#Replay : Thomas Pesquet, créatures lumineuses et effets du son

#Replay : Thomas Pesquet, créatures lumineuses et effets du son

Shine like a diamond

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Guénaël Pépin

Publié dans

Société numérique

09/06/2017 5 minutes
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#Replay : Thomas Pesquet, créatures lumineuses et effets du son

Ces derniers jours, le petit écran a tenté de comprendre la nouvelle datation de l'homo sapiens, a vulgarisé les sciences en pastilles visuelles et est revenu sur le voyage de Thomas Pesquet dans l'espace. Sur Terre, elle s'est attachée aux créatures lumineuses peuplant les océans et aux sons de notre quotidien, musique incluse.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Homo sapiens, science visuelle et golem

Cette semaine, Arte consacre un sujet aux origines de notre espèce, revenant sur la datation d'ossements de cinq individus (homo sapiens) aux environs de 315 000 ans, soit 100 000 ans de plus que la date communément admise. La découverte accrédite aussi la thèse de nos origines panafricaines. L'occasion de regarder l'entretien de Jean-Jacques Bourdin avec le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin.

Arte diffuse également Sciencible, une série de 30 pastilles d'environ une minute pour découvrir les sciences via des images marquantes. Une approche visuelle très agréable. Dans le même temps, Xenius se penche sur le blanchiment écologique (green washing), à coups de labels plus ou moins respectables.

La chaine continue avec un documentaire sur les mystérieuses disparitions au parc de Yellowstone. Les victimes ? Les cerfs, dont le nombre diminue sans explication immédiate. Une « enquête » sur la faune locale, disponible jusqu'à 11 juin.

Enfin, BiTS s'attache cette semaine au golem, la dernière figure en date dans la longue série qu'a scrutée l'émission ces dernières semaines. 

Au fait, qu'a fait Thomas Pesquet dans l'espace ? (jusqu'au 16 juin)

Si le séjour de Thomas Pesquet dans la Station Spatiale Internationale (ISS) a été remarqué pour les nombreuses photos qu'a partagées l'astronaute, il s'agit d'une partie seulement de son travail au-dessus de nos têtes. Dans un documentaire, France TV revient sur sa carrière, son voyage et ce qu'il a accompli.

Les expériences et sorties dans l'espace y sont ainsi contées, même si l'un des objectifs principaux reste bien la vulgarisation scientifique.

La vie des créatures lumineuses (jusqu'au 11 juin)

Arte s'intéresse cette fois aux « organismes bioluminescents », qui peuplent notamment les mers et se servent de la lumière comme mécanisme de défense, de leurre et de séduction. Pour partie enfoncée dans les profondeurs des océans, il s'agit d'une faune encore peu connue, avec une multitude d'espèces qu'il reste à trouver.

Certains s'en servent aussi sur terre et des scientifiques tentent d'exploiter ces capacités pour l'utilisation humaine. Un documentaire qui ravira les yeux.

L'histoire de la salamandre (jusqu'au 15 juin)

La salamandre de feu est l'un de ces animaux nés à la préhistoire qui ont vu bien des trains de l'évolution passer, en résistant au temps. Un documentaire revient donc en détail sur sa vie, ses périodes d'activité, les conditions particulières nécessaires à son développement et son processus de reproduction.

Elle est liée à une algue, qui l'aide d'ailleurs dans ce processus. Elle a beau s'appeler « de feu », cette salamandre est très dépendante des environnements aquatiques, notamment dans les premières années de sa vie, où elles sont particulièrement vulnérables.

Comment notre cerveau réagit au son (jusqu'au 4 décembre)

Arte aime explorer les relations entre sons et psychée, voici une nouvelle entrée dans leur catalogue. Dans Brain Beats, la chaine se penche sur les sons du quotidien, voire de la nature, et l'effet qu'ils peuvent avoir sur nous. L'approche du documentaire suit d'ailleurs le sujet, mettant en valeur de nombreux sons, en insistant sur la spatialisation au besoin.

