Ubuntu 18.04 disponible : une LTS GNOME très attendue et jouant la sécurité

Ubuntu 18.04 disponible : une LTS GNOME très attendue et jouant la sécurité

Aucune mémé n'a été poussée dans les orties

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Vincent Hermann

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Logiciel

27/04/2018 10 minutes
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Ubuntu 18.04 disponible : une LTS GNOME très attendue et jouant la sécurité

Après des mois de développement et deux bêtas, Ubuntu 18.04, alias Bionic Beaver, est disponible au téléchargement. Une version importante, d’une part parce qu’il s’agit d’une LTS (Long Term Support), d’autre part parce qu’elle ancre définitivement GNOME chez les utilisateurs. Passage en revue des nouveautés.

Pour bien comprendre l’attente générée par Ubuntu 18.04, il faut repartir un an plus tôt. Début avril 2017, Canonical fait une annonce fracassante : l’environnement Unity tombe en disgrâce, au profit d’un retour complet à GNOME.

Ce dernier était déjà présent en partie dans Ubuntu, pour l’environnement applicatif. Désormais, il faudra compter aussi sur lui pour tout ce qui touche à l’interface. Le tout sur fond de recherche de rentabilité, de retour de Mark Shuttleworth à la tête de l’entreprise et de fin de la convergence avec l’univers mobile, si longtemps cherchée.

Quand sort Ubuntu 17.10 en octobre dernier, les regards sont donc braqués sur cet important changement. Les utilisateurs vont avoir quelques efforts à faire pour maîtriser l’impact de cette bascule. Mais Canonical a travaillé sa copie : on reste dans les mêmes couleurs, la même ambiance, et de nombreux aspects de GNOME ont été modifiés pour ne pas trop bousculer les habitudes.

Mais la version réellement en ligne de mire était déjà la 18.04. Si la 17.10 pouvait en quelque sorte s’apparenter à un essai, la nouvelle n'a pas ce luxe. Ubuntu 18.04 est une LTS, signalant une mouture particulièrement travaillée pour la fiabilité et disposant d’un support de cinq ans (client comme serveur).

Le presque neuf GNOME 3.28

Commençons par GNOME. La mouture 3.28, sortie le 14 mars, a apporté des améliorations plus ou moins majeures. Parmi les plus importantes, citons les évolutions de Machines l’application dédiée aux machines virtuelles et distantes.

Elle peut désormais télécharger automatiquement les ISO des systèmes, si l’utilisateur ne les a pas déjà. Machines simplifie également les transferts de fichiers entre ordinateurs hôtes et machines virtuelles, en supportant notamment le glisser/déposer. Une barre de progression permet de suivre l’opération.

Ubuntu 18.04Ubuntu 18.04

De nombreux petits ajouts veulent également faciliter la vie de l’utilisateur. Fichiers contient par exemple une section Favoris dans laquelle on peut épingler fichiers et dossiers, Photos détecte automatiquement les périphériques de stockage amovibles et propose une importation, Musique autorise la réorganisation des listes de lecture par glisser/déposer, de nombreuses options de personnalisation pour Terminal ou encore des alertes quand les périphériques Bluetooth LE n’ont plus que peu de batterie. De quoi nettement fluidifier l’expérience.

Outre une police par défaut (Cantarell) remaniée pour être plus agréable, GNOME 3.28 enrichit tout ce qui touche à l’organisation. Contacts peut ainsi enfin trier par nom ou prénom en plus d’une interface modernisée, l’affichage des évènements dans Agenda est plus clair et intègre les prévisions météo, l’ajout possible de l’heure UTC dans Horloges et enfin To Do, dont les éléments peuvent être réorganisés par glisser/déposer (décidément) et qui gère mieux Todoist.

Enfin, bien qu’elle ne soit pas intégrée par défaut dans GNOME 3.28, signalons une nouvelle application : Utilisation. Évoquée dans les notes de version, elle permet tout simplement de suivre l’usage de son ordinateur. Statut du processeur, de la mémoire, statistiques d’utilisation, détection de certaines erreurs, remplissage des disques locaux avec mise en évidence des données supprimables. On la trouve facilement dans Logiciels (dont l’interface a été légèrement améliorée).

Ubuntu 18.04Ubuntu 18.04

Les changements techniques

Ubuntu 18.04 se veut plus rapide à démarrer. Les changements apportés ne nous ont pas permis de mesurer cette différence. Il s’agissait toutefois d’un système pratiquement neuf sur un SSD. Il démarre très rapidement dans tous les cas, mais les améliorations, provenant d’un profilage réalisé via systemd, seront peut-être plus visibles.

En plus d’un kernel Linux 4.15 apportant notamment une première ébauche des correctifs pour les failles Meltdown et Spectre pour les processeurs Intel, Ubuntu 18.04 fait le choix de revenir à X.org comme serveur d’affichage par défaut. Un pas en arrière puisque la version 17.10 s’appuyait sur Wayland. Les problèmes remontés ont cependant été nombreux, et insister dans cette voie correspondait peu à une LTS. Dans les notes de version de la 18.04, on peut lire que Canonical ne compte pas retenter l’aventure avant Ubuntu… 20.04, donc en avril 2020.

On note également un nouveau mode d’installation minimale. Il ne faut pas en attendre de miracle : seuls un navigateur et quelques outils sont présents. Le reste des logiciels est à installer, mais la base est la même. La sensation de contrôle sera cependant plus grande, l’utilisateur pouvant choisir précisément ce qu’il ajoute. La procédure est par ailleurs plus rapide, même si la classique l’est déjà. Précision : le lien Amazon, décrié depuis des années, n’est pas présent dans ce mode.

La nouvelle version du système instaure en outre une télémétrie, ce qui n’avait jamais été fait par Canonical. Au premier lancement du système, un assistant montre les nouveautés principales et en profite pour poser quelques questions. Parmi elles, l’acceptation de l’envoi des données. Version du système, type de connexion Internet, caractéristiques matérielles de base (CPU, GPU, RAM…), pays de l’utilisateur, temps requis pour finir l’installation, choix de certaines options (ouverture automatique de session, installation de codecs tiers…), partitionnement du disque dur ou encore rapports de plantages seront ainsi envoyés. Notez que le « Oui » est sélectionné par défaut, ce que certains n’apprécieront pas.

