Le Sénat refuse d’interdire les publicités pour les aliments gras ou sucrés

Le Sénat refuse d’interdire les publicités pour les aliments gras ou sucrés

On ne va pas en faire tout un plat

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

02/07/2018 5 minutes
48

Le Sénat refuse d’interdire les publicités pour les aliments gras ou sucrés

Après les députés, les sénateurs ont refusé la semaine dernière d'interdire certaines publicités alimentaires ciblant les mineurs. Le gouvernement s’est à nouveau opposé à une telle réforme, préférant confier au CSA le soin de réguler le secteur.

Afin de lutter contre l’obésité infantile, faut-il prohiber les spots publicitaires en faveur des produits trop gras, salés ou sucrés ? « On a bien interdit les publicités pour le tabac », a relevé François Bonhomme (LR), vendredi 29 juin lors des débats sur le projet loi Agriculture.

Dans ce qui ressemblait à un « match retour », la Haute assemblée examinait à son tour plusieurs amendements visant à mettre fin à la diffusion de publicités et autres « activités promotionnelles » pour des produits alimentaires et boissons riches en sucre, sel ou matières grasses – et destinées aux jeunes de moins de seize ans.

« Se reposer sur les engagements volontaires des industriels ne suffira pas »

Fait plutôt rare, la proposition était portée sur de nombreux bancs : des écologistes à certains élus de la majorité sénatoriale (de droite et du centre), en passant par le groupe PS. « Favoriser une alimentation saine implique de protéger nos enfants et adolescents de messages publicitaires qui contrediraient absolument cette éducation à une alimentation équilibrée », a ainsi débuté Joël Labbé (EELV).

« Actuellement, la France se contente des engagements volontaires de l’industrie agroalimentaire sur le marketing ciblant les enfants », a pour sa part regretté François Bonhomme. L’élu LR a souligné que de « nombreuses études » montraient que « ces engagements volontaires étaient très insuffisants, voire inopérants, pour assurer une prévention efficace de marketing ciblant les enfants ».

« Nous savons que cette proposition a déjà été rejetée à plusieurs reprises, mais nous la maintenons, car nous la jugeons opportune », a enfin expliqué Nicole Bonnefoy (PS).

Afin de parer à certaines critiques émises à l’Assemblée nationale, le groupe socialiste proposait que le ministère de la Santé puisse fixer, après avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), une liste de produits n’étant pas concernés par l’interdiction. « Il s’agit d’ajouter un peu de souplesse au dispositif, afin de ne pas instaurer un cadre trop rigide » s’est ainsi justifiée Nicole Bonnefoy.

Une entrée en vigueur en 2020 avait par ailleurs été proposée. Mais rien n’y a fait.

Le gouvernement préfère miser sur une auto-régulation via le CSA

« Je m’interroge sur la mise en œuvre d’une telle disposition. Cela m’intéresse beaucoup ! » a ironisé la rapporteure, Anne-Catherine Loisier (Union centriste). Et pour cause : l’interdiction était censée s’appliquer selon certains amendements à tous les messages « émis et diffusés à partir du territoire français et réceptionnés sur le territoire », que ce soit par voie télévisuelle, radiophonique ou électronique. « J’ai un adolescent à la maison, et je suis curieuse de savoir comment, techniquement, vous pensez procéder », a-t-elle poursuivi.

L’élue a émis un avis défavorable, étant donné que la « loi Gattolin » interdit, depuis le 1er janvier 2018, les publicités aux abords des émissions jeunesse de France Télévisions, et que la charte du Conseil supérieur de l’audiovisuel est appelée à être « renforc[ée] dans les prochains mois ».

« Plutôt que d’inscrire dans la loi des interdictions et des obligations qui mettraient les gens dos au mur, nous préférons inciter, en travaillant avec les acteurs de fabrication de ces produits et le CSA, lequel, en vertu de son rôle de régulateur, peut aussi faire passer un certain nombre de messages », a ainsi embrayé Stéphane Travert.

