Il y a tout juste 20 ans, le premier SMS était échangé entre deux ingénieurs télécoms. Aujourd’hui, le tout-puissant service de messagerie connaît un léger déclin, menacé sur son trône par des applications gratuites et offrant bien plus de possibilités.
Source : Wikipedia
Comme l’indique la société anglaise Ofcom, le premier SMS date du 3 décembre 1992. À cette date, un jeune ingénieur britannique, Neil Papworth, utilise un ordinateur pour envoyer un message vers un combiné, un Orbitel 901. Pourtant, durant les premières années, le fameux Short Message Service restera cantonné à une utilisation interne. Lorsque les textos sont finalement commercialisés en 1999, le succès est foudroyant.
La clé du succès du SMS, c’est sa simplicité d’utilisation. Une simplicité couplée à un usage très particulier dont beaucoup considèrent qu’il a nui à la bonne utilisation des langues : l’abréviation. Le fameux langage SMS a en effet envahi les couches les plus jeunes des utilisateurs, au départ essentiellement pour économiser de la place, et donc de l’argent. En effet, les SMS ont été très longtemps payés à l’unité, faisant de la limite des 160 caractères une véritable frontière à ne pas dépasser. Aujourd’hui, la génération des forfaits illimités et de la correction automatique offerte par les smartphones a légèrement cassé le phénomène.
Mais le SMS est aujourd’hui menacé dans sa suprématie par toute une génération d’applications qui permettent des usages complémentaires. Ces applications sont connues : Viber, Kik ou encore Whatsapp, qui s’appuient sur la connexion de données et non le réseau téléphonique pour transmettre des informations. Statut de distribution et de lecture, échange simplifié de photos et de vidéos, conversations de groupes : les avantages sont multiples. Même chose du côté des constructeurs avec BlackBerry Messenger et iMessage d’Apple, ce dernier permettant même de poursuivre les conversations depuis des Mac.
Un changement d’habitudes qui ne sera pas sans effet sur les opérateurs de téléphonie mobile puisque l’argent généré par les textos baissera progressivement dans les années qui viennent.