Le même assistant demande à l’utilisateur s’il veut utiliser Live Patching. Le service n’a rien de nouveau et permet pour rappel de patcher le kernel pour des mises à jour critiques de sécurité sans que le système ait à redémarrer. Le fonctionnement en est fluidifié, mais il réclame toujours un compte Ubuntu One. Un seul compte ne peut par ailleurs être lié qu’à trois machines au maximum pour Live Patching.

Signalons enfin quelques modifications pêle-mêle :

  • Les ordinateurs portables passent désormais en veille au bout de 20 minutes par défaut
  • Certains utilitaires, comme Calculatrice, Caractères et Journaux, sont fournis en paquets snap, pour simplifier leur maintenance selon Canonical
  • L’ancien pilote Synaptics pour clavier et souris peut être utilisé depuis les paramètres, bien que libinput soit utilisé par défaut. Il peut résoudre d’éventuels problèmes, mais sera supprimé dans une prochaine version du système

Interface et applications

Comme souvent avec une nouvelle version d’Ubuntu, le fond d’écran a changé, avec une résolution grimpant à 8K. Nautilus, l’explorateur de fichiers, se paye également une petite refonte graphique, avec une barre latérale gris foncé. Les icônes sont disposées sur une zone encore plus sombre, l’éternel orange d’Ubuntu restant la couleur d’accentuation.

L’ambiance graphique évolue sinon assez peu. Le « Community theme » prévu n’a pas été fini à temps. Il sera activé par défaut avec Ubuntu 18.10. On peut cependant l’installer via les commandes suivantes :

sudo add-apt-repository ppa:communitheme/ppa
sudo apt install ubuntu-communitheme-session

On se rend ensuite dans Logiciels et on installe « Ajustements de GNOME ». Dans cette petite application, on pourra alors choisir les nouveaux thèmes pour Applications, Curseurs et Icônes. Ci-dessous, une capture d’Ubuntu une fois modifié :

Ubuntu 18.04

Puisque l’on parle d’applications, Ubuntu 18.04 embarque comme toujours les dernières révisions stables de celles fournies avec le système (en installation classique bien sûr). On attend cependant de voir si l’éditeur va choisir de suivre les résultats des votes réalisés l’année dernière.

Les utilisateurs étaient invités à promouvoir les logiciels qu’ils aimeraient avoir par défaut dans Ubuntu. Dans de nombreux cas, les existants sont restés à leur place : Firefox pour la navigation, Thunderbird pour les emails, LibreOffice pour la bureautique, etc.

Pour d’autres, les attentes des 15 000 participants pourraient changer quelques habitudes chez Canonical : VLC pour tout le multimédia, Visual Studio Code pour l’IDE (oui), ou encore Pidgin pour la messagerie instantanée. Ces logiciels ne sont pas présents actuellement. Reste donc à Canonical à en prendre acte… ou pas, aucune promesse n’ayant été faite.

Du neuf aussi pour l’édition Server

Au cas où certains l’auraient oublié, Ubuntu dispose également d’une édition Server. La mouture 18.04 apporte d’ailleurs son lot de changements, dont un important pour l’installation : le passage à Subiquity.

Bien qu’il ne s’agisse que d’une étape vers le système lui-même, la modification est loin d’être anodine. L’installation d’Ubuntu Server était depuis le début basée sur celle de Debian, donc en ligne de commande. Subiquity passe en mode semi-graphique : rien à voir avec l’installeur d’Ubuntu Desktop, mais une interface organisée en texte dans laquelle on peut se déplacer avec des flèches.

Ubuntu 18.04Ubuntu 18.04

Pour les néophytes ou ceux peu habitués aux lignes de commande, Ubuntu Server devient donc plus accessible. Contrepartie, Subiquity ne gère pas toutes les fonctionnalités disponibles depuis la ligne de commande. Canonical recommande aux administrateurs concernés d’utiliser la version Alternate de l’ISO Server, notamment ceux ayant besoin des fonctions LVM, Raid, multipath ou encore vlans.

Parmi les améliorations principales proposées par Ubuntu 18.04, citons notamment :

  • LXD 3.0, qui propose le native clustering ou encore la migration physique vers conteneur via lxd-p2c
  • QEMU 2.11.1, qui intègre les correctifs pour Meltdown et Spectre et active le support pour rdma
  • libvirt 4.0, avec une très longue liste de nouveautés
  • Chrony, qui remplace ntpd comme serveur NTP par défaut
  • Cloud-init 18.2, qui prend notamment en charge les plateformes 64 bits pour VMware et améliore les performances pour le pré-previsionning Azure
  • Curtin 18.1, qui ajoute un support expérimental pour zpool et ZFS (y compris pour root)

Téléchargements

Comme toujours avec Ubuntu, Canonical pousse l’édition classique, une image ISO d’environ 1,5 Go pour le Desktop, servant à la fois d’installeur et de test Live. Le choix s’est réduit avec les années puisque seule l’édition 64 bits est fournie.

On peut toujours cependant passer par la page des téléchargements alternatifs pour récupérer l’image via d’autres moyens, ou simplement dans d’autres variantes. Par exemple, l’installeur réseau, le téléchargement par BitTorrent ou même d’anciennes versions.

Notez que dans la foulée d’Ubuntu 18.04, les variantes officielles, comme Budgie ou Xubuntu, seront très vite en ligne.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le presque neuf GNOME 3.28

Les changements techniques

Interface et applications

Du neuf aussi pour l’édition Server

Téléchargements

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Commentaires (55)


Xubuntu <img data-src=" /> sobre, clair, simple… Ben oui quoi? <img data-src=" /> je laisse le clinquant, le brillant, le tapageur à d’autres qui aimeront ça. <img data-src=" />


A tester mais ça ressemble quand même drôlement à Unity.


