Le Sénat se penche sur l’interdiction des portables à l’école

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Le crime du mobile

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

03/07/2018 5 minutes
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Le Sénat se penche sur l’interdiction des portables à l’école

Le Sénat examinera demain, en commission de la culture, la proposition de loi relative à l’interdiction du portable à l’école et au collège. Les parlementaires pourraient vider le texte d’une partie de sa substance en renvoyant au règlement intérieur de chaque établissement le soin de fixer de nombreuses règles, notamment sur la confiscation.

Après avoir été adopté début juin par l’Assemblée nationale, la proposition de loi portée par la majorité arrive désormais au Palais du Luxembourg. Le temps presse, puisque le ministre de l’Éducation nationale avait promis que les téléphones seraient effectivement prohibés au collège dès la rentrée 2018.

La Haute assemblée entend toutefois apporter son grain de sel, comme en attestent les amendements déposés par le rapporteur, Stéphane Piednoir (LR).

Vers une extension aux lycées ?

Pour mémoire, la proposition de loi renverse l’équilibre posé en 2010 par le législateur. À ce jour, l'utilisation du téléphone portable est interdite « durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur ».

L’idée est que désormais, l’usage des mobiles, tablettes et autres appareils connectés soit prohibé « par défaut » dans les établissements scolaires, hormis pour les « usages pédagogiques ». Il reviendra ainsi à chaque école maternelle, primaire et aux collèges de définir, au travers de leur règlement intérieur, d’éventuelles dérogations (utilisation uniquement dans la cour de récréation par exemple).

L’exception de principe pour l’utilisation en classe a toutefois fait sourciller Stéphane Piednoir. L’élu propose ainsi de faire disparaitre cette « précision inutile », afin qu’il revienne à chaque établissement d’autoriser – ou non – l’usage du portable (ou des tablettes, etc.) en classe.

Autre modification portée par le rapporteur : étendre la proposition de loi aux lycées. Ceux-ci resteraient toutefois sur un modèle d’autorisation de principe, contrairement aux écoles et collèges. Stéphane Piednoir souhaite simplement que chaque lycée puisse expressément choisir, au travers de son règlement intérieur, d’interdire les téléphones et autres appareils connectés. Ce qui reviendrait à graver dans le marbre les pratiques actuelles.

Le rapporteur privilégie les renvois au règlement intérieur

Concernant la possibilité de confiscation des appareils utilisés en violation de l’interdiction, principale nouveauté introduite lors des débats au Palais Bourbon, le rapporteur propose d’en revoir profondément les modalités de mise en œuvre.

Tel que voté par les députés, le texte prévoit que tout « membre de l’équipe de direction » ou « personnel enseignant » puisse saisir un téléphone. Celui-ci devra être restitué « au plus tard » lorsque l’élève « quitte[ra] l’établissement à la fin des activités d’enseignement de la journée », aux parents ou, à défaut, au jeune lui-même.

Stéphane Piednoir adhère visiblement au principe, mais estime qu’il convient – là aussi – de laisser le soin à chaque établissement de déterminer « les modalités de la confiscation de l’appareil et de sa restitution », toujours par le biais de son règlement intérieur.

Le parlementaire propose néanmoins d’inscrire dans la loi que toute personne « exerçant des fonctions de direction, d’enseignement » mais aussi « d’éducation ou de surveillance » puisse saisir un téléphone. Cela reviendrait notamment à élargir le dispositif « aux CPE, aux ATSEM et aux assistants d'éducation », explique Stéphane Piednoir.

Des amendements pour limiter l’exposition aux écrans

Parmi les rares amendements déposés par les sénateurs, on notera ceux de Colette Mélot (Les Indépendants) visant à limiter l’exposition des élèves aux écrans. La parlementaire souhaite d’une part qu’il n’y ait « aucune exposition » à des fins pédagogiques avant trois ans, trente minutes maximum entre trois et six ans, puis jusqu’à deux heures de six à douze ans.

« Les écrans sont devenus la première occupation des enfants et adolescents, se justifie l’élue. Scientifiques et professionnels ont alerté les parents et les pouvoirs publics sur les effets néfastes pour la santé et le développement de l'enfant de la surexposition aux écrans : retard de l'acquisition du langage, trouble de l'attention, désorientation du regard, troubles relationnels, troubles du sommeil et myopie. »

Afin d’éviter des atteintes de la rétine et « une perturbation de l'horloge biologique », Colette Mélot voudrait d’autre part que tous les appareils utilisés à l’école soient obligatoirement « équipés d'un filtre à lumière bleue », émise par « la plupart des écrans ».

