent à 90100 en ville tard le soir pour faire les kéké.

Et même.. y’a des vélos dans certains endroits qui devraient absolument pas être là et se croient tout permis ! (arrivent très vite, utilisent leur sonnette au dernier moment voir pas du tout, et râlent bien fort)

Le problème c’est pas vraiment le type de véhicule, c’est les gens.








JoePike a écrit :



Pourquoi as tu mis une sonnette bien plus forte ?

Pour ne pas ralentir quand il y a un piéton ?

Moi qui suis un piéton systématique j’en ai un peu marre des gens qui déboulent en trottinette ou en vélo et manient de la sonnette plutot que de ralentir

Je croyais que le code de la route mentionnait la priorité aux piétons ( aux plus vulnérables) et que ça coutait 6 points dans certains cas.

( les véhicules qui utilisent leur avertisseur sonore plutot que de freiner alors que le clackson est interdit dans Paris c’est pas mieux)



Mais bon je dis ça …





Non mais c’est vrai, parce que bien sûr les piétons ne traversent jamais n’importe comment n’importe où, ne circulent jamais sur les voies cyclables, tout en ayant leurs écouteurs vissés sur leurs oreilles et en fixant leur smartphone tout en marchant, etc… Une sonnette, c’est inutile, on devrait même les supprimer.



Mais bon, je dis ça…



Une chose à dire : Enfin ! <img data-src=" />


C’est bien ce que je dis c’est pour ne pas ralentir

Les gens sourds ben on les écrase les gens qui ont un casque ( parce que les vélos et les trottinettes n’en portent jamais bien sûr et ne jouent jamais du smartphone en même temps)

Amuse toi à traverser sur le passage piéton de l’avenue Daumesnil à Paris pour aller chez LeroyMerlin ( ex Surcouf)et tu te rendras compte tout de suite qu’aucun vélo ni aucune trottinette de la voie cyclable n’en a cure, par contre la sonnette ça y va ( agrémenté d’insultes parfois) .








Vanilys a écrit :



OMG

OK.. je crois que tu ne connais vraiment pas l’utilité d’une trottinette, et les critères qui en font un moyen de locomotion comme un autre, adapté à certains paramètres (bruit, pollution, facilité de transport, courtes distances, rangement, etc…)







J’aurais pas dit mieux… Je fait +800km/mois avec ma roue (gyroroue) et c’est mon unique moyen de déplacement, faut arrêter ces visions arriérées, c’est ce genre de vision qui font que les députent finissent par voter des lois inadaptés à notre époque :/









JoePike a écrit :



C’est bien ce que je dis c’est pour ne pas ralentir

Les gens sourds ben on les écrase les gens qui ont un casque ( parce que les vélos et les trottinettes n’en portent jamais bien sûr et ne jouent jamais du smartphone en même temps)

Amuse toi à traverser sur le passage piéton de l’avenue Daumesnil à Paris pour aller chez LeroyMerlin ( ex Surcouf)et tu te rendras compte tout de suite qu’aucun vélo ni aucune trottinette de la voie cyclable n’en a cure, par contre la sonnette ça y va ( agrémenté d’insultes parfois) .





T’es buté toi hein ? Non ça t’es jamais arrivé de voir un piéton qui déboule devant toi sur la piste sans prévenir, les yeux rivés sur leur putain de smartphone, sans regarder… t’es incroyable, tu dois vivre sur une autre planète…

Les piétons, ils sont jamais fautifs, c’est bien connu.



(Et que certains fassent des conneries, peu importe leur type de véhicule, je l’ai toujours dit. Et piétons aussi. Remonte mes commentaires.)









JoePike a écrit :



Je croyais que le code de la route mentionnait la priorité aux piétons ( aux plus vulnérables) et que ça coutait 6 points dans certains cas.



Oui, dans le cadre où le véhicule utilisé pour commettre l’infraction dispose d’un permis à point, ce qui n’est pas le cas du vélo ni des trottinettes.

&nbsp;



Vient un moment où c’est invivable. Et impossible.

&nbsp;

Le respect, par définition, ne peut pas être à sens unique.



&nbsp;C’est si compliqué quand tu es piéton, de considérer autre chose que ta personne, et donc, de faire un minimum gaffe que tu n’es pas un danger quand tu décides de changer de trottoir?