Ca prouve que les environnements de bureau sont hyper personnalisables, avec un peu de travail on peut faire ressembler l’un à l’autre.

C’est plus dans les applications qu’on va trouver des différences je pense, ainsi que dans les possibilités de personnalisation justement.


Ca ne va pas pousser la généralisation de Wayland avant bien longtemps…


Franchement déçu par la feature de télémétrie. Sinon pour ma part j’ai lâché Kubuntu LTS il y a trois pour Debian Stable, et il n’y a pas à dire, c’est vraiment hyper stable, un net cran au-dessus des Ubuntu LTS. Et aussi plus léger du fait que c’est bien plus personnalisable. Mais il est vrai que l’environnement KDE 5.8 sous Debian est pas mal buggé avec cette mouture, mais il semble que ce soit général avec KDE 5… :‘(


Est-ce que le “correctif” de fuite de mémoire est intégré ?



https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=GNOME-Shell-Memory-Leak-…


Dans le chapeau (chapô), “encre” pour “ancre”.

Désolé, je ne sais pas si c’est comme ça qu’on signale les fautes qui font (un peu) tache.


Cool, la première étape de mon upgrade est réalisée (actuellement en 14.04), plus que deux :




  • Sortie de Ubuntu MATE en 18.04LTS

  • Acheter un SSD pour revigorer les perfs du PC <img data-src=" />

  • Attendre la prochaine révision pour éviter les défauts de jeunesse habituels <img data-src=" />



    En attendant on va testouiller ça en VM.


Nooooon, le mâââl absolu est de retour !!! Les boutons de gestion de la fenêtre sont à droite, vade retro satanas et diabolo !!! <img data-src=" />



Bon, comme d’hab, version à tester dans 2 ou 3 mois, le temps que les plâtres soient essuyés.

Autant il y a des choses intéressantes, autant ce que l’actu présente comme des “ajouts qui facilitent la vie de l’utilisateur” n’en sont pas pour moi. Encore des applis qui vont se lancer pour rien à chaque action, “voulez-vous faire ceci ?”, non si je le veux, je le demande ! <img data-src=" />

Je sais qu’Ubuntu est connue pour être user-friendly et faciliter une transition douce depuis Windows, mais je ne vois pas ce que cela apporte d’éviter à l’user de cliquer sur un menu quand il a besoin d’ouvrir un programme. Même sous Windows, il sait faire ça.








Yannouch a écrit :



Ca ne va pas pousser la généralisation de Wayland avant bien longtemps…



Wayland est installé par défaut sur Fedora et c’est toujours la prise de tête à supprimer pour repasser sous xorg.

Ce que j’apprécie chez Canonical c’est qu’il ne laisse pas la main à Gnome comme sur Fedora où l’on see retrouve avec un bureau castré.



&gt; Une version importante […] parce qu’elle encre définitivement GNOME chez les utilisateurs.



Il faut obligatoirement se faire tatouer ? J’espère que le castor est quand-même pas trop mal réussi et qu’on peut choisir un emplacement discret ^^


Certains utilitaires, comme Calculatrice, Caractères et Journaux, sont fournis en paquets snap, pour simplifier leur maintenance selon CanonicalCe qui nous pose un gros problème au boulot. Nos homes sont hébergés sur un serveur et partagé en NFS. L’export NFS interdit utilisateur root local d’accéder aux données du partage (politique de sécurité). Comme les snap font un ‘sudo chroot’ dans le ~/snap, il se font bouler et impossible d’utiliser les applications distribuées sous forme de snaps.Comme canonical fait bien les choses, le dossier de chroot n’est pas modifiable et en semble pas pressé de modifier la&nbsp;chose.La 16.04 risque de rester en place un moment chez nous.


Et apparemment c’est une galère pour déplacer le dossier snap. Il pourrait au moins être caché, je ne vois pas l’utilité de l’avoir visible, l’user ne va pas aller dedans régulièrement, comme si c’était un répertoire personnel.


J’ai envie de le tester mais non. Je reste sur Mint.


J’utilise Wayland sur Mageïa. Pas rencontré de problèmes …


Mine de rien, Ubuntu Studio est aussi très sympa au niveau desktop.

Bon, OK, c’est vraiment prévu à la base pour de la création, mais j’ai trouvé l’envrionnement sympa.



Et je me tâte aussi pour l’utiliser avec la guitare, mais pour ça, j’attends de recevoir la nouvelle machine dédiée à cet usage.

D’ailleurs, je me demande si ça pourrait pas remplacer Logic, vu que j’étais sur Mac (mon MBP de 2011 est de nouveau en rade… Et encore une fois, ce sont les charnières, mais bon, je savais que c’était une réparation de fortune).


J’ai aussi une Debian stable, ben ça me gonfle un peu. Je n’aurais que ça, je dis pas, mais essayer de le faire tourner sereinement en dual boot avec un Windows 10, c’est chiant. Une fois sur deux il n’arrive pas à lire les profils partagés de Firefox et Thunderbird (que j’avais déjà sous Windows 10), et comme en plus Debian impose des versions spécifiques (type version ESR de Firefox), tout ne se passe pas toujours très bien. Quand j’ai voulu désinstaller la Debian, je me suis retrouvé bloqué, la restauration du MBR Windows ne suffit pas à écraser GRUB pour une raison que j’ignore. Et plus largement, même si c’est prétendument très stable, je trouve ça globalement pénible à configurer (genre pour faire un automount d’un DD au démarrage, ça m’a pris trente minutes alors que ça aurait dû se faire en trente secondes, si pas automatiquement). Je ne comprends rien aux histoires de pilotes graphiques, aussi, je ne sais pas si ma CG est reconnue… et je pense que ce n’est pas le cas, vu le tearing que j’ai dans VLC (alors qu’elle a une puce dédiée pour le H265). Et je suis un peu agacé de me sentir contraint niveau choix de logiciels (sans rentrer trop dans les histoires de backports et compagnie). Alors je suis convaincu que pas mal de ces problèmes viennent de ma volonté de conserver Windows à côté, et que les soucis côté Debian sont dus à des choix motivés et que je partagerais sans doute tous dans le détail, mais in fine, ben je ne m’en sers pratiquement pas alors que je pensais passer dessus pour toute ma bureautique, et que j’étais prêt à consacrer du temps à l’apprentissage. Je me plains d’autant plus que je ne peux pas la désinstaller, comme d’habitude, “facilement en 10 minutes, il suffit JUSTE de…” et la galère commence ^^ Oh, et pas de mode anti lumière bleue, bien rébarbatif aussi.

