Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Cette semaine, les Paradise Papers ont mis de nombreux dirigeants et plusieurs sociétés sur le devant de la scène pour leurs pratiques d'optimisations fiscales. Apple, qui vient de mettre sur le marché son iPhone X, était dans le lot et a tenté de justifier de ses propres choix en la matière.
Une autre société a connu quelques difficultés ces derniers jours : Altice. Ici, ce sont surtout les mauvais résultats qui étaient en cause. Trois ans après le rachat de l'opérateur et malgré un plan de départ d'un tiers des effectifs, il ne cesse de perdre des clients et a vu sa propre tentative d'optimisation fiscale par la TVA presse bloquée.
Résultat, après une longue valse des têtes à la direction du groupe, Michel Combes est mis sur la touche. Il est remplacé par Alain Weill (Médias) et Armando Pereira (Télécoms). Un « retour aux sources » qui doit enfin mener à la reconquête et à la réussite de la vision d'une convergence entre télécoms et contenus. Reste à voir comment.
Space X a de son côté rencontré des soucis avec un moteur Merlin qui devait être utilisé sur une fusée Falcon 9 fin 2018 et a explosé. Une enquête, promise comme « entièrement transparente », est en cours.
La transparence, la Hadopi aimerait bien la voir dans la mesure d'audience afin de mieux connaître, sur une période de 42 mois, les habitudes de consultation « de sites internet proposant des biens et services culturels dématérialisés, que ce soit de manière licite ou illicite ». Un besoin de connaître l'internaute et ses pratiques les moins avouables.
Mais à partir de quel âge est-on considéré comme un internaute comme les autres, qui peut agir sans l'accord de ses parents ? 16 ans selon le RGPD, qui entrera en vigueur en mai prochain. Mais le Royaume-Uni a décidé que ce serait possible dès 13 ans, en faisant référence aux pratiques américaines en la matière.
Après tout, ce serait dommage que nos chères petites têtes blondes ne puissent pas, elles aussi, être tracées et profilées au profit des géants du big data et de leurs clients. Comme des grands.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.