Facebook explique la « défaillance structurelle » de son drone Aquila

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Tech 2 min
Facebook explique la « défaillance structurelle » de son drone Aquila

Si le premier vol d'Aquila s'est déroulé sans problème, il n'en est pas de même de l'atterrissage qui a été douloureux pour le drone. Alors que le régulateur américain des transports aériens dévoile les conclusions de son enquête, Facebook s'explique.

Pour connecter le monde à son réseau social, Mark Zuckerberg a des idées. L'une d'entre elles est d'utiliser un drone qui diffusera du réseau aux personnes situées dessous. Après deux ans de développement, un premier vol de 90 minutes a eu lieu cet été. L'opération a été un succès pour ce qui est de la mission dans les airs, mais pas pour l'atterrissage. 

Quand une « défaillance structurelle » conduit à un crash

Suite à l'ouverture d'une enquête officielle du National Transportation Safety Board (NTSB) en novembre, on apprenait en effet que le drone avait rencontré « une défaillance structurelle » juste avant de se poser. Dans un message publié récemment, le réseau social explique qu'à cause du protocole du NTSB, il ne pouvait pas donner tous les détails tant que l'enquête n'était pas terminée. Maintenant que le rapport est disponible, Facebook revient sur cet épisode.

L'équipe en charge du projet Aquila explique que, lors de la phase d'atterrissage, le vent était plus important que prévu. Cela a eu pour conséquence de modifier l'inclinaison du drone lors de sa phase d'approche, ce que le pilote automatique a corrigé en baissant le nez de l'appareil, ce qui a pour conséquence d'augmenter la vitesse au-dessus des 40 km/h, la limite qui était normalement prévue.

Facebook Aquila

Vitesse ou trajectoire : le pilote automatique n'a pas fait le bon choix

Alors que le drone était revenu dans sa trajectoire optimale, il a levé les élevons (volets de profondeur). Problème, avec la vitesse trop élevée, cela a conduit à « plus de flexion et de torsion que la structure ne pouvait le tolérer, entraînant une déformation et une défaillance de l'aile droite ». Le drone n'était alors qu'à quelques secondes de l'atterrissage, à moins de 6 mètres d'altitude et à une vitesse de moins de 50 km/h.

Bref, l'autopilote n'a pas su gérer correctement la situation, déclare Facebook. Alors qu'il ne pouvait pas maintenir la vitesse et l'inclinaison, il a donné trop d'importance à sa trajectoire et pas suffisamment à sa vitesse, avec les conséquences que l'on connait. Bien évidemment, ce point sera corrigé dans la prochaine version de l'autopilote.

L'équipe technique affirme qu'elle compte également ajouter un aileron ou un aérofrein afin que l'ordinateur de bord puisse baisser la vitesse du drone si besoin. Une seconde version du drone est d'ailleurs d'ores et déjà à l'étude et devrait donc arriver prochainement, sans plus de détails pour le moment.

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