Les débats auront lieu demain matin, à partir de 9h. Le texte sera ensuite examiné en séance publique le 16 juillet.

Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée, députés et sénateurs se réuniront en vue d’un compromis (en commission mixte paritaire). Faute d’accord, l’adoption définitive de cette proposition de loi d’ici la rentrée pourrait être hautement compromise.

Écrit par Xavier Berne

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Introduction

Vers une extension aux lycées ?

Le rapporteur privilégie les renvois au règlement intérieur

Des amendements pour limiter l’exposition aux écrans

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Commentaires (28)


Bien du courage aux enseignants/CPE & co lors des saisies..

A Marseille, dans certains colleges, ca va finir en baston generale, crevage de pneus et plus si affinité.


Je pense que c’est une mesure purement politique et, comme d’habitude, d’un autre temps…

Je pense qu’il serait plus intéressant et pertinent d’intégrer l’utilisation des portable dans le cursus scolaire pour apprendre aux collégiens à en limiter, en améliorer la pertinence de l’usage…



Mais bon, comme on a des “élites” à la mentalité d’il y a deux siècles aux manettes…








momal a écrit :



Bien du courage aux enseignants/CPE & co lors des saisies.. A Marseille, dans certains collèges, ça va finir en baston générale, crevage de pneus et plus si affinité.





Il est peut être temps de crever l’abcès ou alors tu veut le laisser gonfler encore un peu plus longtemps ? Si un gamin ne peu pas supporter l’autorité d’un professeur alors que deviendra t’il plus tard ?

 





Zlandy a écrit :



Je pense qu’il serait plus intéressant et pertinent d’intégrer l’utilisation des portable dans le cursus scolaire pour apprendre aux collégiens à en limiter, en améliorer la pertinence de l’usage…





Je pense qu’ils savent en faire bon usage si ils le veulent mais la plupart s’en foutent.



Les dignes héritiers des moines copistes…



Sinon pour le reste : oui (+1) à l’éducation à l’usage des terminaux E/S modernes, y compris dans la thématique de sa dimension(potentiellement) addictive. Mais il faudrait construire une démarche, matérialiser un programme, former les enseignants, y consacrer du temps scolaire (etc.).



Ça coûte moins cher d’interdire. <img data-src=" />








skankhunt42 a écrit :



Il est peut être temps de crever l’abcès ou alors tu veut le laisser gonfler encore un peu plus longtemps ? Si un gamin ne peu pas supporter l’autorité d’un professeur alors que deviendra t’il plus tard ?







Ah mais je veux rien laisser gonfler dans cette histoire…. J’enonce juste un fait.



Apres, que ca puisse evoluer dans le bon sens j’en serais le premier heureux mais clairement, tant qu’il n’y a pas une vraie evolution des mentalités a tous les niveaux, ca risque de tourner en rond.



Et puis ce n’est pas uniquement les gamins, dans ce genre d’endroit on a les grands freres, les parents, les potes des grands freres etc… Ca en fait du monde a faire bouger pour accepter le fait que c’est pas une brimade orientée sur le petit gamin qui est rentré se plaindre.









skankhunt42 a écrit :



Il est peut être temps de crever l’abcès ou alors tu veut le laisser gonfler encore un peu plus longtemps ? Si un gamin ne peu pas supporter l’autorité d’un professeur alors que deviendra t’il plus tard ?





Un marseillais ou un parisien. <img data-src=" />

Plus sérieusement, dès la primaire, le souci vient souvent du manque de soutien/d’éducation dans la famille, parce que ce pov chéri quand il n’a pas ce qu’il veut, ben il fait la misère à tout le monde, donc vaut mieux avoir la paix (à la maison)…



1ère confiscation : rendu en fin de cours par le professeur

2nde : à aller chercher chez le CPE

3ème : chez le directeur/proviseur

4ème+ : à l’inspection d’académie, donc plusieurs jours plus tard, sur rdv <img data-src=" />



C’est moi, où ils sont en train de faire une loi qui précise que tout dépend du réglement intérieur des établissements (ce qui est donc déjà le cas) ?