Parce que un vélo pèse entre 10 et 23kg, ce n’est pas intimidant on n’y fait pas gaffe, ou bien te jettes-tu également sous les roues des voitures et des semi-remorques en ne comprenant pas pourquoi on te klaxonne?

Sérieux, autant sur un trottoir non partagé, que chacun vive sa vie, c’est normal.

Poster un message dénonçant une attitude selon toi déplorable de cyclistes and co, parce que tu déboules sur une piste cyclable (pour les non parisiens, cette piste est séparée du trottoir par une “marche” haute d’un coté, et un séparateur béton de l’autre, voire, une file de stationnement. Donc, un piéton qui marche dans la piste cyclable, il le fait délibérément) sans contrôler si quelqu’un arrive: ça, c’est dingue, usant, désespérant. Et explique par l’exemple tout le problème de cette cohabitation.

Le monde n’appartient pas aux piétons, ce serait bien que les égoistes (utilisons les bons mots) apprennent à respecter les autres usagers, et fassent attention avant de s’engager sur une chaussée, passage piéton ou non, piste cyclable ou non.



Merde quoi, c’est ce qu’on apprend à un gamin de 4 ans!!!


Le Monsieur exemplaire du début laisse échapper sa colère et finalement son manque de respect.

<img data-src=" />


Les vélos ne sont pas exemptés du respect du code de la route (même si beaucoup trop de vélo cycliste aime à le croire).

Bien entendu, on ne peux retirer des points de permis à gens qui n’en disposent pas.








Jeanprofite a écrit :



Le Monsieur exemplaire du début laisse échapper sa colère et finalement son manque de respect.

<img data-src=" />





Ha ha ! <img data-src=" />

Toute patience a ses limites envers la mauvaise foi.

Cela dit, ça a l’air de te poser problème de voir quelqu’un respectueux envers les usagers en face de toi… Ah! Quelle belle société où l’on n’applaudit pas ceux qui font des efforts, mais au contraire où on les rabroue par petitesse <img data-src=" />



Je ne pensais pas qu’un tel sujet sois aussi passionnel,

Tu réponds à côté de la plaque, alors je te mets la partie de son message qui t’a échappé, dans l’espoir que tu puisses raisonner :

«Amuse toi à traverser sur le passage piéton de l’avenue Daumesnil ».


Il ne suffit pas de se déclarer vertueux pour l’être, tu nous en donne la preuve…


Cela ne devrait pas te poser de problème puisque tu as affirmé respecter le code de la route et que celui-ci dispose que : le conducteur de rester constamment maître de sa vitesse



Et quand un piéton est concerné, c’est encore plus important. C’est pour cela que les sanctions sur le refus de priorité au piéton ont été renforcées.








fred42 a écrit :



Cela ne devrait pas te poser de problème puisque tu as affirmé respecter le code de la route et que celui-ci dispose que : le conducteur de rester constamment maître de sa vitesse



Et quand un piéton est concerné, c’est encore plus important. C’est pour cela que les sanctions sur le refus de priorité au piéton ont été renforcées.





Non mais vous êtes sérieux ? Vous n’avez jamais eu besoin d’une sonnette, et vous n’en voyez pas l’utilité ?

J’hallucine, tant de mauvaise foi…





au sujet du « flou » planant sur la réglementation applicable notamment aux trottinettes électriques.



Mais quel flou ? Ce ne sont pas des piétons, des cycles, ou des véhicules homologués pour la route. Ils n’ont donc pas le droit de circuler sur les voies publiques, le code est clair. Obsolète, mais clair.









inextenza a écrit :



Mais, les problèmes pour trouver ma place, je l’ai depuis que j’ai commencé le roller… à la fin du siècle dernier. Ce qui m’a valu une fois une agression de la part d’un automobiliste (à Poitiers, comme quoi la connerie n’est pas limitée aux grandes villes) parce que je circulais sur la chaussée (pas le choix).





Le roller est censé circuler sur le trottoir : les petits véhicules sans moteur sont assimilés à des piétons, article R412-34 du code, alinéa II-1 <img data-src=" />

La place est donc trouvée, et ce n’est pas sur la chaussée !





