Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
De plus en plus, on nous parle d'intelligence artificielle et d'objets révolutionnaires à tout bout de champ. Même si ce terme est le plus souvent usurpé, le moindre « if ... then ... else » cherchant à se faire passer pour l'embryon de Skynet, une vague de fond est bien en train de démarrer. Mais laquelle exactement ?
Celle où le monde des multinationales et autres GAFAM va être au cœur de notre quotidien, de l'éducation de nos enfants à la gestion de la liste de course parentale ? Celle où chacun de nos déplacements sera scruté par des caméras capables de nous identifier, afin de vérifier que nous avons le bon comportement ? Le début d'une société « à la Black Mirror » ?
Dès lors, on peut comprendre que ceux qui se méfient de l'IA cherchent à partir sur Mars, à la manière d'Elon Musk (attention, Trump n'est pas loin). Et pendant ce temps, qu'est-ce qui nous préoccupe ? Que Google soit désormais à même de nous identifier à travers ses nouveaux gadgets ? Que la société cherche à nous pousser à filmer toute notre vie sous prétexte de créer facilement quelques GIF ? Non...
Nous en sommes encore à nous demander comment nous allons bien pouvoir inciter ces sociétés, et les gouvernements qui ont décidé d'être de leur côté, à seulement commencer... à payer leurs impôts. C'est à se demander si l'intelligence artificielle, ce n'est pas la nôtre.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.