Comme devant les députés, le ministre de l’Agriculture a assuré – sans avancer de date – que ses services rencontreraient « très prochainement » le CSA afin de « faire le point et avancer ». « Nous en avons bien conscience, il faut aller plus loin », a vaguement rappelé l’intéressé.

Aucune proposition alternative ne passe le cap du Sénat

« On tergiverse, on n’arrête pas de tergiverser », s’est alors agacé l’écologiste Joël Labbé. « Nous nous devons d’être ambitieux, l’a rejoint le communiste Fabien Gay. Se reposer sur les engagements volontaires des industriels ou sur les responsabilités des parents face à l’éducation alimentaire de leurs enfants ne suffira pas. Ce qu’il faut, c’est réguler l’environnement des enfants. »

Le parlementaire a tenté de défendre une ultime alternative : une interdiction prévalant uniquement durant certaines plages horaires, lorsque « le nombre de mineurs parmi l’audience dépasse un plafond ». Ce dernier aurait été fixé par le gouvernement, via un décret révisé annuellement. Sur le modèle de la « loi Gattolin », les publicités auraient été prohibées quinze minutes avant et après ces plages horaires.

L’exécutif et la majorité sénatoriale n’ont toutefois pas voulu davantage en entendre parler.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

« Se reposer sur les engagements volontaires des industriels ne suffira pas »

Le gouvernement préfère miser sur une auto-régulation via le CSA

Aucune proposition alternative ne passe le cap du Sénat

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Commentaires (48)


C’est pas les pubs pour ces produits qu’il faut prohiber mais les produits eux-mêmes !


Y’aurait plus grand chose en pubs faut dire.. ah si les gels douche et les bagnoles ?








jb18v a écrit :



Y’aurait plus grand chose en pubs faut dire.. ah si les gels douche et les bagnoles ?







Et les protections féminines encore qu’elles soient sur la sellette car elle contiennent des produits pas très charlie.









darkbeast a écrit :



Et les protections féminines encore qu’elles soient sur la sellette car elle contiennent des produits pas très charlie.





puis c’est quand même assumer le genre des téléspectateurs/trices <img data-src=" />



Les supermarchés eux-même sont des publicités pour des produits trop gras ou sucrés. Il y a bien des rayons spécialisés “bio” mais c’est une arnaque (tarifs surévalués, rayons destinés à une clientèle spécifique avec des abus marketing aussi graves). Il y a bien des produits qui respectent des normes gustatives avec des ingrédients de qualité mais ils sont peu nombreux et rangés au milieu de l’ensemble des produits sans distinction aucune. Il n’y a pas de mystère : grande distribution = marques commerciales = publicité = bel emballage et produit alimentaire bourré d’additifs (pour cacher le goût infâme des ingrédients de piètre qualité utilisés).








jb18v a écrit :



puis c’est quand même assumer le genre des téléspectateurs/trices <img data-src=" />







nan les jeunes homme aussi se mettent des tampon avec de la vodka dans l’étoile pour se “souler plus vite”









Radithor a écrit :



Les supermarchés eux-même sont des publicités pour des produits trop gras ou sucrés. Il y a bien des rayons spécialisés “bio” mais c’est une arnaque (tarifs surévalués, rayons destinés à une clientèle spécifique avec des abus marketing aussi graves). Il y a bien des produits qui respectent des normes gustatives avec des ingrédients de qualité mais ils sont peu nombreux et rangés au milieu de l’ensemble des produits sans distinction aucune. Il n’y a pas de mystère : grande distribution = marques commerciales = publicité = bel emballage et produit alimentaire bourré d’additifs (pour cacher le goût infâme des ingrédients de piètre qualité utilisés).







les supermarché vendent ce que les consommateurs veulent acheter, il n’y a qu’a voir la cohue pour quelques pots de nutella en promo









xxxo a écrit :



C’est pas les pubs pour ces produits qu’il faut prohiber mais les produits eux-mêmes !







Ah mais oui ! Sous pretexte qu’il y a des abus, il faut supprimer.

