[MàJ] Journée décisive pour le brevet unitaire européen

Et l'avenir de la brevetabilité du logiciel

[MàJ] Journée décisive pour le brevet unitaire européen

[MàJ] Journée décisive pour le brevet unitaire européen

Lundi le brevet unitaire européen sera examiné par les ministres européens de l’Industrie, avant un examen en session plénière au Parlement européen. Si le compromis est voté en l’état, le texte pourra entrer en application en principe dès le 1er janvier 2014. Un vote qui ne purge pas les difficultés soulevées par ce dispositif.

 

 

 

« Après 30 ans de tentatives, le PE et le Conseil sont proches d'un accord sur la manière de créer un régime de brevet européen, en vue de mieux protéger les inventions, de réduire les coûts et de renforcer la compétitivité » ont annoncé les eurodéputés en fin de semaine dernière. La semaine qui s’ouvre est en effet décisive et historique pour le brevet unique européen. Les ministres européens de l’Industrie vont se réunir aujourd’hui à Bruxelles. Mardi, le Parlement devrait dans la foulée adopter le compromis issu de la présidence du Conseil lors d’une session plénière.

 

Pour le Parlement européen, l’occasion ne doit pas être manquée : « À l'heure actuelle, pour obtenir une protection à l'échelle européenne, un inventeur européen doit faire valider un brevet dans chaque État membre de l'UE, par le biais de l'Office européen des brevets (OEB), un organe non communautaire. La traduction et d'autres coûts peuvent amener à rendre cette protection dix fois plus coûteuse que l'équivalence américaine. Le nouveau brevet de l'UE serait beaucoup moins cher et plus facile à appliquer et donc, à ce titre, plus compétitif. »

 

Après 30 ans de tentatives, il reviendra au Parlement d’approuver mardi un compromis de la présidence du Conseil. Le dispositif repose sur un paquet de trois textes, l’un sur le brevet unitaire, l’autre sur le régime linguistique et enfin le dernière sur la juridiction unifiée du brevet. « Le Parlement a négocié les trois textes comme un paquet et, par conséquent, a pu apporter sa contribution à l'ensemble des questions » ajoute le communiqué qui encense le triple objectif du brevet unitaire : réduction des coûts du brevet et des litiges et sécurité juridique.

 

Compromis ? En juin dernier le Conseil européen supprimait trois articles du texte sur le brevet unitaire. Des dispositions fondamentales puisqu’elles évitaient la brevetabilité à tout va, notamment dans le secteur des logiciels. En réaction à ce coup de force, le Parlement repoussait le vote en plénière obligeant un nouveau round de négociation et de compromis. Problème, le texte qui en est issu n’est pas exempt de critique.

 

Ainsi, plutôt que de définir une règle unique valable dans toute l’Europe, le texte renvoie au droit national la définition du pouvoir conféré par un brevet unitaire. Une société française devra ainsi applique le droit belge si elle utilise un procédé breveté par une entreprise bruxelloise. Elle devra appliquer le droit d’outre-Manche si le propriétaire est anglais. Pour espérer une harmonisation, le texte européen renvoie à une juridiction spécialisée le soin de trancher les litiges et apporter des définitions harmonisées. Le hic là encore est que le compromis renvoie à un accord international entre les parties le soin de définir cette juridiction unifiée et son fonctionnement. L’UE ne sera pas partie de ces négociations pourtant fondamentales pour l’effet unitaire du brevet.

Les réserves du service juridique du Parlement européen

D’ores et déjà, le service juridique du Parlement européen a émis des réserves à cette procédure : « Le texte de compromis ne règle pas toutes les préoccupations juridiques et, en particulier, le fait que, à propos du contenu et des limites de la protection des brevets, on renvoie à un accord de droit international. Et ça, ça nous semble toujours problématique » a-t-il exposé récemment (propos rapporté par le site Unitary-Patent.eu).

