Aujourd'hui c'est le Dark Matter Day... mais au fait, c'est quoi la matière (et l'énergie) noire ?

Aujourd’hui c’est le Dark Matter Day… mais au fait, c’est quoi la matière (et l’énergie) noire ?

Que la force soit avec nous

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

31/10/2017 8 minutes
58

Aujourd'hui c'est le Dark Matter Day... mais au fait, c'est quoi la matière (et l'énergie) noire ?

L'univers serait composé à seulement 5 % de matière ordinaire, contre 95 % d'énergie et de matière noire (ou sombre). Ces dernières sont pour le moment invisibles, mais ce n'est pas faute d'essayer de les détecter. Le Dark Matter Day est l'occasion de revenir sur le sujet et de remonter le temps jusqu'au Big Bang. Attachez vos ceintures.

Mardi 31 octobre, c'est Halloween son défilé d'enfants déguisés à la recherche de bonbons, mais c'est également la journée internationale de la matière noire, alias Dark Matter Day. Le Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) est de la partie et proposera un événement, retransmis en direct sur Internet et traduit en français. Un Facebook Live est également en cours par ici depuis le CAST (CERN Axion Solar Telescope) pour évoquer la matière noire.

Initiée par le groupe scientifique « Interactions Collaboration » représentant les laboratoires de physique des particules dans le monde, elle vise à mettre en lumière cette matière inconnue qui serait pourtant abondamment présente dans l'Univers, tout en donnant de la visibilité aux travaux de recherche. Par ricochet, il est également question de l'énergie noire.

Comme le précise le CNRS, « l’Univers reste très mystérieux : 95 % de son contenu, la matière noire et l’énergie noire, nous sont invisibles alors qu’elles ont un effet gravitationnel ». La matière serait partout autour de nous et « un humain est traversé environ 100 000 fois par seconde par un wimp ». Il s'agit de l'acronyme de Weakly Interactive Massive Particle, une particule candidate à la matière noire, que l'on peut littéralement traduire par mauviette.

De notre côté, nous avons décidé de passer du côté obscur de la force.

De la matière invisible qui expliquerait beaucoup de choses

Si certains parlent de matière noire, d'autres lui préfèrent le terme de matière sombre ou encore de matière invisible. Peu importe son nom : comme elle échappe à la détection directe, « on ne sait pas si elle existe », explique le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

La situation rappelle celle des ondes gravitationnelles il y a quelques années, avant leur détection par LIGO et Virgo (voir cette actualité). Nous supposons fortement que la matière noire existe, mais la seule solution pour l'affirmer serait une observation directe, ce qui n'a pas encore été fait.

Les enjeux sont importants, qu'elles existent ou non : « elle expliquerait pourquoi notre Univers se compose de galaxies, d’amas de galaxies, mais aussi de vides immenses. Cependant, si on ne la détectait pas, il faudrait revoir la théorie de la gravitation d’Einstein », excusez du peu.

La matière ordinaire et noire expliquée par le modèle du Big Bang

Dans l'Univers, la matière ordinaire (celle que l'on connait, que l'on peut observer) est disponible en grande quantité. On la retrouve dans tout ce qui nous entoure (planètes, étoiles, comètes, vivant, etc.) et elle est composée à partir de 12 particules fondamentales (voir cette actualité) et peut interagir avec les quatre forces fondamentales : forte, faible, électromagnétique et gravitationnelle.

Afin d'expliquer certaines observations de l'Univers qui ne collaient pas avec les calculs théoriques (nous y reviendrons), des scientifiques ont eu l'idée de la matière noire. Elle ne réfléchit et n'émet pas de lumière, n'interagit pas avec la force électromagnétique, mais a des effets sur la gravitation. Sa masse serait importante selon les scientifiques : « une particule de cette matière serait de 1 à 100 000 fois plus importante que celle d’un proton par exemple ».

Pour expliquer la présence de matière ordinaire et de matière noire, il faut remonter plus de 13 milliards d'années en arrière, à l'époque du Big Bang. Notre Univers « se présente sous la forme d'une soupe dense et extrêmement chaude [NDLR : 10^28 kelvins] de particules de lumière, de matière et de matière noire » explique poétiquement le CEA. Les particules interagissent et entrent en collision entre elles.

