Vector et Virgin Orbit veulent démocratiser l'envoi de petits satellites en orbite

Vector et Virgin Orbit veulent démocratiser l’envoi de petits satellites en orbite

Tremble SpaceX... ou pas

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

04/08/2017 6 minutes
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Vector et Virgin Orbit veulent démocratiser l'envoi de petits satellites en orbite

Pas de vacances dans la conquête de l'espace. Alors que SpaceX enchaine les lancements, deux autres sociétés privées veulent se lancer dans l'aventure : Virgin Orbit et Vector. La première a terminé les modifications sur son 747-400 qui servira de rampe de lancement, tandis que la seconde a fait décoller son second prototype.

Envoyer un satellite dans l'espace ne relève plus du défi depuis de très nombreuses années maintenant, c'est même devenu une routine (avec parfois des accidents de parcours). Pour rappel, la conquête de l'espace a commencé en 1957 avec la mise en orbite du premier satellite artificiel de la Terre par les Russes : Spoutnik 1. Les Américains ont rapidement répondu avec Explorer 1 un an plus tard.

Here come the new challengers

Alors que les deux superpuissances étaient pionnières dans ce domaine dans les années 60, une dizaine de pays disposent aujourd'hui de leurs propres moyens spatiaux explique la géographe Isabelle Sourbès-Verger du CNRS. Nous avons également vu naitre et se développer une société privée misant sur la réutilisation d'une partie de ses fusées : SpaceX. Sous contrat avec la NASA et l'US Air Force, la société d'Elon Musk en profite pour baisser les prix pour les partenaires privés ou étrangers (voir notre analyse).

La réussite de SpaceX semble donner des idées à d'autres qui veulent se aussi lancer dans ce domaine : Vector et Virgin Orbit. Cette dernière est une société de Virgin Group (Richard Branson) annoncée en mars 2017, alors qu'il s'agissait auparavant d'un projet de Virgin Galactic. Avec Vector, elles veulent mettre en orbite basse des petits satellites, un domaine où les Indiens sont pour le moment assez bien placés. 

Cosmic Girl prendra une fusée sous son aile chez Virgin Orbit

L'approche de Virgin Orbit n'est pas conventionnelle (du moins par rapport aux lancements actuels), mais se positionne dans le sillage de Virgin Galactic. Pour rappel, cette dernière veut envoyer de riches touristes faire un petit tour dans l'espace à l'aide de deux avions : un gros porteur WhiteKnightTwo emmènant avec lui un plus petit avion SpaceShipTwo afin de le larguer à environ 15 000 mètres d'altitude. Ce dernier allume ensuite son moteur pour aller faire un tour dans l'espace.

Pour envoyer des satellites, Virgin Orbit utilisera un Boeing 747-400 spécialement aménagé et baptisé Cosmic Girl. Il prendra sous son aile (littéralement) une fusée LauncherOne. Celle-ci dispose d'un seul moteur (NewtonThree) sur son étage principal. Il sera allumé pendant environ 3 minutes. Ensuite, le moteur (NewtonFour) de l'étage supérieur prendra le relai. Bref, c'est un peu comme si l'avion faisait office de premier étage réutilisable.

Sans pas de tir, Virgin Orbit veut placer 300 kg à 500 km d'altitude

Virgin Orbit annonce pouvoir envoyer 300 kg de charge utile (en un ou plusieurs satellites) jusqu'à 500 km de hauteur (à titre de comparaison la Station Spatiale Internationale se trouve 400 km au-dessus de nos têtes). Pas de quoi lancer des satellites géostationnaires (36 000 km), mais surement un bon moyen de réduire les coûts pour de petits lancements sur une orbite basse, reste à voir dans quelle mesure.

Avant de pouvoir se lancer, il fallait procéder à de nombreuses et lourdes modifications sur le Boeing 747-400 servant auparavant à transporter des passagers pour la compagnie aérienne Virgin, puis passer les étapes d'inspections et validation par les autorités compétentes (notamment la FAA). C'est désormais le cas, et Cosmic Girl a fait son premier vol pour atterrir à l'aéroport de Long Beach en Californie.