Quand je vois les allez-retour sur “qui qui c’est qui conduit le plus mal”, pour moi il n’y a qu’une seule réponse : les mauvais conducteurs. Le véhicule n’est qu’accessoire, et une même personne peut alterner entre plusieurs moyens de transport. Un cycliste débile ne se transformera pas en pilote émérite une fois le pied mis dans une voiture.

Voiture, vélo, trottinette, piéton, passager (ou conducteur !) de transport en commun… Si l’attitude respectueuse et responsable n’est pas là, la conduite sera mauvaise.









Jeanprofite a écrit :



Il ne suffit pas de se déclarer vertueux pour l’être, tu nous en donne la preuve…





Tu peux toujours continuer tes provocations avec des vrais morceaux de modifications de propos, apparemment ça te fait kiffer. On trouve son plaisir là où l’on peut <img data-src=" />

Bonne journée ! <img data-src=" />



C’est toi qui te contredis et nous qui sommes de mauvaise foi <img data-src=" />








Jeanprofite a écrit :



C’est toi qui te contredis et nous qui sommes de mauvaise foi <img data-src=" />





Bien sûr.

Allez, poutous ! <img data-src=" />



T’es pour le moins susceptible, tu feras certainement moins de mal avec ta trottinette assurée qu’avec une voiture, mais ce serait probablement mieux pour tout le monde d’être à pieds (remarque à pieds les gens se rentrent quand même dedans et je ne suis pas sûr pour autant qu’un klaxon serait utile).


Constat général :

Tout le monde n’est pas dans la force de l’âge et n’a pas de bons réflexes.



La mamie qui a du mal à marcher, il faut éviter de lui faire peur en passant à toute berzingue à côté sous prétexte que l’on veut économiser du temps pour soi.

Quelqu’un qui semble bien valide d’un coup d’oeil, ne l’est peut-être pas, finalement. <img data-src=" />








Vanilys a écrit :



Non mais vous êtes sérieux ? Vous n’avez jamais eu besoin d’une sonnette, et vous n’en voyez pas l’utilité ?

J’hallucine, tant de mauvaise foi…







Une sonnette, j’en ai une à la porte. Cela permet aux gens de m’indiquer qu’ils voudraient que je leur ouvre cette porte.



Un avertisseur sonore ne devrait être utilisé qu’en cas de danger, donc très rarement. Et d’autant plus rarement que l’on adapte sa vitesse à la situation et au lieu.







V_E_B a écrit :



Mais quel flou ? Ce ne sont pas des piétons, des cycles, ou des véhicules homologués pour la route. Ils n’ont donc pas le droit de circuler sur les voies publiques, le code est clair. Obsolète, mais clair.







J’ai failli faire la même remarque.









Jeanprofite a écrit :



Les vélos ne sont pas exemptés du respect du code de la route (même si beaucoup trop de vélo cycliste aime à le croire).

Bien entendu, on ne peux retirer des points de permis à gens qui n’en disposent pas.





Je n’ai jamais dit cela.

Ce que je veux dire c’est qu’un automobiliste qui prend son vélo et en a rien à foutre du piéton ne se verra que les €€€ à payer et non les points de retirés.



C’est pas moi qui le dit, c’est une jurisprudence ou le conseil d’Etat, je ne me souviens plus.









l@uren7 a écrit :



Je suis sûr que pour certain 30min ou 1h de marche les gènes mais vont sans problème entre les midi ou après le boulot passer leur temps à courir sur un tapis …

Trouvez la logique …





Entre les midis?

Il y a vraiment des gens qui courent pendant le travail et la nuit?









V_E_B a écrit :



Le roller est censé circuler sur le trottoir : les petits véhicules sans moteur sont assimilés à des piétons, article R412-34 du code, alinéa II-1 <img data-src=" />

La place est donc trouvée, et ce n’est pas sur la chaussée !





Et juste en dessous, il y a l’article 35.



Lorsqu’il ne leur est pas possible d’utiliser les emplacements qui leur sont réservés ou en l’absence de ceux-ci, les piétons peuvent emprunter les autres parties de la route en prenant les précautions nécessaires.

Les piétons qui se déplacent avec des objets encombrants peuvent également emprunter la chaussée si leur circulation sur le trottoir ou l’accotement risque de causer une gêne importante aux autres piétons.



