L'Arcep autorise officiellement Bouygues Telecom et SFR à réutiliser la bande des 2 100 MHz pour de la 4G (en plus de la 3G), le but étant d'améliorer les débits via de l'agrégation de porteuses. Free Mobile et Orange peuvent faire une demande s'ils le souhaitent.
Au début du mois, l'ANFR publiait son observatoire du déploiement de la 4G par les opérateurs. Comme nous l'avions alors remarqué, une nouvelle fréquence faisait son apparition : les 2 100 MHz. Bouygues Telecom était alors le seul à disposer d'autorisations (pas d'activations) pour déployer des antennes 4G dans cette bande.
Bouygues Telecom et SFR peuvent réutiliser les 2 100 MHz en 4G
Bouygues Telecom nous expliquait qu'il ne s'agissait que d'une expérimentation « purement technique » pour le moment, tandis que l'Arcep nous confirmait que ce dernier avait déposé une demande à ses services. Il n'avait pas encore donné son feu vert, mais ajoutait que Bouygues Telecom avait décidé d'amorcer ses démarches pour « gagner du temps ».
Ce week-end, le gendarme des télécoms a annoncé officiellement qu'il autorisait Bouygues Telecom utiliser la bande des 2,1 GHz en 4G, mais aussi SFR.
Des débits toujours plus importants
L'autorisation accordée est en fait un peu plus large puisqu'il s'agit de mettre en place « le principe de neutralité technologique prévu par le cadre réglementaire ». Une manière d'ouvrir à la 4G et de laisser ensuite la place à la 5G si besoin. Le régulateur ajoute que « cela leur permettra d’améliorer les débits de la 4G ».
Lors de notre rencontre avec les équipes de SFR au mois de mai, la marque au carré rouge nous expliquait justement qu'elle comptait réutiliser la bande des 2,1 GHz afin d'atteindre de la 4G jusqu'à 1 Gb/s en 2019 (via l'agrégation de plusieurs bandes de fréquences).
Une possibilité ouverte à Free Mobile et Orange
Il faudra maintenant attendre de voir à quelle vitesse la 4G sur les 2 100 MHz va se mettre en place chez les uns et les autres. Si Bouygues Telecom et SFR sont déjà en piste, la porte reste ouverte aux deux autres opérateurs qui disposent d'une licence : « Free Mobile et Orange ont la faculté, s’ils le souhaitent, d’adresser une demande similaire » affirme l'Arcep dans son communiqué.