Toutes les bonnes choses ont une fin, y compris dans le milieu du jeu vidéo. Blizzard a annoncé hier que son client de jeu allait prochainement changer de nom et délaisser l'appellation Battle.net.
En novembre 1996, Blizzard lançait le premier volet de la saga Diablo. Ce titre avait la particularité d'intégrer directement son service de jeu en ligne, une première à l'époque où la pratique consistait plutôt à fournir une interface externe pour assurer sa connexion au réseau. Ce service, l'éditeur le baptisera Battle.net.
20 ans d'évolution
Vingt ans plus tard, Battle.net fait toujours partie du paysage chez Blizzard, mais le service a bien évolué. Jadis réservé à Diablo, il s'ouvrira plus tard à Starcraft, Diablo II ainsi qu'à Warcraft II et III, avant d'entamer une profonde mue en 2009, où il se transforme en client pour le lancement des jeux de l'éditeur.
De World of Warcraft à Overwatch, désormais, tous les titres récents de Blizzard se lancent nécessairement depuis cette interface, qui au fil du temps s'est enrichie de fonctions sociales diverses. Messagerie instantanée, chat audio, et même streaming vidéo sur Facebook ont fait leur apparition sur la plateforme.
Adieu Battle.net
Si, pour l'éditeur, il n'est pas question de renoncer à son client maison au profit d'un tiers comme Origin ou Steam, il explique cependant dans un billet de blog qu'il souhaiterait lui donner un nouveau nom dans les mois à venir. Celui-ci n'a pas encore été dévoilé, mais a priori il ne devrait pas être d'une grande originalité, la société voulant se rapprocher des noms donnés aux dernières fonctions du service : Blizzard Streaming et Blizzard Voice.
Pour justifier ce besoin, Blizzard fait savoir qu'au fil des années ses équipes ont pu observer « une confusion occasionnelle et un manque d'efficacité dues au fait de disposer de deux identités distinctes qui regroupent la même chose ». L'éditeur estime donc qu'il n'est « plus vraiment nécessaire de maintenir une identité séparée pour ce qui n'est essentiellement que notre technologie réseau ». Tant pis pour les nostalgiques.