D’où le problème d’interprétation de la loi qui créée un flou juridique (pour les rollers).



les rollers sont considérés comme un moyen de transport et non comme des jouets, suite à jurisprudence. Donc l’objet n’est pas illégal sur la route.



Le problème date du milieu des années 90 pour les rollers. Si les politiques sont aussi réactifs au sujet de ces moyens de transport électriques, le problème sera peut-être résolu en 2050. <img data-src=" />



OK, merci.

&nbsp;








jpaul a écrit :



Je ne comprend pas pourquoi ça semble si compliqué. Il suffit de leur donner le même statut que les vélo (ou étendre ce dernier à tous les véhicules unipersonnels &lt; 30kmh) et c’est réglé.





En fait ce qui est véritablement compliqué c’est d’augmenter du jours au lendemain le nombre d’usager sur la route alors qu’elle sont déja surchargées. Après il y à aussi un problème de tailles de roue, c’est beaucoup moins tolérant qu’un vélo.



En tout cas ce que je constate c’est que encore une fois tout ceci était prévisible et personne au gouvernement à voulu prendre les devant, sachant que les trotinettes / roller / skateboard existent depuis plus de 20 ans.



Je roule en trottinette électrique pour aller chercher à manger dans mon fastfood favori, qui se trouve à deux kilomètres de chez moi.



Une partie de la route seulement dispose de pistes cyclables, et l’appareil est incapable ne serait-ce que d’atteindre 20 km/h. Qu’importe.



Le fastfood est dans la ville voisine, matérialisée par un panneau. Je veux dire : c’est la même agglomération, et sans ce panneau, personne n’aurait imaginé qu’il y a une limite de deux villes. Ledit panneau se trouve d’ailleurs le long d’une piste cyclable, ou d’un trottoir, impraticable. Notamment du fait de la présence du panneau. Qu’importe.



Dois-je conclure qu’à l’avenir, je dois m’informer des arrêtés municipaux avant de partir en chasse au sandwich, quitte à changer de voie au niveau du panneau, car notre Ministre considère que chaque maire doit amender le code de la route à sa guise, suivant les infrastructures présentes ou pas ?


non, à l’avenir, tu iras chercher ton sandwich à pied <img data-src=" />








Z-os a écrit :



Et juste en dessous, il y a l’article 35.





L’article 35 présente une exception à la circulation standard des piétons (réels ou assimilés), qui n’impacte en rien la classification des rollers.







Z-os a écrit :



D’où le problème d’interprétation de la loi qui créée un flou juridique (pour les rollers).



les rollers sont considérés comme un moyen de transport et non comme des jouets, suite à jurisprudence. Donc l’objet n’est pas illégal sur la route.





Les jouets ne sont pas un moyen de transport, je ne vois pas le rapport.

L’article du code est très clair : “si c’est un petit véhicule sans moteur, c’est classifié piéton”. Les rollers sont-ils petit ? Oui, dur de faire plus petit. Constituent-ils un véhicule ? Si “non”, ils n’ont rien à faire sur la route de toute façon. Sont-ils motorisé ? Par défaut, non. Du coup, piéton, et trottoir.

C’est vraiment dur de faire plus simple <img data-src=" />



Je ne dit pas que la loi est parfaitement adaptée, ni son application idéale, mais elle n’est tout simplement pas flou dans ce cas précis.



Roulant très souvent en rollers, c’est le pied !




  • sur le trottoir les piétons rouspètent

  • sur la route automobilistes rouspètent



    Au final… bah je gère à ma sauce, quand je suis lancé et avec une moyenne de +/- 25km/h je prends la route (piste cyclable ou non), au final avec les feux/bus/bouchons sur la même distance je mets moins de temps que les voitures. Quand beaucoup d’automobilistes derrières, que je les sens chaud bouillant et que le trottoir est dispo, je switch sur ce dernier (avant de revenir sur la route par la suite).



    Au final c’est 95% du temps sur la route (en piste cyclable/bus si possible) et non sur les trottoirs.

    De mon point de vue, vis à vis de la vitesse je m’assimile à un cycliste donc =&gt; sur la route.



    Croiser des trottinettes/gyro-roues sur la piste cyclable ou sur la route ne me choque pas.

    Un cycliste doit rouler sur la route… pourtant certains cyclistes roulent&nbsp; tout juste à 10km/h…

    Il est plus judicieux de faire en fonction de la vitesse et non du type de véhicule.