 

Surtout l’amendement de « compromis » qui devrait être voté mardi poursuit ce renvoi hors UE et donc hors des circuits de contrôle démocratiques. Le site Unitary-Patent en dresse les vices : « le brevet unitaire, tel qu'introduit par cet amendement, n'est pas défini comme étant un nouveau titre de brevet de l'UE. Au lieu de cela, c'est un brevet habituel de l'OEB », l’office européen des brevets, une agence externe à l'UE, dont les brevets traditionnels se verront offrir « une protection uniforme sur tout le territoire des États membres participants ». Pire, « cet amendement ne définit pas le brevet unitaire comme un objet de propriété. Il ne définit pas ses effets et leurs limites, ni les licences obligatoires, ni les droits d'utilisateurs antérieurs, ni aucune des manières traditionnelles du droit des brevets ne permettant de contrebalancer les droits conférés par les brevets. À la place, tous ces points sont définis hors du droit de l'UE, dans les droits nationaux, dont certains sont harmonisés par l'accord UPC (l'accord sur une juridiction unitaire du brevet, NDLR), qui est également une convention internationale externe à l'UE. »

Exclure expressément le logiciel

D’autres amendements tentent de corriger le tir de ces renvois en balisant le secteur.

 

A la question « les logiciels peuvent-ils être brevetés conformément aux nouvelles règles ? » le Parlement européen l’assure : « Non. Le paquet sur le brevet unitaire ne change pas les règles sur l'octroi des brevets, mais seulement l'étendue géographique de la protection juridique d'un brevet, une fois celui-ci octroyé. ». Dans la liasse, un amendement 74 témoigne du degré de confiance : il veut expressément exclure le logiciel du champ du brevet unitaire...

 

Si le compromis est adopté sans autre amendement, l’accord international mettant sur pied la juridiction en matière de brevet unifié entrera alors en vigueur le 1er janvier 2014, « ou après sa ratification dans treize États contractants, à condition que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne en fassent partie » précise le Parlement européen. « Les deux autres volets seront d'application à partir du 1er janvier 2014 ou à la date de l'entrée en vigueur de l'accord international, si celle-ci intervient après le 1er janvier 2014 ».

Commentaires (28)


Continuez à nous tenir au courant sur ce dossier ! Brevet et logiciel ne font pas bon ménage, il faudra peut-être prendre nos précautions à l’avenir, même si ça a l’air bien parti en Europe.



Pour faire de la croissance tous les moyens sont bons, vendre des brevets fait monter le PIB autant que d’animer un rayon de supermarché ou sauver la vie de quelqu’un dans un bloc opératoire.



Sinon un jour on pourrait avoir un système futé orienté vers l’intérêt du plus grand nombre uniquement…








yvan a écrit :



Pour faire de la croissance tous les moyens sont bons, vendre des brevets fait monter le PIB autant que d’animer un rayon de supermarché ou sauver la vie de quelqu’un dans un bloc opératoire.



Sinon un jour on pourrait avoir un système futé orienté vers l’intérêt du plus grand nombre uniquement…





va falloir changer de monde je crois !









linkin623 a écrit :



va falloir changer de monde je crois !





On y travaille <img data-src=" />









yvan a écrit :



(…)



Sinon un jour on pourrait avoir un système futé orienté vers l’intérêt du plus grand nombre uniquement…





<img data-src=" />



Malheureux ! Que deviendraient les super-riches et les multinationales ? <img data-src=" />



Salut,



Pour la fois prochaine, si PCinpact a besoin de photo du parlement ou d’autres trucs a Bruxelles contactez moi parce que la c’est fort vilain.








vinciego a écrit :



Salut,



Pour la fois prochaine, si PCinpact a besoin de photo du parlement ou d’autres trucs a Bruxelles contactez moi parce que la c’est fort vilain.





C’est juste la marc touch.

Je propose qu’on se cotise pour lui payer une visite chez l’ophtalmo <img data-src=" />



(oui je sais je fais ce genre de remarque déplacée une niouse sur deux <img data-src=" /> mais c’est vrai que c’est moche)




Pétitionà ce sujet …








yvan a écrit :



Pour faire de la croissance tous les moyens sont bons, vendre des brevets fait monter le PIB autant que d’animer un rayon de supermarché ou sauver la vie de quelqu’un dans un bloc opératoire.







