Facebook, Twitter et les médias se mettent en marche pour couvrir la primaire de droite

Digital partout, numérique nulle part
Facebook, Twitter et les médias se mettent en marche pour couvrir la primaire de droite
Crédits : mactrunk/iStock

Un peu comme ils l'ont fait pour la présidentielle américaine, Facebook et Twitter veulent jouer un rôle médiatique dans les élections qui attendent la France ces prochains mois. Des initiatives qui se mettent en place à l'occasion des primaires de la droite et du centre, qui mobilisent aussi les médias.

Alors que les inscriptions pour les primaires de l'écologie sont fermées depuis la fin du mois, et que le vote se tient jusqu'au 17 octobre prochain, un prochain cycle se prépare à ouvrir : celui de la primaire de la droite et du centre.

Si le vote aura lieu les 20 et 27 novembre prochains, c'est demain soir à 21h que sera diffusé le premier débat. Plusieurs médias sont partenaires dont Le Figaro, LCI et RTL. Il s'agira du premier d'une série de trois, chacun ayant droit à une couverture médiatique différente : 

  • 3 novembre : BFMTV, CNews (ex-iTélé) et leurs partenaires
  • 17 novembre : Europe 1, France Télévisions et leurs partenaires

Et autant dire que ces débats seront scrutés de près, notamment sur Internet. Car pour cette campagne, les réseaux sociaux semblent bien décidés à jouer un rôle actif, avec l'aide des médias qui multiplient les expériences, du compte-rendu Snapchat au résumé des candidats en passant par des ambitions plus intimes.

De son côté, LCI a annoncé que pour la couverture du débat de demain, elle allait miser sur un traitement « social », en partenariat avec Facebook et l'application de baromètre d'opinion GOV. De l'autre, Twitter s'est officiellement associé à l'École de journalisme de Sciences Po ainsi qu'avec la société HobbyNote pour afficher en temps réel des statistiques sur le sujet.

LCI et Facebook s'associent, Le Figaro mise sur le participatif

Demain soir, LCI proposera un programme spécial, avec un avant-débat qui débutera dès 20h puis une analyse suivie d'une intervention de Nicolas Canteloup après le débat. Ils seront complétés d'un « before spécial digital » et d'un « after digital » diffusés sur LCI.fr et Facebook. 

Pendant ces deux périodes en direct « les internautes pourront découvrir les coulisses, l’arrivée des candidats, les enjeux, les commentaires et dernières informations des proches des candidats. Ils seront également invités à réagir et à poser leurs questions » puis un « debrief, analyses, ce qu’il fallait retenir » promet LCI.

Le débat sera lui aussi en direct et sera diffusé sur TF1, LCP-AN ainsi que les sites des différents médias partenaires et sur la page Facebook de LCI, avec l'intégration des questions et des opinions d'internautes, recueillies via le service GOV. Pendant les échanges, qui seront d'une durée calibrée, les cotes de popularité des candidats seront suivies en direct via l'application, qui sera aux couleurs de LCI pour l'occasion.

Reste à voir si les équipes techniques auront mis en place les protections nécessaires afin d'éviter tout débordement, puisque les « fans » de chaque camp vont sans doute se faire un malin plaisir à chercher à orienter les votes dans le sens qui les arrange. Il en sera de même pour les questions les plus remarquées qui seront, elles, débattues dans l'après-débat.

Notez que la jeune pousse s'est aussi rapprochée du Figaro, qui proposera à partir de demain une série d'entretiens avec des candidats à la présidentielle, entre autres sur la base d'informations fournies par GOV. Depuis un mois,  le journal propose déjà sur son site des questions d'internautes aux candidats de la primaire, via le service Curious, avec une thématique par semaine. Au bout d'un mois, le numérique n'est d'ailleurs pas encore à l'ordre du jour. Il en tire un comparatif condensé des programmes.

Le groupe TF1 renforce de son côté son partenariat avec Facebook, qui affirme à la fois son implication dans la vie politique et sa neutralité affichée, fournissant sa plateforme et des données autour du débat. La collaboration aurait tout de même plus être plus importante. « L'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet a poussé, sans succès, en faveur d'une prolongation de l'émission sur Facebook, mais TF1 a renoncé car certains candidats ont refusé » indique Public Sénat.

Twitter veut affimer son rôle dans le débat

Ne voulant pas rester sur le bas côté, Twitter affiche sa volonté de contribuer au débat politique français, à coups de gazouillis et de statistiques nombreuses. Hier, Sciences po a annoncé que son École de journalisme s'était associée au réseau social pour couvrir la campagne présidentielle, en prenant la main du compte officiel @sciencespo. Une Twitter Room sera aussi mise en place afin de diffuser des entretiens.

Ce matin, un compte @TwitterPolFR a été mis en ligne, avec une série de tweets sans équivoque. Il s'agit des résultats d'une étude de Harris Interactive, qui affirme que les membres du réseau social sont bien plus informés et impliqués dans le débat que la moyenne des Français. Une démonstration bien mise en avant qui s'accompagne de l'annonce d'un autre partenariat.

La société américaine présentera ainsi des données en temps réel via le site Au cœur des débats, conçu par les français d'HobbyNote. Son contenu n'est pas encore connu, mais il viendra en parallèle du hashtag #TwitterPolitique, ne laissant (encore une fois) aucun doute sur sa finalité.

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