Du coup j’essaierais bien Ubuntu en dual boot, sachant qu’il me donne toute satisfaction sur les autres PC où je l’utilise exclusivement ou quasi exclusivement.


Clairement Debian n’est pas faite pour les novices en Linux. Familiarise-toi bien avec Ubuntu et reviens sur Debian dans quelques années. Ta vision du système aura beaucoup changé.



De manière générale on arrive au même résultat sous Debian que sous Ubuntu (si je t’envoyais un screenshot de mon bureau KDE tu ne verrais pas la différence avec une Kubuntu). La grosse différence est que Debian demande parfois (beaucoup) plus de travail mais offre en contrepartie un système bien plus léger et paramétrable.



Par contre lui je trouve le choix de Firefox ESR assez pénible, mais ça colle assez bien avec la philosophie Debian. Avant on pouvait passer outre avec le repohttp://mozilla.debian.net mais c’est fini. :‘(


Pour l’instant je reste sous mon Debian Mate. Rien trouvé de mieux :-) Stable, simple, performant, personnalisable à souhait.








JFP285 a écrit :



Oh, et pas de mode anti lumière bleue, bien rébarbatif aussi.







Debian ne propose qu’un vieux GNOME 3.22 et le mode nuit n’est arrivé qu’avec la version suivante, la 3.24.



Pourtant c’est facile de passer à Xorg, il suffit de choisir Xorg lors du choix de sa session, puis Fedora retient le choix.








Radithor a écrit :



Xubuntu <img data-src=" /> sobre, clair, simple… Ben oui quoi? <img data-src=" /> je laisse le clinquant, le brillant, le tapageur à d’autres qui aimeront ça. <img data-src=" />







Sans parler des quinze millions de fonctionnalités en moins. Mais si un vieux truc tout juste maintenu te suffit, c’est le principal.



Exemple tout con. Quand on parle d’une nouvelle version d’un environnement de bureau ou d’une distribution, on se concentre toujours sur les nouveautés bien visibles pour l’utilisateur, en passant sous silence les milliers de petits changements, qui peuvent avoir en réalité une grande importance.



En utilisant GNOME 3.26 sur son poste de travail en entreprise, un pote ne pouvait plus s’authentifier à cause de la non prise en charge par GNOME Keyring des clés de chiffrement utilisant les courbes elliptiques. Ces dernières ont finalement été implémentées dans GNOME 3.28.



Ça ne fera qu’une ligne dans un changelog, mais au final, c’est ce qui fait toute la différence entre un environnement de bureau utilisable en environnement professionnel et les autres.









Jarodd a écrit :



Nooooon, le mâââl absolu est de retour !!! Les boutons de gestion de la fenêtre sont à droite, vade retro satanas et diabolo !!! <img data-src=" />



Je sais qu’Ubuntu est connue pour être user-friendly et faciliter une transition douce depuis Windows, mais je ne vois pas ce que cela apporte d’éviter à l’user de cliquer sur un menu quand il a besoin d’ouvrir un programme. Même sous Windows, il sait faire ça.







Pour les boutons de la barre de titre, tu peux les désactiver ou les déplacer à gauche en passant par l’application Ajustements, section Fenêtres.



Par contre, je n’ai rien compris à ton histoire de menu. Tu fais référence à un menu principal comme proposé par Windows ? Il existe plusieurs extensions pour obtenir la même chose sous GNOME. Maintenant, je sais que tous les goûts et les couleurs sont dans la nature, mais je me demande comment on peut encore apprécier ce genre de menus aujourd’hui. À chaque fois que je vois des tests de distributions ou des tutoriels sur YouTube, la plupart du temps, les gens passent un temps fou à tenter de trouver ce dont ils ont besoin, ça me fait toujours marrer.



Alors que sous GNOME, t’as une liste des applications que tu utilises fréquemment, ainsi qu’une autre pour l’ensemble des applications. Mais c’est surtout le moteur de recherche qui fait gagner un temps fou. Tu peux taper le nom de ton application (les premières lettres suffisent) ou un quelconque mot clé (navigateur, web, internet… trouveront tout aussi bien Firefox que Chrome). Et si les applications ne sont pas installées, la logithèque te les proposeras tout de même (un clic pour l’installer et un deuxième pour le lancer et roulez jeunesse). Puis comme ça retient la fréquence d’utilisation, si tu souhaites lancer Firefox, en général, il suffit d’utiliser la touche Super, de taper simplement f puis Entrée et ça te lancera bien Firefox.



Les Snap sont propres à Ubuntu. Encore une techno où ils ont voulu réinventer la roue…



Enfin bon, passons. L’avenir étant plutôt aux Flatpaks, vous avez testé voir si ces derniers fonctionnaient mieux dans votre environnement ? Elles sont toutes disponibles sur Flathub, et ça vous permettrait d’avoir accès, si vous le souhaitez, à toutes les dernières versions, tout en restant sur une base stable.








Floflr a écrit :



Pourtant c’est facile de passer à Xorg, il suffit de choisir Xorg lors du choix de sa session, puis Fedora retient le choix.





Bah pour moi il a pas gardé le choix au départ. Bon après, j’ai virer nouveau et installer les drivers qui vont bien et après oui il garde xorg par defaut.



Je n’aurai pas du employé le terme “menu” <img data-src=" />

Je parlais de ces “améliorations” qui n’en sont pas pour moi, par exemple Photos qui détecte la clé USB et propose l’import, ou une appli de lecture audio qui va de suite lancer quand tu insères un cd. Je n’aime pas quand une appli se lance seule parce qu’elle détecte un truc, je préfère le faire moi-même, quand je l’ai décidé. C’est très infantilisant, et on ne gagne que dalle, comme si économiser de faire 2 clics était un gain de temps précieux.