Très rapidement, celles de matière noire arrêtent leur collision avec la matière ordinaire et n'interagissent plus entre elles. Cette époque correspond au gel de la matière noire : « plus aucune particule de matière ne sera ensuite créée » explique le CEA.

Sous l'effet de leur force gravitationnelle, ces particules influenceront la structure même de l'Univers tel qu'on le connait aujourd'hui. Elles creusent des puits gravitationnels dans lesquels la matière ordinaire et la lumière se regroupent pour donner naissance aux étoiles. 

Matière noire

Pourquoi pense-t-on que la matière noire existe ?

Voilà pour le modèle théorique du Big Bang, mais pourquoi les scientifiques pensent que la matière noire existe vraiment ? Deux indices appuient très fortement cette hypothèse : la lentille gravitationnelle et la vitesse de rotation des étoiles dans une galaxie. Prenons quelques instants pour les détailler.

Dans le premier cas, il s'agit d'une déformation de l'espace-temps : « l’image d’une étoile située derrière un objet massif (appelé lentille), tel qu’un trou noir ou un amas de galaxies, nous parvient déformée » à cause de la gravitation. En étudiant la déformation de la lumière, les chercheurs peuvent estimer la masse totale de la lentille. Or, en ne considérant que la masse de la matière visible (et donc ordinaire), les calculs ne permettent pas reproduire le résultat mesuré. La présence de matière noire invisible (augmentant la masse de la lentille) pourrait être la solution.

Le second indice se base sur la vitesse de rotation des étoiles dans les galaxies. Alors que les chercheurs pensaient qu'elle irait en décroissant plus les astres étaient éloignés du centre, il n'en est rien. Ils mesurent au contraire une vitesse de rotation qui se stabilise. Là encore, la présence d'une matière invisible permettrait d'expliquer ce phénomène.

Dans les deux cas, les estimations indiquent généralement que toute la matière de l'Univers serait à 80 % environ noire (et donc seulement 20 % ordinaire), qui échappe pour le moment complètement à nos instruments. 

Matière noire

Comment détecter la matière noire ?

Trois pistes sont à l'étude pour y remédier : « détecter l’effet qu’elle induit sur la matière ordinaire, la produire par l’énergie dégagée lors de la collision de protons de haute énergie, ou encore observer les produits de l’annihilation de deux particules de matière noire qui se produit dans le cosmos » expliquent les scientifiques du CNRS.

Dans le premier cas, il s'agit de mesurer l'impact entre une particule de matière noire et un noyau de matière ordinaire, ce qui provoquerait un léger recul de ce dernier. Nous n'aurions alors pas vu de la matière noire directement, mais nous aurions mesuré son effet. Comme dans le cas des ondes gravitationnelles, il faudrait réussir à mesurer cette infime variation.

Deuxième piste, la création de matière noire pourrait être réalisée par le Grand Collisionneur de hadrons (LHC). Dans cet accélérateur de particules, des protons de très haute énergie entrent en collision afin de créer des particules avec une masse très importante. Théoriquement, cela pourrait donner naissance à de la matière noire.

Problème, s'il s'agit bien de matière noire, elle sera invisible pour les détecteurs. Comment l'observer alors ? L'astuce des scientifiques est de regarder le bilan énergétique de chaque collision afin de voir s'il « manque » de l'énergie. Si c'est le cas, alors cela signifierait qu'une particule de matière noire (alias un wimp) pourrait avoir été créée durant l'expérience.

Enfin, dernière piste : « l’annihilation de deux particules de matière noire produirait des particules ordinaires détectables, dont des photons de hautes énergies appelés rayons gamma ». Ces derniers se propagent en ligne droite, permettant au scientifique de remonter facilement jusqu'à leur source et ainsi détecter de la matière noire. Pour rappel, l’annihilation est la rencontre entre une particule et son antiparticule, ayant pour conséquence l'émission d'énergie.

Peu importe la piste étudiée, aucun résultat probant n'a pour le moment été annoncé officiellement.

Et l'énergie noire alors ?

