[Critique geek] Quand Oliver Stone cherche à nous conter Snowden, sous tous les angles

[Critique geek] Quand Oliver Stone cherche à nous conter Snowden, sous tous les angles

Sans trouver le bon ?

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David Legrand

Publié dans

Société numérique

05/11/2016 10 minutes
51

[Critique geek] Quand Oliver Stone cherche à nous conter Snowden, sous tous les angles

Trois ans après les révélations d'Edward Snowden, et un peu plus d'un an après Citizenfour, Oliver Stone a décidé de nous raconter l'histoire de ce lanceur d'alerte qui a bouleversé le monde en révélant les secrets du renseignement américain.

Difficile, lorsqu'il s'agit de raconter Edward Snowden, de passer après le Citizenfour de Laura Poitras (voir notre critique). Pourtant, un peu plus d'un an après le documentaire, Oliver Stone livre à son tour un portrait de ce lanceur d'alerte, ancien contractuel de la NSA, qui révélait au monde en juin 2013 l'ampleur de la surveillance de masse mise en œuvre par son pays.

Une meta-œuvre de fiction qui se prend parfois pour un documentaire

Dès les premières minutes, nous sommes prévenus : il s'agit ici d'une œuvre de fiction basée sur des faits réels. Elle s'inspire notamment sur The Snowden Files : The Inside Story of the World’s Most Wanted Man, du journaliste Luke Harding et Time of the Octopus d'Anatoly Kucherena, avocat russe de Snowden. L'avantage principal est de nous permettre de découvrir le Snowden qui n'a pas été filmé, celui d'avant les révélations.

Il n'ira par contre guère plus loin chronologiquement et n'apportera pas grand-chose sur le fond, pour ceux qui ont déjà suivi l'affaire. Cette forme a aussi quelques désavantages, comme le fait de devoir condenser et romancer quelque peu les choses, afin de livrer des scènes choc tout en décortiquant l'évolution d'un homme, le temps d'un film. Celui-ci reste néanmoins assez long : 135 minutes.

Et à y regarder de plus près, cette œuvre est en réalité composée de plusieurs petits films qui ont un peu de mal à faire corps les uns par rapport aux autres, comme si Stone n'avait jamais réussi à se décider sur le ton qu'il voulait donner. Les dernières minutes sont d'ailleurs un marqueur assez net de cela.

Ainsi, l'on assiste tour à tour à l'analyse du destin de Snowden, de son engagement dans l'armée à son évolution dans le monde du renseignement, à son histoire personnelle avec Lindsay Mills, à une version revisitée du documentaire Citizenfour avec quelques scènes des coulisses en bonus... puis à un morceau de documentaire engagé sur la politique américaine en matière de surveillance et l'impact des révélations.

Autant dire que cela fait beaucoup.

Des déceptions et des choix

Mais la précision initiale cache surtout assez mal le fait qu'elle n'est qu'une déclaration d'intention : Oliver Stone est un réalisateur engagé. Ici, il veut expliquer sa vision du cheminement de Snowden, mais avant tout défendre sa cause et réhabiliter le lanceur d'alerte. Ce qui donne un résultat assez déséquilibré, qui ne sert pas forcément le propos.

L'objectif semble ainsi surtout de montrer au monde, et notamment aux américains qui seront sans doute un peu plus difficiles à convaincre, que l'on est bien face à un patriote. D'une personne normale, bien que très compétente dans son domaine, avec ses problèmes de couple, ses difficultés sociales et ses choix.

Ses choix suite à une incapacité de faire partie des forces spéciales, lorsqu'il est en désaccord avec ce que l'on lui demande de faire en mission, face à la maladie (il est épileptique). Mais lorsqu'il a décidé de tout révéler, il ne l'a fait que dans une volonté de faire ce qui est juste. Sa décision finale de divulguer des milliers de documents sur les programmes de surveillance n'est ainsi pas un coup de tête, mais bien le résultat d'une somme de déceptions, tant du fait des actions du temps de l'administration Bush que sous la présidence de Barack Obama.

Le choix d'un homme face à ceux d'un système qui avait dérivé sans réussir à se réformer de l'intérieur. D'un système dont les représentants avaient décidé de mentir au monde et au Congrès américain, plutôt que de revoir leurs pratiques. Le bien, contre le mal.

Snowden Film
Crédits : Universum Film

Un homme, une histoire, peu de machines et de code

Cette « humanisation » passe notamment par la mise en avant importante de sa relation avec Lindsay Mills, qui est au cœur du film, au risque de tomber parfois dans le voyeurisme facile. Si Stone ne nous parle pas de l'enfance de Snowden, le film débutant à l'époque de l'armée, il laisse une large place à sa relation amoureuse dont il fait l'un des éléments majeurs de l'évolution du personnage principal, notamment au niveau politique. Au passage, on s'étranglera devant la traduction française qui réduit l'opposition Républicain/Démocrate à « de droite » et « de gauche » ...