Reste maintenant à passer la seconde : accrocher la fusée LauncherOne sous l'aile et l'envoyer en orbite. Les premiers essais sont prévus pour la première partie de l'année 2018 selon TechCrunch. Il est encore trop tôt pour parler de tarif, mais le but est évidemment d'être compétitif par rapport au marché actuel.

virgin orbitvirgin orbit

Second lancement réussi pour Vector

Virgin n'est pas la seule à vouloir croquer une part de ce juteux gâteau, la société privée Vector veut aussi en être avec Vector-R, une des deux fusées qu'elle compte produire. Elle vient de lancer son second prototype (grandeur nature) de sa microfusée, après un premier essai en mai de cette année.

Si Virgin Orbit ne compte pas envoyer de charges lourdes, Vector descend encore d'un cran avec 65 kg de charge utile au maximum, sur une orbite basse bien évidemment. La société compte par contre multiplier les lancements puisqu'il serait question de centaines de fois par an selon nos confrères de The Verge.

La société veut devenir « le McDonald's de la fusée »

Vector ne veut pas réinventer la roue et multiplier les engins issus du même moule : « nous allons construire la même chose encore et encore, comme le McDonald's de la fusée » explique le PDG Jim Cantrell à nos confrères.

Si la société n'est pas spécialement connue pour le moment, elle dispose dans ses rangs d'ingénieurs qui n'en sont pas à leur coup d'essai : Jim Cantrell et John Garvey sont des anciens de SpaceX, Ken Sunshine est passé chez Virgin Galactic, etc. Toujours selon The Verge, la société a levé 21 millions de dollars, totalisant ainsi plus de 30 millions de dollars de financement.

Les petits satellites intéressent de plus en plus

Pour reprendre Jérôme Vila (il a notamment travaillé sur Ariane 5 pour le CNES), nous vivons donc « un moment intéressant où tout se transforme ». En effet, si les satellites de télécommunication deviennent de plus en plus gros, la demande pour de petits satellites (moins de 150 kg) suit une courbe exponentielle, et c'est « la première fois dans la conquête spatiale » ajoutait-il fin 2016.

Pour Isabelle Sourbès-Verger (géographe au CNRS), « le grand changement serait une forme de démocratisation de la technologie spatiale, à plus bas coût : un petit lanceur avec un petit satellite ».  Nous sommes en plein dedans, à condition que Virgin Orbit et Vector tiennent leurs promesses (fiabilité, coût, etc.). Cette fin d'année et surtout 2018 promettent d'être passionnants sur ce sujet.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Here come the new challengers

Cosmic Girl prendra une fusée sous son aile chez Virgin Orbit

Sans pas de tir, Virgin Orbit veut placer 300 kg à 500 km d'altitude

Second lancement réussi pour Vector

La société veut devenir « le McDonald's de la fusée »

Les petits satellites intéressent de plus en plus

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Commentaires (34)


Quid des problèmes de débris dont j’ai l’impression qu’on entends plus trop parler. Ce n’était pas un problème majeur menaçant même l’ISS elle-même ?


Sur les orbites basses c’est moins critique car justement, en dessous de l’ISS. Peut de chances que les débris s’éloignent mais plutôt qu’ils retombent.

Après, en effet, il serait bon de s’en soucir. Mais j’imagine qu’avoir un plan pour les déchets doit être un prérequis à l’homologation.


Intéressant cette nouvelle tendance du monde de l’exploration spatiale. En plus, cette technologie employée par Virgin a fait ses preuves. À suivre.




Il est encore trop tôt pour parler de tarif





Ah dommage !



Je suis curieux de voir à quel point ça peut baisser.








Cacao a écrit :



Quid des problèmes de débris dont j’ai l’impression qu’on entends plus trop parler. Ce n’était pas un problème majeur menaçant même l’ISS elle-même ?