Depuis 6 milliards d'années, on observe une accélération de l'expansion de l'Univers. La présence d'une force nouvelle et inconnue appelée énergie noire (ou énergie sombre) en serait la cause. Comprendre l'énergie noire n'est pas chose aisée, comme en atteste l'explication du CERN :

« Elle est distribuée de façon uniforme dans l’Univers, non seulement dans l'espace, mais aussi dans le temps – autrement dit, son effet ne se dilue pas avec l’expansion de l’Univers. Cette répartition égale signifie que l’énergie sombre n’a pas d’effet gravitationnel local, mais plutôt un effet global sur l'Univers entier. Il en résulte une force répulsive qui tend à accélérer l’expansion de l’Univers. »

Au total, la matière et l'énergie noire composeraient 95 % de notre Univers... autant dire qu'il nous reste encore tout à découvrir sur ce sujet. Des missions scientifiques sont en préparation, notamment le satellite Euclid de l'Agence spatiale européenne

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

De la matière invisible qui expliquerait beaucoup de choses

La matière ordinaire et noire expliquée par le modèle du Big Bang

Pourquoi pense-t-on que la matière noire existe ?

Comment détecter la matière noire ?

Et l'énergie noire alors ?

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (58)


Superbe article


Super article <img data-src=" />Lors de la nuit des étoiles, un chercheur du CNRS nous expliquait qu’il y à plusieurs théories qui émergent sans matière ou énergie noire.



Car finalement les scientifiques avaient une équation, en la testant le résultat n’était pas bon. Ils ont alors pris le parti d’inventer quelquechose d’exotique, aux propriétés inédites qui rendrait le résultat juste.&nbsp;

Et le soucis c’est que certains scientifiques (devant l’avancement des recherches dans le domaine qui frise le zéro absolu) se demandent si on a pas choisi la solution la plus simple en ignorant les autres possibilités.



Vachement intéressant car il fait parti d’une équipe qui pousse d’autres hypothèses, car comme dis dans l’article, sans observation directe cette matière ou énergie noire n’existe pas.


Très bon article. Pas assez à mon goût, j’en aurait voulu plus j’adore ces sujets &lt;3








Le Matou a écrit :



Superbe article





Pas mieux :)



Pas moins.


C’est pas un peu le principe du boson de higgs?

J’ai une partie de mon Etre qui rêve secrètement que ce boson n’existe pas et que l’on remette ainsi en question tout ce que l’on crois sur le sujet! :p


Très INtéressant !


Sauf que le dis boson on en a fait une observation directe au LHC du CERN.

Donc pour lui ça marche plus ahah ^^








secouss a écrit :



Sauf que le dis boson on en a fait une observation directe au LHC du CERN.

Donc pour lui ça marche plus ahah ^^





A bah mince! :(



Apparemment on est sur que c’est lui a 99% :p



Pour le coup, le boson de Higgs a été observé au LHC, donc remettre en cause son existence devient difficile.

EDIT : grillé <img data-src=" />



Sur la matière noire, il y a eu, au début du mois, une actualité qui pourrait expliquer le fait qu’on observe pas la matière manquante :https://www.theguardian.com/science/2017/oct/12/astronomers-find-half-of-the-mis… (voir les sources de l’article pour plus de détails). Ca n’explique pas tout, mais pourrait réduire la quantité de matière noire existante.


“mais c’est également la journée internationale de la matière noire,” Mais qui a défini cette journée-ci et surtout pourquoi ? <img data-src=" />



Le seul intérêt que j’y vois c’est de pouvoir lire un article très intéressant sur le sujet, comme celui-ci.


Lumineux ! <img data-src=" />


Je n’y connais pas grand chose là-dedans mais si la matière noire contribue à accélérer l’expansion de l’univers faut-il en déduire que sans elle l’univers finirait pas se replier sur lui-même du fait de l’attraction universelle et du fait de l’épuisement de l’énergie initiale du “big bang” ?


Si 95% de l’univers nous est invisible et inconnu, comment font les gens pour envoyer des trucs dans l’espace se poser je ne sais où avec une précision de ouf ?


Peut-être parce que là où ils envoient des trucs c’est la très poche banlieue voire même des “voisins de palier” par rapport à la taille de l’univers…

Ces endroits sont donc parfaitement localisés grâce aux technologies actuelles.


Parce que son effet est dilué, contrairement à la matière ordinaire qui est concentrée.