Ou vendre la culture américaine au monde entier sous couvert de droits d’auteurs :P

A noter, que sauver des vies dans un films rapporte quand même vachement plus qu’en réalité.. et on ne met pas en péril sa vie !! !







yvan a écrit :



Sinon un jour on pourrait avoir un système futé orienté vers l’intérêt du plus grand nombre uniquement…







Pas totalement d’accord… Toutes les minorités se feraient donc avoir avec un tel système, exit les infrastructures pour les handicapés par exemple.



Des études faites aux États-Unis on montré que sauf dans 2 domaines demandant des investissement très important avant de faire des bénéfices, que sont la chimie et la pharmacie, les brevets ont globalement un impact négatif sur l’économie et l’innovation. Sur les brevets logiciels les bénéfices sont quasi nuls tant la rédaction des brevets est volontairement vague, ce qui rend toute recherche parmi les brevets existants très difficile (en théorie un brevet sert à faire progresser l’état de l’art en rendant publique une innovation en échange d’une protection de l’état).



C’est sans doute un peu trop révolutionnaire que d’espérer que les nouvelles lois soient basés sur des études d’impact sérieuses et pas seulement sur la pression des lobbys.








Resman a écrit :



Des études …





Très intéressant.

Si tu as des liens je suis preneur.



Le 11/12/2012 à 01h39

brevet logiciel ou non–&gt;poubelle



Ce truc est une cochonnerie.








sylware a écrit :



brevet logiciel ou non–&gt;poubelle



Ce truc est une cochonnerie.









Y a plus simple : humanité &gt;&gt; poubelle.



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Le 11/12/2012 à 09h00







Ingénieur informaticien a écrit :



Pétitionà ce sujet …







signé <img data-src=" />



Ca va finir par servir à la même chose qu’hadopi ce brevet européen : à décorer le sapin…





@resman







Resman a écrit :



Des études faites aux États-Unis on montré que sauf dans 2 domaines demandant des investissement très important avant de faire des bénéfices, que sont la chimie et la pharmacie, les brevets ont globalement un impact négatif sur l’économie et l’innovation.







Moi aussi je suis preneur si tu as un liens.



Est-il préciser la porté de l’étude ? Car entre un brevet français et un brevet américain c’est le jours et la nuit…









linkin623 a écrit :



va falloir changer de monde je crois !





On pourrait commencer par changer nos institutions Européennes et introduire beaucoup plus de transparence via-à-vis des lobbies. C’est moins compliqué et ça ferait déjà beaucoup d’effet. Voire carrément reconsidérer du tout au tout l’UE mais nos chers dirigeants euro-fanatiques ne risquent pas de le reconnaître.









jun a écrit :



Moi aussi je suis preneur si tu as un liens.







Je ne trouve plus l’article où j’ai lu ça, mais cet autre article parle de la question :

http://www.researchoninnovation.org/WordPress/?p=95



Quand on fait une loi il ne suffit pas de dire qu’elle va avoir tel ou tel effet, il faut encore le prouver, et c’est loi d’être évident pour les droits de propriété intellectuelle. En terme de durée de protection également plus ne veut pas forcément dire mieux, il y a pas mal d’études là dessus :

http://archive.mises.org/17319/optimal-patent-and-copyright-term-length/



(études US mais vu qu’on se rapproche de plus en plus de leur modèle, ça me semble pertinent)



@Resman







Resman a écrit :



(études US mais vu qu’on se rapproche de plus en plus de leur modèle, ça me semble pertinent)





Dans le premier liens que tu donnes, l’auteur semble chercher une preuve que le brevet doit absolument encourager les investissement dans l’innovation. Alors que l’effet premier d’un brevet, c’est d’obtenir un droit de monopole sur une invention (sauf en france, où il accorde un monopole sur un procédé industriel, ce qui est bien différent), donc de protéger un investissement.



Ton deuxième liens tiens déjà bien mieux la route. L’idée est intéressante en soit, peut être un peu trop généraliste, diviser par deux ou plus la durée de validité d’un brevet peut-il se faire dans tout les domaines ? Par exemple, 3 à 5 ans (comme le suggère Jeff Bezos), ce ne permettrait jamais de rentabiliser des brevet en avionique par exemple.



On pourrait aussi imaginer qu’une tels pratique, à défaut de corriger le fait que les brevet n’encourage pas les investissement, pourrait décourager les plus gros investissement en R&D et favoriser de petit investissement.