On note aussi que tout ce qui touche à la technologie est mis de côté, ou presque. Sans doute une manière de ne pas faire fuir un public profane en la matière, et de s'éviter les pièges habituels du genre. On retrouve certes quelques anecdotes comme « la cape », ou quelques clins d'œil pour geeks, mais l'on ne saura par exemple rien de la façon dont Snowden entre en contact avec Greenwald puis Poitras, à une capture d'une interface de Lavabit près.

De la récupération des fichiers sur une carte SD, on ne verra qu'une multitude de fenêtres de transfert Windows apparaître à l'écran (avec un débit de 1.5 Mo/s chacun). Bref, lorsque l'on voit Snowden faire face à la technologie, c'est pour nous expliquer combien il la maitrise, comme lorsqu'il réussit à terminer en 40 minutes un exercice habituellement traité en cinq heures lors de son passage à « La colline » (aussi connue sous le nom de « La ferme », ou Camp Peary).

Snowden Film
Crédits : Universum Film

Un traitement intéressant, mais qui parait incomplet

De tels poncifs ponctuent d'ailleurs certains passages. Ainsi, on n'aura pas échappé à un échange autour de la question du fameux argument « je n'ai rien à cacher », qui tourne malheureusement assez court. Si le film évoque à de rares moment que la problématique de la surveillance, si elle existe à un niveau étatique, est aussi relativement courante à un niveau plus personnel, elle s'évite plutôt une critique des GAFA, de leur participation à cette surveillance, ou même de celle qu'ils opèrent « par nature ». 

On note néanmoins la présence d'une case à cocher sur des conditions générales lors d'une explication visuelle, et pour le coup assez bien réalisée, de la surveillance généralisée. C'est d'ailleurs l'un des points intéressants du film, qui a réussi à rendre digeste nombre des éléments des révélations de Snowden.

On appréciera aussi de voir que les outils utilisés sont « d'époque », montrant une volonté de faire attention aux détails, de la composition d'une page Facebook il y a 10 ans à la taille d'un ordinateur à cette période. On s'amusera par contre de voir que le seul vrai placement de produit récurent n'est pas signé Apple, Dell ou encore Microsoft... mais de l'EFF, sous la forme d'un logo géant (accompagné d'un petit oignon Tor) sur l'ordinateur portable utilisé par Edward Snowden, qui est assez largement mis en avant.

Un bon casting qui fait face au problème du mimétisme

Avec son casting, Oliver Stone avait décidé de frapper fort. En plus du rôle titre, tous les second rôles sont tenus par des stars du grand écran. De quoi assurer une promotion importante, mais cela ne nous a pas toujours semblé être à l'avantage du film.

Le jeu des acteurs n'est pas tellement en cause (quoi que Zachary Quinto campe un Glenn Greenwald assez improbable), mais il est difficile de se projeter dans des scènes que nous avons tous vu de nombreuses fois, et qui sont ici tournées à l'identique, comme celles de l'interview de Snowden par Greenwald, MacAskill et Poitras. Chacun essaie en effet de tout reproduire au détail près, mais cela ne prend pas.

Mention spéciale tout de même pour Nicolas Cage, qui campe ici un Hank Forrester que chacun d'entre nous aurait aimé avoir comme prof d'informatique.

Snowden Film
Crédits : Universum Film

Un film à voir, malgré tout

Au final, bien qu'un peu fouilli, l'existence même de ce film est intéressante. Car bien plus que les milliers d'articles de plusieurs dizaines de milliers de signes sur les questions de surveillance publiés depuis 2013, ou le documentaire de Laura Poitras, une œuvre de fiction signée Oliver Stone a la capacité de toucher des milllions d'individus.

Certes il est relativement romancé, ridicule parfois, et manque de recul, mais il aura l'avantage de présenter l'histoire de cet homme qui a irrémédiablement changé nos vies, de manière assez complète. On apprécie qu'il arrive à expliquer concrètement et de manière assez visuelle les problématiques autour de la question de la surveillance de masse, et comment elle sert le plus souvent des intérêts économiques plus que de sécurité. Que ce soit à travers les missions de Snowden, ou la mise à l'écran de ses phases de paranoïa (notamment sur un plan personnel).

De quoi nous faire réflechir, au moins le temps que ce film soit sur le devant de la scène. Car de cette histoire, il reste à découvrir l'essentiel, puisqu'elle est encore à écrire. Après que sa « mise au monde » par les journalistes du Guardian et sa genèse aient été contées, il nous faudra apprendre et analyser a manière dont le pouvoir a exactement réagit suite à ces révélations, sans doute d'ici quelques années. Reste l'avenir de l'homme et ce qu'il l'attend si un jour il décide de revenir aux États-Unis. Mais à la vue de l'élection américaine, il n'est pas vraiment sûr que cela soit pour tout de suite...

Surveillance de masse : 3 ans après, quel bilan ?

On peut se demander si la déception de Snowden face à l'élection d'Obama ne trouve pas un écho plus proche de nous, notamment en France. Alors que le mandat de François Hollande s'achève, cela nous pousse aussi à nous interroger sur notre propre réaction face aux choix d'un pouvoir « de gauche », comme diraient les traducteurs de Snowden, sur les questions numériques, et notamment celles de la surveillance ou l'unification de fichiers centralisés tels que TES.

