Selon nos informations, la Commission d'enrichissement de la langue française (CELF) va plancher très prochainement sur la traduction de l’expression « fake news ». Une publication suivra au Journal officiel, à partir de laquelle le terme francisé s’imposera à toutes les autorités.
Alors qu’une loi sur le sujet a été promise par l’exécutif, la Commission d’enrichissement de la langue française, placée sous l’autorité du premier ministre, a décidé de s’attaquer à la traduction des mots « fake news ».
Le CELF, dont les activités sont coordonnées par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) au sein du ministère de la Culture, se réunira très prochainement pour trancher parmi les différentes traductions possibles.
Conformément à un décret de 1996, la traduction publiée au Journal officiel s’imposera alors à toutes les autorités administratives, « dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui émanent des services et des établissements publics de l'État ». Ce fut ainsi le cas ce week-end au J.O. où« ransomware » est devenu « logiciel rançoneur ».
Voilà un an, la loupe sur le mot cher à Donald Trump, nos confrères de Télérama s’interrogeaient déjà : « Faut-il dire “fausse info”, “bobard”, contre-vérité ? ». À quelques jours de la réponse officielle, voilà une bonne occasion de tenter de deviner la réponse. Paraît-il que la/le gagnant.e décrochera les palmes académiques.