Mais ces études se base sur des facteurs numéraires. On pourrait presque lire entre les lignes que la qualité d’une innovation se mesure à l’investissement qui y a été apporté. Prenons pour contre-exemple la pénicilline, invention hasardeuse n’ayant rien couté ou presque, dont les répercutions pour l’humanité sont époustouflante.



Qu’ils soit américain ou français, le brevet implique de fait de rendre une invention publique, et aussi qu’au bout du brevet elle finira par tomber dans le domaine publique. J’ai bien peur qu’une réduction du temps de validité d’un brevet ait comme effet néffaste de réduire le nombre de brevet déposés, et donc d’encourager certains groupes à ne pas dévoiler leur inventions, plus qu’ils ne le font déjà. Dans certains domaine, seule deux ou trois société dans le monde sont capable d’innover.



La question est donc bien plus complexe que de mesurer le niveaux d’investissement ou la simple durée de validité d’un brevet…










jun a écrit :



l’effet premier d’un brevet, c’est d’obtenir un droit de monopole sur une invention (sauf en france, où il accorde un monopole sur un procédé industriel, ce qui est bien différent), donc de protéger un investissement.







L’intérêt des lois en principe se mesure à leur impact sur la société. L’idée du brevet est de donner un monopole a quelqu’un en échange de la divulgation d’une invention. Pour les Américains c’est “to promote the progress of science and useful arts”, mais le droit français vient de la même idée. On a tendance à oublier aujourd’hui que la protection de l’investissement n’est pas le but en soi des brevets.



Pour ce qui est d’encourager les investissements tu donnes un parfait contre-exemple avec la pénicilline. Fleming n’a jamais breveté sa découverte. Il n’a d’ailleurs rien inventé, la pénicilline existant dans la nature. Manifestement l’existence des brevets n’a en rien motivé cette découverte. Mais admettons qu’il l’ait brevetée et obtenu un monopole de 20 ans sur son invention, aurait-on connu 20 ans de retard en pharmacie, ou 20 ans de progrès grâce aux profits réalisés ? Difficile à dire.



Par ailleurs je pense que c’est une erreur de donner le monopole d’une invention à un individu, comme si cet individu était seul à l’origine de l’invention. On oublie qu’il se repose sur l’évolution des sciences et techniques faites et partagées par d’autres. Le meilleur exemple est l’invention du téléphone, Alexander Graham Bell et Elisha Gray sont allés déposer tous les deux l’invention le même jour ! Seul le nom de Bell, qui avait de meilleurs avocats, reste dans l’histoire. Une fois découvertes les lois de l’électromagnétisme et l’électricité, le téléphone coule de source. L’originalité réside dans les spécificités comme la conception du haut-parleur, micro, etc, mais prétendre qu’un seul homme a pu imaginer le concept de téléphone est faux.









jun a écrit :



@Resman

L’idée est intéressante en soit, peut être un peu trop généraliste, diviser par deux ou plus la durée de validité d’un brevet peut-il se faire dans tout les domaines ? Par exemple, 3 à 5 ans (comme le suggère Jeff Bezos), ce ne permettrait jamais de rentabiliser des brevet en avionique par exemple.







C’est Disney qui fixe ça non ?

Il me semble qu’à chaque fois que Mickey était sensé passer dans le domaine public ils ont fait pression et la durée s’est allongée ?

Ah non c’est pour du copyright peut-être ?

Je mélange un peu j’avoue.

Les considérations sont similaires il faut dire.









Ingénieur informaticien a écrit :



C’est Disney qui fixe ça non ?

Il me semble qu’à chaque fois que Mickey était sensé passer dans le domaine public ils ont fait pression et la durée s’est allongée ?

Ah non c’est pour du copyright peut-être ?





Oui, les durées ne sont pas les mêmes sur les brevets (25 ans si je ne m’abuse), les droits d’auteurs sur les oeuvres, les marques déposées, etc…









HarmattanBlow a écrit :



Oui, les durées ne sont pas les mêmes sur les brevets (25 ans si je ne m’abuse), les droits d’auteurs sur les oeuvres, les marques déposées, etc…





20 pour un brevet, et 15 ans pour une marque. Pour le droit d’auteur, là c’est fluctant entre les pays, les USA ont la loi Mickey Mouse, nous Johny Halliday









Resman a écrit :



L’intérêt des lois en principe se mesure à leur impact sur la société.







