Selon les dernières analyses de l'ESA, l'impact de Schiaparelli sur Mars se serait déroulé à « une vitesse considérable, plus de 300 km/h ». Le site d'atterrissage a été photographié par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter et laisse apparaitre une large « tache sombre et floue ».
L'ESA vient de mettre en ligne de nouvelles informations concernant Schiaparelli, le petit module de la mission ExoMars dont l'atterrissage sur Mars ne s'est pas déroulé comme prévu. Il s'agit d'une photo du site prise par la caméra basse résolution de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), une sonde de la NASA actuellement en orbite martienne.
La résolution de l'image est de 6 mètres pour 1 pixel, ce qui ne permet pas de voir avec précision l'état de Schiaparelli, mais tout de même de récupérer des informations comme la position probable du parachute de 12 m de diamètre. Plus intéressant, l'autre nouveauté de cette image « est une tache sombre et floue de près de 15 x 40 mètres à environ 1 km au nord du parachute » :

Plusieurs explications sont possibles selon l'Agence Spatiale Européenne : la présence de différents morceaux de Schiaparelli dans la zone, ou bien la trace de l'explosion du module car, lors de l'impact, « ses réservoirs d'ergols étaient probablement encore pleins ». Nous en saurons probablement plus la semaine prochaine lorsque la caméra HiRISE de Mars Reconnaissance Orbiter prendra de nouveaux clichés plus précis.
Dans tous les cas, le travail d'analyse des données continue, tout comme la mission de Trace Gas Orbiter (en orbite autour de Mars) qui n'est pas dépendante de Schiaparelli. Nous aurons l'occasion d'y revenir plus en détail prochainement.
.@ESA_TGO orbit insertion near perfect: Now on 101000X3691km orbit (4.2 day), well within planned initial orbit - ready for science #ExoMars
— ESA Operations (@esaoperations) 21 octobre 2016