Sinon ce que tu décris ressemble au Dashboard des versions précédentes d’Ubuntu. J’espère que ce n’est pas lié à Unity et qu’on le retrouve avec Gnome, c’est vrai que c’est très pratique (même si sur la 16.04 il est bien buggué).








Gilbert_Gosseyn a écrit :



J’utilise Wayland sur Mageïa. Pas rencontré de problèmes …







+1. Wayland sous Fedora 27 avec Cinnamon comme IGU, zéro pépin.



Je ne suis plus sous Ubuntu depuis pas mal de temps, la 12.04 plus précisément, à cause de pépins dus à leurs implantation particulière des logiciels dans la distro.



Ça plus Unity (qui a fini par dégager), ça m’a fait passer sous Mint, puis sous Fedora (en gardant Mint sur certaines de mes machines).







Okki a écrit :



Les Snap sont propres à Ubuntu. Encore une techno où ils ont voulu réinventer la roue…







D’où l’intérêt d’aller voir ailleurs.



C’est sur qu’avec les pilotes proprio&nbsp; il n’a pas le choix. Ils ne sont pas encore compatibles avec Wayland.








Jarodd a écrit :



Je n’aime pas quand une appli se lance seule parce qu’elle détecte un truc, je préfère le faire moi-même, quand je l’ai décidé.







Dans ce cas, il faut se rendre dans les Paramètres de GNOME, Périphériques, Média amovibles… histoire de pouvoir gérer les différents types de médias comme tu l’entend, ou de désactiver toute action automatique.







Enfin bon, passons. L’avenir étant plutôt aux Flatpaks, vous avez testé voir si ces derniers fonctionnaient mieux dans votre environnement ? Elles sont toutes disponibles sur Flathub, et ça vous permettrait d’avoir accès, si vous le souhaitez, à toutes les dernières versions, tout en restant sur une base stable.[/quote]



Ah bon? Y a plein de choses sous snaps qui ne sont pas dans flathub.

Je ne crois pas que le match est aussi simple.








tiret a écrit :



Clairement Debian n’est pas faite pour les novices en Linux. Familiarise-toi bien avec Ubuntu et reviens sur Debian dans quelques années. Ta vision du système aura beaucoup changé.



Oui, c’est ce que j’ai fini par comprendre (et pour ça que j’ai voulu désinstallé, mais impossible <img data-src=" />). J’avais été induit en erreur par un collègue pas du tout technophile, et qui avait l’air de s’en sortir assez bien. Mais de fait, il fait un usage très “simple” de sa machine, et je comprends que ça lui convienne. Ce qui me paraît tout de même un peu fou, c’est que je ne suis pas une tanche un PC entre les mains, que j’utilise déjà des Ubuntu et dérivées depuis près de deux ans, même du Mac OS de temps à autre. J’ai même suivi certains cours type Open Classrooms pour Linux pour dire d’avoir une compréhension générale du système, et pas tout faire à tâtons quand un problème se présente. Mais là, Debian, le moindre truc demande trop de temps, et je n’arrive même pas toujours à mes fins. D’ailleurs, si tu as une idée de pourquoi la restauration du MBR Windows ne me permet pas de virer GRUB… <img data-src=" />





Okki a écrit :



Debian ne propose qu’un vieux GNOME 3.22 et le mode nuit n’est arrivé qu’avec la version suivante, la 3.24.





J’ai vu ça, oui, à mon grand dam. Note que j’ai essayé à la place d’installer des petits utilitaires censés le faire, à partir des dépôts officiels. Mais ça n’a pas fonctionné. Visiblement un problème de dépendance avec la lib qui s’occupe de la géolocalisation, dont j’ai essayé en vain de modifier le fichier de config. En plus je m’en fous de la géolocalisation, je veux juste pouvoir faire ON/OFF <img data-src=" />









Floflr a écrit :



C’est sur qu’avec les pilotes proprio  il n’a pas le choix. Ils ne sont pas encore compatibles avec Wayland.







Avec le GL Vendor Neutral Dispatch (GLVND), il semblerai que Fedora 28 (qui doit normalement sortir la semaine prochaine) puisse utiliser le pilote nVidia avec le mode de compatibilité XWayland.



Voir le billet de blog de Christian Schaller à ce sujet.



Ça nécessitera tout de même une petite mise à jour du pilote nVidia, mais ça ne sera clairement pas aussi compliqué que de proposer enfin un pilote nativement compatible avec Wayland.









11h10 a écrit :



Ah bon? Y a plein de choses sous snaps qui ne sont pas dans flathub.

Je ne crois pas que le match est aussi simple.







Aucune idée, leur site est tellement mal fichu, qu’on ne peut même pas parcourir le contenu… <img data-src=" />



Mais tu as sans doute raison. Maintenant, Flatpak est un projet Freedesktop, adopté nativement par de plus en plus de distributions. Le dépôt Flathub est même proposé par défaut par certaines distributions comme Linux Mint ou Endless.



Linux Mint et Solus ont d’ailleurs publié des billets de blog pour expliquer leur choix d’adopter Flatpak plutôt que Snap. Quand à Fedora, ils aimeraient clairement, dans un futur proche, ne plus proposer que des applications Flatpak pour les applications utilisateur. J’imagine que le nombre de paquets devrait donc fortement augmenter d’ici-là.









Okki a écrit :



Aucune idée, leur site est tellement mal fichu, qu’on ne peut même pas parcourir le contenu… <img data-src=" />



Mais tu as sans doute raison. Maintenant, Flatpak est un projet Freedesktop, adopté nativement par de plus en plus de distributions. Le dépôt Flathub est même proposé par défaut par certaines distributions comme Linux Mint ou Endless.