Pourquoi je ne pourrai plus manger de chips à un apéro ?







darkbeast a écrit :



les supermarché vendent ce que les consommateurs veulent acheter, il n’y a qu’a voir la cohue pour quelques pots de nutella en promo







+1

Après l’éducation fait beaucoup… mais en France, pays de la gastronomie, on ne va même pas mettre de cours culinaire à l’école tout de même hein…







ArticleNXI a écrit :



Se reposer sur les engagements volontaires des industriels ou sur les responsabilités des parents face à l’éducation alimentaire de leurs enfants ne suffira pas. Ce qu’il faut, c’est réguler l’environnement des enfants. »







Oui il faut tout réguler, comme ca encore plus de démissions de toutes parts et finalement de gentils petits moutons pour les élections. (Je caricature)



Attention à ne pas confondre “bio” et “bon pour la santé”. Les deux sont sans lien.








Radithor a écrit :



Les supermarchés eux-même sont des publicités pour des produits trop gras ou sucrés. Il y a bien des rayons spécialisés “bio” mais c’est une arnaque (tarifs surévalués, rayons destinés à une clientèle spécifique avec des abus marketing aussi graves). Il y a bien des produits qui respectent des normes gustatives avec des ingrédients de qualité mais ils sont peu nombreux et rangés au milieu de l’ensemble des produits sans distinction aucune. Il n’y a pas de mystère : grande distribution = marques commerciales = publicité = bel emballage et produit alimentaire bourré d’additifs (pour cacher le goût infâme des ingrédients de piètre qualité utilisés).





Il y a beaucoup à redire sur ton commentaire.




  1. Il y a de tout dans un supermarché, des produits tout faits de qualité très moyenne (anecdote l’autre jour j’ai essayé une soupe froide à base de concombre et ai été assez déçu), et des produits de meilleure qualité

  2. Le bio est plus cher et ce n’est pas sans raison, c’est sauf exception plus cher à produire au kg. Après, je ne nie pas qu’il puisse y avoir un effet de mode ou d’offre et de demande

  3. Tu peux regarder la composition sur l’emballage, il y a des tas de produits préparés dans lesquels il n’y a aucun additif.

  4. Dans un supermarché il y a plein de produits bruts (fruits, légumes, viandes, poissons), il n’y aucune raison de mal se nourrir si ça compte.







    Sans intérêt a écrit :



    Attention à ne pas confondre “bio” et “bon pour la santé”. Les deux sont sans lien.





    Concernant les fruits et légumes, Que Choisir l’avait étudié, et tu as raison.









CryoGen a écrit :



Ah mais oui ! Sous pretexte qu’il y a des abus, il faut supprimer.

Pourquoi je ne pourrai plus manger de chips à un apéro ?



Après l’éducation fait beaucoup… mais en France, pays de la gastronomie, on ne va même pas mettre de cours culinaire à l’école tout de même hein…



Oui il faut tout réguler, comme ca encore plus de démissions de toutes parts et finalement de gentils petits moutons pour les élections. (Je caricature)





Je suis assez en phase avec ton commentaire (pour la fin que j’ai mise en italique c’est pas trop le rapport quand même, même si tu as ajouté la parenthèse finale :-) ).

Je comprends l’intention, mais tout interdire je ne suis pas sûr que ce soit intelligent, ni très efficace.

Pour la publicité pour le tabac et l’alcool (qui a été interdite), pas sûr que ce soit si utile, car il me semble que ce qui a le plus d’effet, c’est l’augmentation du prix (pour le tabac surtout). Je ne sais pas si ça a été évalué.



Pour mon commentaire final, c’était par rapport à “il faut réguler” parce que ce n’est pas les parents qui le feront. On peut ensuite l’appliquer à plein de délire…





Le Sénat refuse d’interdire les publicités pour les aliments gras ou sucrés



&nbsp;

Vu l’état général du gros tas de de nos&nbsp; sénateurs, c’était quand même être vachement optimiste que de croire qu’une telle loi puisse passer.