Si certains parlent de matière noire, d’autres lui préfèrent le terme de

matière sombre ou encore de matière invisible. Peu importe son nom :

comme elle échappe à la détection directe, «&nbsp;on ne sait pas si elle existe&nbsp;»





Les scientifiques l’appellent matière noire, les croyants l’appellent Dieu <img data-src=" />








Jarodd a écrit :



Les scientifiques l’appellent matière noire, les croyants l’appellent Dieu <img data-src=" />





ergo : Dieu est noir

court se cacher



Merci, c’est vraiment un super article, j’adore ce genre de trucs c’est vraiment cool.








gavroche69 a écrit :



Je n’y connais pas grand chose là-dedans mais si la matière noire contribue à accélérer l’expansion de l’univers faut-il en déduire que sans elle l’univers finirait pas se replier sur lui-même du fait de l’attraction universelle et du fait de l’épuisement de l’énergie initiale du “big bang” ?





Pas la matière noire, l’énergie noire.

Oui, si l’énergie noire (aussi appelée sombre) n’existait pas, il est fort probable que l’Univers finirait soit par une décélération progressive jusqu’à un état stationnaire à vitesse constante, ce qui finirait par un refroidissement indéfini résultant de l’expansion (autrement dit, augmentation de l’entropie à son max, et mort thermique de l’Univers), ou alors une décélération puis une accélération inverse vers un état effondré, ce qui correspondrait à un “Big Crunch”, une sorte de Big Bang à l’envers.

Seulement, l’énergie noire ayant sûrement contribué à la répartition et la structure actuelle de notre Univers, la question sur le “qu’en serait-il sans elle” dans l’avenir ne se pose même pas, puis que le présent aurait déjà été sûrement différent.



Mais en tout état de cause, les dernières recherches de ces décennies penchent de plus en plus que :




  1. l’énergie noire existe

  2. elle est répulsive (pression négative)

  3. et qu’elle engendre une accélération de l’expansion de l’Univers

    Le destin final serait alors celui de “Grand Gel”, qu se rapproche de l’état de mort thermique que je décrivais plus haut :l’Univers s’assombrit de plus en plus, lentement mais sûrement, décalage vers le rouge (redshift) des ondes de plus en plus marqué, de moins en moins d’étoiles peuvent se former (puis stock de gaz épuisé), restent plus que les trous noirs qui devraient eux-même, après très longtemps, se désagréger du fait du rayonnemen tde Hawking.





Aujourd’hui c’est le Dark Matter Day…





Et moi qui pensait que c’était Halloween.








Moz a écrit :



Si 95% de l’univers nous est invisible et inconnu, comment font les gens pour envoyer des trucs dans l’espace se poser je ne sais où avec une précision de ouf ?





L’influense de la matière noire et de l’énergie noire sur la matière ordinaire baryonique ne se détecte qu’aux grandes échelles: seulement à ces distances l’influence peut être détectée indirectement, cf. l’article (lentille gravitationnelles / rotation des galaxies pour la matière noire, expansion de l’univers et redshift pour l’éerngie noire).

A nos distances “humaines” (aka celles dans notre système solaire, qui sont quand même gigantesques à notre échelle, mais atteignables par notre technologie), l’influence n’est pas mesurable, et sûrement pas suffisantes pour provoquer des différences notables sur les calculs habituels de position et de trajectoires de sondes, fusées, satellites etc…









secouss a écrit :



Super article <img data-src=" />Lors de la nuit des étoiles, un chercheur du CNRS nous expliquait qu’il y à plusieurs théories qui émergent sans matière ou énergie noire.



Car finalement les scientifiques avaient une équation, en la testant le résultat n’était pas bon. Ils ont alors pris le parti d’inventer quelquechose d’exotique, aux propriétés inédites qui rendrait le résultat juste. 

Et le soucis c’est que certains scientifiques (devant l’avancement des recherches dans le domaine qui frise le zéro absolu) se demandent si on a pas choisi la solution la plus simple en ignorant les autres possibilités.



Vachement intéressant car il fait parti d’une équipe qui pousse d’autres hypothèses, car comme dis dans l’article, sans observation directe cette matière ou énergie noire n’existe pas.





C’est le principe même d’une théorie. Les théories naissent d’observations qui nécessite un phénomène pour les expliquer. Ensuite, on fait des expériences pour les “détruire” et les confronter à d’autre, mais tant qu’elle tienne debout, elle reste valide et même, elle deviennent plus “solide”.

