Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Et si on laissait un peu les autres décider de tout à notre place, quitte à finir comme les humains de Wall-E ? Alors que le CSA veut pouvoir décider de ce que l'on doit voir ou non en ligne, que certains rêvent de pouvoir bloquer les sites pornographiques qui ne seraient pas « dans les clous », que Google continue de pouvoir choisir ce qui est en tête de son service d'actualités ou non sans avoir à rendre de compte... la question se pose.
Car s'il apparaît clairement que les comportements en ligne doivent mener à une application stricte de la loi, comme c'est le cas dans le domaine du cyber-harcèlement, il ne faudrait pas que la défense de ces causes nous fassent oublier le risque du tout régulation ou du filtrage automatisé des contenus « pour le bien commun ».
Une fois les règles installées, celles-ci peuvent lentement évoluer. Ce qui pousse certains à rêver de voir des sites de propagande russe plonger au fond des résultats pour limiter la diffusion des fake news, ou des sites pornographiques être bloqués pour protéger nos chères petites têtes blondes, pourrait demain toucher plus largement des sites qui seraient jugés « non conformes » d'une manière ou d'une autre.
Quand une liste de filtrage existe, il suffit de l'étendre. Ce, même si certains y voient une simple question d'idéologie.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.