Ce week-end, se tenait à Poissy la première manche d'une compétition régionale d'e-sport amateur organisée par Webedia et financée par la région. Retour sur un taux de participation « clairement dans la fourchette basse » pour Webedia, voire « décevant » pour la région Île-de-France, avec 500 personnes sur la journée.
Début mars, nous apprenions que cette compétition sur Clash Royale et FIFA 18 allait voir le jour en Île-de-France, financée par 340 000 euros de subventions publiques. La région met environ 200 000 euros sur la table, tandis que les huit villes organisatrices déboursent le reste. Julien Brochet, directeur de l'ESWC chez Webedia, nous précise par contre que son entreprise prend en charge « 220 000 euros HT de coût de communication ».
Une première manche à Poissy, financée par la ville et la région
Le financement de 340 000 euros « couvre l'organisation de huit événements départementaux, et de la grande finale ». Il détaille : « Pour un événement comme Poissy nous avons un support de la ville et de la région à 50 %, finançant chacun 16 667 euros HT, soit un total de 33 334 euros HT ». Dans tous les cas, « une bonne partie » de l'enveloppe globale servira pour la finale, sans plus de précision.
La première manche du tournoi avait lieu ce week-end à Poissy dans les Yvelines (78) au forum Armand-Peugeot (une salle municipale depuis plus de deux ans). Il comporte un grand hall et une salle de spectacle avec près d'un millier de places. Cette première manche n'a pas fait beaucoup de vagues sur les réseaux sociaux, malgré des tweets annonçant l'événement par l'AFJV (Agence Française pour le Jeu Vidéo), la région Île-de-France, l'organisateur de tournois ESWC FR (racheté par Webedia fin 2016), la ville de Poissy et son maire. Il y avait même des panneaux publicitaires.
Après des remontées sur une (très) faible participation, nous avons interrogé plusieurs partenaires de cette compétition, dont Webedia et la région Île-de-France, pour tirer le dossier au clair.
90 participants selon Poissy, 120 selon Webedia
Comme lors des manifestations, les chiffres de la fréquentation varient selon les sources. Ils ne sont néanmoins pas bien élevés : « Environ 500 personnes se sont rendues à cet événement sur l'ensemble de la journée, dont 120 participants répartis sur les deux tournois » nous affirme ainsi Julien Brochet.
Problème, ce chiffre de 120 participants ne correspond pas à celui avancé par la ville de Poissy dans une de ses actualités : « Dans la grande salle du forum Armand-Peugeot, 50 passionnés de FIFA18 se sont affrontés [...] alors que le concours Clash Royale réunissait 40 concurrents ». 90 d'un côté, 120 de l'autre, pourquoi une telle différence ?
Le responsable nous déclare au téléphone que la différence est probablement celle entre les demandes et la participation réelle : « c'est un peu plus de 90 personnes qui ont dû participer effectivement et il a dû y avoir 120 demandes ».
Sur le site Toornament – propriété de Webedia – nous pouvons constater 69 inscriptions pour le tournoi de Clash Royale et 50 sur celui de FIFA 18, soit un total de 119. Cette fois le compte est bon, enfin à un arrondi près.
La compétition Clash Royale comporte une section féminine, mais « on n'a eu que deux participantes » souligne Julien Brochet... avant d'ajouter que la situation aurait pu être pire avec aucune représentante. « Pour les prochaines éditions, on va faire en sorte d'essayer d'impliquer un peu plus les communautés de joueuses » conclut-il.
Samedi 31 mars, les joueurs @ClashRoyaleFR et @EASPORTSFIFA 2018 s'étaient donnés rendez-vous au Forum Armand-Peugeot de #Poissy pour la première étape du championnat @iledefrance de Esport.
+ d'infos : https://t.co/Rf4Usfbp5h pic.twitter.com/qLUKcIhZdd— Ville de Poissy (@villepoissy) 3 avril 2018
500 visiteurs sur la journée, une pointe simultanée à 150/200 personnes...
