La purge continue dans les studios de développement Disney. Après s'être totalement retiré du marché des jeux sur consoles, l'éditeur américain vient de réduire encore ses effectifs, du côté des jeux mobiles cette fois-ci.
En mai dernier, The Walt Disney Company annonçait sans tambours ni trompettes la « cessation des activités d'édition de jeux vidéo pour consoles, notamment de Disney Infinity », dans une note en pied de page intégrée à ses résultats du premier trimestre 2016. Un évènement qui suivait plusieurs mois d'intenses promotions sur les boîtes de jeu et les figurines, dans le but d'attirer une clientèle plus nombreuse, ainsi qu'un soudain changement de stratégie quant au rythme de lancement des futurs titres.
Le mobile trinque aussi
Si Mickey a abandonné le développement de jeux pour consoles, préférant se concentrer sur la vente de licences à des studios tiers, les activités du géant de l'édition se poursuivaient du côté des jeux pour mobile. Disney en édite plusieurs, avec un certain succès, en s'appuyant notamment sur sa licence Frozen.
Mais pour les équipes travaillant sur Marvel : Avengers Alliance, les nouvelles sont moins bonnes. Cette semaine, Disney a licencié 5 % des effectifs de sa branche « Consumer products and digital media », soit environ 250 personnes. Une partie de ces licenciements concerne directement un studio de Bellevue dans l'état de Washington, qui s'occupait du développement et de la maintenance des titres de la série. Ces jeux ont en effet été abandonnés la semaine précédente, « après l'échec du lancement d'une suite », notent nos confrères du New York Times.
Des licences plutôt que du développement en interne
La stratégie de Disney sur le mobile tend donc à se calquer sur celle actuellement observée sur les consoles. On devine ainsi que le géant des médias pourrait progressivement abandonner ses activités dans le développement de jeux mobiles, préférant confier ses licences à des studios tiers qui supporteront les risques liés à ces activités.
Cette recette semble plutôt porter ses fruits côté consoles, si l'on se fie aux ventes de Star Wars Battlefront par exemple. Le titre d'Electronic Arts s'est écoulé à plus de 15 millions d'exemplaires, un score qui n'est généralement atteint que par une poignée de jeux chaque année. Il reste maintenant encore à voir vers quels studios Disney compte se tourner, ou bien si ceux encore présent en interne seront encore mis à contribution pour les prochaines sorties.