Ces derniers jours, le petit écran a commémoré l'anniversaire de l'attaque contre Hiroshima, s'est demandée quels sont les liens entre le numérique et l'impression de perdre le contrôle du temps, tout en s'émeuvant de l'époque des films de la Hammer.
Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).
Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités :
- Publiez un tweet en mentionnant @nextinpact avec le hashtag #Replay
- Contactez directement la rédaction en mentionnant #Replay dans votre message
Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)
Dunkerque, mayas et Méditerranée
Cette semaine, Arte revient sur la bataille de Dunkerque, à l'occasion du film de Christopher Nolan. Le documentaire, dont l'attaque rappellera quelques souvenirs aux fans de Command & Conquer, insiste sur l'importance de cet événement dans la défaite des Nazis, quatre ans avant la fin de la guerre. La vidéo est en ligne jusqu'au 31 août.
RMC Découverte propose aussi son lot de documentaires, avec le ton mystérieux caractéristique de la chaine. Le premier est consacré à la chute de l'empire maya, dont des chercheurs tentent (encore une fois) de découvrir la cause. L'émission est disponible jusqu'au 16 août.
Le deuxième se concentre sur la Méditerranée, pour explorer (via des vues aériennes) ses richesses naturelles. Il s'agit de parcourir les iles et pays qu'elle accueille, dans le but affiché de souligner son importance au-delà des actualités tragiques. Elle est en ligne jusqu'au 16 août. Enfin, « Les pyramides de la mort » revient, lui, sur les pyramides de Teotihuacan au Mexique (toujours jusqu'au 16 août).
Les conséquences d'Hiroshima (jusqu'au 16 août)
Dans cette émission, Arte revient sur les motivations derrière le bombardement d'Hiroshima par les Américains en 1945, ainsi que sur les très nombreuses conséquences pour les Japonais. La question centrale, au cœur de l'enquête menée plus de 70 ans après les faits, est celle de l'intérêt réel de lâcher la bombe, alors que la fin de la guerre était déjà à portée de main.
La chaine présente essentiellement des images d'archives commentées, avec des entretiens de rescapés de l'époque. Le recul permet de délier les langues, notamment sur ce que pensaient certains Japonais de la situation, au-delà même de la propagande. L'occupation américaine qui a suivi les événements a été, selon les personnes interrogées, une grande période de doute.
Réapprendre à perdre son temps (jusqu'au 17 août)
Le cinéaste Florian Opitz part du thème de l'hyperconnexion pour revenir sur l'impression permanente que le temps nous échappe, que les jours, les mois passent toujours plus vite. Dans ce film, il lie directement la perte de contrôle de notre temps au numérique, voire à la dépendance aux objets et outils technologiques.
Ces hypothèses, il les teste auprès de spécialistes, notamment de la dépendance au numérique. Il aborde plus largement la question de l'équilibre entre vies personnelle et professionnelle, ainsi que le poids des cadences de travail qui pèserait sur nous tous... Sans parler des conséquences politiques et écologiques de nos modes de vie, aussi abordés par cette critique.
Retour sur la vie de la Hammer (jusqu'au 5 septembre)
Enfin, Arte se plonge dans la vie et la mort des studios de la Hammer, célèbre pour ses films dans les années 50 et 60, notamment dans l'horreur. Le documentaire explique en détail l'impact culturel qu'ont eu ces productions, dans un monde du cinéma qui cherchait ses marques face au bouleversement que représentait la télévision.
L'émission revient sur ce qu'a introduit la société britannique, avec des films d'horreur en couleurs explicites, prompts à attirer le spectateur. D'anciens membres du studio, dont des acteurs et actrices, ainsi que des spectateurs, racontent cette époque et l'influence qu'ils en perçoivent encore aujourd'hui.