Apple : Phil Schiller défend les choix faits sur le nouveau MacBook Pro

Tout va très bien madame la marquise
Tech 4 min
Apple : Phil Schiller défend les choix faits sur le nouveau MacBook Pro

Le nouveau MacBook Pro, présenté la semaine dernière par Apple, a créé une vague de protestations. Les compromis semblent importants, et la facture ne s’est pas allégée, loin de là. Phil Schiller, responsable marketing de l’entreprise, défend cependant les choix opérés.

Il a été présenté comme la machine idéale pour les professionnels, mais la question méritait d’être posée : quels professionnels ? Dès que l’on s’écarte d’un design encore affiné, des composants mis à jour et de la Touch Bar, le nouveau MacBook Pro laisse planer une série de question et de critiques.

Une longue liste de griefs

Parmi les sujets qui fâchent vraiment, citons pour commencer le retrait pur et simple du lecteur de cartes SD, pourtant un standard sur nombre de produits. Citons également la disparition du connecteur MagSafe, l’une des créations d’Apple qui était les plus appréciées. Il s’agit pour rappel d’un connecteur aimanté pour l’alimentation. Il avait été supprimé sur le MacBook 12 pouces pour être remplacé par une prise USB Type-C. Un modèle repris sur le nouveau MacBook Pro.

Les griefs ne s’arrêtent pas. Par exemple, la Touch Bar permet de proposer des fonctions selon le contexte, mais la touche Echap n’est plus là. On peut y accéder par un appui à gauche de la barre, mais cela ralentit la manipulation. L’obligation de passer par de l’USB Type-C pour tous les ports est également cité, puisqu’ils obligent dans la plupart des cas à acheter un adaptateur. Côté composants, l’impossibilité de faire grimper les configurations jusqu’à 32 Go de RAM et l’absence de GPU réellement puissant sont aussi sur le tapis.

L’ensemble est cristallisé par un tarif qui porte ces machines hors de nombreux portefeuilles. Déjà onéreux, les MacBook Pro ont en effet grimpé de 400 euros en moyenne. D’autant qu’Apple a fait un choix particulièrement malheureux, et déjà vu sur le MacBook 12 pouces : le cordon d’alimentation n’est pas fourni. Une pingrerie qu’on a bien du mal à s’expliquer.

Malgré de « gros risques », Phil Schiller estime que tout va bien

Cependant, tout cela ne semble pas vraiment avoir d’importance pour Phil Schiller. Au cours d’une interview donnée à The Independant, il était ainsi indiqué que le nouveau MacBook Pro se vendait mieux que les précédents, signe « évident » que la machine plaisait davantage qu’une minorité semblait le dire.

Au sujet du lecteur de cartes SD, Schiller indique qu’il s’agissait d’un port « encombrant ». Un argument qu’on retrouve chaque fois que la firme se débarrasse d’une ancienne technologie, notamment à l’arrivée du port Lightning. Il estime qu’il existe de très bons lecteurs externes de cartes, qui auront l’avantage de gérer d’autres formats de cartes. Pour le reste, il n’a pas fourni d’explications.

Interrogé cependant sur les réactions vives autour des nouveaux ordinateurs, Phil Schiller a tout de même avoué qu’il avait été « un peu surpris ». Puis il s’est rapidement ressaisi : « Mais ça ne devrait pas. Je n’ai jamais vu un nouvel excellent produit d’Apple qui n’avait pas eu sa dose de critiques et de débats au début – et c’est très bien. Nous avons pris un gros risque, et comme à chaque pas en avant, il y a des changements à affronter ».

Souvenez-vous l'iMac en 1998...

Le responsable réaffirme que la firme fait attention aux clients « à ce qu’ils aiment et à ce qui les inquiètent », et que c’est son « travail de les aider à travers ces changements ». Il n’y a a priori aucun regret à avoir sur les choix faits pour le nouveau MacBook Pro, mais il avoue que même s’il s’agit du « meilleur portable jamais construit, il pourrait ne pas convenir à tout le monde dès le début ». Et de rappeler que l’arrivée du premier iMac avait provoqué les mêmes réactions à son arrivée.

Cette machine, arrivée pour la première fois en 1998, se présentait alors comme un tout-en-un très arrondi, centré sur un écran à tube cathodique et affichant des plastiques transparents de couleurs vives (que l’on pouvait choisir). Or, Apple avait choisi pour cet ordinateur de supprimer le lecteur de disquette et de ne proposer que des ports USB, le duo clavier/souris fourni étant à cette norme. Certes, le changement était alors radical, mais n’en déplaise à Phil Schiller, le cordon d’alimentation était au moins fourni.

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