Avoir une amende, c’est un début, manquer de monde pour faire appliquer, c’est embêtant, mais au final, elle est de combien ?

On a des fois des infractions qui n’ont jamais été révisées qui ont une amende de 11€, donc qu’on essaie même pas de faire appliquer… Par exemple quand on a une utilisation d’échappement non homologué sur un 2 roues (ça a peut-être changé en juin, mais c’était le cas avant).

Rouler sur le trottoir, apparemment, c’est 135€, on n’est pas sensé avoir la possibilité de le faire tous les jours et se faire chopper… Donc, c’est surement l’impossibilité de le faire appliquer par absence de policiers ou par impossibilité (ou interdiction) de les poursuivre.








Ricard a écrit :



Tu parles d’une usine à gaz… <img data-src=" />

Une simple taxe suffirait. <img data-src=" />







Toi tu veux aussi imposer le gilet jaune au trottinette <img data-src=" />



Je m’étais dit la même chose sans avoir de cas concret à raconter. Jusqu’à présent, les décisions d’un maire en terme de circulation sont matérialisés par des panneaux sur le bord de la route. S’il n’en est pas de même ici, cela devient l’anarchie.



Tu peux aussi arrêter de manger la nourriture généralement mauvaise pour la santé de ton fast-food. <img data-src=" />








V_E_B a écrit :



Les rollers sont-ils petit ? Oui, dur de faire plus petit.





Je dirais un bon mètre cinquante en largeur quand la voie est libre. :)









fred42 a écrit :



Je m’étais dit la même chose sans avoir de cas concret à raconter. Jusqu’à présent, les décisions d’un maire en terme de circulation sont matérialisés par des panneaux sur le bord de la route. S’il n’en est pas de même ici, cela devient l’anarchie l’anomie.







<img data-src=" />




  1. Dans les agglomérations ça va être sympa si les différentes municipalités décident de règles différentes.





    1. Rappelons qu’un mode de déplacement motorisé (même électrique) qui en remplace un non motorisé, c’est négatif sur le plan écologique.









V_E_B a écrit :



Mais quel flou ? Ce ne sont pas des piétons, des cycles, ou des véhicules homologués pour la route. Ils n’ont donc pas le droit de circuler sur les voies publiques, le code est clair. Obsolète, mais clair.





Le roller est censé circuler sur le trottoir : les petits véhicules sans moteur sont assimilés à des piétons, article R412-34 du code, alinéa II-1 <img data-src=" />

La place est donc trouvée, et ce n’est pas sur la chaussée !





Et c’est ce qui me dérange et que je dénonce. Nous n’avons pas le droit de circuler dans les espaces réservés aux vélos, alors que nous circulons à la vitesse d’un vélo, en étant beaucoup moins stable, et ayant moins de capacité de freinage… donc, davantage de difficultés d’esquiver un piéton au comportement surprenant (légitime, mais du coup dangereux, et c’est tout le problème)









Jeanprofite a écrit :



Je ne pensais pas qu’un tel sujet sois aussi passionnel,

Tu réponds à côté de la plaque, alors je te mets la partie de son message qui t’a échappé, dans l’espoir que tu puisses raisonner :

«Amuse toi à traverser sur le passage piéton de l’avenue Daumesnil ».





Ben justement: quand on traverse un passage piéton, on vérifie que la voie est libre avant de s’engager. Quelque soit le type de véhicule. Si tu te fais engueuler, en plus à répétition, peut-être que tu le mérites, non?



Amen <img data-src=" />



Le soucis de ce mode d’usage, c’est que tu es verbalisable… suffit de tomber sur une patrouille au carnet de taxes encore trop vierge et bim… OK je caricature mais sur le papier, on est censé rester sur le trottoir, c’est ça qui est fou…



Cela dit, heureusement, on n’en n’est pas au point des mesures d’interdictions de la Suisse!








jackjack2 a écrit :



Entre les midis?

Il y a vraiment des gens qui courent pendant le travail et la nuit?





J’ai eu la chance d’avoir un client près de chez moi: je rentrais alors manger chez moi en roller, donc, un trajet le matin, 2 le midi, et un le soir.