Linux Mint et Solus ont d’ailleurs publié des billets de blog pour expliquer leur choix d’adopter Flatpak plutôt que Snap. Quand à Fedora, ils aimeraient clairement, dans un futur proche, ne plus proposer que des applications Flatpak pour les applications utilisateur. J’imagine que le nombre de paquets devrait donc fortement augmenter d’ici-là.







Ça mérite un article de nexinpact: flatpack vs snaps et l’avenir des distros dans ce contexte.



Oui j’ai vu passer cette info mais j’attends de tester avant de dire que ça marche.


En ce qui me concerne c’est Lubuntu, pour les mêmes raisons.








Okki a écrit :



Les Snap sont propres à Ubuntu. Encore une techno où ils ont voulu réinventer la roue…



Enfin bon, passons. L’avenir étant plutôt aux Flatpaks, vous avez testé voir si ces derniers fonctionnaient mieux dans votre environnement ? Elles sont toutes disponibles sur Flathub, et ça vous permettrait d’avoir accès, si vous le souhaitez, à toutes les dernières versions, tout en restant sur une base stable.







Merci pour les flatpaks, mais ce n’est pas vraiement moi qui m’occupe de ces choix. Je proposerai au cas au même si on essaie d’être le plus vanilla possible.&nbsp;



En cherchant de nouveau ce matin,&nbsp; il s’avert que c’est pas un pb de chroot, mais c’est lié à appamor (j’aurai du y penser avant, selinux joue aussi parfois de tours avec les points de montage NFS utilisés avec certain programmes comme apache ou centos)



Heureusement, sous windows, pas de problème existentiel entre snaps et flatpack, gnome vs unity. Pas non plus de chroot. <img data-src=" />








Okki a écrit :



Aucune idée, leur site est tellement mal fichu, qu’on ne peut même pas parcourir le contenu… <img data-src=" />



Mais tu as sans doute raison. Maintenant, Flatpak est un projet Freedesktop, adopté nativement par de plus en plus de distributions. Le dépôt Flathub est même proposé par défaut par certaines distributions comme Linux Mint ou Endless.



Linux Mint et Solus ont d’ailleurs publié des billets de blog pour expliquer leur choix d’adopter Flatpak plutôt que Snap. Quand à Fedora, ils aimeraient clairement, dans un futur proche, ne plus proposer que des applications Flatpak pour les applications utilisateur. J’imagine que le nombre de paquets devrait donc fortement augmenter d’ici-là.











11h10 a écrit :



Ça mérite un article de nexinpact: flatpack vs snaps et l’avenir des distros dans ce contexte.







J’ai l’impression qu’avec flatpack/snap, on tient un truc aussi révolutionnaire que quand on a inventé les paquets pour installer les briques logicielles des distro au lieu de tout devoir compiler à partir des sources.



Vos avis ?



J’ai voulu installer une distro Linux en dual boot de W10 il y a quelques semaines, j’ai fini par abandonner :




  • Debian : écran noir au démarrage, j’ai passé 2 heures à chercher une solution. Il fallait installer les drivers propriétaires de ma CG (une GTX1060, rien d’exotique ou trop récent). Suite à ça, je me suis retrouvé avec un bug sous KDE, toutes les fenêtres étaient énormes… Après encore 2h de recherche, j’ai abandonné.

  • Ubuntu : là, ce n’est pas mieux, impossible de finir l’installation. Ok, j’ai essayé dans une config un peu particulière : mon 1er SSD est dédié à W10, mon 2e contient une partition utilisée par Windows, et une 2e partition libre, sur laquelle je souhaite installer Ubuntu. Impossible de m’en sortir dans l’assistant d’installation, je ne trouve pas la bonne configuration :(



    Je connais un peu Linux pour l’utiliser fréquemment au bureau, dans des VMs et sur mes Raspberrys, mais l’installation sur desktop reste quand même un peu ardue :(


Ben au moment de l”installation, quand il te demande où s’installer, tu choisis ta partition libre puis tu vérifies que le gestionnaire d’amorçage (grub) s’installe sur ton SSD. A priori c’est pas plus compliqué que ça.



A+


Il me semble que c’est ce que je faisais, à moins que j’aie sélectionné le SSD de W10 pour l’installation de Grub, je vais retester, merci.




Nooooon, le mâââl absolu est de retour !!! Les boutons de gestion de la fenêtre sont à droite, vade retro satanas et diabolo !!! <img data-src=" />





Ah, c’est bien ce que je pensais. Remarque que contrairement à Windows, tu peux quand même remettre ces boutons au seul et unique bon emplacement.



Je pense que c’est en partie parce que la barre de menu n’est plus fusionnée avec la barre de titre quand la fenêtre est maximisée. C’est vraiment un truc que j’adorais avec Unity (et mon bureau préféré c’était Netbook Remix <img data-src=" />, vraiment déçu qu’ils ne l’aient pas gardé).


Pareil, plus besoin de chercher le menu quand tu as plusieurs applications&nbsp; fenêtrées superposées : dès tu sélectionnes l’appli, tu sais où est son menu <img data-src=" />

Si cela n’existe pas sur Gnome ça va me manquer.








Plastivore a écrit :



Je pense que c’est en partie parce que la barre de menu n’est plus fusionnée avec la barre de titre quand la fenêtre est maximisée. C’est vraiment un truc que j’adorais avec Unity.





Pareil <img data-src=" />



Ça ma fera toujours un drôle de sentiment de voir des gens s’extasier sur des bureaux devenus âprement pourris; La colonne de bureau pour gnome est juste trop débile. Mais surtout de voir le fait cocasse que les premier plug-in apparus à l’époque était pour remettre les choses au naturel. Peut être n’ont il jamais vu ce qu’il y avait avant???



J’ai jamais été aussi productif qu’avec un un gnome 2.9 pimpé avec Compiz. La différence entre une formule 1 et un solex (même boosté à l’éther)

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Aujourd’hui pour un power user ces bureaux sont juste pas envisageables. C’est comme si on te mettait au volant d’une voiture sport (ton PC), que tu t’installe dans le fauteuil (le bureau), que tu veux passer la première mais… un concepteur a mis le levier de vitesse dans le coffre de la bagnole.