Oui c’est toujours un problème, mais c’est moins grave à basse orbite: les débris sont rapidement freinés par l’atmosphère et retombent (ou se consument). Mais bon, multiplier les micro satellites en basse altitude, ça va quand même multiplier les risques de débris, forcément. Après je suppose (j’espère) qu’ils éviteront de tirer trop près de l’orbite de l’ISS ^^



Pour Vector, le pas de tir au milieu des bois à proximité d’une ligne haute-tension, ça ne fait pas très sérieux. Au premier incident de tir, incendie de forêt, coupure de courant, etc…. Pas très pro.

 




La société veut devenir « le McDonald’s de la fusée »



Je sais pas si la référence est très judicieuse.<img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



Intéressant cette nouvelle tendance du monde de l’exploration spatiale. En plus, cette technologie employée par Virgin a fait ses preuves. À suivre.





C’est juste pas de l’exploration spatiale. Satellite de télécommunication, orbite basse, toussa…)



J’voudrais un BigPremier étage, une grande coiffrite, et un Cocatellite light.<img data-src=" />


Vector ??? C’est la même boite qui fait des interfaces CAN, ou pas du tout ?


C’est chouette, mais concrètement, pour quoi faire ?



Dit autrement, il semble y avoir un engouement pour envoyer ce genre de mini-satellites dans l’espace, mais j’ai du mal à comprendre ce qui justifie ce besoin, et pour quelles applications concrètes ?



Typiquement, ça avait du sens à une époque pour les télécom et la transmission de données ; mais de nos jours, les réseaux câblés sur terre offrent de nombreux avantages comparé au satellite (latence, bande passate dispo, fiabilité, …).


Je me suis dis la même chose. <img data-src=" />



ça veut dire qu’ils vont lancer vite et mal leurs satellites? <img data-src=" /> (mal bouffe tout ça)








brazomyna a écrit :



Typiquement, ça avait du sens à une époque pour les télécom et la transmission de données ; mais de nos jours, les réseaux câblés sur terre offrent de nombreux avantages comparé au satellite (latence, bande passate dispo, fiabilité, …).





Si tu raisonnes en terme internet à domicile, oui. Mais en terme de mobilité (4g/5g …) le cable/fibre optique ne suffit pas et on ne peut pas installer des antennes partout.









Nenyx a écrit :



Si tu raisonnes en terme internet à domicile, oui. Mais en terme de mobilité (4g/5g …) le cable/fibre optique ne suffit pas et on ne peut pas installer des antennes partout.







Les communications ‘mobiles’ par satellite demandent un matériel spécifique, consomment beaucoup plus d’énergie et offrent une QoS qui n’est même pas en ligne avec les guidelines de base de la 5G par exemple (en premier lieu en terme de latence, mais aussi pour la bande passante dispo).



Clairement, l’option “satellites” n’est absolument pas adapté aux communications mobiles, sauf pour quelques marchés de niche très spécifiques (genre en plein milieu de l’océan ou bien en haut de l’Evrest) qui sont déjà couverts par les satellites déjà déployés.



Je réitère donc ma question.



L’espace… le nouveau territoire que les industriels vont pouvoir attaquer, envahir et polluer.



vive le progrès !








brazomyna a écrit :



Clairement, l’option “satellites” n’est absolument pas adapté aux communications mobiles, sauf pour quelques marchés de niche très spécifiques (genre en plein milieu de l’océan ou bien en haut de l’Evrest) qui sont déjà couverts par les satellites déjà déployés.



Je réitère donc ma question.