L'occcasion de nous demander si, finalement, trois ans après ses premières révélations, les choses ont réellement changé. Et s'il n'est pas temps pour chacun d'entre nous d'agir, à notre niveau et à notre manière.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, Snowden a droit à une note de 4,2 chez Allociné6,8 chez Sens Critique et 7,4 chez IMDb. De son côté, Citizenfour est disponible en DVD.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une meta-œuvre de fiction qui se prend parfois pour un documentaire

Des déceptions et des choix

Un homme, une histoire, peu de machines et de code

Un traitement intéressant, mais qui parait incomplet

Un bon casting qui fait face au problème du mimétisme

Un film à voir, malgré tout

Surveillance de masse : 3 ans après, quel bilan ?

Commentaires (51)


Bonsoir



Vous êtes dur dans la critique, ce film a quand même le mérite de montrer d’une manière simple au monde entier la chose suivante :



“Quand tu envois un email avec ton CV en pièce jointe, le gouvernement américain le conserve pendant 50 ans et même si tu n’as pas de compte Facebook, tu en as un “fantôme” avec l’historique de toutes tes navigations”



Quand je disais ça avant, on m’insultait de parano et puis Snowden a révélé que j’avais tord, que ce n’était pas puissance 100 que la surveillance était faite mais puissance 10.000


> On s’amusera par contre de voir que le seul vrai placement de produit

récurent n’est pas signé Apple, Dell ou encore Microsoft… mais de l’EFF, sous la forme d’un logo géant (accompagné d’un petit oignon Tor) sur l’ordinateur portable utilisé par Edward Snowden, qui est assez largement mis en avant.



Mais c’est vraiment a quoi ressemblait son pc

 https://twitter.com/kurtopsahl/status/343828314294714368


Oui, après, il y a le montrer… et le montrer avec insistance pendant 10 plans ;)


Oui, comme je le dis, le film a cet intérêt de montrer ces choses de manière assez simple et de faire le job pour le profane. Il reste néanmoins qu’il y a de vrais défauts à l’ensemble (outre le fait que ce soit un film de groupie)


4.2 sur 5 la note spectateur AlloCiné

3.4 c est la note presse AlloCiné autant dire on s en fou.

Amicalement


certes, mais est-ce que c’est un placement produit ou un autre mimétisme du réel un peu foiré parce que c’est un énorme autocollant rouge qui saute à la figure.


Non, quand tu vois certains plans (qui n’ont que cet intérêt), c’est de la mise en avant volontaire ;) C’est ce qui différencie un placement de produit d’une scène banale.


Critique de qualité mais la dernière phrase “Et s’il n’est pas temps pour chacun d’entre nous d’agir, à notre niveau et à notre manière.” est jolie mais n’apporte pas grand chose ;)


Pourquoi ça ? Tu n’as pas encore passé les 5 étapes du deuil de la confiance que tu donnais aveuglément à l’État-providence ?



Dans ce cas, les films de Oliver Stone sont faits pour toi (critique du pouvoir, critique des médias, critique des institutions, etc).


Je ne vois pas trop en quoi les révélations de Snowden ont changé la vie de tous.

De plus, tous ceux un peu au courant (mais si vous savez les paranos et les partisans de la théorie du complot, les zinzins quoi) savaient ou au moins se doutaient que tout était enregistré et archivé sur Internet.

 

Quand on y réfléchit c’est logique, n’oubliez pas les origines d’Internet, du téléphone portable…

Ce sont les armes de Goliath (le géant militaire), et la prophétie dit que David va tuer Goliath avec ses propres armes….à bon entendeur….


C’est tout à fait ça <img data-src=" />








David_L a écrit :



Non, quand tu vois certains plans (qui n’ont que cet intérêt), c’est de la mise en avant volontaire ;) C’est ce qui différencie un placement de produit d’une scène banale.







Ça voudrait dire que L’EFF et Tor ont participé au financement du film ?



Plutôt que Stone & Cie veulent les faire connaitre.








mooms a écrit :



à bon entendeur….







Ouais, à bon entendeur !!!



Trop t’es un ouf <img data-src=" />









mooms a écrit :



Plutôt que Stone & Cie veulent les faire connaitre.







On peut pas vraiment appeler ça du “placement produit” dans ce cas. Au mieux une insistance un peu maladroite. Après j’en sais rien. Peut-être qu’ils ont vraiment financé un peu ou fourni quelque chose d’une manière ou d’une autre.



Juste pour signaler une petite erreur. Sans le faire exprès, vous vous êtes planté de vidéo dans la niouze. La bonne, c’est celle-là.https://www.youtube.com/watch?v=cJ8YXaLK73o <img data-src=" />








mooms a écrit :



Je ne vois pas trop en quoi les révélations de Snowden ont changé la vie de tous.

De plus, tous ceux un peu au courant (mais si vous savez les paranos et les partisans de la théorie du complot, les zinzins quoi) savaient ou au moins se doutaient que tout était enregistré et archivé sur Internet.

&nbsp;

Quand on y réfléchit c’est logique, n’oubliez pas les origines d’Internet, du téléphone portable…

Ce sont les armes de Goliath (le géant militaire), et la prophétie dit que David va tuer Goliath avec ses propres armes….à bon entendeur….