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Pour le mode anti lumière bleue tu peux utiliser Redshift en installant le paquet redshift-gtk.








TexMex a écrit :



Aujourd’hui pour un power user ces bureaux sont juste pas envisageables.







Je me considère comme un utilisateur avancé et GNOME répond parfaitement à mes besoins. Je trouve au contraire que tout est bien pensé. On peut tout faire au clavier et il y a tout plein de bonnes idées qui font gagner un temps fou.



Après, je conçois parfaitement que ça ne puisse pas convenir à tout le monde.



Maintenant, comme avec les extensions on peut changer son workflow du tout au tout, j’ai du mal à voir où est le souci.









Okki a écrit :



Je me considère comme un utilisateur avancé et GNOME répond parfaitement à mes besoins. Je trouve au contraire que tout est bien pensé. On peut tout faire au clavier et il y a tout plein de bonnes idées qui font gagner un temps fou.



Après, je conçois parfaitement que ça ne puisse pas convenir à tout le monde.



Maintenant, comme avec les extensions on peut changer son workflow du tout au tout, j’ai du mal à voir où est le souci.





hmm très simple



Si tu as besoin d’une extension (fait par la communauté le plus souvent) et que tu la trouve c’est que :




  1. c’est pas configurable d’origine (donc perte de temps à chercher)

  2. que tu n’est pas le seul à en avoir besoin (donc que tu n’est donc pas fou)

    &nbsp;

    Du coups ça ne redore pas le blason des développeurs.&nbsp; Ils ne l’ont pas vu, donc ils se sont planté ou ont omis (volontairement ou pas) quelque chose à un moment donné. Ce n’est jamais des bons points.



    &nbsp;Le problème de l’écoute des utilisateurs est central dans les applications ou l’ergonomie joue un rôle essentiel. A l’époque de la sortie des moutures nextGen (Gnome3/Kde4), on a bien vu le problème d’écoute. Tout le monde a dit qu’un environnement de bureau ne devait pas ressembler à un application mobile, et ce de manière plus ou moins virulente sur les forums… et ce n’était pas volé du tout. On a eu droit un à florilège de réponses des services concernés pour le moins tendancieuses voire malhonnêtes (limite trollesque). Il a donc fallu se rendre compte que l’écoute du marché (ou d’un marché particulier pour cette histoire) pouvait faire de sacrés dégâts dans un soft de ce genre.



    L’expression “marché particulier” car G3 et K4 à ce moment se ressemblaient assez dans le sens ou ces moutures mettaient avant les mêmes types de fonctionnalités (le recherche de programme etc.). Chacun prétendant les avoir inventé. On aurait cru facilement que c’était une réponse à un appel d’offre.



    Que ces bureaux favorisent une approche ou un autre ne me dérange pas. C’est juste que de bloquer tout les autres utilisateur pour ça (manque de configura-bilité) n’est pas acceptable. Surtout quand ce sont ceux-la même qui peuvent faire la démonstration de puissance du truc.



    Du coups je m’en fais pas : MATE+Compiz et le cube; il tourne. En plus avec les bécanes qu’on obtient aujourd’hui pour pas si cher qui peuvent dépoter du gigaflops, et faire la vaisselle en même temps… bon ce serai un peu dommage de ne pas utiliser tout ce potentiel.



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TexMex a écrit :



Si tu as besoin d’une extension (fait par la communauté le plus souvent) et que tu la trouve c’est que :




  1. c’est pas configurable d’origine (donc perte de temps à chercher)

  2. que tu n’est pas le seul à en avoir besoin (donc que tu n’est donc pas fou)







    Firefox ne propose pas de bloqueur de pubs et autres trackers par défaut, et pourtant, ça ne dérange personne de devoir installer une extension pour faire le boulot.



    Je suis même prêt à parier que t’as installé bien plus d’une extension dans ton navigateur. Perso j’aime bien également I don’t care about cookies, histoire que les sites web arrêtent de m’emmerder avec cette histoire de consentement.



    Pour en revenir à GNOME, s’ils avaient proposé un dock, certains auraient critiqué comme quoi ils auraient préféré un panel, et inversement. Au final, on a donc un environnement épuré par défaut, et libre à l’utilisateur d’installer un dock ou un panel selon ses préférences.



    Puis ce n’est pas non plus comme si c’était long et compliqué. D’autant plus que la conf de ton environnement, tu ne la refait pas non plus tous les matins. Ça ne me paraît donc pas déconnant d’y passer un peu de temps au départ, histoire d’obtenir un environnement configuré aux petits oignons et qui répond parfaitement à nos attentes, et d’être ensuite tranquille pour des années.









Okki a écrit :



Firefox ne propose pas de bloqueur de pubs et autres trackers par défaut, et pourtant, ça ne dérange personne de devoir installer une extension pour faire le boulot.



Je suis même prêt à parier que t’as installé bien plus d’une extension dans ton navigateur. Perso j’aime bien également I don’t care about cookies, histoire que les sites web arrêtent de m’emmerder avec cette histoire de consentement.







Bin si. Ce serait carrément mieux de ne pas perdre de temps avec cela.&nbsp; La pub me dérange dans le sens ou elle est invasive par défaut de nos jours. Ce n’est pas comme si on se baladait dans une forêt et que l’on voit une fleur par-ci, par-la et qu’il nous appartient de la regarder ou non. Aujourd’hui c’est au niveau de l’agression quasiment.



Ton argument a du bon mais il y a un cadre à retracer.&nbsp; Il y 20-30 ans les pubs se faisait par pop-pup de fenêtre.

A cette époque on avait une option dans le navigateur pour empêcher les fenêtres pop-up. Les publicistes ont riposté en utilisant des technologies plus pointues (A base de JS et de DIV), pour rester dans la même page. Il a donc fallu une nouvelle solution pour empêcher la pub. C’est là qu’intervient Adblock.



