Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Pour Flock, cette semaine était sous le signe de ces combattants qui vont jusqu'au bout, et ne se laissent pas faire. À commencer par la Cour de justice de l’Union européenne qui a finalement décidé de donner raison à ceux qui militent pour que The Pirate Bay ne passe pas ! Il devient ainsi possible pour les États membres de bloquer l'accès au site ou ses dérivés.
Une nouvelle utilité aux dispositifs de blocage qui devrait réveiller certains appétits en France. Mais resteront-ils utilisés seulement pour lutter contre le terrorisme et la pédopornographie ? Rien n'est moins sûr. Notez au passage qu'Amazon, Netflix et autres géants de l'audiovisuel viennent de s'associer dans la lutte contre le piratage.
Vient ensuite le tour de Google, en bataille avec le fisc français pour un éventuel redressement qui dépasse le milliard d'euros. Mais finalement, tout pourrait « s'arranger » puisque le rapporteur public du tribunal administratif de Paris ne semble pas de cet avis.
Et en même temps, la lutte contre la fraude à la TVA fait grand bruit puisqu'il est question d'imposer de nouvelles obligations aux auto-entrepreneurs. Mais si Google (Irlande ?) leur proposait des logiciels d'encaissement et de comptabilité, tout pourrait peut-être finir par « s'arranger ».
Outre-Altantique, c'est le représentant démocrate de l’Illinois, Mike Quigley, qui a décidé de contre-attaquer avec sa proposition de loi « Communications Over Various Feeds Electronically for Engagement » ou « Covfefe Act ». Objectif, forcer l'archivage des tweets de Donald Trump et en éviter la suppression, puisqu'ils sont l'expression de la parole présidentielle. Tout ce qu'il dira pourra alors être retenu contre lui. Ce, alors que FBI et NSA ont décidé de prévenir contre un autre danger : un groupe de pirates venu de Corée du Nord, Hidden Cobra.
Enfin, une autre lutte s'est montré efficace : celle pour le maintien et le renforcement de la fameuse redevance pour copie privée. Cette année, un record a ainsi été battu puisque 265 millions d'euros (dont 18 millions par avance de Samsung) auront été récoltés. De quoi financer assez largement les études d'usage qui seront menés par l'Institut CSA.
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