<img data-src=" /> T’es un bon toi…









mooms a écrit :



Je ne vois pas trop en quoi les révélations de Snowden ont changé la vie de tous.







moi c’est ca qui m’abassourdit un peu.. quand les geeks hurlent à la surveillance massive..

comme dirait Michel Blanc dans L’exercice de l’Etat, le peuple a le droit a la méfiance parce qu’il n’a pas le droit au pouvoir.



Repetez vous ca dix fois dans la tete : les geeks, internautes, nerds, personnes aux telephones, n’ont pas le droit au pouvoir : elles ont le droit de mettre des personnes au pouvoir par le vote, non de l’exercer d’elle meme (ce qui n’arrivera jamais)



donc si on en suit la logique des personnes de pouvoir, qui ne changera jamais, non, l’espionnage massif ne s’arretera pas, peu importe qui vous votez :

quitte à vous faire rembourrer le derriere, faites le vous rembourrer en acceptant ce qui vous impacte, plutot qu’en hurlant la fin d’un truc dans l’incapacité de s’arreter..



non, la surveillance ne s’arretera pas… c’ets tout, c’est un fait, ya des gens payés pour vous surveiller, illégalement, donc faut arreter de se plaindre :

snowden n’a fait que clarifier ce qu’on pensait de la nsa et consors (rg, mi6, etc), mais en aucun cas ces révélations n’ont eu d’impact significatif sur les méthodes de travail des personnes concernées :

elles continuerons, le moyen le plus simple est de s’adapter avec vos méthodes : vous pouvez chiffrer vos communication, mais ne pourrez jamais les empecher de faire ca.



il y a deux camps différents, comme la politique : l’espionnage de masse ne peut s’arreter, c’est un fait : faut apprendre à vivre avec.





d’ailleurs je trouve les commentaires geeks un peu trop orientés techniques… pour le film de steve jobs c’etait beaucoup plus orienté cinématographique.. bizzzare non? ah oui, c’est un débat sur la surveillance, non sur un mec qui se fout dans la merde à cause d’un vol de données…



et je le rappelle, rien n’a changé, rien ne changera, sinon ca aurait déjà changé =)









Ricard a écrit :



<img data-src=" /> T’es un bon toi…







il a tout a fait raison :

t’imagines la nsa arreter d’espionner?

la cia arreter de tendre l’oreille?

la dcri/e arreter d’ouvrir grand les yeux?

le MI5 cesser d’espionner les tuyaux?

non, les technos de chiffrage avancent, mais la course au déchiffrage avance a la meme vitesse.



Les gouvernants s’excuser? oui, pour avoir espionner angela merkel. Et pour les internautes?

que dalle, aucune sanction pour ceux qu’on espionné les mecs en webcam de yahoo

aucune sanction globale…

et meme en france on a réussi à légaliser des pratiques illégales pour les services interieurs.



donc non, rien n’a changé, ca va dans la direction inverse, contre les libertés, ou plutot la vie privée numérique, et avec les évenements récents, c’est pas du tout du tout dans l’optique d’aller dans le sens inverse.





faut t’y faire, rien ne changera, c’est tout…

montres moi que les etats s’espionnent pas entre eux.. manquerait plus qu’ils oublieraient d’espionner leurs citoyens..









trekker92 a écrit :



il a tout a fait raison :

t’imagines la nsa arreter d’espionner?

la cia arreter de tendre l’oreille?

la dcri/e arreter d’ouvrir grand les yeux?

le MI5 cesser d’espionner les tuyaux?

non, les technos de chiffrage avancent, mais la course au déchiffrage avance a la meme vitesse.



Les gouvernants s’excuser? oui, pour avoir espionner angela merkel. Et pour les internautes?

que dalle, aucune sanction pour ceux qu’on espionné les mecs en webcam de yahoo

aucune sanction globale…

et meme en france on a réussi à légaliser des pratiques illégales pour les services interieurs.



donc non, rien n’a changé, ca va dans la direction inverse, contre les libertés, ou plutot la vie privée numérique, et avec les évenements récents, c’est pas du tout du tout dans l’optique d’aller dans le sens inverse.





faut t’y faire, rien ne changera, c’est tout…

montres moi que les etats s’espionnent pas entre eux.. manquerait plus qu’ils oublieraient d’espionner leurs citoyens..





Passons sur les erreurs de français “chiffrage/déchiffrage” qui n’existent pas en crypto. Il a tord dans le fait que les révélations de Snowden ont radicalement changé la vie. Toutes les grosses boites IT ont mis l’accent sur la sécurité, sécurité des données. L’histoire FBI/Apple en est la preuve. Il n’est aucunement question de remettre en cause l’espionnage d’état dans son post, mais du comportement des gens dans leurs façon d’appréhender leur vie privée. Les mentalités ont changé (tout du moins autour de moi, la seule “réalité” que je connaisse), pas autant que je le voudrais, mais même les politiques se sont emparés du sujet, même récemment, avec à la clé des questions au GVT à l’assemblée nationale.

