SpaceX vient d'annoncer que son enquête sur l'explosion de début septembre est en cours de finalisation et qu'elle compte faire décoller une fusée Falcon 9 début janvier, sauf nouveau report. C'est la mission Iridium-1 qui ouvrira les hostilités.
Début septembre, une fusée Falcon 9 de SpaceX explosait sur son pas de tir alors que les réservoirs étaient en train d'être remplis et que les moteurs étaient éteints. L'enquête a depuis déterminé qu'il s'agissait d'une « défaillance de son réservoir COPV ». Alors qu'elle est « en train d'être finalisée », la société annonce qu'elle prévoit un retour en vol pour début janvier.
Iridium-1 on the launchpad
Falcon 9 aura alors la charge de placer en orbite des satellites pour le compte de la société Iridium (nom de code de la mission : Iridium-1). C'est donc un nouveau retard pour la société puisque, la semaine dernière, elle annonçait que le lancement devait avoir lieu le 16 décembre, mais qu'il fallait attendre l'autorisation des autorités.
Iridium NEXT first launch date set for Dec 16 at 12:36 PST, pending regulatory approvals #NEXTevolution.”
— IridiumIR (@IridiumIR) 1 décembre 2016
SpaceX explique que ce délai supplémentaire permet de finaliser les préparatifs de la fusée et « effectuer des essais prolongés afin d'assurer le plus haut niveau possible de sécurité avant le lancement de cette mission ». Sauf report de dernière minute, Falcon 9 sera donc de retour sur le pas de tir d'ici environ un mois.
De novembre à début janvier : un retour en vol repoussé à plusieurs reprises
Pour rappel, la société d'Elon Musk prévoyait initialement de reprendre les lancements en novembre, alors même que les causes de l'accident n'avaient pas été définies avec précisions. Un calendrier des plus serrés qui avait surpris bon nombre d'experts du secteur ainsi que certains de ses concurrents.
La date de lancement a donc glissé de la fin d'année à début janvier. Reste maintenant à voir si SpaceX tiendra ses délais, ce qui provoquerait une immobilisation d'un peu plus de cinq mois. Un délai qui reste relativement court puisqu'il est généralement question de 6 à 12 mois dans ce genre de situation.
Dans tous les cas, le carnet de commandes de SpaceX est chargé, et il n'y a donc guère de choix : il faut relancer les vols le plus rapidement possible pour écouler les demandes et rattraper son retard... sans explosion bien évidemment.