Avec les « 120 personnes et les gens qui participaient aux différentes animations, on a dû avoir une pointe de spectateurs qui se situait à un temps "T" entre 150 et 200 personnes. En cumulé dans la journée, on ne devait pas être loin de 500 » nous affirme Julien Brochet. Ce dernier reconnait que le pic de fréquentation « n'est jamais monté très haut ».
« Nous avions un objectif de 500 à 1 000 visiteurs, nous sommes donc clairement dans la fourchette basse ». Il avance deux pistes pour justifier, au moins en partie, ce faible score : une très courte période de communication, le projet ayant été validé seulement deux semaines avant l'événement, et la fermeture – prévue pour travaux – de la gare de Poissy le jour de la compétition.
Ajoutons que le 31 mars correspondait à l'ouverture de la Gamers Assembly à Poitiers, un événement regroupant de nombreux joueurs de toute la France. Bref, une date loin d'être idéale, mais « il faut faire avec la disponibilité de la salle, c'est une contrainte de l'événementiel » concède le directeur de l'ESWC.
... un niveau « décevant » pour la région IdF
« Nous attendons une plus forte mobilisation pour les prochaines étapes qui se tiendront à partir de septembre », espèrent en chœur la région Île-de-France et le directeur des relations média de Webedia. Ce dernier ajoute que les compétitions dans les villes partenaires « ne seront jamais sur des audiences délirantes, néanmoins on attend beaucoup plus de monde pour la finale sur la grande scène de l'ESWC ». Il n'avance par contre aucun chiffre.
« Pour nous, c’est un niveau de participation décevant [...] Nous avons rappelé aux organisateurs notre exigence de tout faire pour que cet événement gratuit soit un succès populaire » nous indique la région Île-de-France. Pour rappel, cette dernière a investi 200 000 euros dans cette compétition. Nous avons également contacté la ville de Poissy afin d'avoir son avis sur le sujet, mais sans réponse pour le moment.
Dans un billet de blog, eltsyr (un habitant de la région) revient sur son expérience et son désarroi (le mot est faible) suite à son déplacement. « À 15h c'est le clou de la journée, la présence de DaXe le champion du monde de FIFA qui jouera contre les quatre spectateurs qui feront le plus de bruit. L'animateur fait monter la pression et hurle dans son mike : "Qui veut jouer contre DaXe ? Allez on fait du bruit !". Raclement de gorge gêné, une fourmi pète. Trois mains se lèvent timidement. Il rétorque, inébranlable "Ah ah beaucoup de gens c'est cool !" et déclenche son ultimate : faire commenter le match par un autre spectateur. Pas de bol, ni de volontaire. Il commet d'office un ado apeuré et le place dos au public ».
Nous demandons à Julien Brochet sa réaction face à ce pamphlet : « c'est difficile à commenter, car cette personne n'a pas eu votre démarche de venir nous voir, de nous en parler... ». Il ajoute ensuite : « C'est quand même très téléguidé comme article ». Nous avons contacté eltsyr, sans réponse pour le moment.
Prochain rendez-vous : le 29 septembre, la finale en octobre
Rendez-vous maintenant pris pour la prochaine étape de ce championnat : le 29 septembre dans les Hauts-de-Seine (92), à la salle des fêtes Hunebelle de Clamart. Webedia semble confiant : la société « aura beaucoup plus de temps pour communiquer » sur cette compétition.
Le calendrier va ensuite s'accélérer puisque la « grande finale » se déroulera sur la scène de l'ESWC en octobre, durant la Paris Games Week. D'ici là, sept départements doivent encore organiser leur championnat.
Faire connaitre l'e-sport amateur...
L'événement n'a guère fait de bruit sur les réseaux sociaux le jour J et il n'était pas retransmis en direct. « C'est vraiment un championnat amateur, c'est quelque chose qui est tout à fait nouveau » pour Julien Brochet. *
Il ajoute : « Ce qui est aujourd'hui très structuré et développé c'est l'e-sport professionnel. C'est le haut de la pyramide avec les joueurs professionnels, des événements internationaux, etc. Mais à l'inverse il y a beaucoup de gens qui pratiquent l'e-sport sans le savoir, car ils font des compétitions chez eux, sans savoir que c'est de l'e-sport ».