Après, ça vaut ce que ça vaut, on est d’accord, mais dire que ça n’a rien changé, c’est faux.









Ricard a écrit :



Passons sur les erreurs de français “chiffrage/déchiffrage” qui n’existent pas en crypto. Il a tord dans le fait que les révélations de Snowden ont radicalement changé la vie. Toutes les grosses boites IT ont mis l’accent sur la sécurité, sécurité des données. L’histoire FBI/Apple en est la preuve. Il n’est aucunement question de remettre en cause l’espionnage d’état dans son post, mais du comportement des gens dans leurs façon d’appréhender leur vie privée. Les mentalités ont changé (tout du moins autour de moi, la seule “réalité” que je connaisse), pas autant que je le voudrais, mais même les politiques se sont emparés du sujet, même récemment, avec à la clé des questions au GVT à l’assemblée nationale.

Après, ça vaut ce que ça vaut, on est d’accord, mais dire que ça n’a rien changé, c’est faux.







tu as a la fois tort et raison:

-c’est vrai que les gafam ont mis l’accent sur la sécurité…..

-…..mais, ils ne savent pas qu’ils sont eux meme sur écoute, cf google qu’ont découvert des installations nsa sur leurs serveurs, ou encore le fbi qui déverrouille un iphone sous le nez d’apple

-les gens font attention pour certains, mais pas du tout pour d’autre



==&gt; quand je dis que rien n’a changé, je ne parle pas des population dont certaines sont beaucoup plus attentives et d’autres pas du tout (ils sont prudent sur ce qu’ils veulent, dans leur légitimité), mais par rapport aux personnes et entités d’espionnage qui exercent cette surveillance :

ca n’a rien changé, que la nsa/dcri/MI5 espionne toujours, et espionnera toujours :

l’objectif numéro un de snowden était de dénoncer ces actes pour les faire cesser :

ca a été vain, les états s’espionnent entre eux et également leurs population, donc ces entités du renseignements, qui sont au coeur de ce débat, n’ont pas changé d’un sous.









trekker92 a écrit :



tu as a la fois tort et raison:

-c’est vrai que les gafam ont mis l’accent sur la sécurité…..

-…..mais, ils ne savent pas qu’ils sont eux meme sur écoute, cf google qu’ont découvert des installations nsa sur leurs serveurs, ou encore le fbi qui déverrouille un iphone sous le nez d’apple

-les gens font attention pour certains, mais pas du tout pour d’autre



==&gt; quand je dis que rien n’a changé, je ne parle pas des population dont certaines sont beaucoup plus attentives et d’autres pas du tout (ils sont prudent sur ce qu’ils veulent, dans leur légitimité), mais par rapport aux personnes et entités d’espionnage qui exercent cette surveillance :

ca n’a rien changé, que la nsa/dcri/MI5 espionne toujours, et espionnera toujours :

l’objectif numéro un de snowden était de dénoncer ces actes pour les faire cesser :

ca a été vain, les états s’espionnent entre eux et également leurs population, donc ces entités du renseignements, qui sont au coeur de ce débat, n’ont pas changé d’un sous.





L’action de Snowden n’a jamais été de faire cesser l’espionnage. Mais uniquement l’espionnage illégal, sans aucun encadrement légal, et anti-constitutionnel. Et ce, uniquement aux USA.

A ton avis, ses révélations n’ont rien changé dans le monde ? La France (par exemple) n’a pas revu ses politiques de sécurité ? Merkel n’a rien changé de ses habitudes ? Les autres non plus ? Tout le monde continue e se laisser espionner ?

Sérieusement ?









Ricard a écrit :



à la clé des questions au GVT à l’assemblée nationale.







des questions, tout le monde s’en pose, depuis les fuites de snowden.

des questions au gouvernement, tu en as, tu en auras toujours….

en revanche, les réponses sont beaucoup plus rarissimes, surtout celles faisant preuvees de clarté…



maintenant, écartes toi un peu du q/r au gvt comme tu l’indiques si bien, et montres moi les réactions du gouvernement affichant un encadrement stricte de ces surveillances : c’était l”objectif, de faire réagir les gouvernements pour qu’ils s’expliquent ou clarifient leurs activités, pour qu’ils se soumettent à un code d’encadrement… tout ca est resté vain, les services de renseignements l’emporteront toujours, faut se faire à l’idée.









Ricard a écrit :



A ton avis, ses révélations n’ont rien changé dans le monde ?







Non.

Non ferme,

Non définitif,

Non très clair,

Non catégorique, Non final.



« s’il n’est pas temps pour chacun d’entre nous d’agir, à notre niveau et à notre manière. »

Le quotidien et ses obligations a quand même tendance à te dispenser de pisser dans un violon avec l’âge.

Il n’y a pas d’équilibre à trouver sur certains sujets : tu es vivant ou mort, tu es libre ou asservi, tu exerces le pouvoir ou le subis.









Ricard a écrit :



Après, ça vaut ce que ça vaut, on est d’accord, mais dire que ça n’a rien changé, c’est faux.





Oui mais tu es résolument optimiste.

