Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. Prenez L'Express par exemple, on pourrait se dire qu'avec un tel nom la réactivité est leur qualité première. Et bien pas toujours.
C'est en tout cas ce que l'on peut en déduire suite à la découverte récente d'une fuite de données dans leur système informatique, à laquelle ils n'ont pas vraiment donné suite très vite. Un véritable cas d'école alors que le RGPD va bientôt s'appliquer en Europe (voir notre analyse), obligeant les entreprises à un peu plus de sérieux.
L'actualité publiée au quotidien est un autre exemple du genre, alors que le discours sur les « fake news » est partout. Mais l'on peut aussi penser à toutes ces actus « rigolotes » partagées ici et là comme une trainée de poudre, chaque média recopiant le voisin en espérant profiter du buzz.
Dernier exemple en date : Vero. Un réseau social vendu comme le nouveau champion de l'éthique et de la vie privée et présenté rapidement partout comme la nouvelle révolution poussée par des « influenceurs » d'Instagram. Sauf que ce dernier n'a rien de nouveau et que ses conditions relatives à la vie privée sont tout sauf rassurantes, entre autres problèmes techniques.
Les pratiques de son dirigeant ont aussi été contestées, celui-ci ayant répondu qu'il n'avait pas de réelle implication dans la société évoquée à l'époque des faits. Ceux disant le plus grand bien de Vero ont rapidement pu en dire le plus grand mal (hashtag #DeleteVero) et expliquer comment tenter de fermer son compte. Après tout, « une information et un démenti, cela fait deux informations ». Une pensée que vous pouvez aller partager sur Mastodon.
Pendant ce temps, personne ne prêtait vraiment attention à la question des renouvellements du côté de la Hadopi, ou même à l'arrivée du DPI dans le projet de loi de programmation militaire (sans doute un complot Illuminati). Heureusement, nous pourrons compter sur les questions citoyennes pour éclaircir ce point.
Une information dont on ne risque pas d'entendre parler sur TF1 dans les mois à venir si rien ne s'arrange. Les chaînes du groupe ont en effet été supprimées de l'offre de Canal+, Free ayant décidé de faire de même à la fin de son contrat de diffusion le 31 mars. Il ne manquerait plus qu'Orange suive le mouvement pour que la filiale du groupe Bouygues devienne presque invisible à toute une partie de la population, à moins de passer par MyTF1 ou des outils comme Captvty.
La question de la diffusion continue d'ailleurs de se poser ailleurs, notamment dans la presse papier avec Presstalis, impactant sérieusement certains de nos confrères. De quoi illustrer dans le monde plus « classique » ce que vivent au quotidien des millions de sites à l'heure de l'internet des plateformes et leurs algorithmes ayant tout pouvoir pour ce qui est de votre capacité à « toucher l'internaute ».
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.