Selon les organisateurs, le but de cette compétition gratuite et ouverte à tous est d'essayer de mettre les joueurs amateurs « dans des conditions ne s'éloignant pas trop de l'e-sport professionnel [...] Le but c'était aussi de faire découvrir au grand public : c'est plus ça la démarche de cet événement, plutôt que de la retransmission ».
« Cependant les finales se déroulant durant l'ESWC seront traitées comme des grandes compétitions ». Il y en aura trois : deux sur Clash Royale avec huit garçons d'un côté et huit filles de l'autre, puis une finale pour FIFA 18 avec là encore huit joueurs.
Pour les vainqueurs, que ce soit au niveau départemental ou lors de la finale régionale, « des petits lots fournis par Webedia » sont distribués, mais « pas de cash prize ». À Poissy, « il y avait des goodies aux couleurs du championnat, des casques, des peluches Clash Royale... » détaille Julien Brochet.
... et attirer l'attention des studios
Avec cette compétition financée par la région Île-de-France, huit villes et Webedia (pour la communication), la société veut « montrer qu'il y a quelque chose d'intéressant à développer pour les prochaines années et que, comme dans le sport traditionnel, le plus important c'est la base d'amateurs ».
Si certains studios semblent déjà l'avoir compris, l'idée est de montrer à tous qu'il peut y avoir des circuits amateurs, nous explique Webedia. Reste maintenant à les convaincre, ce qui nécessitera par un engouement plus important de la base des joueurs lors des prochaines manches.
Commentaires (77)
#1
600k€ pour un évènement qui rassemble 500 personnes au total, ca me parait horriblement cher…
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#2
Entre un jeu pour enfants et un jeu pour footeux, le tout dans un bled rempli de racailles… pas étonnant que ça fasse un flop total.
#3
“La compétition Clash Royale comporte une section féminine, mais « on n’a eu que deux participantes » souligne Julien Brochet… avant d’ajouter que la situation aurait pu être pire avec aucune représentante. « Pour les prochaines éditions, on va faire en sorte d’essayer d’impliquer un peu plus les communautés de joueuses » conclut-il.”
La vrai question c’est pourquoi une section féminine dans un jeux vidéo, quand il faut courir un 100m ou jouer au rugby je peux comprendre mais la…
#4
Le financement de 340 000 euros « couvre l’organisation de huit événements départementaux, et de la grande finale »
Le premier événement a coûté 33 334 euros à la ville et la région et on ne sait pas combien à Webedia, mais sûrement pas beaucoup vu le peu de temps qu’ils ont eu pour communiquer.
Ça fait un peu moins cher même si on aurait pu se passer de cette dépense.
#5
On se croirait à la télé : Le Foot ça marche bien, alors l’e-sport on va faire du Foot !
Et Clash royale on a vraiment besoin d’un tournoi pour un tel jeu ?
Bref, j’attends de voir leur “grande finale” et les excuse qu’ils sortiront quand elle fera un flop.
#6
Ouais c’est exactement ce qui m’a fait tiquer en lisant l’article. Pourquoi séparer les sexes..? Je sais que c’est déjà le cas dans beaucoup d’équipe e-sport (on a notre équipe féminine de CS…), mais c’est vrai que… qui a décidé ça, d’où ça vient x) ?
C’est une simple reprise du modèle sportif actuel, couplé au sexisme ordinaire ?
Les e-sportifs sont leur propre caricature et ne peuvent pas approcher le sexe opposé ? xD
#7
#8
Il y avait la Gamers Assembly ce même WE.
“Légèrement” plus de monde.
#9
J’habite pas super loin de Poissy … Je traine beaucoup sur les réseaux sociaux … ce serait venu à mon oreille j’y serais aller avec quelques potes. Dommage.
#10
Et dire que pour pas grand chose Nolife aurait fait bien mieux !!