Vue qu’on est pas resté bloqué au train à vapeur, on peut au moins dire que le brevet n’a pas tuer l’innovation. =)







Resman a écrit :



aurait-on connu 20 ans de retard en pharmacie, ou 20 ans de progrès grâce aux profits réalisés ? Difficile à dire.







Dans le climat actuel, il n’aurait pas déposer de brevet, un gros laboratoire aurait très bien pu bidouiller un truc vite fait pour en déposer un.



Un brevet ne signifie pas uniquement “se faire du fric”. On peut déposer un brevet, au contraire pour être sur que personne d’autre ne se ferait du fric avec la dite invention, et ainsi garantir qu’une invention soit diffusé gratuitement.



Ce qui pourrait être très drôle, c’est de voir un jours une structure dédié à l’open source, genre une fondation, commencer à déposer des brevets, et de pouvoir imposé l’utilisation d’une licence libre sur certaines technologies, sur des techno fondamentales ça serait encore plus drôle… Légalement tout les outils juridique sont là, mais personne ne s’y colle…







Resman a écrit :



Par ailleurs je pense que c’est une erreur de donner le monopole d’une invention à un individu, comme si cet individu était seul à l’origine de l’invention.







Il me semble qu’un brevet peut être obtenu par un collectif de personne, en france tout du moins. Mais je peux me tromper.



Quand bien même, si je me trompe, un brevet peut être obtenu aussi bien par une personne physique que morale. Des chercheurs peuvent se regrouper sous la forme d’une association à but non lucratif (genre loi de 1901), pour déposer un brevet collectivement. Ca marche aussi avec une SARL.



Encore une fois, l’outils juridique est là.







Resman a écrit :



On oublie qu’il se repose sur l’évolution des sciences et techniques faites et partagées par d’autres.







Partagé par d’autre, au travers d’une divulgation publique.







Resman a écrit :



L’originalité réside dans les spécificités comme la conception du haut-parleur, micro, etc,







C’est ce que nous protégeons en france, on ne protège pas les idées, mais des procédés.







Ingénieur informaticien a écrit :



Ah non c’est pour du copyright peut-être ?

Je mélange un peu j’avoue.

Les considérations sont similaires il faut dire.







Le dépôt d’une marque, d’un dessin industriel, d’une oeuvre artistique, ou d’un procédé industriel, ont chacun des spécificités bien propre. Un de leur seul point commun est d’être issus de l’esprit d’une ou plusieurs personnes, d’où une base de règle commune, mais ça s’arrête là.



Dysney ne déposer aucun brevet (procédé industriel), il serait plus qu’humoristique de les voire pratiquer un lobying dans ce domaine.



Je crois te l’avoir déjà dis, mais l’exemple du code de la propriété intellectuel américain est tout sauf un bon exemple. Quasiment aucunes des dérives du système américain, sur ce sujet, ne serait jamais possible en france.









jun a écrit :



Je crois te l’avoir déjà dis, mais l’exemple du code de la propriété intellectuel américain est tout sauf un bon exemple. Quasiment aucunes des dérives du système américain, sur ce sujet, ne serait jamais possible en france.







En effet, mais c’est vers ça qu’on se dirige pourtant.









Tourner.lapache a écrit :



Pas totalement d’accord… Toutes les minorités se feraient donc avoir avec un tel système, exit les infrastructures pour les handicapés par exemple.





Elles se font déjà avoir.









yvan a écrit :



Elles se font déjà avoir.









Pas si futé que ça ton système…









Tourner.lapache a écrit :



Pas si futé que ça ton système…





Si quelqu’un un jour te propose un système parfait et que tu y crois c’est que tu es entré dans une secte <img data-src=" />









yvan a écrit :



Si quelqu’un un jour te propose un système parfait et que tu y crois c’est que tu es entré dans une secte <img data-src=" />







Oui enfin il y a un canyon entre ton système et le système parfait ;)



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