Le député Philippe Plisson voudrait que les sites de rencontres soient obligés de vérifier l’identité de leurs membres. L’objectif ? Lutter contre les arnaques en ligne qui séviraient sur ces réseaux.
Malgré les efforts menés en France pour lutter contre les escroqueries en ligne, le « fléau » serait toujours là : « Les cyber escrocs sévissent toujours sans qu'il soit possible d'intervenir réellement » dénonce-t-il dans une question parlementaire adressée au ministre du redressement productif. « Les sites de rencontres sont une piste privilégiée et de nombreux hommes et femmes sont victimes de chantages, extorsions de fonds, usurpation d'identité qui parfois détruisent leur vie ». L’intéressé croit savoir que « des faux profils sont créés sur les sites de rencontre et attirent les victimes qui souvent se retrouvent piégées. Or, dans le même temps, « il n'existe aucune mise en garde sur les sites et les administrateurs ne font aucun contrôle alors qu'il est assez simple, via les adresses IP, de localiser les personnes et de vérifier leur identité ». Il ne précise pas comment, mais laisse évidemment à Bercy le soin de répondre à cette problématique.
Dans une autre question cette fois adressée au ministre des Affaires étrangères, il pointe un doigt accusateur contre « les cyber escrocs, notamment en provenance de Côte-d'Ivoire, et travaillant sous la forme de véritables réseaux (qui) sévissent toujours sans qu'il soit possible d'intervenir réellement ». Des arnaqueurs qui séviraient justement sur les sites de rencontres pour assécher le patrimoine d’honnêtes membres : « aucune intervention n'est possible sans une coopération étroite avec le pays d'origine d'où proviennent ces escroqueries » considère-t-il pour réclamer au ministère un point sur « les négociations en cours avec la Côte-d'Ivoire en particulier afin de mettre en place une coopération policière qui permette d'agir contre la cyberescroquerie. »