Et des truc que l’on pense comme acquis peut être faux, c’est difficile en effet de croire que le temps n’est pas le même pour tout le monde. C’est pour ça que même des théorie comme celle de l’évolution (qui est aujourd’hui très solide, avec assez de connaissance en génétique pour le soutenir) sont toujours des théories. En effet, par exemple celle-ci est incomplète, et on a par exemple découvert ce que l’on appelle l’épigénétique, une forme de transmission de caractère sans modification du génome, mais parce qu’un événement environnemental à provoquer l’expression de celui-ci est qu’il est transmis au génération suivante (au sein d’un individu, ici la transmission est d’une cellule à ses cellules filles, je te conseille la vidéo “why woman are stripey”)



Oui effectivement je voulais bien parler de l’énergie noire.

Merci pour ces explications.


Nan, c’est Jésus, c’est dit dans Dogma <img data-src=" />



En tout superbe article, bravo <img data-src=" />



Cette matière manquante l’est-elle réellement ou est-ce seulement quelque chose que nous ne pouvons identifier et nommer (un réseau mycélien ?)


<img data-src=" />



Christine Boutin vient de re-mourir.








Mihashi a écrit :



Parce que son effet est dilué, contrairement à la matière ordinaire qui est concentrée.





<img data-src=" /> c’est sans rapport avec l’homéopathie, rassure moi ? <img data-src=" />



Parmi les théories alternatives au concept de matière et d’énergie noire, il y a celle d’un ancien directeur du Cnrs, introduisant le concept de masse négative dans sa série de vidéos didactiques JANUS :&nbsp;

https://www.youtube.com/watch?v=FMtfbUX5q4E&t=779s

Bien que n’étant pas particulièrement apprécié par ses anciens confrères, je considère qu’il a des choses très intéressantes à dire… et mérite le détour.

&nbsp;


<img data-src=" />


Ben en même temps Jésus croyant ou pas, il venait d’une région ou , à cette époque la, ils étaient plus proche de noire que de blanc !^^


Le sujet est intéressant. Mais étant un total profane (je m’y intéresse mais ne possède pas les capacités pour disserter dessus), je me demande si un chercheur n’a pas déjà émis l’hypothèse que la matière noire soit une conséquence ou une composante du champ de Higgs?








latlanh a écrit :



Ben en même temps Jésus croyant ou pas, il venait d’une région ou , à cette époque la, ils étaient plus proche de noire que de blanc !^^





Parce qu’en plus c’était une femme <img data-src=" />.



Flûte, j’ai cru que la nouvel saison de Dark Matter sortait en avance.<img data-src=" />

Mais superbe article.<img data-src=" />


Elle est annulée en fait <img data-src=" />


Je sais, mais croise les doigt pour qu’un autre studio rachète les droits.


Un rapport avec le côté obscur de la Force ?



Ou pas&nbsp;&nbsp; <img data-src=" />








gavroche69 a écrit :



Je n’y connais pas grand chose là-dedans mais si la matière noire contribue à accélérer l’expansion de l’univers faut-il en déduire que sans elle l’univers finirait pas se replier sur lui-même du fait de l’attraction universelle et du fait de l’épuisement de l’énergie initiale du “big bang” ?





Dans le milieu scientifique ils appellent ça le “big crunsh” qui peut être suivis d’un “bounce” qui générera un nouveau big bang. Il y à aussi le big chill qui est un univers stable et le big slip ( je sais plus le nom exact ) ou l’accélération sera tellement proche de la vitesse de la lumière que la matière elle même disparaitra.









latlanh a écrit :



Ben en même temps Jésus croyant ou pas, il venait d’une région ou , à cette époque la, ils étaient plus proche de noire que de blanc !^^





Jésus était surtout rouge vu la multiplication du pinard ! Maintenant ça s’appelle juste un magicien.



Super article les gars :)


<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Conclusion : On va tous mourir !! <img data-src=" /> <img data-src=" />



C’est vrai que c’est passionnant cet univers dont on ne sait finalement pas grand chose mais dont on apprend tous les jours… <img data-src=" />








gavroche69 a écrit :



Conclusion : On va tous mourir !!





Sauf dans le cas d’un big chill mais à moins de trouver un truc qui nous permet de voyager à 100 fois la vitesse de la lumière ont ne pourra vivre que dans l’espace. Après tu à des théories plus ou moins farfelues qui lors d’un big crunch il y aurais autant de matière qu’au départ et comme le phénomène serait identique alors ont pourrais donc revivre.

