Oracle affiche de forts bénéfices et loue l'apport de Sun Microsystems

Oracle affiche de forts bénéfices et loue l’apport de Sun Microsystems

Les dettes de Sun appartiennent au passé ?

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Nil Sanyas

Publié dans

Économie

19/12/2012 2 minutes
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Oracle affiche de forts bénéfices et loue l'apport de Sun Microsystems

Deuxième ou troisième éditeur mondial de logiciels et numéro un dans les entreprises, le géant américain Oracle a annoncé hier un chiffre d'affaires en légère hausse et une forte augmentation de son bénéfice net. La société de Larry Ellison est désormais tirée par les licences des logiciels et ses offres cloud.

Oracle

Le recul du secteur matériel

Avec 9,094 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+3 %) pour son dernier trimestre fiscal clos le 30 novembre, pour un bénéfice net de 2,581 milliards de dollars (+18 %), Oracle peut avoir le sourire. Les détails de son bilan financier montre toutefois une tendance intéressante : à l'instar d'autres sociétés américaines, Hewlett-Packard par exemple, le secteur hardware d'Oracle perd en importance au profit de l'immatériel (logiciels et internet).

 

Le chiffre d'affaires lié au hardware (produits et support) n'a ainsi représenté que 15 % de son chiffre d'affaires total, en baisse de trois points en un an. A contrario, les logiciels (licences) et le cloud (internet) ont représenté à eux seuls 73 % des résultats d'Oracle, contre 69 % en 2011.

Le rachat de Sun porte ses fruits

Concernant Sun Microsystems, racheté par Oracle il y a trois ans pour 7,4 milliards de dollars, Larry Ellison, le PDG d'Oracle, estime que « Sun s'est avéré être l'une des acquisitions les plus stratégiques et rentables que nous n'ayons jamais fait ». Une affirmation basée sur la forte rentabilité d'Oracle sur les systèmes d'ingénierie et sur l'impact de Sun sur la croissance de ses activités matérielles, qui perdent pourtant en chiffre d'affaires.

 

N'oublions pas qu'avant son rachat, Sun cumulait des pertes de plusieurs milliards, dont 2,23 milliards de dollars uniquement en 2009. Après l'acquisition par Oracle, des licenciements massifs ont été réalisés, afin de réduire les frais de l'entreprise. Par la suite, Oracle a abandonné le développement d'OpenOffice (repris par LibreOffice), et les licenciements, ou plutôt les plans de départs volontaires, ont continué ces dernières années, notamment en France.

 

Pour rappel, Oracle est valorisée au NASDAQ à 158,45 milliards de dollars. Seuls Google (237 Mds), IBM (221 Mds), Microsoft (232 Mds) et Apple (502 Mds) surpassent Oracle en bourse parmi les sociétés high-tech. Intel (104 Mds), Cisco (108 Mds) et SAP (97 Mds) ont donc une valorisation inférieure.

Écrit par Nil Sanyas

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Le recul du secteur matériel

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Commentaires (28)


Des gens travaillent chez Oracle ou en connaissent? C’est comment? MP si nécessaire.<img data-src=" />


C’est comme n’importe quelle SSII… l’avantage étant qu’en terme de formation, t’es évidemment bien servi ;-)



Sinon, rien d’étonnant à afficher de bons chiffres avec les tarifs qu’ils pratiquent et un support qui n’est pas redimensionné malgré les nombreuses acquisitions <img data-src=" />


Je me demande combien les plans de départs volontaires ont coûté.

Parce que vues les différences de culture entre Sun et Oracle, je pense que pas mal de CVs ont commencé à chauffer dès le rachat (ou avant s’il y a eu des fuites, je n’ai pas de souvenir sur ce dernier point).








megadub a écrit :



Sinon, rien d’étonnant à afficher de bons chiffres avec les tarifs qu’ils pratiquent et un support qui n’est pas redimensionné malgré les nombreuses acquisitions <img data-src=" />





Et si ça se vend, ça signifie aussi que le produit n’est pas trop cher…

Parce que je peux bien aller dans la rue vendre des bouteilles de cristalline 100 euros pièces, je pense pas que je ferais fortune…





que nous n’ayons jamais fait



Ils l’ont fait.