Te serait-il facile de répondre aussi fermement si on rajoute un seul mot ? « rien n’a fondamentalement changé »



Le titre de la news m’a interpellé mais l’article m’a rebuté. Beaucoup trop long.








trekker92 a écrit :



maintenant, écartes toi un peu du q/r au gvt comme tu l’indiques si bien, et montres moi les réactions du gouvernement affichant un encadrement stricte de ces surveillances : c’était l”objectif, de faire réagir les gouvernements pour qu’ils s’expliquent ou clarifient leurs activités, pour qu’ils se soumettent à un code d’encadrement… tout ca est resté vain, les services de renseignements l’emporteront toujours, faut se faire à l’idée.





http://www.lejdd.fr/International/USA/Actualite/Etats-Unis-le-Patriot-Act-reform…









lateo a écrit :



Oui mais tu es résolument optimiste.

Te serait-il facile de répondre aussi fermement si on rajoute un seul mot ? « rien n’a fondamentalement changé »





Au contraire. Ce qui a changé, c’est que des pratiques illégales sont maintenant encadrées et contrôlées. Il n’a jamais été question d’arrêter mais de ne pas faire n’importe quoi. Je te parle juste du volet légal. Maintenant, aux niveau des nations, est-ce que tu crois que Merkel continue d’utiliser son tel comme avant ? La France continue de se faire espionner joyeusement ?



C’est une affaire d’abord de questionnements (philosopher en quelque-sorte) et dans un second temps, de choix.



L’expression « à notre niveau et à notre manière » veut bien dire ce que ça veut dire : à la place que chacun occupe dans la Société et selon sa conscience (ou son degré de conscience) et selon ses compétences propres. On peut aussi considérer qu’il n’y a rien à faire et vivre en évitant les gouttes autant que possible soi-même (c’est ce que fait une partie de la population face à un dilemme).


Tant que durera le principe je n’ai rien à cacher. La nsa pourra continuer son business.

Dans mon entourage, j’ai beau les prévenir. Invariablement, j’entends toujours j’ai rien à cacher.


Tout Internet est en train de passer en flux chiffrés :&nbsp; TLS obligatoire pour HTTP/2, Let’s encrypt, avertissement quand tu tapes un mot de passe sur un site sans TLS, etc …

Avant Snowden, la majorité des flux HTTPS étaient en clair, dans 4-5 ans cela ne sera plus le cas. Et les budgets des agences d’espionnages pour déchiffrer cela va exploser (elles arriveront à le déchiffrer mais plus aussi massivement).

Et les gouvernements seront obliger de regarder cet aspect pécunier et indirectement de se poser la question de la pertinence d’espionner toutes la population.








Ricard a écrit :



Il n’a jamais été question d’arrêter







eh beh……







sat57 a écrit :



Dans mon entourage, j’ai beau les prévenir. Invariablement, j’entends toujours j’ai rien à cacher.







ils estiment que leur vie privée doit etre davantage fleurie et piquante que protégée.

c’est leur droit, dans quelques décénies, ca n’aura pas changé.









Soriatane a écrit :



Tout Internet est en train de passer en flux chiffrés :&nbsp; TLS obligatoire pour HTTP/2, Let’s encrypt, avertissement quand tu tapes un mot de passe sur un site sans TLS, etc …

Avant Snowden, la majorité des flux HTTPS étaient en clair, dans 4-5 ans cela ne sera plus le cas. Et les budgets des agences d’espionnages pour déchiffrer cela va exploser (elles arriveront à le déchiffrer mais plus aussi massivement).

Et les gouvernements seront obliger de regarder cet aspect pécunier et indirectement de se poser la question de la pertinence d’espionner toutes la population.









ca on l’a vu que tout est passé en abcS… https, etc..

mais depuis qu’on sait que les gafam coopèrent ouvertement avec les agences, peu importe ce qu’ils disent… blackberry et le RU… etc… bah le https, si yahoo leur livre les clés sur un plateau.. sert plus a rien









Soriatane a écrit :



Tout Internet est en train de passer en flux chiffrés :  TLS obligatoire pour HTTP/2, Let’s encrypt, avertissement quand tu tapes un mot de passe sur un site sans TLS, etc …

Avant Snowden, la majorité des flux HTTPS étaient en clair, dans 4-5 ans cela ne sera plus le cas. Et les budgets des agences d’espionnages pour déchiffrer cela va exploser (elles arriveront à le déchiffrer mais plus aussi massivement).

Et les gouvernements seront obliger de regarder cet aspect pécunier et indirectement de se poser la question de la pertinence d’espionner toutes la population.







Effectivement, ce qui a changé c’est qu’un gouvernement ne peut plus capter les données en se branchant directement sur un cable sous-marin.



Le gouvernement est donc obligé de capter les données à l’émission (client), à la réception (serveur web) ou sur un intermédiaire (CDN, VPN…). Et devinez quel gouvernement/pays est le mieux placé pour placer des mouchards sur ces 3 points névralgiques ?



Bien-sur, vous êtes en sécurité car vous utilisez linux+firefox (open-source) pour accéder a NXI (site de confiance) en https (sécurisé).

Bien sur. Sauf que… Cloudflare.

Cloudflare, dont le siège social est à San Francisco, États-Unis.