“Afin d’éviter des atteintes de la rétine et «&nbsp;une perturbation de l’horloge biologique&nbsp;», Colette Mélot voudrait d’autre part que tous les appareils utilisés à l’école soient obligatoirement «&nbsp;équipés d’un filtre à lumière bleue&nbsp;», émise par «&nbsp;la plupart des écrans&nbsp;».”

Bon. Stop. En journée, c’est complètement inutile.

Puis bon la lumière bleue n’est pas nocive pour la santé. Personne ne se plaint du soleil ou de la lune <img data-src=" />








Yosh’ a écrit :



Bon. Stop. En journée, c’est complètement inutile.

Puis bon la lumière bleue n’est pas nocive pour la santé. Personne ne se plaint du soleil ou de la lune <img data-src=" />





J’avoue que ça me laisse assez perplexe ce délire sur la lumière bleue…

Je sais que les écrans de télévision ont tendance à avoir une dominante bleue (on le voit dans les maisons et appartement depuis l’extérieur), mais découvrir en 2010+ que c’est un souci… A titre personnel, je règle depuis presque toujours mes écrans pour être en 6500 K, soit en couleur légèrement chaude par rapport au blanc bleu que je vois souvent par défaut, qui est plus vers 7500 voire 9000 K.









Dude76 a écrit :



Un marseillais ou un parisien. <img data-src=" />

Plus sérieusement, dès la primaire, le souci vient souvent du manque de soutien/d’éducation dans la famille, parce que ce pov chéri quand il n’a pas ce qu’il veut, ben il fait la misère à tout le monde, donc vaut mieux avoir la paix (à la maison)…



1ère confiscation : rendu en fin de cours par le professeur

2nde : à aller chercher chez le CPE

3ème : chez le directeur/proviseur

4ème+ : à l’inspection d’académie, donc plusieurs jours plus tard, sur rdv <img data-src=" />







Se pose maintenant le probleme de la casse/deterioration ou vol (appareil/donnees), si ca sort de la classe…



J’avais proposé le meme genre de punition pour les gens chopés au volant avec un tel. Genre confiscation/mise sous scellés par le policier, et a recuperer sur rdv au commissariat au moment de payer l’amende. Le commercial qui se frappe la moitié de la region 3j apres pour recup son tel confisqué sur l’autoroute, ca va peut etre le calmer. Le dealer aussi (en plus du manque a gagner, on est dur avec les artisans…).

Du coup y’a eu du monde qui m’est tombé dessus sur NXI comme quoi on a pas le droit de confisquer etc etc.



Mais si ca peut passer pour les colleges, on peut etendre aux adultes au volant ? <img data-src=" />



Ce n’est déjà pas légal dans un collège.








Dedrak a écrit :



Ce n’est déjà pas légal dans un collège.







Mais ca risque de le devenir <img data-src=" />









momal a écrit :



Se pose maintenant le probleme de la casse/deterioration ou vol (appareil/donnees), si ca sort de la classe…

[…]

Mais si ca peut passer pour les colleges, on peut etendre aux adultes au volant ? <img data-src=" />







Le // avec le téléphone au volant me semble pas tout à fait pertinent.





L’idée est que désormais, l’usage des mobiles, tablettes et autres appareils connectés soit prohibé « par défaut » dans les établissements scolaires, hormis pour les « usages pédagogiques ».





De deux choses l’une :





  • soit la prohibition est prioritaire et la « saisie » effective; l’usage pédagogique n’existe plus en tant qu’exception, les deux cas pouvant advenir successivement, comme un usage inapproprié en cours de math, prohibé (donnant lieu à confiscation) suivi d’un « usage pédagogique » (obligatoire) en cours d’anglais l’heure suivante.

  • soit la prohibition est une pantalonnade parce que l’exception est prioritaire (genre : « M’sieur vous pouvez pas me le confisquer j’ai usage pédagogique obligatoire en cours d’anglais, après votre cours ! ») et les collégiens vont se fiche de la tête de leur(s) prof(s)







    Ou alors, c’est une belle rupture de l’égalité devant l’éducation : « Bon, les non-confisqués sortent leur tablette, les confisqués se mettent au fond de la salle et me copient 300 lignes du Harrap’s. »









graphseb a écrit :



Le // avec le téléphone au volant me semble pas tout à fait pertinent.







