Un pas de plus vers ACYMA, la plateforme d'assistance contre les cybermenaces

Sous le GIP, défilent l’État et les acteurs privés
Droit 2 min
Un pas de plus vers ACYMA, la plateforme d'assistance contre les cybermenaces
Crédits : Marc Rees (licence CC-BY-SA 3.0)

La plateforme d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance a été annoncée lors du dernier Forum international de la cybersécurité à Lille. L’initiative a gagné ce week-end un cran de plus vers sa mise en ligne.

En janvier dernier à Lille, la plateforme ACYMA avait été dévoilée par un chœur composé de Guillaume Poupard (directeur de l’ANSSI), Axelle Lemaire (alors secrétaire d’État au numérique) et Thierry Delville (délégué ministériel à la lutte contre les cybermenaces).

Une plateforme, une aide, un observatoire

La plateforme d’« Actions contre la cybermalveillance » a pour mission principale d’apporter un coup de main aux citoyens, entreprises et administrations qui s’estiment victimes d'attaques informatiques.

L’enjeu ? Les aider à trouver des informations sur les risques, mais aussi sur les démarches requises pour le dépôt de plainte. Les usagers se verront en outre fournir les coordonnées d’un prestataire informatique local pour les accompagner dans la remise en route de leur système. Un coup de pouce qui se veut gagnant-gagnant : l’initiative compte soutenir l’économie locale tout en transformant cette plateforme en observatoire du risque numérique.

L'État et trois collèges privés

Structurellement, ACYMA repose sur un groupement d’intérêt public où acteurs privés et publics se retrouvent autour de la table. La convention constitutive de ce GIP a justement été publiée par arrêté ce week-end au Journal officiel.

Le groupement est constitué de l’État (premier ministre, Intérieur, Justice, Bercy), mais également de trois autres collèges. Le premier est un collège d’utilisateurs composé notamment de l'association Consommation, logement et cadre de vie. Le deuxième est un collège de prestataires de services, avec en particulier le Syntec numérique et le Conseil national du logiciel libre. Enfin, le troisième est celui « d’offreurs de solutions », où se trouvera la Fédération française de l'assurance.

Le dispositif public-privé, dont l'adresse provisoire est pour l'instant celle du SGDSN et de l'ANSSI, n’est pas paritaire. L’État aura cinq représentants, quand les partenaires privés seront dotés de deux représentants. Sur la calculatrice, le premier disposera de 52 voix, alors que les autres collèges auront 16 voix chacun. Selon le calendrier soufflé à Lille, la mise en ligne d’ACYMA est maintenant programmée pour la fin du mois.

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