Parmi mes collègues, il y a des marathoniens et autres sportifs, ils prévoient alors un sandwich avalé au lance-pierre, pour avoir le temps de faire un petit entrainement durant cette pause. Cela ne me parait vraiment pas rare! ;)



On vérifie certes qu l’on ne va pas se faire écraser, mais sur un passage piéton sans feu ou avec le petit bonhomme vert affiché, on a priorité.



Bon nombre de conducteurs l’oublie.



Perso, je m’impose quand je traverse et les gens s’arrêtent. En fait, je ne fais que faire respecter mon droit défini dans le code de la route.



Remarque : ce droit est le même en l’absence de passage piéton si l’on est à plus de 50 mètres d’un passage piéton.



Donc, tu parlais de respect dans ton message précédent, mais de quel respect ? Celui de la loi ou celui de ton envie de la violer en mettant les autres en danger ?


As-tu un permis de conduire ?



C’est toujours le piéton qui est prioritaire.

C’est aussi à cause des comportements comme le tien que la loi se durcit pour défendre les piétons.


Ahah, le débat de la sonnette. Quand j’ai équipé mon vélo, j’ai hésité entre le klaxon (pour les voitures) et la sonnette (pour les piétons, les voitures l’entendent pas). Ben j’ai choisi la sonnette : il y a bien plus de piétons qui prennent les piste cyclables pour des trottoirs que de voitures sur les bandes cyclables, étonnamment.



Sérieusement, certains piétons gueulent quand les cyclistes sont sur le trottoir, mais les cyclistes auraient pas le droit de gueuler quand ces même piétons sont sur la piste cyclable ?



&nbsp;Et puis même quand on ralentis, un vélo c’est silencieux, et quand on arrive dans le dos des piétons (zone partagée), j’ai pas 36 000 possibilités. Même si je descend de vélo, faut bien que je me manifeste pour passer, que je soit à pied ou sur mon vélo, je vais pas leur rentrer dedans ou les pousser. L’avantage de la sonnette, c’est quelle s’entend d’un peu plus loin, du coup je peux me contenter de ralentir sans poser pied à terre, et je surprends pas les piétons au dernier moment.



Même si généralement, je m’en sers pour avertir un usager qui gêne la circulation sur la piste cyclable sans raison valable (piéton alors que le trottoir est dégagé, cycliste à contre sens…) et que ça a un intérêt (je vais pas sonner une voiture vide stationnée n’importe comment).



Le respect je veux bien, mais être piéton n’autorise pas à mettre tout le monde en danger (y compris le piéton lui-même).



Après, quand tout le monde est courtois, ça se passe tout seul. Typiquement, quand je ralentis à l’approche des passages piétons, beaucoup de gens me font signe de passer (un arrêt et un départ c’est plus contraignant à vélo qu’à pied, et souvent les gens ne sont pas à 2 secondes près. Et évidemment, dans ce cas, si le piéton passe, je ne dis rien, il est prioritaire, et j’avais anticipé en ralentissant avant). Et si je dois quitter la piste cyclable pour le trottoir, pareil, je fais attention voire je pose pied à terre si nécessaire. Et si un piéton est obligé d’aller sur la piste cyclable, s’il ne déboule pas n’importe comment, je ne dis rien non plus…








fred42 a écrit :



Perso, je m’impose quand je traverse et les gens s’arrêtent. En fait, je ne fais que faire respecter mon droit défini dans le code de la route.



Remarque : ce droit est le même en l’absence de passage piéton si l’on est à plus de 50 mètres d’un passage piéton.



Donc, tu parlais de respect dans ton message précédent, mais de quel respect ? Celui de la loi ou celui de ton envie de la violer en mettant les autres en danger ?









Jeanprofite a écrit :



As-tu un permis de conduire ?



C’est toujours le piéton qui est prioritaire.

C’est aussi à cause des comportements comme le tien que la loi se durcit pour défendre les piétons.







Dites… vous n’avez pas l’impression que, rien que dans l’expression “imposer ma priorité” il y a déjà quelque chose de violent?

Ca ne vous est jamais arrivé d’avoir, en voiture par exemple, des piétons “suicidaires” qui se jettent littéralement sous vos roues “parce que ce c’est moi le roi, je suis prioritaire et j’emmerde les autres”? Parce que, notamment à Paris, il y a une 10 aine d’années, ça devenait tellement le cirque qu’il a fallu faire des actions coercitives… envers les piétons.