#11
Un event fifa et clash royale organisé par webedia et on trouve des gens pour être surpris du flop. Surprenante planète.
#12
#13
J’y était aussi, dommage que Poitiers soit quasiment la seule ville à permettre ce genre d’événement.
#14
C’est le genre de truc ou tous le monde est au courant quand c’est trop tard, mauvaise communication !
#15
Et pourtant c’est bien un bled rempli de racailles et autres crétins sans cerveau, je connais bien cette ville, faut avoir envie de vivre la bas…
#16
#17
Tu justifie la section féminine par le besoin de remplir un quota de femmes, c’est un peu tautologique.
C’est un problème si parmi les 100 meilleurs il n’y a qu’une femme?
Edit: la réponse de tazvld répond au moins ne partie à ma question.
#18
je comprend mieux et je suis plus d’accord avec la méthode du coup !
j’ai crue qu’on aller, comme dans les échec, encore sombrer dans une séparation de genre difficilement explicable !
#19
On peut voir aussi le problème d’un point de vue purement mercantile : les femmes représentent 50% du marché potentiel, ça serait con de se priver de cette part.
Atteindre la parité n’est pas un but, c’est un moyen de toucher la majorité du marché et aussi d’avoir les potentiels meilleurs joueurs dans le top 100 pour de meilleurs shows et pas seulement les 99 meilleurs joueurs masculins.
#20
Souci de comm, je n’ai absolument pas entendu parler de cet event. Dommage, ça m’aurait interessé :/
#21
Moi, je ne suis pas d’accord.
On nous rabat les oreilles avec le harcèlement contre les femmes, on fait une loi inapplicable sur le harcèlement sur la voie publique et on baisse les bras quand il s’agit de harcèlement massif par des petits merdeux que l’ont pourrait encore éduquer.
Si l’on baisse les bras face à des ados, on se prépare encore des générations de harceleurs. Donc, on ne crée pas une catégorie à part et on punit les harceleurs.
#22
Même pas un jeu de mots sur le nom de la ville : Poissy : Poisse.
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#23
J’suis assez d’accord avec ça.
L’e-sport devrait être mixe, point.
#24
en fait il y a déjà eu des tentatives de tournois mix malheureusement, le niveau des joueuses n’etaient pas du tout au même niveau que les garçon et plutôt que de faire une hécatombe de filles sorties au 1er tour, ils ont organisé des tournois séparés car ça faisait fuir le peu de joueuses qui voulaient participer
que voulez vous, y’a beaucoup plus de mec accroc aux jeux que les filles même si depuis un moment il y en a de plus en plus
#25
#26
Pendant ce temps a la GA l’équipe Oserv Fornite est arrivée 1er avec une fille dans l’équipe. (après on peut toujours discuter d’un jeu BR en esport)
#27
Le problème, c’est que s’il n’y avait qu’une catégorie mixte, les joueuses serait invisibles car dilués dans la masse de garçon (même en supposant qu’elles aient le même niveau).
Faire une catégorie femme permet de les mettre en valeur. Je tique toujours un peu sur les quotas et autres critères, mais ici je pense que c’est une bonne idée. C’est en quelque sorte de la discrimination positive sans vraiment de problème ; ça met en évidence des femmes qui jouent et peut en inciter d’autres.
#28
Les 3 ! ahahah
Je connais beaucoup de joueurs fifa qui ne suivent pas spécialement les matchs de foot.
Je t’invites à regarder la commu esport de Clash, un peu plus mature que ce que tu avances ;)
Poissy des wesh ? certains quartiers peut-être comme d’autres villes, mais il y a plein de quartiers sympa :)
#29
Selon les organisateurs, le but de cette compétition gratuite et ouverte à tous est d’essayer de mettre les joueurs amateurs “dans des conditions ne s’éloignant pas trop de l’e-sport professionnel”.
Ou le but est “de toucher des subventions sur le dos des joueurs amateurs, et de filer des peluches aux vainqueurs”
340 000 euros de subventions publiques…Webedia, nous précise par contre que son entreprise prend en charge « 220 000 euros HT de coût de communication ».
