Grande école du numérique : 54 nouvelles formations et création d’un GIP

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Droit 2 min
Grande école du numérique : 54 nouvelles formations et création d’un GIP
Crédits : maroke/iStock

Par un arrêté publié vendredi 25 novembre au Journal officiel, le gouvernement a homologué la convention constitutive du groupement d'intérêt public de la « Grande école du numérique ». L’exécutif avait par ailleurs annoncé en début de semaine que 54 nouvelles formations seraient désormais proposées par ce biais.

Cette convention précise que la nouvelle structure a officiellement pour objet de « répondre, sur le territoire national, aux besoins d'emploi dans le secteur du numérique et de favoriser l'insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l'emploi et de la formation, en particulier des jeunes, des femmes et des publics issus des quartiers ».

C’est en effet la particularité de la Grande école du numérique (qui n’est pas en réalité une école à proprement parler, mais un réseau de formations reconnues un peu partout sur le territoire) : n’importe qui peut demander à s’y inscrire. Il n’y a en ce sens aucune condition d’âge ou de diplôme à remplir. Tout est plutôt question de compétences, de motivation voire d’expérience.

54 nouvelles formations labellisées

Après une première vague de labellisation, le gouvernement a annoncé lundi 21 novembre que 225 formations (durant entre 3 et 24 mois) étaient dorénavant accessibles – contre 171 jusqu’ici. Toutes tournent autour de métiers en lien avec les nouvelles technologies : développeur, chargé de projet numérique, infographiste et webdesigners, webmarketer, support réseau et câblage, agent de maintenance...

L’objectif de la Grande école du numérique, fixé l’année dernière par François Hollande, est de former 10 000 personnes d’ici 2017. « Au total, 50 000 postes seraient aujourd’hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à prévoir d’ici 2022 » insistent les pouvoirs publics.

Partenariat avec des acteurs du numérique, dont Google

Plusieurs acteurs privés se sont ainsi ralliés à l’initiative de l’exécutif. Google France, la Société Générale et le Syntec numérique (syndicat patronal de nombreuses entreprises du numérique) font notamment partie des partenaires de la Grande école du numérique.

La convention du groupement d’intérêt public leur donne d’ailleurs une voix au chapitre. Les pouvoirs publics restent largement majoritaires au niveau du collège de la nouvelle structure, mais les organisations privées citées précédemment disposeront d’un siège (voir le détail ci-dessous).

Le gouvernement reste quoi qu’il en soit en retard sur un point : la publication du décret destiné à permettre à tous les apprenants de la Grande école du numérique d’être éligibles aux bourses du CROUS, comme le prévoit la récente loi Numérique. Suite au Conseil des ministres du 22 septembre, il avait pourtant été annoncé que ce texte serait pris « début octobre »...

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