Les satellites déjà déployés sont en plus haute altitude, avec du coup une forte latence. Pour avoir de l’internet avec une latence acceptable, il faut réduire la distance, et donc augmenter de beaucoup le nombre de satellite



&nbsphttps://en.wikipedia.org/wiki/SpaceX_satellite_constellation

&nbsp;

Il me semble également qu’il y a pas mal de micro satellites prévus pour l’observation (lumière visible ou autre). Après je sais pas s’il y a d’autres usages









Nenyx a écrit :



Si tu raisonnes en terme internet à domicile, oui. Mais en terme de mobilité (4g/5g …) le cable/fibre optique ne suffit pas et on ne peut pas installer des antennes partout.





Zones blanches, pays en développement, mobilité….



On va donc polluer puissance dix notre atmosphère terrestre.


Le concept n’est pas nouveau

Il y a le lanceur Pegasus qui est utilisé depuis plus de 25 ans sous un B-52 puis ensuite un Lookheed Tristar classique adapté pour cet emport.

On est à peut prêt dans les mêmes capacités d’emport (quoique quelques kilos valent du platine dans ce contexte)

Très utile pour des missions scientifiques, des expérimentations d’équipements/matériaux, micro satellites de communications à balayage…




Pour envoyer des satellites, Virgin Orbit utilisera un Boeing 747-400 spécialement aménagé et baptisé Cosmic Girl.



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alex.d. a écrit :



Pour Vector, le pas de tir au milieu des bois à proximité d’une ligne haute-tension, ça ne fait pas très sérieux. Au premier incident de tir, incendie de forêt, coupure de courant, etc…. Pas très pro.





<img data-src=" />

https://www.commitstrip.com/fr/2016/06/02/thank-god-for-commenters/







tpeg5stan a écrit :



J’voudrais un BigPremier étage, une grande coiffrite, et un Cocatellite light.<img data-src=" />





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127.0.0.1 a écrit :



L’espace… le nouveau territoire que les industriels vont pouvoir attaquer, envahir et polluer.

vive le progrès !





Il faudrait m’expliquer comment on peut polluer l’espace, juste en y laissant quelques satellites, autant d’aiguilles dans un gigantesque tas de foin.







matroska a écrit :



On va donc polluer puissance dix notre atmosphère terrestre.





Nous polluons déjà très bien notre atmosphère à coup de (combustion de) combustibles fossiles et anciennement de gaz CFC, ici ça n’a rien à voir avec de la pollution (surtout que personne ne vit dans l’espace).









OlivierJ a écrit :



Il faudrait m’expliquer comment on peut polluer l’espace, juste en y laissant quelques satellites, autant d’aiguilles dans un gigantesque tas de foin.&nbsp;



Le problème desdébris spatiauxest réel, pas tant qu’ils soient extrêmement nombreux, mais plutôt car ils sont assez imprévisibles sur leur trajectoire, et ont une vitesse qui leur donne une énergie cinétique potentiellement destructrice pour toute sonde/vaisseau/autre qui croise leur route.&nbsp;



J’imagine que le problème ici n’est pas le dégazage d’ergols en douce ou la pollution « chimique »<img data-src=" />



edit : c’est juste du vocabulaire le problème, en fait ?









Burn2 a écrit :



Je me suis dis la même chose. <img data-src=" />



ça veut dire qu’ils vont lancer vite et mal leurs satellites? <img data-src=" /> (mal bouffe tout ça)





Et encore, si c’est à l’image du MacDo local, ce sera pas vite.

De quoi redéfinir la notion de fast food.









tpeg5stan a écrit :



Le problème des débris spatiaux est réel, pas tant qu’ils soient extrêmement nombreux, mais plutôt car ils sont assez imprévisibles sur leur trajectoire, et ont une vitesse qui leur donne une énergie cinétique potentiellement destructrice pour toute sonde/vaisseau/autre qui croise leur route.





La question des débris spatiaux est déjà vieille, et concerne peu les orbites basses à cause du freinage atmosphérique, qui se fait sentir déjà à 200 km par exemple. Et comme déjà dit ici, je suppose qu’on en tient compte dans la conception des fusées et des satellites, y compris ceux qui montent nettement plus haut.