Pour traduire, sur les 340 000, 220 000 sont “détournés” en publicité… sur les sites web appartenant à Webedia
…compétition sur Clash Royale et FIFA 18…
Il vient peut-être de là le problème, ces 2 jeux ont-ils une grosse communauté esport amateur?
#30
J’habite à Poissy, j’ ai 35 ans, je suis architecte DevOps et accessoirement joueur de jeux vidéo depuis 29 ans (dis comme ça je me sens vieux d’un coup :p), comme quoi on trouve bien d’autres habitants que des wesh à Poissy (et accessoirement dans toutes les villes d’Ile de France).
J’étais au courant de l’évènement, difficile de louper les affiches sur le chemin pour aller à la gare, mais j’ai choisi de ne pas y aller car aucun des 2 jeux de la compétition ne m’intéressaient. En fait à mon sens ça manquait surtout de variété pour pouvoir s’appeler “tournoi e-sport”, ça aurait plutôt dû s’appeler “tournoi Fifa 18 & Clash Royale”.
#31
Pourquoi une section féminine ?
Excusez moi mais c’est complétement con….. genre elles ont pas les même capacité que les mecs ?
Si le reste de l’organisation est aussi débile que cet exemple faut pas s’étonner du flop.
#32
Oh bordel le montant de la subvention, tout ça pour que ce soit gâché par Webedia!
Je veux bien qu’on veuille montrer que “l’important c’est la base d’amateurs” mais alors il ne faut pas s’étonner d’avoir une affluence aussi faible. C’est comme si on s’étonnait de pas remplir un stade de foot alors que ce sont les U13 qui jouent…
Le choix des jeux est aussi plus que discutable, parler d’esport pour clash royale, mouarf.
Ah oui la scène aussi, ça fait vraiment très amateur.
#33
#34
Point de vue interessant que je ne partage pas du tout.
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Il n’y a pas vraiment de barriere physique dans le jeu video pour justifier un championnat separe a mon avis. Il faut le bon mix entre technique, endurance, chance, reflexe et strategie. Le physique compte tres peu. Ce serait meme une grave erreur que d’essayer de repeter le schema classique parce que c’est trop dur pour elle de se faire une place. Ben justement comme partout la place il faut se la faire a un moment donne. D’ailleurs je pense que ca couperait pas mal de sifflets qu’une femme arrive par la force de ses doigts dans le top 10. La fan base se construira d’elle meme.
Et meme en etant noyees au milieu d’une nuee d’hommes, elles se demarquent d’office vu que ce sont des femmes… On pourrait dire la meme chose de n’importe quelle minorite au sein d’un groupe. Libre a elles d’exploiter cela pour en faire une force ou de se laisser marcher dessus.
Rien que pour la recherche de sponsor c’est un plus je trouve: je suis la seule femme dans le top 100 des meilleurs joueurs et je trust la 35eme place (choisi au pif), ca claque plus que je suis 35 eme dans le top 100.
Si elles n’ont pas le niveau et se cassent les dents devant les autres hommes, elles n’auront qu’a s’ameliorer.
Il y aura toujours du harcelement (en meme temps c’est un peu le style d’attaque des faibles et des cons), et meme entre hommes je suis certains que c’est deja le cas. Un noir parmi 99 autres blancs? Il se fera harceler par les cons du groupes, idem si on inverse la proportion. Meme entre blancs il y en aura toujours pour trouver des criteres de discriminations (pauvre, riche, lieu d’habitation, etc…)
Qu’on ouvre les vannes, qu’elles se frottent a la dure realite. Si une femme veut en faire son metier, elle aura interet a devenir la meilleure et pas seulement la meilleure des femmes, sinon elle ne seront jamais bancable.
Le seul critere de discrimination devrait etre l’equite des moyens qu’on soit homme ou femme.
#35
#36
Je suis d’accord pour dire que d’un point de vue de l’équité, il n’est pas nécessaire de faire un championnat séparé, les différences physiques avec les femmes n’influençant probablement pas leur performance au jeu vidéo.