Les sujets abordés sont nombreux : l'environnement urbain, les sons dans l'utérus, la musique (dont sa genèse) et l'étude scientifique du sujet. Une réflexion sur l'évolution de notre rapport au son, dans un monde qui se focalise beaucoup sur l'image.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Homo sapiens, science visuelle et golem

Au fait, qu'a fait Thomas Pesquet dans l'espace ? (jusqu'au 16 juin)

La vie des créatures lumineuses (jusqu'au 11 juin)

L'histoire de la salamandre (jusqu'au 15 juin)

Comment notre cerveau réagit au son (jusqu'au 4 décembre)

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Commentaires (13)


découverte impressionnante que ces homo sapiens de 315k ans au Maroc&nbsp;<img data-src=" />


ça s’appelle des marocains, c’est pas gentil de critiquer l’obésité d’un pays. <img data-src=" />


Je trouve ça inquiétant, ça prouve qu’on évolue encore moins vite qu’on le croyait… <img data-src=" />


ça se voit que c’est ‘dredi&nbsp;<img data-src=" />




les mystérieuses disparitions au parc de Yellowstone. Les victimes ? Les cerfs, dont le nombre diminue sans explication immédiate.





Élèvement extra-terrestre ou complot gouvernemental ? La question reste posée.


La réaction du cerveau au son…

Sujet interessant… Perso quand j’entends une langue étrangère gutturale, j’ai peur, depuis quelques temps…








Drepanocytose a écrit :



Perso quand j’entends une langue étrangère gutturale, j’ai peur, depuis quelques temps…





boah, depuis le temps que tu es en Belgique, c’est que maintenant que le néerlandais te fait mal ?<img data-src=" />









tpeg5stan a écrit :



boah, depuis le temps que tu es en Belgique, c’est que maintenant que le néerlandais te fait mal ?<img data-src=" />







Le néerlandais, n’est pas tellement guttural (l’allemand un peu plus). Le klingon est guttural par ces voix graves (venant de la gorge)









2show7 a écrit :



Le néerlandais, n’est pas tellement guttural (l’allemand un peu plus). Le klingon est guttural par ces voix graves (venant de la gorge)





Bah en Belgique j’ai de l’allemand, du flamoutche et de l’arabe, je suis servi.

Heureusement qu’il y a le congolais chantant pour compenser



n’empêche que le g, il fait bien penser à un cancer de la gorge quand même.<img data-src=" />

Rien que pour dire bonjour, c’est GoedendaG, tu les sens passer.

en comparaison, l’allemand c’est plutôt chantant comme langue j’ai trouvé.








tpeg5stan a écrit :



n’empêche que le g, il fait bien penser à un cancer de la gorge quand même.<img data-src=" />

Rien que pour dire bonjour, c’est GoedendaG, tu les sens passer.

en comparaison, l’allemand c’est plutôt chantant comme langue j’ai trouvé.







Il faut dire que les patois de ces deux langues peuvent varier selon les régions (et la manière de les prononcer)



Plutôt d’accord, l’allemand est plutôt une langue chantante, car l’allemand littéraire est une langue à la grammaire et à la prononciation très ordonnées (comme une partition de musique). C’est sûr que ça peut devenir une langue martiale comme celle que prononçait A.Hitler (mais on peut s’amuser aussi à parler le Français en forçant sur les consonnes et en ellipsant les “e” muets, ça ne rendra pas le Français moins martial et volontaire).


Il y a quelques années j’ai passé des vacances dans un camping (en France) majoritairement occupé par des Allemands.

Outre le fait qu’on se rend bien compte que s’ils sont “disciplinés” ça doit être surtout chez-eux parce que ils semaient un sacré bordel jusqu’à très tard dans la nuit sans trop se soucier de leurs voisins.

Et le matin quand ils se disaient bonjour on avait l’impression qu’ils s’engueulaient. <img data-src=" />



Je n’ai rien contre les Allemands, personne n’est parfait et eux pas plus que les autres.