John Carmack poursuit Zenimax en justice pour rupture de contrat

C'est reparti pour un tour
Droit 2 min
John Carmack poursuit Zenimax en justice pour rupture de contrat

Un nouveau volet judiciaire vient de s'ouvrir entre John Carmack, le directeur technique d'Oculus VR et son ancien employeur Zenimax. Le développeur reproche à l'éditeur de ne pas lui avoir entièrement versé la somme prévue lors du rachat d'id Software. Le préjudice s'élèverait à plus de 22 millions de dollars.

En 2009, John Carmack signait la vente de son studio id Software à l'éditeur Bethesda pour 150 millions de dollars. Au titre de cette transaction, il pouvait prétendre au versement d'un peu plus de 45 millions de dollars. La dernière tranche de cette transaction s'élevant à 22,559 millions de dollars devrait être versée au vendeur avant le 23 juin prochain. Problème, selon le principal intéressé, Bethesda refuse purement et simplement d'honorer cette clause. 

Des « ex » rancuniers

Dans sa plainte déposée auprès d'un tribunal texan, et relayée par The Dallas Morning News le créancier assure que « Zenimax ne veut manifestement pas payer » son dû. Si la date butoir n'est pas encore atteinte, Carmack dispose d'une option lui permettant de transformer quand il le souhaite les sommes dues en actions Bethesda d'une valeur équivalente, que l'éditeur peut racheter à un prix convenu à l'avance : 45 dollars pièce. Un tarif lui aussi valable jusqu'au 23 juin 2017. 

Le 16 février dernier, deux semaines après le verdict rendu en faveur de Bethesda dans l'affaire l'opposant à Oculus VR, Carmack a décidé d'exercer cette option prévue par le contrat initial. En réponse à cette démarche, l'éditeur a refusé d'honorer ses engagements. Dans sa plainte, l'avocat du développeur explique que « la rancœur n'est pas un motif valable pour rompre un contrat ». On vous laisse juger de l'ambiance.

De plus, Zenimax refuserait également de racheter les actions qu'il a déjà récupérées plus tôt alors que, là-encore, le marché conclu au moment de la vente d'id Software prévoit que l'éditeur doive les racheter sans condition à 45 dollars l'unité. Au total, les actions concernées qui représentent 5 % du capital de Zenimax, vaudraient environ 45,1 millions de dollars. 

Rendez-vous à la barre

Si l'affaire ne trouve pas de solution amiable, un jury devra trancher et en attendant de connaître les arguments de Bethesda, la situation ne semble pas vraiment en faveur de l'éditeur. De son côté, John Carmack demande simplement à ce que les termes du contrat soient exécutés comme prévus, accompagnés au besoin de dommages et du paiement des honoraires de ses avocats. 

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