Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Cette semaine, comment passer à côté du Black Friday, cette période commerciale importée des États-Unis qui lance le coup d'envoi des achats de Noël (parfois avec quelques jours d'avance) ? Mais les produits que l'on achète ne sont pas les seules choses qui sont bradées ces derniers temps, c'est aussi parfois le cas de nos droits et de nos libertés.
Prenez par exemple le droit d'utiliser le mot « Torrent », que certains ayants droit veulent voir filtré dans les résultats de Bing et Google lorsqu'il est associé au nom de certains artistes, oubliant sans doute qu'il s'agit là d'un nom commun dans la langue française. Ou même que la technologie P2P de BitTorrent n'a rien d'illégal en soi.
C'est un peu comme si l'on voulait filtrer le terme « lunettes » parce que celles-ci servent à certains à voir du contenu piraté. Un drame potentiel pour M Pokora. Pendant ce temps, la Société Pour la Perception de la Rémunération Équitable (SPRE) et Jamendo continuent de s'opposer sur cette redevance qui concerne même la musique libre de droits.
Qu'en est-il de notre droit à être informé de l'utilisation de nos données personnelles, qui peuvent fuiter à travers des services comme Uber sans que presque personne, officiellement, ne soit au courant ? Résultat des courses, Mounir Mahjoubi est obligé de demander des comptes à la société à travers son compte Twitter.
De leur côté des scientifiques s'alarment sur ce que nous continuons de faire subir à notre planète, 25 ans après le « World Scientists’ Warning to Humanity » et nous demandent d'agir collectivement. Pas sûr que leur message réussisse à atteindre son but pour le moment, surtout vu les positions américaines récentes sur la question.
Mais que l'on se rassure, l'avenir est en marche. En effet, d'ici 2022 la propagande électorale et les démarches administratives devraient être dématérialisées. Espérons que d'ici là, les opérateurs auront fait leur boulot concernant la couverture des zones blanches, et le déploiement dans les zones encore oubliées par le « bon débit » sur le fixe.
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