C’est pourquoi je pense que l’existence d’une catégorie séparée n’a pas comme origine un respect de l’équité de la compétition entre homme et femme (comme dans le sport), ni même de lutte contre le harcèlement (un tel évènement a d’autres moyens de lutte).
On parle ici d’un évènement amateur, où c’est des gens lambda qui viennent pour s’amuser en compétition, ou voir d’autres gens comme eux concourir. La compétition n’est pas l’intérêt unique, avec comme but de définir le champion du monde. Dans ce cas, effectivement il serait plus judicieux de faire une seule catégorie, pour que la compétition soit la même pour tout le monde.
Dans une news précédente, on se demandait comment faire pour plus attirer les femmes vers les sciences, ou plus généralement vers des domaines perçus comme masculins. Et bien je pense que l’existence de cette catégorie féminine aide à répondre à ce problème.
Comment peut-on inciter les femmes à venir dans le milieu du jeu vidéo et de l’e-sport ? En les motivant pour participer à ce genre d’évènement ou en leur montrant d’autres femmes qui y participent (le pouvoir de l’identification marche très bien). Et pour motiver à participer, une catégorie spéciale est une solution correcte : comme tu le dis, le niveau sera plus faible, donc moins décourageant. De plus, les joueuses pourront avoir le sentiment de jouer « entre elles », ce qui peut aussi les motiver (elles peuvent préférer rester entre filles). Enfin, pour permettre l’identification de femmes à ces joueuses, une catégorie spéciale fonctionne aussi : elle permet de mettre les joueuses en avant et en évidence. Avoir des matchs seulement féminins aide aussi.
#37
Clairement le choix des 2 jeux, ça aide pas à fédérer une communauté de joueurs… Ils auraient mis un CS ou un LOL en plus (bien que je n’aime ni l’un ni l’autre), ils auraient au moins doublé à coup sûr leur participation.
#38
Meme pas un FPS digne de ce nom…
Pourquoi les regions financent ces evenements pour se terminer par un flop ?
Je me rappelle de ces LAN qui rassemblaient des centaines de joueurs… Pourquoi un tel success ?
Oh surprise ! Elles sont organisees et financees par les joueurs eux-memes…
#39
ben ça me fait plaisir de voir qu’à orléans, on a eu l’OGS au mois de mars, organisé par une asso avec le soutient de la ville, 8 jeux (CSGO, LOL, OW, FF18, SF7…) des bons cash prize et… 480 participants et quasi 6000 visiteurs sur 2 jours (entrée gratuite) et probablement avec un budget bien moindre que là
(bon après quand on voit les 2 jeux proposé ici… ça va pas loin)
#40
#41
Le budget est honteux. C’est proche du détournement d’argent publique.
Le budget de la Gamer Assembly est inférieur avec plus de 20000 visiteurs et plus de 2000 joueurs…
J’ai travaillé sur des événements avec un finacement publique de 2000€ pour 200joueurs. Et c’etait rentable (sans cash prize et marketing)…
#42
Euh ça sera toujours ces 2 jeux pendant toute la compét ?
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Tu m’étonnes que ça attire pas grand monde … en plus du fait que personne était au courant & timing de merde.
Le coup de la gare fermée hahaha.
J’irais peut-être jeter un oeil en septembre si j’oublie pas
#43
Paye ton choix de jeux en meme temps. Tu m’etonnes que personne se pointe!
#44
moi quand j’entends e-sport je pense à lol, rocket league, CS, overwatch… clash of clan ? c’est pas le jeu mobile tout pourrie ? le genre de truc où plus tu achètes de gemmes et mieux t’es placé sur le serveur ? comment on peut faire de l’e-sport de cette merde ?
et fifa ben c’est pas ma tasse de thé…
m’enfin je comprends mieux le flop…
#45
D’un côté Webedia. De l’autre, Fifa et Clash Royale. Expliquez-moi pourquoi j’aurai envie d’aller assister à cette merde ?
