Le 11 avril, Windows Vista n’aura plus le moindre support technique. Comme Windows XP en avril 2014, les dangers seront alors évidents, puisque plus aucune mise à jour de sécurité ne sera distribuée. Les utilisateurs ont tout intérêt à trouver rapidement une solution de rechange.
Il reste donc moins d’un mois avant que Vista sorte de son support étendu, la deuxième et dernière phase du support que Microsoft appose sur ses principaux produits. La première dure cinq ans et permet de recevoir toutes les mises à jour, notamment de fonctionnalités. La seconde ne se concentre plus que sur la sécurité et a la même durée. Les dix ans de Vista ont été « fêtées » le mois dernier.
Dernières mises à jour le 11 avril
Mais l’essentiel est là : le 11 avril, les mises à jour de sécurité qui seront distribuées à l’occasion du Patch Tuesday seront les dernières. Au-delà, le système sera laissé en l’état. Traduction, toutes les failles qui ne manqueront pas d’être découvertes ne seront plus corrigées, les utilisateurs ayant alors un risque croissant d’être attaqués via l’exploitation de l’une d’entre elles.
Comme pour Windows XP en son temps, la présence d’un navigateur à jour et d’un antivirus compenseront pendant un temps cette absence de correction. Mais il n’y aura aucun miracle : ce type de défense ne peut rien face une vulnérabilité au sein même du système. Microsoft indique par ailleurs que sa solution Security Essentials recevra encore de nouvelles signatures, mais pas pendant très longtemps.
Navigateurs : il ne reste que Firefox, pour quelques mois
D’après la propre fiche de Microsoft consacrée au sujet, le navigateur est une pièce maitresse si jamais l’utilisateur doit encore utiliser Vista pendant un certain temps. L’éditeur rappelle qu’Internet Explorer 9, dernière révision disponible sur le système, n’est plus supporté depuis déjà un moment.
Parmi les concurrents principaux, Chrome n'est déjà plus compatible avec Vista et Firefox ne l’est que jusqu’en septembre. Du côté d’Opera, la version 36 reste disponible, des correctifs de sécurité étant distribués. Pour Vivaldi, l’ancienne version 1.0 fonctionne toujours, mais n’est plus supportée. En clair, les dernières versions de Chrome, Opera et Vivaldi (moteur de rendu Blink) réclament Windows 7 au minimum.
Pour les utilisateurs concernés, la solution la plus évidente est de mettre à jour le système vers une version plus récente. Les prérequis techniques de Windows n’ayant pratiquement pas bougé depuis Vista, installer une version 8.1 ou 10 est donc possible, même si l’expérience risque de ne pas être idéale. Il reste évidemment la carte du système alternatif avec l’ensemble des distributions Linux. Selon l'utilisation cependant, le parc logiciel bloquera peut-être cette option.