<img data-src=" />

&nbsp;


Merci de le préciser. Je parlais surtout du marketing des grandes marques qui considèrent “bio” comme un produit spécifique (type “premium”). Ce qui est une arnaque.


1- Faire une promo à 75% de réduction. 2- envoyer des prospectus dans toutes les boîtes aux lettres de la région et sur tous les affichages (rue, magasin, etc). 3- placer le produit dans l’entrée du magasin. 4- quels comportements attend-on à l’ouverture du magasin ?



Si les techniques de commercialisation existent, c’est que ça fonctionne. Je veux bien admettre que l’individu ait le choix jusqu’à un certain point, mais désolé de contredire vos illusions : l’être humain est un animal grégaire, sujet aux mouvements de foule (même chose que les mouvements d’indignation sur les réseaux sociaux, les mouvements de panique dans des manifestations de rue, les comportements histériques à la fin des matchs de coupe du monde, etc).


C’est assez vrai.

Mais il y aussi beaucoup de gens critique dans notre société, ça existe encore ^^”








OlivierJ a écrit :





  1. Dans un supermarché il y a plein de produits bruts (fruits, légumes, viandes, poissons), il n’y aucune raison de mal se nourrir si ça compte.



    Pour les poissons, je ne saurai dire. Mais la viande est très, très souvent meilleure dans une bonne boucherie qu’en supermarché (surtout les steack hachés sous vide, généralement le 1er prix c’est souvent composé en majorité de végétal, et plus cher souvent d’abats et autres morceaux peu nobles (nerfs…) mixés ensembles)…

    Et pour les fruits et légumes, si on a de la chance d’avoir un magasin primeur, voire un paysan qui fait de la vente directe, c’est souvent moins cher et avec moins de chance d’avoir du hors sol qui vient de loin (et en prime l’agriculteur marge plus).









CryoGen a écrit :



Sous prétexte qu’il y a des abus, il faut supprimer. Pourquoi je ne pourrai plus manger de chips à un apéro ?





Sujet très complexe et qui touche le problème de fond de la publicité… J’aime le côté informatif quand un nouveau produit sort mais je déteste le côté “la dernière star de foot mange tel chips et ça le rend plus puissant”, car derrière c’est une armée de gamins qui voudront absolument ces chips au gouté pour devenir comme ce joueur de foot.



Si toute publicité est supprimée ça va provoquer une disparition de la concurrence dans certains secteurs avec un risque que la qualité baisse, couplé au manque d’attractivité c’est pas glop.









OlivierJ a écrit :





  1. Tu peux regarder la composition sur l’emballage, il y a des tas de produits préparés dans lesquels il n’y a aucun additif. 4) Dans un supermarché il y a plein de produits bruts (fruits, légumes, viandes, poissons), il n’y aucune raison de mal se nourrir si ça compte.&nbsp;





    Le vrai problème c’est pas tant si ça compte mais le temps que tu peu y consacrer quotidiennement… Ce soir je vais me faire des côtes de porc avec des pommes noisettes… 30 minutes de cuissons pour les pommes, pendant ce temps la préparation d’une sauce maison avec sucre / sel / poivre / poivron / oignons, puis hop dans un bol, go cuire les côtes et au dernier moment hop je remet la mixture.



    Ensuite 12 minutes pour manger ça puis 10 minutes de vaisselles pour nettoyer la poêle pleine de gras, assiette, couvert, verre&nbsp; et plaque à induction. 40 minutes de préparation + nettoyage c’est un peu long, tous le monde n’a pas le temps, si tu rajoute le temps au supermarché qui plus fréquent parce que produit frais, études des étiquettes tu ne t’en sort plus.