#46
Ça surprendra beaucoup mais le jeu mobile est bel et bien en phase de devenir un pilier du e-sport (tristement). Parce qu’il est simple à comprendre, visuellement pas besoin de suivre des actions qui dans beaucoup d’autres jeux demanderaient d’être quand même bien initié (les placements dans LoL ou une stratégie d’attaque Starcraft…), c’est un format court, c’est très populaire… Entendu de la part d’un e-sportif professionnel en interview.
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Après je pense qu’on aura 2 niveaux d’e-sport : le simple compréhensible par tous, sur des jeux plus “visuels” (Rocket League, Clash…), et celui pour ceux qui aiment “se faire mal au crâne” (comme disait l’autre cruche chez Ruquier en face d’Astier au sujet des émissions intelligentes
#47
Bof il y en a d’autre genre la DH à tours, DH Marseille etc …
#48
ils auraient du demander des subventions à la fifa ou à la fff
faut esperer qu’il y ait plus de monde dans le futur
#49
Et pendant ce temps là à la Gamers Assembly, un championnat de Wii Bowling Senior a rempli la salle.
Pour combien de subventions ?
#50
omg mais quel bande de loser… a moins que ca soit fait expres pour détruit l’image de l’esport?
#51
#52
à la GA, Poitiers sponsorisait l’évènement. C’était marqué Poitiers partout. Je pense que la ville a plus financé qu’à Tours ou à Marseille
#53
Concernant les femmes dans l’e-sport on à pu voir cette semaine l’arrivée de la première en OverWatch League ,dans l’équipe des Shangai Dragons qui lui à donné sa chance de montrer ses capacités
Comme dit plus haut elle a su se faire une place dans le haut du tableau et a été plutôt bien accueillie par le public.
Ça m’étonne aussi qu’on fasse des tournoi séparé dans des disciplines ou le physique ne compte pas…
Après c’est sur que le niveau est très élevé mais il n’y à pas de raison qu’une femme qui s’entraîne autant et qui égale ou dépasse le niveau de certain homme ne puissent participer aux plus grand tournoi seulement à cause de son sexe. (Parce que le niveau des tournoi féminin est moins élevé en général et on voit souvent certaines roulé sur les autres tellement les écarts de niveaux sont important)
Par contre concernant le choix des jeux effectivement… Encore Fifa il y aura toujours des gens pour venir mais Clash of clan…
J’ai essayé de regarder quelques événement e-sport sur ces jeux mobile “Hype” mais je pense qu’il faut vraiment les squatter pour y trouver un intérêt… (Pour moi ça reste des “Mini-jeux” pour le train)
#54
Haha c’est génial, c’est exactement l’inverse de l’organisation des marketeux de Webedia, un tournoi par des joueurs pour des joueurs et le succès populaire est au rendez-vous
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#55
Sur le principe même, ça se voit qu’ils ne se prennent pas au sérieux. Rien que le concept de championnat de France avec une demi-finale comportant Niort, Poitiers, La Rochelle, et Limoges, ça fait rêver !
#56
Ouais en plus pendant qu’elles branlent rien pendant 9 mois de grossesse elles peuvent s’entrainer à mort !
" /> dredi
#57
La gamer’s assembly devait aussi être un évènement régionale à la base.
L’évènement s’est fait sa réputation au fil des années et non en injectant des dizaines de milliers d’euros dans la comm’ dès la première édition.
Je suis d’accord avec toi, cet évènement peut prendre de l’importance mais il ne faut que Webedia s’attende à créer un évènement majeur à partir de rien.
#58
Idem ici. Quand j’ai vu les noms des 2 jeux choisis, j’ai compris pourquoi le peu d’intérêt. La logique aurait dicté de miser sur les jeux “populaires” en e-sport, histoire de pourvoir attirer du monde et faire parler un peu.
#59
#60
Pas mieux. Rien que ces 3 mentions me donnent envie de fuir loin.
#61
:o je connaissait pas, mince j’y serais bien allé :/
#62
Racheter JVC et organiser ce tournoi pourri, deux belles erreurs de la part de Webedia.
