Photos : Prisma présente un flux basé sur la position géographique

Photos : Prisma présente un flux basé sur la position géographique

Ne pas recréer Instagram

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Vincent Hermann

Publié dans

Société numérique

21/12/2016 4 minutes
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Photos : Prisma présente un flux basé sur la position géographique

Prisma, qui s’est vu retirer récemment son accès à Facebook Live par le réseau social, revient dans une version 3.0 avec une nouveauté surprise : un flux de photos. Mais contrairement à Instagram, il n’est pas chronologique : il fonctionne via la proximité géographique.

Prisma fait partie de la longue cohorte des applications consacrées à la photo. Il ne s’agit pas vraiment d’un éditeur comme Enlight sur iOS ou celui d’Aviary sur Android, mais d’un applicateur de filtres. Prisma, initialement disponible sur iOS et rapidement apparu sur Android, s’est cependant « illustré » par la qualité des modifications, dont beaucoup donnent une apparence de dessin ou de peinture aux photos.

Il y a quelques semaines, Prisma voyait son accès à Facebook Live révoqué par la société de Mark Zuckerberg. Raison invoquée, la fonction était redondante avec l’application Facebook, qui proposait déjà de diffuser un flux en direct. À la différence près que Prisma retouchait ledit flux en temps réel pour lui appliquer un filtre. Quand on sait que Messenger vient jouer dans cette cour depuis peu, on comprend mieux la décision de Facebook.

Un flux basé sur la distance géographique

Prisma avait cependant promis de revenir avec de nouvelles capacités de partage des contenus. Pour l’instant, il ne s’agit pas d’un flux vidéo pour du direct, mais d’un flux de photos, ce que l’application ne proposait pas jusque-là. Elle change donc de périmètre, passant d’un outil à une plateforme de partage. Or, elle n’a pas choisi la même approche qu’Instagram, sans doute la plus connue des plateformes de ce type.

Pas question donc d’un flux chronologique ou trié – façon Facebook – en fonction des personnes avec qui l’on interagit le plus. En fait l’application s’ouvre directement sur l’appareil photo et proposer soit de prendre un instantané pour appliquer un filtre, soit de sélectionner une photo déjà existante. Si l’on n’y prend pas garde, on ne voit d’ailleurs même pas où se trouve la nouveauté.

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Une carte interactive

Elle est située en haut à droite de l’écran, sous forme d’un triangle pointant vers le bas. Dès que l’on appuie dessus, on bascule dans une nouvelle section où les contenus apparaissent en fonction de la distance. Les premières photos sont donc les plus proches, puis les clichés s’éloignent de manière concentrique. L’idée est simple : faire découvrir les contenus proches de soi, et uniquement ceux-là.

L’ensemble s’articule autour d’une carte interactive que l’on peut directement consulter pour voir les clichés pris dans certains lieux. Par ailleurs, on peut « aimer » les photos, le nombre de « J’aime » influant directement sur le rayon de visibilité du contenu. Ainsi, si une photo plait particulièrement, elle sera visible dans le flux de personnes plus lointaines.

Notez que rien n'oblige l'utilisateur à se servir du partage. L'application demande d'ailleurs l'autorisation d'utiliser la géolocalisation, et la refuser ne change rien à ses fonctionnalités de base.

La fin du ratio 1:1

Dans la foulée, Prisma assouplit également l’enregistrement des clichés en supprimant le ration 1:1 obligatoire. L’utilisateur peut donc enregistrer et publier des clichés en modes portait et paysages, l’axe le plus grand pouvant atteindre un maximum de 2 300 pixels. On peut donc obtenir un cliché de 5,3 millions de pixels, ce qui le rend apte en théorie à l’impression. Comme indiqué d’ailleurs à The Next Web, l’application pourrait proposer à l’avenir des partenariats avec des imprimeurs.

Globalement, Prisma parvient à se différentier de manière intelligente dans un domaine hautement concurrentiel. Cependant, les filtres de Prisma, aussi réussis qu’ils soient, pourraient provoquer un effet de saturation pour ceux qui consultent finalement un flux entièrement composé de photos largement modifiées. Il suffit d’ailleurs d’avoir suivi les tendances sur Instagram pour savoir que de photos lourdement retouchées, bon nombre d’utilisateurs sont revenus à des clichés nettement plus sobres.  

Ceux qui souhaitent récupérer Prisma 3.0 pourront utiliser les liens ci-dessous

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un flux basé sur la distance géographique

Une carte interactive

La fin du ratio 1:1

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (4)


les clichés en tête d’article sont dingue, autant j’ai déjà fait de jolies choses avec cette application (je la recommande !) mais là c’est juste ouf.


Dommage que la géolocalisation ne soit pas celle de la photo en question, mais celle de l’endroit où l’on se trouve lorsqu’on poste la photo (et pas trouvé la possibilité de la modifier). En général je partage mes photos une fois rentré chez moi, et non sur place.

Sinon c’est une bonne idée à mon avis !


Cette application est juste ultra !

Avec une simple photo on arrive à des résultats magnifiques !


D’après Larousse.fr :

Différencier = distinguer par une différence. Avec un c. Mot du vocabulaire courant.Différentier = calculer la différentielle de. Avec un t. Terme technique de mathématiques.Donc la phrase “Globalement, Prisma parvient à se différentier de manière intelligente dans un domaine hautement concurrentiel.” contient une erreur.