L'outil vous permettant de tout savoir de votre processeur, CPU-Z, vient d'évoluer. Et si son numéro de version ne laisse rien transparaître, cette mouture 1.79 apporte un changement notable au niveau de la mesure de performances.
Depuis près de deux ans, CPU-Z intègre un outil de mesure de performances. Avec l'arrivée de Ryzen, celui-ci a néanmoins montré des scores assez enthousiastes, qui étaient en réalité trop élevés par rapport à la réalité. Avec la version 1.79 de l'application, qui vient d'être mise en ligne, les choses ont été revues.
Près de 30 % de différence à même nombre de cœurs et fréquence
Ainsi, un nouveau test, estampillé 2017.01, a été mis en place. Son algorithme est différent, il ne faut donc pas comparer ses résultats avec ceux des précédentes versions de l'application. Il affiche un score bien plus faible que précédemment. Un choix fait notamment en raison de la multiplication du nombre de cœurs au sein des processeurs, indique l'équipe qui précise que « le fait d'appliquer une échelle plus basse facilite les comparaisons ».
Concernant Ryzen plus spécifiquement, on apprend que lors des premiers essais, il a été remarqué que « pour un même nombre de cœurs et une même fréquence, ses résultats étaient presque 30 % supérieurs à ceux de Skylake ». Une analyse poussée a donc été menée pour en comprendre la raison.
Un « avantage » supprimé du nouveau test
Un comportement inhabituel a été constaté sur une suite d'instructions effectuées sur des entiers : « Ces opérations ajoutaient un délai notable mais identique sur toutes les architectures au moment de la conception du benchmark, mais quand nous avons testé Ryzen, nous avons constaté que les unités arithmétiques et logiques (ALU) exécutaient cette séquence de manière bien plus efficace, ce qui impliquait des résultats qui n'étaient pas cohérents avec la performance moyenne de l'architecture ».
Des analyses sur d'autres logiciels et benchmarks ne montrant aucun cas où ou un tel boost était constaté, ce cas ne semblant correspondre à aucun usage pratique, il a donc été décidé de ne pas le reproduire dans le nouvel algorithme. Celui-ci est composé d'un code en C++ compilé avec Visual C++ 2008 sans instruction spécifique, excepté SSE/SSE2 dans la version 64 bits. Il utilise une fonction de calcul de bruit à deux dimensions « qui peut notamment être utilisée dans les jeux pour générer une carte de manière procédurale » (voir un exemple par ici). Son code n'est pas diffusé.