    Perso j’ai le temps donc j’arrive à gérer plus ou moins mais il est clair que si je rentrait tous les soirs claqué à 19h alors ça serais pizza / kebab / mac do chaque soir…



Je faisais simplement remarquer que dans un supermarché, s’il existe des produits de mauvaise qualité, on a aussi tout loisir d’acheter de bonnes choses, ou du moins honorables. (ça m’arrive d’acheter des steaks hachés, je prends du bon steak tant qu’à faire, en tous cas à base de viande à 100 % comme on s’y attend :-) ainsi que de l’entrecôte voire côte de boeuf au rayon boucherie avec un monsieur derrière).

Idéalement, on va chez son boucher s’il est bon, et on achète ses fruits au marché ou au primeur qui offre des fruits plus souvent à maturité (des amis habitant en grande couronne parisienne avaient un contrat avec un agriculteur, je ne sais plus si c’est du genre AMAP ou pas).








skankhunt42 a écrit :



Le vrai problème c’est pas tant si ça compte mais le temps que tu peu y consacrer quotidiennement… Ce soir je vais me faire […] 40 minutes de préparation + nettoyage c’est un peu long, tous le monde n’a pas le temps, si tu rajoute le temps au supermarché qui plus fréquent parce que produit frais, études des étiquettes tu ne t’en sort plus.





Haha mais sérieux, les étiquettes je les connais depuis le temps, ce n’est pas ça qui me prend du temps <img data-src=" />

(faire la cuisine oui ça peut)







skankhunt42 a écrit :



Perso j’ai le temps donc j’arrive à gérer plus ou moins mais il est clair que si je rentrait tous les soirs claqué à 19h alors ça serais pizza / kebab / mac do chaque soir…





Lors d’une mission où je voulais manger chaud à midi, j’achetais des plats préparés non surgelés (genre Fleury Michon), et j’ai été agréablement surpris de la qualité moyenne et de l’absence d’additifs pour une majeure partie de l’offre (je regardais aussi les teneurs en sel, par exemple), en variant les plats. Par ailleurs j’achetais souvent des fruits pour le dessert.









OlivierJ a écrit :



Il y a beaucoup à redire sur ton commentaire.




  1. Il y a de tout dans un supermarché, des produits tout faits de qualité très moyenne (anecdote l’autre jour j’ai essayé une soupe froide à base de concombre et ai été assez déçu), et des produits de meilleure qualité

  2. Le bio est plus cher et ce n’est pas sans raison, c’est sauf exception plus cher à produire au kg. Après, je ne nie pas qu’il puisse y avoir un effet de mode ou d’offre et de demande

  3. Tu peux regarder la composition sur l’emballage, il y a des tas de produits préparés dans lesquels il n’y a aucun additif.

  4. Dans un supermarché il y a plein de produits bruts (fruits, légumes, viandes, poissons), il n’y aucune raison de mal se nourrir si ça compte.





  5. c’est tout mélangé, les bons produits sont rares, et rien ne distingue un bon produit d’un mauvais (le même type d’emballage marketé, la même publicité commerciale, etc). Si on a 3 heures à tuer pour faire les courses et si on se passionne pour ce genre d’activité, c’est parfait. Sinon c’est la catastrophe : on finit souvent par choisir un “bon produit” par la qualité de son emballage.

  6. le rayon “bio” en supermarché est plus cher qu’en magasin bio spécialisé, et ce sont des marques commerciales internationales (budget publicitaire, provenance de l’autre bout du monde, fabrication à un autre endroit, souvent des ingrédients de mauvaise qualité).

  7. voir ma réponse au point 1).

  8. l’agriculture conventionnelle n’offre pas les mêmes produits que les labels “bio” (en sachant que parmis eux, le label “AB” et le label “euro-feuille” proposent des normes “bio” très légères ou peu adaptée aux attentes du consommateur).



C’était mal dit mais l’idée n’est pas d’interdire les chips mais que les chips ne soient pas trop gras, trop sucrés et trop salés…


Tu coupes la télé et basta.

Tu fais toi même, avec tes enfants, la programmation de ce qu’ils veulent regarder sur des canaux alternatifs (netflix, prime vidéo, achats demat de dessins annimés ou autre).



Un parent c’est responsable de l’éducation de son enfant, fatigué ou pas après une journée de taff.