Je m’attends à ce que vous m’opposiez le fumeux “le conducteur doit rester maitre de son véhicule”, ben oui, sauf que nous sommes des humains, faillibles d’une part, et ayant un délai de réaction entrainant des distances d’arrêt physiquement incompressibles.

J’ai été témoin d’un carton voiture VS piéton: la voiture roulait à

environ 30km/h (feu qui venait de passer au vert, voie libre). Le piéton a déboulé,

pressé, sur la chaussée, cash. Et caché par un véhicule arrêté.

Le piéton était prioritaire, et a pris sans précaution sa priorité.

L’automobiliste,

en tord bien entendu, car on n’est pas dans le cas d’une tentative de

suicide délibéré (cas où un conducteur peut être considéré comme non

responsable du sinistre).

Mais aussi extrêmement choqué, et TOUT le

monde, nous témoins (oui, j’ai des permis de conduire, merci du ton méprisant… sûrement idéal pour un dialogue courtois…), et forces de l’ordre, lui ont expliqué que PERSONNE

n’aurait pu éviter le carton.

Sauf le piéton IMPRUDENT (et d’ailleurs, c’est le piéton qui a expliqué être pressé et est passé sans précaution)

&nbsp;

&nbsp;

Ce que je veux dire depuis le début, c’est que, comme dirait le slogan: la route, ça se partage.

Vous imposer, au point de mettre tout le monde en danger, c’est un facteur de stress qui conduit nécessairement à l’énervement, et au rejet. Ou pire, à l’accident inévitable. Au lieu de partager, et de se respecter les uns les autres, vous entretenez ce climat de défiance.

Je ne sais pas comment vous dire mieux: quand je suis piéton, même si je suis prioritaire, je laisse passer un cycliste: ça ne me coute RIEN, et rapporte de la … COURTOISIE et un minimum de respect.



&nbsp;



Ton histoire touchante n’a rien à voir avec ce que je disais. Inutile de faire pleurer tout le monde avec elle.

J’ai bien dis que je vérifiais que je ne risquais rien avant de traverser. En fait, je suis plus prudent si le sol est glissant.



De plus, c’est moi et pas Jeanprofite qui a dit que je m’imposais. Pas la peine de lui reprocher cette expression. Oui, je m’impose parce que sinon il y a des endroits où on ne traverse jamais.

Ce n’est pas moi quand je suis piéton (je suis aussi automobiliste et je m’arrête dès qu’un piéton a la priorité) qui a commencé cette épreuve de force que je préférerais éviter étant plus vulnérable.



Donc la violence, ce n’est pas la peine de la mettre dans mon camp. Inutile d’inverser le rapport de force.



Ah oui, pour finir sur la courtoisie : je remercie d’un petit signe tous ceux qui s’arrêtent pour me laisser passer.



Et le cycliste, il n’a pas plus le droit d’ignorer le piéton que l’automobiliste.



Comme tu reparles de respect sans avoir répondu à mes questions sur ce point, je les recopie :

Donc, tu parlais de respect dans ton message précédent, mais de quel respect ? Celui de la loi ou celui de ton envie de la violer en mettant les autres en danger ?


Que veux-tu que je te réponde? En quoi un cycliste est celui qui met en danger l’autre quand un piéton force (parce que bon, on parle d’un véhicule qui ne se déplace à priori pas vite, donc, on peut anticiper, soit en marquant une pause de 10 secondes, soit en allongeant sa foulée) sa priorité?

Tu ne m’ôteras pas de la tête, dans le cas auquel je réagissais initialement, c’est à dire un piéton qui ne comprend pas que dans à un endroit où il y a une parfaite visibilité il se fasse engueuler parce qu’il se fout devant un cycliste, que c’est une action étant délibérément dangereuse et provocatrice. Donc, irrespectueuse, en se croyant être le roi parce qu’il est, selon le code de la route (qui explique aussi qu’un piéton doit vérifier que la voie est libre avant de s’engager, non?), prioritaire. Pour connaitre un peu le coin, on ne parle pas d’un fil ininterrompu de 10aines de cyclistes, donc ayant probabilité d’entraver les mouvements d’un piéton pressé (j’allais écrire “stressé”, lapsus révélateur), hein!