OlivierJ a écrit :



Nous polluons déjà très bien notre atmosphère à coup de (combustion de) combustibles fossiles et anciennement de gaz CFC, ici ça n’a rien à voir avec de la pollution (surtout que personne ne vit dans l’espace).







\begin{tmtisfree}



La pollution atmosphérique n’existe pas, c’est juste une utilisation de substrat.



Et si vous n’êtes pas d’accord avec moi, c’est que vous gobez le discours des escrologistes et des staliniens étatistes keynésiens de gauche.



\end{tmtisfree}



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



D’accord, j’ai fait court et sans les dix tonnes de références fumeuses habituelles, mais je suis sur autre chose en ce moment, je peux pas tout faire à la fois.



slow clap

<img data-src=" />

<img data-src=" />

<img data-src=" />


La ceinture de débris ne pollue pas vraiment l’atmosphère tant qu’ils ne retombe pas, mais pour le futur lancement cela risque d’être coton de passés à travers sans ce faire péter la gueule.<img data-src=" />








Ami-Kuns a écrit :



La ceinture de débris ne pollue pas vraiment l’atmosphère tant qu’ils ne retombe pas, mais pour le futur lancement cela risque d’être coton de passés à travers sans ce faire péter la gueule.<img data-src=" />





Certains n’ont pas idée de l’immensité de l’espace, ce ne sont pas quelques débris (même des centaines ou des milliers) dispersés à des altitudes différentes qui forment une sorte de barrière ; d’ailleurs si c’était une telle barrière on la verrait depuis la terre.



T’en sais rien que personne ne vit dans l’espace !



<img data-src=" />


Il y à déjà les passagers de l’ISS.<img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Il faudrait m’expliquer comment on peut polluer l’espace, juste en y laissant quelques satellites, autant d’aiguilles dans un gigantesque tas de foin.







On m’a déjà fait ce discours avec des ptits débris plastiques dans l’immensité de l’océan…



Non, plus sérieusement, si l’espace devient un marché concurrentiel alors quelqu’un aura une idée géniale pour diminuer les coups et remporter le marché… Et par “géniale” je veux dire dangereuse.









OlivierJ a écrit :



Il faudrait m’expliquer comment on peut polluer l’espace, juste en y laissant quelques satellites, autant d’aiguilles dans un gigantesque tas de foin.



Il n’y a d’ailleurs tellement rien en pollution spatiale que même le CNES (un sombre organisme dont l’existence est à peine reconnue dans le secteur spatial, quoi) en parle comme un truc à régler d’urgence<img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



\begin{tmtisfree}



La pollution atmosphérique n’existe pas, c’est juste une utilisation de substrat.



Et si vous n’êtes pas d’accord avec moi, c’est que vous gobez le discours des escrologistes et des staliniens étatistes keynésiens de gauche.



\end{tmtisfree}



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



D’accord, j’ai fait court et sans les dix tonnes de références fumeuses habituelles, mais je suis sur autre chose en ce moment, je peux pas tout faire à la fois.



<img data-src=" />

C’est tellement ca <img data-src=" />









127.0.0.1 a écrit :



On m’a déjà fait ce discours avec des ptits débris plastiques dans l’immensité de l’océan…





Ça n’a rien à voir et apparemment tu le sais vu ce que tu as dit juste après :-) .







127.0.0.1 a écrit :



Non, plus sérieusement, si l’espace devient un marché concurrentiel alors quelqu’un aura une idée géniale pour diminuer les coups et remporter le marché… Et par “géniale” je veux dire dangereuse.





Dangereuse en quoi ?







Patch a écrit :



Il n’y a d’ailleurs tellement rien en pollution spatiale que même le CNES (un sombre organisme dont l’existence est à peine reconnue dans le secteur spatial, quoi) en parle comme un truc à régler d’urgence<img data-src=" />





Encore une fois, ça dépend de quelles orbites on parle (quels niveaux), cf des commentaires précédents sur les orbites basses et l’atmosphère résiduelle.