La société Razer a annoncé le rachat de THX, fondée en 1983 par Georges Lucas. Les activités centrales ne changeront pas, THX gardant une certaine autonomie. La piste de produits développés conjointement n’est cependant pas écartée.
Les informations sont pour la plupart données par Ty Ahmad-Taylor, PDG de THX. Dans un communiqué publié hier soir, il explique que les trois activités centrales de son entreprise ne changeront pas.
On restera donc sur la branche certification, qui met en place des garanties sur certaines caractéristiques précises des équipements sonores. THX Live! et THX Inside, qui travaillent respectivement sur l’optimisation des équipements tiers et l’inclusion des technologies maison dans des produits partenaires, seront toujours là également.
En d’autres termes, le rachat n’est rien censé changer pour les partenaires. Par contre, Ahmad-Taylor indique que le processus de certification sera « optimisé » afin d’être moins chronophage.
Synergies et produits communs
Quant aux raisons du rachat, Razer est présentée comme « la société de matériel vidéoludique la plus populaire », et tout indique que chacune bénéficiera en fait du réseau de partenaires de l’autre. Il s’agit de créer des synergies, mais pas forcément de créer tout à coup une toute nouvelle gamme de produits Razer certifiés THX. Cette piste est cependant évoquée, à voir donc ce qu’il en ressortira. Le montant du rachat n'a par contre pas été abordé.
La société THX a pour rappel été fondée en 1983 par Georges Lucas. À l’époque, il s’agissait de proposer tout un ensemble de caractéristiques techniques pour les équipements de son dans les salles de cinéma. L’idée était de garantir que les spectateurs profiteraient d’un film dans les conditions prévues, l’impact du son pouvant être aussi grand que celui de l’image. D’ailleurs, le premier film à réellement en profiter était le Retour du Jedi, les premières salles ayant été certifiées THX juste avant sa sortie.
Une certification bientôt âgée de 25 ans déjà
Le nom même de THX est une double référence. D’abord à « Tomlinson Holman's eXperiment » (Holman était le directeur technique de LucasFilm), ensuite à THX 1138, le premier film de Georges Lucas. Pendant de nombreuses années, le « standard » THX s’est imposé comme un gage de qualité, que les salles de cinéma mettaient largement en avant.
Depuis bien sûr, la situation s’est diluée, d’autres noms étant devenus plus communs, notamment Dolby avec ses signalétiques Digital et DTS. Il ne faut cependant pas les confondre, ces derniers étant des codecs, là où THX est une certification globale tenant compte de nombreux facteurs, mais n’intervenant pas sur les codecs.