Tu as le droit de te bouger le cul et de ne pas aller chez les GAFAM, la liberté a un prix!! Combien es-tu prêt à y mettre?


Sauf que Cloudfare ne gère pas le couple mot de passe/identifiant ce qui diminue sa portée de nuisance.








Ricard a écrit :



Au contraire. Ce qui a changé, c’est que des pratiques illégales sont maintenant encadrées et contrôlées. Il n’a jamais été question d’arrêter mais de ne pas faire n’importe quoi. Je te parle juste du volet légal. Maintenant, aux niveau des nations, est-ce que tu crois que Merkel continue d’utiliser son tel comme avant ? La France continue de se faire espionner joyeusement ?





Pour être plus acerbe, tout ce qui a été dénoncé d’illégal par Snowden est en train de devenir doucement mais sûrement légal: nos chambres de députés (dans tous les pays) donnent plus de pouvoir que jamais aux agences de sécurité!









Soriatane a écrit :



Tout Internet est en train de passer en flux chiffrés :&nbsp; TLS obligatoire pour HTTP/2, Let’s encrypt, avertissement quand tu tapes un mot de passe sur un site sans TLS, etc …

Avant Snowden, la majorité des flux HTTPS étaient en clair, dans 4-5 ans cela ne sera plus le cas. Et les budgets des agences d’espionnages pour déchiffrer cela va exploser (elles arriveront à le déchiffrer mais plus aussi massivement).

Et les gouvernements seront obliger de regarder cet aspect pécunier et indirectement de se poser la question de la pertinence d’espionner toutes la population.





Certains diront que tout cela est de la poudre aux yeux si les fournisseurs de services et les agences ont les clefs du château!

&nbsp;



Le mot de passe est “en clair” dans les données du formulaire (données POST).

Le navigateur chiffre les envois conformément a TLS1.2 jusqu’a la page de login

(https://compte.nextinpact.com/Account/Login )



Mais la clé de chiffrement et l’adresse IP sont celles de Cloudflare .

Bref Cloudflare est un “man-in-the-middle” auquel NXI fait confiance… (et donc nous aussi).


Un détail à ajouter à la chaîne, outre ce qu’a relevé 127.0.0.1.



Si les gros opérateurs de sites chiffrent désormais leurs flux, et même en interne, ils ne chiffrent pas les données qu’ils stockent. C’est toute la schizophrénie de Google par exemple qui dit être sécurisé, oblige de plus en plus le HTTPS machintoussa, mais refuse de chiffrer de bout en bout les données utilisateurs puisque ça leur sert à faire leur beurre…

Tout comme ces opérateurs de sites vont dire qu’ils conservent des sauvegardes des données que ses utilisateurs leurs fournissent pour “une certaine durée”.



Les intérêts mercantiles restent supérieurs aux intérêts sécuritaires.



Et comme l’utilisateur s’en fout, tout va bien.








Ricard a écrit :



Au contraire. Ce qui a changé, c’est que des pratiques illégales sont maintenant encadrées et contrôlées. Il n’a jamais été question d’arrêter mais de ne pas faire n’importe quoi. Je te parle juste du volet légal.







L’encadrement et le contrôle… jusqu’à preuve du contraire, c’est sur le papier ; y croit qui veut y croire.

En ce qui me concerne, ça me fait marrer.

La seule barrière c’est :




  • la conscience des exploitants

  • la trouille des chefs de se faire exposer

    Clairement, aucun de ces critères n’est absolu, ils sont même assez limités.







    Ricard a écrit :



    Maintenant, aux niveau des nations, est-ce que tu crois que Merkel continue d’utiliser son tel comme avant ?

    La France continue de se faire espionner joyeusement ?





    Bien sûr, rien de neuf sous le soleil. On sait qu’on se fait espionner, les autres savent qu’on les espionne. C’est le jeu. Tu n’as jamais entendu parler du toit de l’ambassade US à Paris?

    C’est pareil partout, pour tout le monde. Que le meilleur gagne.







    EricB a écrit :



    Pour être plus acerbe, tout ce qui a été dénoncé d’illégal par Snowden est en train de devenir doucement mais sûrement légal: nos chambres de députés (dans tous les pays) donnent plus de pouvoir que jamais aux agences de sécurité!





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lateo a écrit :



Bien sûr, rien de neuf sous le soleil. On sait qu’on se fait espionner, les autres savent qu’on les espionne. C’est le jeu. Tu n’as jamais entendu parler du toit de l’ambassade US à Paris?

C’est pareil partout, pour tout le monde. Que le meilleur gagne.



&nbsp;



&nbsp;Le toit de l’Ambassade est toujours le même ? Ou les antennes on disparu. Merkel n’a pas changé de téléphone, pour un plus sécurisé ? Les failles de sécurité ne sont pas corrigées ? Rien n’est fait selon toi ?



Je continu a dire que cette histoire de Snowden c’est la peur que l’on agite pour contrôler les masses. La réalité doit être bien moins dramatique… si réalité il y a…


Si ça se trouve Snowden il n’existe même pas. C’est un BOT ou une IA.