&nbsp;





gavroche69 a écrit :



C’est vrai que c’est passionnant cet univers dont on ne sait finalement pas grand chose mais dont on apprend tous les jours…





Je trouve ça de moins en moins passionnant sachant que l’ont en sais encore beaucoup moins sur notre planète et que si ça continue comme ça ont va tous y passer dans moins de 20 ans… J’aurai préféré voir des milliard injecté sur l’énergie renouvelable et compagnie plûtot que dans le lhc. Parce que si l’ont crève tous dans 20 ans ont en aura un peu rien à carrer du boson de higs et compagnie.









skankhunt42 a écrit :



…Je trouve ça de moins en moins passionnant sachant que l’ont en sais encore beaucoup moins sur notre planète et que si ça continue comme ça ont va tous y passer dans moins de 20 ans… J’aurai préféré voir des milliard injecté sur l’énergie renouvelable et compagnie plûtot que dans le lhc. Parce que si l’ont crève tous dans 20 ans ont en aura un peu rien à carrer du boson de higs et compagnie.



C’est pas faux. <img data-src=" />



Il faut donc en déduire que les mystères de l’univers ne sont rien par rapport aux mystères de la nature humaine.



Einstein l’avait d’ailleurs bien dit :



“Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”









gavroche69 a écrit :



C’est pas faux. <img data-src=" />



Il faut donc en déduire que les mystères de l’univers ne sont rien par rapport aux mystères de la nature humaine. Einstein l’avait d’ailleurs bien dit :



“Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”





C’est un peu le concept oui <img data-src=" />



En fait je pense que secrètement l’humain est tellement jaloux de son futur qu’il veut être le dernier juste pour voir la fin du monde en direct.



Fais gaffe quand même, certain(e)s ne vont pas manquer de te traiter de sale “escrologiste”… <img data-src=" />


Avec 95%, c’est J.M. le P. qui va pas être canton





skankhunt42 a écrit :



Je trouve ça de moins en moins passionnant sachant que l’ont en sais encore beaucoup moins sur notre planète et que si ça continue comme ça ont va tous y passer dans moins de 20 ans… J’aurai préféré voir des milliard injecté sur l’énergie renouvelable et compagnie plûtot que dans le lhc. Parce que si l’ont crève tous dans 20 ans ont en aura un peu rien à carrer du boson de higs et compagnie.





La recherche marche pas comme ça. Les résultats ne restent pas forcément cantonné au domaine de recherche d’origine. Te ne sais pas, ces recherches peuvent donner des résultats qui seront utilisé pour mieux stocker de l’énergie, pour mieux en produire….



Je pense pas que ce soit justement ce style de budget qu’il faudrait réorienter pour “sauver la planète”.



&nbsp; C’est aussi pour ce genre d’article de vulgarisation que je vous lis.

Merci&nbsp;&nbsp; :-)








ndjpoye a écrit :



La recherche marche pas comme ça. Les résultats ne restent pas forcément cantonné au domaine de recherche d’origine. Te ne sais pas, ces recherches peuvent donner des résultats qui seront utilisé pour mieux stocker de l’énergie, pour mieux en produire….Je pense pas que ce soit justement ce style de budget qu’il faudrait réorienter pour “sauver la planète”.





Je suis vraiment mitigé la dessus et j’aimerais bien y croire autant que toi. Disons que certaines choses pourraient vraiment être réglée dès demain, ce n’est qu’une simple question de moyen. Budget de l’armée toussa aussi hop à la trappe ! ( need un monde sans guerre )









skankhunt42 a écrit :



Je suis vraiment mitigé la dessus et j’aimerais bien y croire autant que toi. Disons que certaines choses pourraient vraiment être réglée dès demain, ce n’est qu’une simple question de moyen. Budget de l’armée toussa aussi hop à la trappe ! ( need un monde sans guerre )





Ben c’est&nbsp; le même style de projet que le four solaire de Mont Louis après guerre. Qui sait, si l’on n’avait poursuivit ce style de projet, en si investissant mieux (ou thémis milieu des année 70), on serait peut être bien plus en avance sur le solaire.