Ce sont des fausses excuses que de laisser la télé faire la nounou.



Pour les comportements alimentaires, si les parents n’achètent pas ces produits, peu de chance que les enfants y deviennent accro.



Restera la problématique de l’adolescent, espèce sauvage en semi liberté.

À choisir, s’ils doivent suivre un comportement de mouton, je préfère qu’ils bouffent des chips au Nutella devant AB1 que la dernière drogue / clope / alcool à la mode <img data-src=" />








PèrePatience a écrit :



Tu coupes la télé et basta.

Tu fais toi même, avec tes enfants, la programmation de ce qu’ils veulent regarder sur des canaux alternatifs (netflix, prime vidéo, achats demat de dessins annimés ou autre).



Un parent c’est responsable de l’éducation de son enfant, fatigué ou pas après une journée de taff.

Ce sont des fausses excuses que de laisser la télé faire la nounou.



Pour les comportements alimentaires, si les parents n’achètent pas ces produits, peu de chance que les enfants y deviennent accro.





Problème : Ca devient ensuite un sujet de société. Une fois que la population est obèse/diabétique, tu leurs coupe la sécu, tu leurs mets une amende, tu les laisses crever sous les ponts? On commence à parler de&nbsp; difficultés de recrutement dans certaines professions aux EU!



Je pourrais être d’accord (perso je me sens responsable du comportement de mon enfant) mais visiblement l’information ça ne suffit pas, et les vendeurs de gras continuent à offrir un hamburger pour un acheté, à vendre des boissons déminéralisées etc.



Quand tu es végane, tu as de toute façon seulement 10% de produit a consommer dans tout le supermarché. Donc.. &nbsp;








Radithor a écrit :





  1. c’est tout mélangé, les bons produits sont rares, et rien ne distingue un bon produit d’un mauvais (le même type d’emballage marketé, la même publicité commerciale, etc). Si on a 3 heures à tuer pour faire les courses et si on se passionne pour ce genre d’activité, c’est parfait. Sinon c’est la catastrophe : on finit souvent par choisir un “bon produit” par la qualité de son emballage.

    .





    Salut

    Tu as pas mal d’applis smartphone (du bon et du mauvais, faut faire le tri) qui te renseignent en scannant le code barre du produit, en cas de doute. J’en utilise une pas mal mais je ne fais pas de pub gratuite, à toi de chercher les bonnes !! <img data-src=" />

    A+



Je vois mal nos amis de là haut faire une loi anti capitalisme.

Bien que ça ne me dérangerai pas :)



On apprend à utiliser un ordinateur / tablette à l’école. On pourrait apprendre à cuisiner ?

Mais ça ferait peut-être vielle France <img data-src=" />?








PèrePatience a écrit :



Je vois mal nos amis de là haut faire une loi anti capitalisme.

Bien que ça ne me dérangerai pas :)



Pourtant on a bien une ministre qui “cite” Marx <img data-src=" />



Fallait il déjà comprendre ce qu’on cite <img data-src=" />








PèrePatience a écrit :



Je vois mal nos amis de là haut faire une loi anti capitalisme.

&nbsp;



Le rapport avec la choucroute…? Au passage, comme dit plus haut les pubs pour le tabac sont bien interdites. Ca doit être un produit marxiste… <img data-src=" />

&nbsp;

Pour les cours de cuisine à l’école je crois que certaines en font, mais c’est assez compliqué à organiser, avec la classe à gérer et les inévitables normes de sécurité à respecter…



Tu vois pas le rapport avec des loi interdisant à des groupes internationaux de vendre des produits sucrés / salés ?

Cf le message de Recoding auquel je répondais, pas frocément en lien direct avec l’article qui lui ne parle que de pub.



Je vois pas ce qui est compliqué dans des cours “théoriques”.

Je ne parle pas forcément de cours pratiques à des maternels.



Quand on veut, on peut.



