Le Copyright Information and Anti-Piracy Centre (CIAPC) a annoncé par la voie de l’un de ses responsables, Antti Kotilainen, que la police allait par conséquent clore le dossier. « Nous sommes très heureux » a-t-il déclaré selon YLE, ajoutant que « d’une certaine façon, nous avons juste repris les négociations originales là où nous les avons laissées ». Il n'est cependant pas certain que cet arrangement, bradé de moitié par rapport à sa version originale, soit suffisant pour corriger l'image de l'organisation anti-piratage.
Article du 22 novembre : L’ordinateur d’une fillette de neuf ans a été saisi cette semaine par la police finlandaise, comme le rapporte TorrentFreak. Quelques mois plus tôt, son père avait refusé de payer 600 euros pour que des accusations à son encontre pour téléchargement illégal soient abandonnées.
Au printemps dernier, un habitant d’Helsinki était averti par un avocat, qui l’informait que sa ligne Internet avait servi pour télécharger illégalement des œuvres protégées. Pour éviter les tracas d’un procès, l’on proposait à cet abonné un accord : s’il s’acquittait d’une somme de 600 euros, toutes les charges à son encontre étaient abandonnées. Il devait également s’engager à ne rien divulguer sur cet arrangement à l’amiable.
Le finlandais refusa de céder aux menaces, et déclina l’offre qui lui était faite. Sauf que cette semaine, deux policiers se sont présentés à son domicile. Mardi matin, les autorités ont en effet sonné chez lui, mandat en main. À la recherche de preuves dans cette affaire, les policiers ont saisi l’ordinateur Winnie l’Ourson de sa fille, âgée de neuf ans. « Tout ceci aurait été plus facile pour tout le monde si vous aviez accepté de payer l’arrangement proposé », auraient déclaré les policiers.
L’abonné a reconnu que sa fille avait tenté de télécharger un album de Chisu via The Pirate Bay, mais que ceci n’avait pas aussi bien fonctionné qu’espéré. En effet, le papa a expliqué que lorsqu’on lançait les chansons, un message d’erreur s’affichait. Tant est si bien que la famille s’est finalement résolue à acheter le disque en question. Aujourd’hui, le père de la fillette se demande si les fichiers téléchargés n’étaient pas une sorte de piège tendu par les ayants droit...
Même si cette saisie ne prédit rien de la suite de l’affaire, elle suscite l’ire du papa, qui n’hésite pas à dénoncer ces pratiques sur Facebook.
Notons enfin que la justice allemande s’est justement prononcée la semaine dernière en faveur de parents dont le fils de 13 ans avait été accusé du téléchargement illégal de plus d’un millier de chansons.