On a des problèmes de productions d’énergie avec l’éolien et le solaire. Tu peut pas produire comme tu veut donc, faudrait pouvoir stocker. Idem, on a des problèmes de déperdition lors du transport d’énergie. Peut être que les solutions à ces problèmes déboucheront de recherches fondamentales.



C’est pas que “j’y crois”, c’est que c’est une possibilité, pour l’avenir. Y a d’autre domaine que l’on pourrait amputer sans perdre de risque pour l’avenir.



On s’éloigne du sujet, mais je réponds quand même.



Pour moi, les tentatives de trouver de nouvelles façons de récupérer de l’énergie sont insuffisantes: l’énergie la moins polluante reste celle que l’on n’utilise pas et donc que l’on ne produit pas (citation de mémoire des alentours des années 90: “si on avait investi autant dans les économies d’énergie que dans le nucléaire, les problèmes nés de la crise du pétrole seraient réglés”).



D’ailleurs, pour revenir au sujet, qui sait si cette recherche fondamentale ne nous permettra pas un jour de trouver une nouvelle façon d’utiliser nettement moins d’énergie pour nos occupations quotidiennes.


Réflexion de départ (m… la citation a disparu, je ne maîtrise pas à fond l’interface version mobile) hors de propos (on peut tout à fait être scientifique et croyant), mais qui a l’avantage de permettre une plaisanterie vraiment drôle


Bon article <img data-src=" />


Bah oui c’est Morgan Freeman, on t’a jamais dis? <img data-src=" />








skankhunt42 a écrit :



Je trouve ça de moins en moins passionnant sachant que l’ont en sais encore beaucoup moins sur notre planète et que si ça continue comme ça ont va tous y passer dans moins de 20 ans… J’aurai préféré voir des milliard injecté sur l’énergie renouvelable et compagnie plûtot que dans le lhc. Parce que si l’ont crève tous dans 20 ans ont en aura un peu rien à carrer du boson de higs et compagnie.





La conquête spatiale a largement contribué à l’imagerie médicale - les IRM - par exemple.



Après que l’on y passe d’ici 20 ans dépend, à mon avis, surtout de la démocratisation des outils tournant autour de la biologie : qu’un groupuscule puisse créer une arme qui décime une population complète devient réaliste.



par se contracter oui, jusqu’au big crunch (edit: grillé)








levhieu a écrit :



On s’éloigne du sujet, mais je réponds quand même.



Pour moi, les tentatives de trouver de nouvelles façons de récupérer de l’énergie sont insuffisantes: l’énergie la moins polluante reste celle que l’on n’utilise pas et donc que l’on ne produit pas (citation de mémoire des alentours des années 90: “si on avait investi autant dans les économies d’énergie que dans le nucléaire, les problèmes nés de la crise du pétrole seraient réglés”).



D’ailleurs, pour revenir au sujet, qui sait si cette recherche fondamentale ne nous permettra pas un jour de trouver une nouvelle façon d’utiliser nettement moins d’énergie pour nos occupations quotidiennes.





Je trouvais que je m’éloignais déjà un peut trop du sujet en fait. Oui, je suis d’accord avec toi&nbsp;<img data-src=" />

Faut utiliser mieux&nbsp; et produire mieux.&nbsp; Et cela veut pas du tout dire régresser (ou “décliner”).



une déformation du temps ne pourrait elle pas expliquer les problèmes de vitesse d’expansion de l’univers et de rotation des galaxies?

genre les vitesses des étoiles en bord de galaxies sont effectivement plus lente, mais 1s au centre de la galaxie n’est pas 1s en limite de galaxie.

pour les lentilles gravitationnelles çà marche moins, a moins qu’on voit en fait une version du passé et donc un peu décalé?

bon je suppose que cela a déjà été éliminé depuis longtemps comme idée mais cela m’est venu à la lecture de l’article.








Feunoir a écrit :



1s au centre de la galaxie n’est pas 1s en limite de galaxie&nbsp;





Le temps varie en fonction de la gravité et de la vitesse, après reste à savoir si l’expension est du à un poussage ou un tirage. Si ça pousse c’est pas logique car plus il y à d’espace moins ça devrais pousser et si ça tire cela veut dire que l’univers à des “bord”. Après peut être que l’ont existe pas vraiment et que le big bang est en train de ce dérouler et qu’une simple seconde équivaut a plusieurs milliard d’année.