En plus, on créérait de l’emploi en embauchant beaucoup plus d’atsem :)








skankhunt42 a écrit :



Perso j’ai le temps donc j’arrive à gérer plus ou moins mais il est clair que si je rentrait tous les soirs claqué à 19h alors ça serais pizza / kebab / mac do chaque soir…&nbsp;







On se demande comment font les femmes qui ont des dures journées pour ensuite s’occuper des enfants et de la nourriture parce qu’elles sont seuls ou que les messieurs sont “claqué” pour avoir fait la même journée qu’elle.



Sinon, on peut préparer la nourriture à l’avance : une soupe peut se conserver plusieurs jours au réfrigérateur, et manger mois le soir (pas de viande par exemple).



Oui parce que les hommes qui cuisinent ou qui s’occupent de leurs enfants ca n’existent pas <img data-src=" />

Merci la généralité.



Et bien sur toutes les femmes sont parfaites et s’occupent correctement de leurs enfants n’est-ce pas ?








numerid a écrit :



On se demande comment font les femmes qui ont des dures journées pour ensuite s’occuper des enfants et de la nourriture parce qu’elles sont seuls ou que les messieurs sont “claqué” pour avoir fait la même journée qu’elle.





Je cherche pas à faire un concours de celui qui à la vie la plus pourris et à ce tarifs personne ne gagnera… En couple si tu finis tard c’est plus facilement gérable mais bon, en gros t’a que le week end et toi t’a plus de vie. Parent seul c’est vraiment horrible c’est pour ça qu’il faut y réfléchir à deux fois avant de faire des gamins.



&nbsp;



C’est surtout une majorité encore maintenant, désolée s’il y a des hommes qui s’impliquent plus., mais ça reste encore minoritaire.








numerid a écrit :



C’est surtout une majorité encore maintenant, désolée s’il y a des hommes qui s’impliquent plus., mais ça reste encore minoritaire.







Oui et du coup crachons sur tout le monde, et omettons de dire que du coté des femmes ce n’est pas si parfait non plus, puisqu’il faudrait faire une loi pour contrôler à quoi sont exposés les gamins niveau bouffe ?



Le commentaire est complètement déplacé. Si je suis tout seul à la maison et que je n’ai pas envie de cuisiner pour moi même en semaine c’est que je suis un mauvais père qui laisse tomber sa femme maintenant XD.









Radithor a écrit :





  1. c’est tout mélangé, les bons produits sont rares, et rien ne distingue un bon produit d’un mauvais (le même type d’emballage marketé, la même publicité commerciale, etc).





    <img data-src=" />

    J’ai envie de dire “LOL” là quand même… Surtout la partie en italique.







    Radithor a écrit :



    Si on a 3 heures à tuer pour faire les courses et si on se passionne pour ce genre d’activité, c’est parfait. Sinon c’est la catastrophe : on finit souvent par choisir un “bon produit” par la qualité de son emballage.





    3 heures… C’est pas constructif mais : <img data-src=" />

    De temps à autres je découvre un nouveau produit, je regarde l’emballage, et après je sais si j’ai envie de l’acheter ou pas. Et pendant longtemps je faisais mes courses dans un grand Monoprix bien équipé.



Désolé, je ne marche pas.

Dans d’autres pays bien éduqués, cette même opération ne provoque aucun mouvement de foule.

Peu importe le produit.


L’interprétation est ridicule.








Radithor a écrit :



1- Faire une promo à 75% de réduction. 2- envoyer des prospectus dans toutes les boîtes aux lettres de la région et sur tous les affichages (rue, magasin, etc). 3- placer le produit dans l’entrée du magasin. 4- quels comportements attend-on à l’ouverture du magasin ?









psn00ps a écrit :



Désolé, je ne marche pas.

Dans d’autres pays bien éduqués, cette même opération ne provoque aucun mouvement de foule.

Peu importe le produit.





Cette histoire de Nutella en promo a fasciné, mais il faut bien voir que ça a concerné très peu de monde au final. Je ne pense pas qu’il y aurait des pays où personne ne se rue sur des produits très soldés.



