C'est parti, la VOD (ou vidéo à la demande) est en fête pendant quatre jours, avec des films à 2 euros en SD et 3 euros en HD. Treize plateformes participent et l'une d'entre elles en profite pour lancer des promotions sur d'autres contenus.
Comme prévu, la fête de la VOD commence aujourd'hui et se terminera le dimanche 9 octobre. À cette occasion, plusieurs plateformes de streaming proposent des contenus à la location, pour un tarif réduit. Un concept directement inspiré de la fête du Cinéma, qui rencontre régulièrement un certain succès.
13 plateformes participent à l'opération
Cette initiative est organisée par le Syndicat des Éditeurs VOD (SEVAD) et le Centre national du Cinéma (CNC). Le prix annoncé est de 2 euros pour une qualité standard et 3 euros pour profiter de la « HD ». Plus d'une dizaine de partenaires ont répondu présents pour l'occasion :
- Arte
- Canalplay VOD
- FilmoTV
- FnacPlay
- Imineo
- MyTF1VOD
- Nolim
- Orange VOD
- Pluzz VAD
- SFR VOD
- Univers Ciné
- Vodeo
VideoFutur répond également présent, mais il faut disposer de la box maison en location pour accéder aux promotions. Certains en profitent pour tenter de se démarquer de la concurrence. C'est par exemple le cas d'Imineo qui, en plus de la location à partir de 2 euros, propose « sur tout le reste du catalogue (séries, jeunesse, documentaires, bien-être, etc.), toutes les locations à -50% et tous les achats à -25% ». Il ne faudra donc pas hésiter à fouiller et à comparer les sélections de films pour dénicher des offres susceptibles de vous intéresser.
Comme prévu, Wuaki brille par son absence, la plateforme ne participant pas à cette fête. Elle ne reste pour autant pas inactive et propose chaque mardi une sélection de films en location à partir de... 0,99 euro. Mais, selon le compte twitter de Wuaki, cette promotion ne « s'applique que sur les films en SD ». Google Play propose aussi en ce moment 50 films en location en HD à 0,99 euro l'unité.
La vidéo à la demande doit encore creuser son nid
Ce nouvel événement doit avant tout aider les plateformes de vidéo à la demande à attirer les internautes, qui boudent encore aujourd'hui pour beaucoup ces locations ponctuelles. Face à un DVD en chute mais au catalogue profond, et des services de VOD par abonnement qui misent de plus en plus sur les contenus originaux, le paiement à l'acte numérique doit encore trouver sa place (surtout dans le domaine des séries où l'offre est en général très peu intéressante), quitte à brader annuellement ses offres.