Le dernier bilan de Google montre une fragmentation d'Android toujours aussi importante, sans réelle évolution par rapport au mois dernier. Nougat, la dernière version actuellement disponible, ne représente par exemple que 1,2 % du parc.
Selon les chiffres de Google – qui se basent sur les terminaux qui se sont connectés au Play Store au cours des 7 derniers jours – la fragmentation d'Android est toujours aussi importante. Si les mois précédents avaient apporté des tendances assez nettes, le bilan est cette fois au ralentissement.
Peu d'évolution sur la fragmentation
Voici en effet la répartition des versions d'Android avec, entre parenthèses, l'évolution depuis le mois précédent :
- Android 2.3 (Gingerbread) : 1 % (stable)
- Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) : 1 % (- 0,1 point)
- Android 4.1 (Jelly Bean) : 4,0 % (stable)
- Android 4.2 (Jelly Bean) : 5,7 % (- 0,2 point)
- Android 4.3 (Jelly Bean) : 1,6 % (- 0,1 point)
- Android 4.4 (KitKat) : 21,9 % (- 0,7 point)
- Android 5.0 (Lollipop) : 9,8 % (- 0,3 point)
- Android 5.1 (Lollipop) : 23,1 % (- 0,2 point)
- Android 6.0 (Marshmallow) : 30,7 % (+ 1,1 point)
- Android 7.0 (Nougat) : 0,9 % (+ 0,4 point)
- Android 7.1 (Nougat) : 0,3 % (+ 0,1 point)
La bonne nouvelle est qu'Android 6.0 et 7.x sont les seules versions dont le taux de présence a augmenté, au détriment des moutures plus anciennes. Les mouvements sont par contre très faibles avec 1,6 point de plus pour Marshmallow et Nougat, dont près des deux tiers rien que pour Android 6.0, alors qu'il grimpait le mois de dernier de 3,6 points.
Six mois plus tard, Nougat dépasse à peine 1 %
Publié en août dernier, Android 7.x (Nougat) dépasse doucement 1 % de parts de marché... six mois après son lancement donc. Une lenteur au démarrage qui est monnaie courante pour Android puisque c'était déjà le cas sur Android 5.0, 5.1 et 6.0 (voir notre dossier).
Malheureusement, cette fragmentation a toujours la même conséquence : de nombreux terminaux actifs (tel qu'ils sont comptés par Google) ne peuvent pas profiter des dernières mises à jour de sécurité, alors qu'elles sont nombreuses chaque mois : rien que 35 pour février.