Cf mon post #10.

Ce n’est pas une comparaison mais plutot une evolution, si ca devient legal de le faire (confiscation) pour une certaine utlisation prohibée, cela pourrait etre etendu a une autre utilisation prohibée, sachant que l’une est genante (pour la classe, le prof, etc) alors que l’autre est dangereuse et dans certains cas mortelle…




Si c’est une question de sécurité publique (l’usage du tel en voiture), alors c’est une loi qui impose l’équipement BT de tous les véhicules automobiles (ainsi que, éventuellement, une norme de désactivation automatique de l’accès/usage pour le terminal mobile lui-même) qu’il faut faire. On l’a bien fait en son temps pour des trucs à la con (troisième feu de position/stop arrière, éthylotest (brièvement), etc.).



Non ?


L’un n’empeche pas l’autre.



De toute facon ca ne sera pas applicable aux anciennes voitures, donc faut bien une loi pour ces cas-la.

Et quid des passagers ? interdiction de tel aussi dans la voiture ? Pas viable comme solution, la desactivation.



De plus le probleme n’est pas ‘que’ le fait de tenir le tel, pas mal d’etudes ont prouvé que pour un conducteur, le fait de telephoner a qq’un (qui n’est donc pas dans l’habitacle) va provoquer une perte d’attention, ne serait-ce que si un danger ou une situation de mise en danger arrive, les passager arretent de parler instinctivement, alors que le correspondant continue a raconter sa vie.



Le BT n’est qu’un pis-aller qui permet d’avoir ses mains sur le volant, mais en aucun cas, permet de conduire en securité tout en telephonant.



Donc au lieu de trouver des solutions ‘de contournement’, il vaut mieux pousser a faire changer les mauvaises habitudes, donc arret du vehicule, et dans le cas de l’article, attente d’etre en recreation…

Dans le cas contraire, taper ou ca fait mal.



Cool, mais ça va faire pas mal de choses à interdire si c’est l’inattention du conducteur qui est visée : les panneaux publicitaires (chic !), les jeunes et belles femmes en jupe courte et décolleté prononcé au bord de la route (pas chic), les enfants en bas âge, les clopes, etc. etc.








graphseb a écrit :



Cool, mais ça va faire pas mal de choses à interdire si c’est l’inattention du conducteur qui est visée : les panneaux publicitaires (chic !), les jeunes et belles femmes en jupe courte et décolleté prononcé au bord de la route (pas chic), les enfants en bas âge, les clopes, etc. etc.





<img data-src=" />



Plus serieusement :

http://www.lepoint.fr/automobile/securite/telephone-au-volant-attention-diminuee-de-30-19-09-2014-1864635_657.php



http://www.gers.gouv.fr/content/download/7910/47224/file/2_DGO_annexeF_attention_perturbee.pdf





Afin d’éviter des atteintes de la rétine et « une perturbation de l’horloge biologique », Colette Mélot voudrait d’autre part que tous les appareils utilisés à l’école soient obligatoirement « équipés d’un filtre à lumière bleue », émise par « la plupart des écrans ».



Quelqu’un a expliqué à cette sénatrice que la lumière blanche est composée de lumière bleue, et que les téléphones, tablettes, ordinateurs, ou encore les écrans disposent de la possibilité de réduire cette composante dans leur paramétrage ?



Par ailleurs, existe-t-il la moindre étude démontrant un quelconque effet néfaste de la lumière bleue ? Des UV, soit, mais la lumière visible ? J’ai l’impression qu’il s’agit d’une légende urbaine à base de l’incompréhension de supposées études. Y a-t-il une quelconque base scientifique à cette psychose ? Un consensus scientifique ?








OlivierJ a écrit :



J’avoue que ça me laisse assez perplexe ce délire sur la lumière bleue…

Je sais que les écrans de télévision ont tendance à avoir une dominante bleue (on le voit dans les maisons et appartement depuis l’extérieur), mais découvrir en 2010+ que c’est un souci… A titre personnel, je règle depuis presque toujours mes écrans pour être en 6500 K, soit en couleur légèrement chaude par rapport au blanc bleu que je vois souvent par défaut, qui est plus vers 7500 voire 9000 K.







Il me semble que ce n’est pas une question de nocivité directe, mais plutôt que ça perturberait la qualité du sommeil. La lumière bleue aurait tendance à être stimulante tandis que les couleurs plus chaudes apaisantes.