Que cela soit sous forme d’extension ou autre, je pense que cela devrait être une option dans le navigateur. Car le sujet a changé aussi. On ne parle plus simplement de pub mais aussi d’exploitation de données personnelles, d’intrusion dans la vie privée etc. Le sujet a pris du poids, mais les navigateurs un peu à cause de qui les finance aussi n’ont pas poursuivit sur la lancée. Il y a aussi le fait que AdBlock soit une société etc. C’est devenu âprement plus compliqué mais pas insurmontable. Les options apparaissent et disparaissent au gré de l’évolution.



Demander à l’utilisateur “voulez vous adblock?” en plus de demander “voulez vous que XXX soit votre navigateur par défaut?” ne ferait pas de mal.



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Okki a écrit :



&nbsp; Pour en revenir à GNOME, s’ils avaient proposé un dock, certains auraient critiqué comme quoi ils auraient préféré un panel, et inversement. Au final, on a donc un environnement épuré par défaut, et libre à l’utilisateur d’installer un dock ou un panel selon ses préférences.







L’astuce est autre part. De Gnome 2.9 à Gnome 3 il y a eu une régression. Ce n’est pas pareil. Ce n’est pas comme si on te proposait une configuration par défaut qui met en avant une approche (ou façon de faire) et que l’on peut configurer (le mot est important) pour se réapproprier le produit. Là on ne pouvait pas. Mais en plus des cassure de compatibilité sont apparues. G3 + Compiz tu oublies.



Dans ce cas on a eu droit à un “vous pourrez le faire par les extensions”. L’usage du future a clairement laissé de marbre certains. Seulement voila au lancement les extensions n’étaient pas encore créées. A la limite que les développeurs aient fait un choix de retirer un ensemble de fonctionnalités est concevable. Bon et puis cassure de compatibilité… pas sans prévenir svp…&nbsp; Mais qu’il ne fournissent pas eux même ces fonctionnalités par le biais des extensions est malhonnête. Surtout qu’on avait bien vu la “mobile fever” du moment. Ça crevait les yeux. D’un coté on avait des utilisateurs ronchons et de l’autre une grosse “poker face” qui était à la crédibilité ce qu’un marteau est à la finition d’un vase en cristal.

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Okki a écrit :



Puis ce n’est pas non plus comme si c’était long et compliqué. D’autant plus que la conf de ton environnement, tu ne la refait pas non plus tous les matins. Ça ne me paraît donc pas déconnant d’y passer un peu de temps au départ, histoire d’obtenir un environnement configuré aux petits oignons et qui répond parfaitement à nos attentes, et d’être ensuite tranquille pour des années.







J’en reviens à “on n’a pas pu à au moment des faits”. Ils ont voulu sortir le produit comme dans une compétition. C’est un peu pour cela que je parle de réponse à un appel d’offre. Deux gros éléphants qui sortent en même temps (presque) et qui proposent le même genre de “nouvelles fonctionnalités” (un peu beaucoup pompé sur le mobile) dans un contexte de “mobile fever”, sans compter les problème/bug etc… ça fait tiquer. Gnome et KDE auraient peut être mieux fait de ne pas s’engager dans cette voie et de choyer un peu plus les utilisateurs.



&nbsp;Enfin je veux dire ce n’est pas comme si cela ne s’était pas vu. Y’a du clavier qui a chauffé à l’époque tellement que ça “swordait” en masse dans les forums. Phénomène assez rare pour être notable. Le même genre qu’avec Unity qui avait été imposé par défaut.



Il y a aussi le thème du danger de l’évolution. On devient méfiant quand on a subi ce genre de revers. Sauf que de ne pas “updater” peut poser des problèmes notamment de sécurité. C’est juste dommage.









JFP285 a écrit :



Je ne comprends rien aux histoires de pilotes graphiques, aussi, je ne sais pas si ma CG est reconnue… et je pense que ce n’est pas le cas, vu le tearing que j’ai dans VLC (alors qu’elle a une puce dédiée pour le H265).





Le “tearing” n’est pas lié au support matériel (ou non) de la CG ; sur mon Ubuntu 14.04 (idem 16.04 me semble), pour supprimer le “tearing” avec VLC il faut désactiver un des effets du bureau, dans les préférences (je n’ai plus le nom en tête là).

En revanche, j’ai toujours du tearing avec Youtube sous Firefox, jusqu’à présent.



sinon moi pour faire un dual boot je met deux disques durs, et je change le disque de boot en appuyant sur F12 au démarrage.



au moment de l’installation de l’OS de je ne branche que le disque correspondant.



&nbsp;Les gestionnaires GRUB et compagnie c’est trop prise de tête.


A titre perso je préfère Mint 18.3 et donc la 19 à venir ne dérogera sans doute pas à la chose mais peut être je testerais la ubuntu pour voir ; en dual boot windows ca passe tout seul :)








OlivierJ a écrit :



Le “tearing” n’est pas lié au support matériel (ou non) de la CG ; sur mon Ubuntu 14.04 (idem 16.04 me semble), pour supprimer le “tearing” avec VLC il faut désactiver un des effets du bureau, dans les préférences (je n’ai plus le nom en tête là).

En revanche, j’ai toujours du tearing avec Youtube sous Firefox, jusqu’à présent.



Ah cool je regarderai ça alors. Mais bon, ça fait quand même pas très sérieux.





neojack a écrit :



sinon moi pour faire un dual boot je met deux disques durs, et je change le disque de boot en appuyant sur F12 au démarrage.



au moment de l’installation de l’OS de je ne branche que le disque correspondant.



&nbsp;Les gestionnaires GRUB et compagnie c’est trop prise de tête.



L’idée est en effet séduisante. Mais dans mon cas, je voulais pouvoir accéder à mon disque Windows, entre autres pour accéder à certains profils (Firefox, Thunderbird et quelques autres). Pour mettre en œuvre ta solution il me faudrait un troisième DD/SSD (et stocker tous les profils sur le disque tiers toujours allumé). C’est vrai que ça s’envisage. Mais si GRUB pouvait se contenter de se laisser faire à la désinstallation, je serai content&nbsp;<img data-src=" /> Je n’ai pas eu de problème de cohabitation des deux OS par ailleurs.