Il faut virer la négation.








unicyclon a écrit :



Et si ça se vend, ça signifie aussi que le produit n’est pas trop cher…

Parce que je peux bien aller dans la rue vendre des bouteilles de cristalline 100 euros pièces, je pense pas que je ferais fortune…





Tout dépend de la concurrence, tu peux vendre un produit trop cher si :




  • tu es le seul à le proposer ou que tu domines le marché et c’est de l’abus de position dominante

  • tu t’entends avec tes concurrents pour surfacturer un produit/service (cartel)



    Il existe de nombreux exemple dans les deux cas malheureusement (mais c’est vrai que ce n’est pas forcément le sujet ici)…



Dsl doublon…




Disons que Oracle a une réputation de boite agressive, après pour les employés je ne sais pas si c’est pareil en interne.








tschaggatta a écrit :



Tout dépend de la concurrence, tu peux vendre un produit trop cher si :




  • tu es le seul à le proposer ou que tu domines le marché et c’est de l’abus de position dominante

  • tu t’entends avec tes concurrents pour surfacturer un produit/service (cartel)



    Il existe de nombreux exemple dans les deux cas malheureusement (mais c’est vrai que ce n’est pas forcément le sujet ici)…





    Tu peux ajouter à cela qu’une fois que tu as des solutions Oracle dans ta boite tu deviens captif d’Oracle.

    Car envisager des migrations c’est bien gentil mais c’est tellement lourd et complexe que 99% des entreprises préfèrent continuer avec un prestataire qui surfacture.









liukahr a écrit :



Ils l’ont fait.

Il faut virer la négation.





et pour ta part, il faut utiliser le bouton signaler (cercle avec un point d’exclamation sous la photo de Nil) qui aura de meilleures chances d’aboutir <img data-src=" />







unicyclon a écrit :



Et si ça se vend, ça signifie aussi que le produit n’est pas trop cher…





C’est discutable (même si fondamentalement ça reste vrai) : comme dit plus haut, il y a une partie de clients captifs de fait (migrations qui coutent un bras, peur du changement…). Après, oui, les produit Oracle jouissent d’une assez bonne réputation (fondée ou pas, je l’ignore, cela dit)

All your bases are belong to us <img data-src=" />









-DTL- a écrit :



Tu peux ajouter à cela qu’une fois que tu as des solutions Oracle dans ta boite tu deviens captif d’Oracle.

Car envisager des migrations c’est bien gentil mais c’est tellement lourd et complexe que 99% des entreprises préfèrent continuer avec un prestataire qui surfacture.







tout à fait, quand tu as une appli avec plusieurs centaines de milliers de lignes en PL/SQL, la bascule se fait pas en claquant des doigts.



après quand tu vois leurs tarifs et leur méthodes commerciales ça donne qu’une envie, c’est de se barrer :-x









unicyclon a écrit :



Et si ça se vend, ça signifie aussi que le produit n’est pas trop cher…

Parce que je peux bien aller dans la rue vendre des bouteilles de cristalline 100 euros pièces, je pense pas que je ferais fortune…







Une Ferrari aussi ça se vend… et c’est cher <img data-src=" />



Et ça se vend à qui a les moyens (pour les autres il y a posgreSQL) en profitant de leur bonne image de marque, mais depuis Oracle 9i, perso, je trouve que ça se dégrade franchement. Et m’étant mis à SQL Server, la suprématie d’Oracle me parait surfaite.









Gigatoaster a écrit :



Des gens travaillent chez Oracle ou en connaissent? C’est comment? MP si nécessaire.<img data-src=" />







venant d’un ex.

&gt; peu de considération

&gt; méga profit et jamais de retours sur les employés

&gt; l’argument de la formation avancé par certains. Pour moi c’est surfait, rarement trouvé qu’une formation était vraiment excellente

&gt; tu peux te faire jeter du jour au lendemain alors que t’es staffé en clientelle (!)

&gt; ça peut faire bien sur le CV (quoique…)



Mais ça reste une expérience enrichissante mais faut pas vouloir y faire carrière.



OK merci pour ton témoignage.








liukahr a écrit :



que nous n’ayons jamais fait





Ils l’ont fait.

Il faut virer la négation.



Ben non…. “ne jamais” est tout à fait français…et tout à fait à propos dans la phrase.









NonMais a écrit :



Ben non…. “ne jamais” est tout à fait français…et tout à fait à propos dans la phrase.







En fait c’est même “ne… jamais” qui est correcte et non pas “jamais” seul. <img data-src=" />



http://www.lepointdufle.net/ressources_fle/negation_regle.htm



En voulant faire le malin, il aura au moins appris quelque chose <img data-src=" />









megadub a écrit :



En fait c’est même “ne… jamais” qui est correcte et non pas “jamais” seul. <img data-src=" />



http://www.lepointdufle.net/ressources_fle/negation_regle.htm



En voulant faire le malin, il aura au moins appris quelque chose <img data-src=" />







Le problème, c’est que dans le contexte cité, «jamais» n’est pas négatif.

Donc: «La meilleure affaire que nous ayons jamais faite»

Comme, par exemple: «Le plus gros dinosaure qui ait jamais existé»




Ben non…

La meilleure affaire que nous n’ayons jamais faite

Le plus gros dinosaure qui n’ait jamais existé.