Après, on ne le découvre pas spécialement. C’est principalement que la quantité d’écran a fortement augmenté, et surtout, la proximité avec les smartphones. Après tout est une question de réglage, comme tu dis.



Perso je règle tous mes écrans avec une dominante chaude également et lumière peu élevée. Je ne supporte pas les lumières trop vives (les open spaces bardés de néons / panneaux LED allumés H24 sont une véritable plaie pour moi, je finis avec les yeux comme des trous de bite et souvent mal à la tête), donc je fais en sorte que mon écran de PC ou smartphone ne m’agresse pas trop la rétine.



En ce qui me concerne j’utilise F.Lux sur pc pour préserver mes yeux. le bleu est plus agressif et le limiter en soirée permet d’éviter d’avoir les yeux Ki piquent (l’effet yeux secs).

Possible en tant que telle que par le fait que l’image soit plus douce, il y ait un gain pour dormir.


Je n’ai pas trop mesuré pour le sommeil, mais il est sûr que diminuer la lumière bleue (c’est maintenant une fonction native dans la plupart des systèmes d’exploitation) fatigue moins l’œil. Ça a été particulièrement net pour moi au bout de quelques semaines où j’ai dû faire énormément d’écran. En fin de journée, yeux secs, difficulté à faire la netteté, début de maux de tête. En passant en “éclairage nocturne”, ça s’est estompé en quelques minutes (et j’ai pu travaillé encore plus tard <img data-src=" />). Maintenant, je le laisse en permanence, pour la bureautique. Il me semble que ça a été démontré, par ailleurs, mais je n’ai pas de source comme ça de butte en blanc.

De là à en faire un argument pour fliquer davantage les élèves…


“Le Sénat examinera demain, en commission de la culture, la proposition de loi relative à l’interdiction du portable à l’école et au collège”



Au Sénat, il n’y a pas de commission éducation ou enseignement qui pourrait traiter cette question ?



Sur le fond, faut-il vraiment une loi pour ça ? Pourquoi ne pas faire confiance aux établissements scolaires, aux enseignants, à tout le personnel éducatif ?



Jamais on ne sortira de cette législativite aigüe ?








graphseb a écrit :



Cool, mais ça va faire pas mal de choses à interdire si c’est l’inattention du conducteur qui est visée : les panneaux publicitaires (chic !), les jeunes et belles femmes en jupe courte et décolleté prononcé au bord de la route (pas chic), les enfants en bas âge, les clopes, etc. etc.





<img data-src=" />







SebGF a écrit :



Perso je règle tous mes écrans avec une dominante chaude également et lumière peu élevée. Je ne supporte pas les lumières trop vives (les open spaces bardés de néons / panneaux LED allumés H24 sont une véritable plaie pour moi, je finis avec les yeux comme des trous de bite et souvent mal à la tête), donc je fais en sorte que mon écran de PC ou smartphone ne m’agresse pas trop la rétine.





Je te comprends tout à fait ; dans mon nouveau bureau, j’ai déconnecté une partie des néons (en les tournant d’un quart de tour, 2 sur les 4 de chaque plafonnier) pour avoir un niveau d’éclairement suffisant et moins agressif.



C’est pas plutôt dans les prisons qu’ils devraient les interdire ???…








goom a écrit :



Sur le fond, faut-il vraiment une loi pour ça ? Pourquoi ne pas faire confiance aux établissements scolaires, aux enseignants, à tout le personnel éducatif ?





Il faut au minimum modifier la loi pour que les règlements intérieurs des établissements sur les téléphones soient applicables. Actuellement la confiscation est illégale, qui est responsable en cas de casse,…

Dans le cas présent ce sont les parents (principalement les casse-pieds) qui sont devenus procéduriers pour faire appliquer la loi.



Le jour où les crétins de parents comprendront que l’informatique est une arme, ils arrêteront peut-être d’armer leurs enfants ?


“Les sénateurs ont voté en commission l’interdiction du téléphone portable dans les lycées,

en commission de la culture et de l’éducation, dans le cadre de la

proposition adoptée par les députés l’interdisant uniquement dans les

écoles et collèges. Le texte adopté par la commission de la culture et de l’éducation sera débattu en séance le 16 juillet.”



https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/telephones-portables-le-senat-e…