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La Russie a au moins eu le courage de prendre des décisions que l’Europe ne prendra très probablement jamais :





  • Le gouvernement russe abandonne ses iPad au profit de tablettes Samsung

  • La Russie veut son propre système d’exploitation basé sur Sailfish

  • Moscou en finit définitivement avec Microsoft





    Il est vrai qu’aucune annonce publique n’a été faite concernant l’espionnage illégal, mais il faut arrêter de rêver. Tout le monde espionne tout le monde et ça a toujours été le cas.

    Ce qui a vraiment changé c’est qu’on a depuis quelques années des outils numériques aux capacités de captation et de traitement de plus en plus efficaces qui permettent l’espionnage de masse, donc on les utilise :



  • outils de captation de données (n’importe quel appareil électronique capable de communiquer sur un réseau)

  • transformation rapide et automatique de ces données en information (reconnaissance d’image, vocale, des IA comportementales, …)







    Mais franchement il y a bien pire qui nous attend. Pendant ce temps, les assureurs mettent en place leurs outils de discrimination (le racisme, c’est has been). C’est un peu tôt, mais on en parlera dans 2 à 3 ans.

    Personne n’a tiqué lorsque Orange a annoncé la création d’Orange Banque, donc je suppose que personne ne tiquera quand les GAFAM proposeront leurs services de banque et assurance, en plus des objet de violation de vie privée connectés en cours de déploiement.



    mais pour répondre à la vraie question que tout le monde se pose : Non, je ne porte pas un bonnet en papier aluminium (je préfère mon entonnoir pour le moment).








piwi82 a écrit :



La Russie a au moins eu le courage de prendre des décisions que l’Europe ne prendra très probablement jamais :

Le gouvernement russe abandonne ses iPad au profit de tablettes Samsung

La Russie veut son propre système d’exploitation basé sur Sailfish

Moscou en finit définitivement avec Microsoft



Il est vrai qu’aucune annonce publique n’a été faite concernant l’espionnage illégal, mais il faut arrêter de rêver. Tout le monde espionne tout le monde et ça a toujours été le cas.





La Russie n’est pas la seule, la Chine commence à y réfléchir aussi, ils se lancent d’ailleurs dans le harware avec leurs propres marques (procos, routeurs…)

Quand à l’espionnage, bien-sûr que ça a toujours existé, personne ne dit le contraire. Mais Snowden a quand-même fait bouger les lignes, n’en déplaise à certains.



Et puis on a eu la preuve que l’espionnage ce n’est pas seulement pour fliquer les méchants communistes, mais surtout pour voler les contrats d’Airbus ou les documents confidentiels de l’UE <img data-src=" />








EricB a écrit :



Certains diront que tout cela est de la poudre aux yeux si les fournisseurs de services et les agences ont les clefs du château!

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Exactement.

Le principe des connexions dites sécurisées est une vaste blague, puisqu’il repose sur ce fameux “tiers de confiance”. Benjamin Bayart en parle dans certaines de ses conférences.

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Ricard a écrit :



Le toit de l’Ambassade est toujours le même ? Ou les antennes on disparu. Merkel n’a pas changé de téléphone, pour un plus sécurisé ? Les failles de sécurité ne sont pas corrigées ? Rien n’est fait selon toi ?





Bien sûr que des choses sont faites. Mais les règles ne changent pas et le jeu continue.

C’est juste un tour de passé.



Il y a plusieurs tours siècles déjà, quand la France utilisait le réseau ecclésiastique pour espionner, l’Angleterre utilisait ses commerçants et ses banquiers.



Merkel se fera encore couillonner, d’une façon ou d’une autre (comme les autres). N’oublie pas qu’il y a encore peu de temps, une taupe US a été trouvée au sein même de ses propres services d’espionnage, et que si ça a choqué l’opinion publique, le politique, lui, n’a une fois encore pas plus réagit que ça, quelques déclarations molles tout au plus.









joma74fr a écrit :



Pourquoi ça ? Tu n’as pas encore passé les 5 étapes du deuil de la confiance que tu donnais aveuglément à l’État-providence ?



Dans ce cas, les films de Oliver Stone sont faits pour toi (critique du pouvoir, critique des médias, critique des institutions, etc).







L’ami, non seulement tu t’enflammes pour rien mais en plus tu es bien condescendant.



Mon message initial soulignais juste que cette question ouverte écrite par le chroniqueur faisait certes jolie mais qu’il n’y répondait pas.

A quoi bon écrire ça si on ne donne pas derrière des pistes , des solutions pour que chacun d’entre nous agisse à son niveau et à sa manière comme il l’indique ?









joma74fr a écrit :



Pourquoi ça ? Tu n’as pas encore passé les 5 étapes du deuil de la confiance que tu donnais aveuglément à l’État-providence ?



Dans ce cas, les films de Oliver Stone sont faits pour toi (critique du pouvoir, critique des médias, critique des institutions, etc).







Tu es complètement à côté de la plaque, ça en serait presque mignon. La prochaine fois avise toi de comprendre ce que ton “interlocuteur” veut effectivement dire plutôt que d’interpréter ces propos à ta convenance afin de pouvoir étaler ta pseudo-culture avec arrogance.