Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Cette semaine était pleine de mauvaises nouvelles. Tout d'abord pour Mark Zuckerberg, qui, après avoir fait de la collecte et l'exploitation de données en masse un business model florissant, jouant parfois avec la ligne jaune, finit par se faire rattraper par une vieille affaire d'API trop bavarde.
Ce, alors que nombreux sont ceux qui travaillent à affaiblir les textes européens qui doivent renforcer la protection de notre vie privée au nom de la publicité ciblée. Le patron de Facebook a néanmoins tenu à s'expliquer et s'excuser, histoire que la tempête finisse par passer, et que les choses puissent reprendre leur cours.
D'ailleurs, si beaucoup critiquent Facebook, rares sont encore ceux à s'apercevoir que les pratiques de collecte et de traitements massifs sont partout, comme nous l'expliquons déjà depuis des années. À quand le réveil ? Pendant ce temps-là, à Nice, on préfère critiquer la CNIL lorsqu'elle retoque un dispositif de « surveillance entre citoyens ».
Les forces de l'ordre ont d'ailleurs de plus en plus en plus recours au numérique. Que ce soit pour tenter de jouer à Minority report ou récolter des preuves lors d'un accident de voiture autonome, qui pourront ensuite être diffusées sur les réseaux sociaux. Bientôt la justice aussi simple qu'une demande de prêt Orange Bank ? Qui sait.
Il faut néanmoins se méfier, car marier les dispositifs numériques aux choix humains est parfois l'occasion de gros ratés. Un cas assez emblématique de ces dernières années est sans doute SAIP au bilan plus que mitigé, sans vraiment d'évolution malgré de dures critiques du Sénat. Preuve que le technologisme n'est pas toujours la solution.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.