Tiens, l’autre jour j’ai laissé tourner la tv sur gulli (ne me jugez pas svp). Ils ont passé au moins 3 pubs sans lien avec un produit uniquement pour dire qu’il ne faut pas manger trop de sucre. Ils sont parvenus à me donner faim alors que le message était bien entendu dans l’autre sens.



Du coup oui je crois que parler de bouffe en bien ou en mal h24 donne envie de grignoter. Faut-il interdire les pubs pour autant alors que c’est probablement la moitié des recettes publicitaires j’en suis pas convaincu. Peut-être simplement limiter le nombre du pubs par heure?


ils en ont parler a la radio, les examens physiques pour l’armee ont du etre revus a la baisse, tout en sachant que ca ne fera pas de bons soldats








numerid a écrit :



C’est surtout une majorité encore maintenant, désolée s’il y a des hommes qui s’impliquent plus., mais ça reste encore minoritaire.





J’avais lu quelque part que plus l’homme participait au tache ménagères plus il avait de chance de divorcer…



Il va falloir que la mentalité des femmes évolue parce qu’il n’y a pas de raison pour que l’homme n’ai pas le droit de choisir comment faire le ménage.


Au sujet de comportements grégaires et instinctifs, essayez d’aller à entrée d’une grande surface juste avant l’ouverture du magasin le matin. C’est un spectacle fascinant de personnes plutôt âgées qui s’engouffrent littéralement dans l’hypermarché avant même que le rideau de sécurité soit remonté suffisamment au moins à hauteur d’homme. Il y en a quelques-uns qui se mettraient presque à courir pour les plus agiles d’entre eux.


«Se reposer sur […] les responsabilités des parents face à l’éducation alimentaire de leurs enfants ne suffira pas. Ce qu’il faut, c’est réguler l’environnement des enfants.&nbsp;»




 &nbsp;Lol. Et qui va reguler l'environnement des senateurs ?        

&nbsp;Parce que Fabien Gay, le bras casse senateur qui semble prendre tous les parents pour des incapables, a pas mal de surcharge ponderale.






 &nbsp;Fabien, tu es sur que tu manges tes "5 fruits et legumes par jour" ©* ? Tu pratiques le "manger-bouger" ©* ?       





&nbsp; *© un-comité-théodule-qui-veut-davantage-de-votre-argent


Ca peut être bio et trop gras et sucré. Bio c’est pas de pesticides de synthèse et peu de pesticides organiques, c’est pas un label de qualité diététique.

L’huile de palme bio et le sucre bio sont aussi mauvais pour la santé si consommés en grandes quantités que les non bio.








CryoGen a écrit :



Ah mais oui ! Sous pretexte qu’il y a des abus, il faut supprimer.

Pourquoi je ne pourrai plus manger de chips à un apéro ?





Si tu les fais toi même tu n’y mettras pas de glutamate et d’exhausteurs de gout.

Donc non supprimer la malbouffe indus n’empêche pas de manger des chips et des gâteaux par contre ça ferait chuter l’obésité considérablement en virant l’usages des composants addictifs.



Ca et virer les pâtisseries des aliments éligibles aux tickets resto ferait beaucoup de bien à ce pays.







CryoGen a écrit :



Oui il faut tout réguler, comme ca encore plus de démissions de toutes parts et finalement de gentils petits moutons pour les élections. (Je caricature)





Face à des aliments addictifs il ne s’agit pas de démission des gens, juste certains humains ne pourront pas y résister. Surtout placés dans des situations mentalement difficiles (précarité, violence, pauvreté etc.) dans lesquelles ces aliments addictifs servent d’anti dépresseur ou d’anxiolytiques… ou tout simplement à donner de petits plaisirs à des gosses qui ne sont pas dans des familles avec l’argent pour leur payer autre chose.



C’est pas comme la société était composé de gens libres et responsables hein… on est toutes et tous des petits moutons, l’idéologie qui veut qu’on soit libres et que notre principal moteur est la volonté est totalement contredite par les sciences.