Ces derniers jours, le petit écran est reparti sur la route de la Soie, s'est inquiété d'un volcan, a retracé l'histoire de la greffe de cœur et s'est agacé sur la difficulté de certains jeux vidéo.
Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).
Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités :
- Publiez un tweet en mentionnant @nextinpact avec le hashtag #Replay
- Contactez directement la rédaction en mentionnant #Replay dans votre message
Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)
Route de la Soie, enfants stars et volcans
Cette semaine, Arte rediffuse son documentaire « Cholestérol, le grand bluff », qui explique le rôle du « bon » cholestérol dans notre santé. Il est en ligne, sur YouTube, jusqu'au 28 décembre. Côté histoire, la chaine propose une liste de lecture « La route de la Soie - sur les traces de Marco Polo », comprenant cinq épisodes de 26 minutes.
Pour sa part, Le Tube de Canal+ se penche sur les enfants stars de YouTube. D'un côté, l'émission prend le cas de jeunes adolescents se mettant eux-mêmes en scène, leur compte étant géré par leurs parents. De l'autre, ce sont les parents qui mettent directement en images leurs enfants, dans des productions qui peuvent parfois devenir régulières.
Dans sa dernière émission, Tracks d'Arte se rend aux Geek Faeries (à partir de 14:25), un événement « geek » loin des standards commerciaux, comprenant un entretien avec le blogueur Korben. Enfin, la chaine se met en « vigilance volcanique au cœur de Java » (jusqu'au 16 février).
De la difficulté des transplantations cardiaques (jusqu'au 2 décembre)
Dans un documentaire, Arte explore le monde des cœurs artificiels, alors que les dons d'organes sont toujours insuffisants face à la demande. L'émission suit les travaux de chercheurs et chirurgiens, sur les dernières décennies, avec la réception publique des premières transplantations réussies, qui posaient (à l'époque) un débat éthique.
Les évolutions sont importantes, comme la modification génétique de porcs pour l'utilisation de leurs valves cardiaques, en réduisant les risques de maladie. Malgré des avancées, les risques existent toujours, surtout dans les débuts du développement d'un cœur particulier.
Les découvertes de la pyramide de Khéops
Dans Science grand format, France 5 revient sur l'exploration de l'intérieur de la pyramide de Khéops à l'aide de méthodes « non invasives » en 2015. Ils cherchaient des structures encore inconnues au sein de l'édifice. Ce sont eux qui ont révélé la grande cavité, d'une trentaine de mètres, en son cœur au début du mois.
L'émission retrace le parcours des scientifiques, avec des modélisations 3D et des traversées de la pyramide. Cette dernière a été passée au crible, et l'utilité de certaines des découvertes étudiées. Une émission passionnante pour ceux que l'égyptologie a, au moins un jour, fait rêver.
De l'élitisme des meilleurs joueurs
Le dernier épisode de BiTS d'Arte est consacré aux hardcore gamers, ces joueurs pleinement investis dans leur loisir. Ils ont été accusés d'élitisme face à un journaliste économique s'essayant (sans succès) au tutoriel de Cuphead, un jeu de plateforme à la difficulté relevée. Pour en parler, l'équipe invite Dorian Chandelier (précédemment connu pour 3615 Usul), spécialiste du sujet.
Au fond, BiTS se demande s'il faut être doué manette en main pour parler de jeu vidéo, et si la difficulté devient une fin en soi dans certains jeux. Émeric Troa, le directeur créatif du (difficile) Furi évoque plutôt l'idée de créer des moments mémorables, l'exigence et la persévérance contribuant à la satisfaction du joueur.