J’ai l’impression que faire des erreurs de stratégie devient une spécialité bien française.
#63
Pas étonnant pub invisible (on a plus entendu parlé de la prime touché par webedia qu’autre chose.)
Ensuite le choix des jeux .. uniquement 2 Fifa et Clash Royale … Donc aucun fps (c’est pourtant pas ce qui manque) et aucun de ces jeux ne se jouent en team sauf erreur … Accessoirement c’est uniquement des jeux consoles & Smartphone Pc exclu ?
#64
#65
rdv l’année prochaine en mars
sinon recherche “orléans game show” sur facebook, ya une page où tu pourras être tenu au courant ;)
#66
Je suis allé voir leur site direct (bourré de fautes d’orthographe quand même :/ faudrait que quelqu’un se propose pour la relecture/correction
" />). J’ai quitté Facebook, et j’ai pas vu d’abonnement ou de mailing list.
" />. Et je trouve super qu’ils mettent à dispo leur bilan sur les archives des années précédentes (où est mentionné le budget de 100 K€).
J’espère que je m’en souviendrait en début d’année, ça me botte bien
#67
Sortir ?
Ils ne sont pas au courant qu’ils cherchent un public qui ne sort jamais de chez lui ?!
#68
La classe ultime !
#69
Je comprend mieux. J’avais en tete les grosses competitions lorsque je redigeais mon commentaire.
Un genre de mini evenement au sein meme du tournoi pour inciter a la decouverte.
#70
Moi aussi cela me laisse pantois…
Pour le sport électronique, je ne comprends pas ces histoires de “section féminine”. Autant dans le sport classique, les différences physiques sont palpables mais là, sauf erreur de ma part, il n’y en a pas.
De fait, je peine à comprendre l’entretien ou l’accroissement de cette non mixité qui me semble, à terme, nuisible.
#71
Clairement.
D’autant plus qu’un seul pool unique permettrait vraiment de faire ressortir des talents féminins plutôt que de les noyer dans “l’entre elle” d’une section féminine bien moins médiatisée. Le sport électronique a cette force, selon moi, de pouvoir ne pas créer de discrimination dans la mesure ou c’est le skill qui doit parler.
#72
L’entre soi dès le départ crée nécessairement une bulle,
Un isolement qui peut se poursuivre ultérieurement…
Si le niveau est plus faible… cela veut dire que même les meilleures féminines auront un niveau bien en deça des meilleurs masculins…
Il y a des match d’entraînements entre équipes dans le but de progresser. Dans ce contexte, je vois bien des équipes masculines refuser d’affronter des équipes féminines car aucun intérêt à le faire, sous prétexte que le niveau est ou serait trop faible. (il faut que je retrouve l’interview d’une joueuse qui en parlait).
Si c’est mixte, le fait qu’il n’y ait pas ou peu de femmes n’empêche pas celle ci de pouvoir y accéder/se hisser si le talent est au rendez-vous. Alors qu’avec le modèle actuel, le fossé finira en grand canyon mais ce n’est que mon avis.
#73
ah ouai j’ai trouvé aussi, ça fait un bon budget tout de même
et la mairie est au taquet pour développer ce genre d’event, donc il devait y avoir autant voire plus cette année
si tu traine sur le discord de nxi ou autre steam, ya moyen qu’on garde contact et qu’on se tienne au jus ;)
#74
Pour information en Lorraine, une petite société à aussi lancé son circuit esport amateur l’année dernière : Helios Gaming
Retour sur l’étape de Hagondange (2 500 personnes sur la première édition).
 http://www.heliosgaming.fr/hagondange-gaming-day-2018
Je suis intrigué de la fréquentation en région Parisienne.
Ce n’est pas un troll, je n’aime pas quand un confrère se plante. Surtout au vu des sommes engagées par la collectivité et les moyens colossaux mis en œuvre.
#75
Toujours autant de grands experts ici, avec des préjugés à deux balles c’est assez drôle
#76
……
#77
C’est quoi le problème des gens avec webedia ? A part que c’est une grosse boîte.