Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Plus c'est gros, plus ça passe. Les abus sont ainsi monnaie courante en ce bas monde, puisque parfois... ça marche. Il n'y a qu'à regarder du côté de Disney et son exploitation de la licence Star Wars.
Le second volet de la nouvelle trilogie à peine diffusé, une autre étant en préparation et Solo arrivant bientôt, on apprend que les créateurs de Game of Thrones vont travailler sur de nouveaux films. Il faut dire que le succès commercial est au rendez-vous, tant dans les salles que pour les produits dérivés tels que les porgs, les bijoux et autres livres sur des personnages volontairement bâclés dans les films (tels que Phasma). Pourquoi s'arrêter ?
Dans un autre registre, on a cette semaine appris que Free SAS avait déposé une plainte contre l'équipe de Free Electrons au nom du droit des marques, après des années de coexistence. Chercher à s'approprier la « liberté », n'est-ce pas là une pratique bien éloignée de ce que voulait symboliser le « trublion des télécoms » à ses débuts ?
Si la jeune société a décidé de se renommer en Bootlin pour s'éviter une longue procédure, d'autres ont les moyens de se défendre et n'hésitent pas à le faire. Ainsi, Orange est toujours en guerre face à TF1, le CSA ayant décidé d'exprimer sa… « sa disponibilité ». Canal+ soutient le FAI dans cette démarche, tout comme Free, qui est cette fois de l'autre côté d'une demande jugée « extravagante ». Une chose est sûre, si un employé de l'une des parties prenantes n'est pas d'accord avec la position de son entreprise, il devra faire attention s'il décide de s'en émouvoir sur Facebook.
Autre sujet d'étonnement cette semaine : pour la Cour de cassation, téléphoner au volant peut aussi être interdit à l’arrêt. Une décision qu'il faut évoquer avec une précision importante : le plaignant a été contrôlé « alors qu’il faisait usage d’un téléphone en étant assis au volant de son véhicule, qui stationnait sur la file de droite d’un rond-point avec les feux de détresse allumés ». Un élément qui peut rapidement faire basculer notre position concernant celui qui a eu un comportement abusif dans cette affaire.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.