J’insiste :)








megadub a écrit :



http://www.lepointdufle.net/ressources_fle/negation_regle.htm



En voulant faire le malin, il aura au moins appris quelque chose <img data-src=" />





Intéressant de sortir la règle de formation de la négation quand le sens de mon message est … qu’il ne doit pas y avoir de négation dans cette phrase.



La chose la plus rentable que nous n’ayons jamais faite =

la chose la plus rentable parmi celles que nous n’avons pas faites



La chose la plus rentable que nous ayons jamais faite =

la chose la plus rentable parmi celles que nous avons faites



En l’occurrence, cette acquisition, ils l’ont faite.



http://www.cnrtl.fr/lexicographie/jamais





« Le seul homme, dit-il, que j’aie jamais cru »








liukahr a écrit :



Intéressant de sortir la règle de formation de la négation quand le sens de mon message est … qu’il ne doit pas y avoir de négation dans cette phrase.



La chose la plus rentable que nous n’ayons jamais faite =

la chose la plus rentable parmi celles que nous n’avons pas faites



La chose la plus rentable que nous ayons jamais faite =

la chose la plus rentable parmi celles que nous avons faites



En l’occurrence, cette acquisition, ils l’ont faite.





Toujours non :)

“La chose la plus rentable que nous ayons jamais faite”= faute de français, c’est “ne jamais” “ne rien” “ne que” (je n’aime que ça” et pas “j’aime que ça”) “ne aucun” etc…

“La chose la plus rentable que nous n’ayons jamais faite” = la chose la plus rentable “depuis toujours” que nous ayons faite, le “ne jamais” ici ne veut pas dire qu’ils ne l’ont pas fait mais bien “depuis toujours”.



EDIt: tu as posté pendant que j’écrivais :



le seul homme, dit-il, que je n’aie jamais cru









NonMais a écrit :



Toujours non :)

“La chose la plus rentable que nous ayons jamais faite”= faute de français, c’est “ne jamais” “ne rien” “ne que” (je n’aime que ça” et pas “j’aime que ça”) “ne aucun” etc…

“La chose la plus rentable que nous n’ayons jamais faite” = la chose la plus rentable “depuis toujours” que nous ayons faite, le “ne jamais” ici ne veut pas dire qu’ils ne l’ont pas fait mais bien “depuis toujours”.







Ton erreur est de croire que “jamais” n’a aucun sens seul.

Jamais signifie “une fois” (en gros), d’où le sens de “ne jamais”.



Je t’invite à lire : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/jamais

Sens premier du mot :



Jamais n’est pas en corrélation avec une particule négative : À un moment quelconque, à quelque moment que ce soit.





A plus.









liukahr a écrit :



Ton erreur est de croire que “jamais” n’a aucun sens seul.

Jamais signifie “une fois” (en gros), d’où le sens de “ne jamais”.



Je t’invite à lire : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/jamais

Sens premier du mot :





A plus.







C’est ce que je voulais indiquer dans mon post #17, mais je n’avais pas sous la main de référence à citer, hélas. Merci pour ce super site.









levhieu a écrit :



C’est ce que je voulais indiquer dans mon post #17, mais je n’avais pas sous la main de référence à citer, hélas. Merci pour ce super site.





De rien. Note qu’il peut se mettre en un clic dans la barre de recherche Firefox.



A en lire certains, un dinosaure qui n’a jamais été bleu … est bleu.





Par la suite, Oracle a abandonné le développement d’OpenOffice (repris par LibreOffice),



N’importe quoi… <img data-src=" />



http://www.pcinpact.com/news/63944-oracle-openoffice-libreoffice-apache-document…








levhieu a écrit :



Le problème, c’est que dans le contexte cité, «jamais» n’est pas négatif.

Donc: «La meilleure affaire que nous ayons jamais faite»

Comme, par exemple: «Le plus gros dinosaure qui ait jamais existé»







En effet, j’avais pas relu la phrase… au temps pour moi (ou autant si tu préfères <img data-src=" /> ) <img data-src=" />



Je ne peux pas accéder à ton lien (proxy boulot qui bloque).



Mais je crains qu’au final tu aies raison <img data-src=" /> à force d’y <img data-src=" /> j’aurais tendance à me ranger à ton avis <img data-src=" />



au temps pour moi.



EDIt : l’important reste qu’aucun homme n’est jamais assez fort pour ce calcul <img data-src=" />





(contrepétrie…)








rbag a écrit :



tout à fait, quand tu as une appli avec plusieurs centaines de milliers de lignes en PL/SQL, la bascule se fait pas en claquant des doigts.



après quand tu vois leurs tarifs et leur méthodes commerciales ça donne qu’une envie, c’est de se barrer :-x







Ça dépends. Apparemment IBM avec DB2 essayent de choper des clients venant d’Oracle, ils ont carrément des équipes qui proposent la migration complète et le PL/SQL tourne quasi tel quel sur DB2 de ce que j’ai compris.