Langage Swift : une version 3.0 presque terminée et un modèle open source qui fonctionne

Langage Swift : une version 3.0 presque terminée et un modèle open source qui fonctionne

Brouhaha, brouhaha, brouhaha

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Vincent Hermann

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Logiciel

01/08/2016 4 minutes
84

Langage Swift : une version 3.0 presque terminée et un modèle open source qui fonctionne

Apple approche de la version 3.0 de son langage Swift, l’occasion pour l’éditeur de faire le point sur les avancées et l’impact du modèle open source mis en place l’année dernière. Il aborde également les évolutions prévues pour la version 4.0, prévue pour l’année prochaine.

Swift est le langage qui a pris le relai chez Apple de l’Objective-C, même si ce dernier est toujours supporté. Il rencontre un vrai succès, et pour s’assurer que cette courbe continuerait à grimper, Apple a choisi de rendre son produit open source l’année dernière, à l’occasion de la sortie de Swift 2.0. Depuis, la troisième mouture majeure est en développement et doit arriver en même temps qu’iOS 10 et macOS Sierra cet automne.

Une bascule open source positive, avec quelques difficultés

Chris Lattner, en charge chez Apple des outils de développement, indique que le passage à l’open source a été profitable, en dépit d’un certain nombre de soucis. Selon lui, ce modèle prend plus de temps et est moins prévisible, sans doute parce que le nombre d’avis à prendre en compte est nettement supérieur. Swift 3.0 comptait ainsi une liste précise de fonctionnalités prévues, mais certaines ont dû être repoussées.

Même s’il est « impossible de rendre tout le monde heureux », il se félicite par contre d’une communauté si « pleine de vie », avec un bilan positif donc. Il faudra donc pour le responsable renforcer à l'avenir la communication, la transparence dans les décisions et le respect de certains limites temporelles.

Swift 3.0 sera une aussi grande cassure que la version 2.0

Swift 3.0 comportera un grand nombre de changements, dont beaucoup sont incompatibles avec le code utilisé actuellement. En clair, il y a de grandes chances que les applications ne puissent pas être compilées sans que les changements nécessaires aient été faits. Par exemple, tous les paramètres de fonctions comportent des labels, à moins que le développeur ne spécifie explicitement que ce n’est pas le cas.

Autre changement important, le retrait des mots inutiles dans le code. Par exemple, UIColor.blueColor devient simplement UIColor.blue, numbers.minElement devient numbers.min, attributedString.appendAttributedString devient attributedString.append et ainsi de suite. L’importation du code rédigé en C permet en outre de définir des attributs pour les fonctions, simplifiant le travail du développeur. Ainsi, toutes les fonctions débutant par CGContext sont réorientées vers les méthodes d’un objet CGContext.

Swift 4.0 renforcera avant tout la stabilité

L’année prochaine, également en automne, sortiront les versions 3.1 et 4.0. Comme on s’en doute, la mouture 3.1 sera une évolution de la 3.0 – sans cassure dans la compatibilité – tandis que Swift 4.0 introduira des changements plus profonds. L’objectif principal sera une hausse de la stabilité pour le code open source et l’ABI (Application Binary Interface). Ce travail sera prioritaire, excluant d’office toutes les fonctions supplémentaires, pour se concentrer sur celles qui pourraient modifier le fonctionnement de l’ABI. Une réflexion sur l’utilisation de la mémoire est également prévue, pour rendre Swift plus adapté à des cas particuliers, comme du code de traitement audio temps réel.

Après cette étape, et seulement si les développeurs en ont le temps, des apports seront réalisés. Lattner évoque de nouvelles capacités de scripts, une poursuite du travail sur la data reflection commencé dans Swift 3.0, l’arrivée des expressions régulières, le support des sous-modules, l’import d’API C++ ou encore le support renforcé du parallélisme. Mais dans l’immédiat, il est impossible de savoir quels ajouts seront intégrés.

Écrit par Vincent Hermann

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Introduction

Une bascule open source positive, avec quelques difficultés

Swift 3.0 sera une aussi grande cassure que la version 2.0

Swift 4.0 renforcera avant tout la stabilité

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Commentaires (84)


Super, tous les ans, à la moindre mise à jour d’app, on doit passer des heures à la modifier… à “redécouvrir” le code déprécié, ils ne pourraient pas automatiser complètement ces changements? 

ça devient lourd… quand on cherche un tutoriel, on doit maintenant préciser la version de swift et trouver la bonne. 

Les sources github deviennent obsolètes rapidement et souvent non upgradées… et concrètement, les développeurs gagnent quoi dans tous ces changements? pour gagner 5 minutes de développement pur, on perd 2 heures de recherches. 

Swift est beaucoup mieux qu’Objective-C évidemment mais si on casse tout chaque année, y’a plus d’intérêt!


+1

En 2010, pendant mes loisirs, j’avais commencé une appli pour iPhone assez riche en fonctionnalités. Ça aurait été ma 2e dans l’app store. Je n’ai jamais eu le temps de la finir rien qu’à cause des mise à jour de Cocoa Touch. Certes, je faisais ça pendant mes loisirs et pendant mes loisirs je ne faisais pas que ça.

Swift est certainement très intéressant et objective-C finira par disparaître, je plains les pros qui doivent se mettre à jour chaque année avec le langage et le framework.


C’est un avis personnel, mais je trouve que chaque constructeur qui veut faire son propre langage associé à son os, c’est une très mauvaise chose pour les programmeurs.


C’est très chiant.


C’est pour ça que tu as des solutions type



RubyMotion (anciennement MacRuby)

Xamarin

Go (ils ont des lib pour faire du mobile natif mais je me rappel plus des noms)








sr17 a écrit :



C’est un avis personnel, mais je trouve que chaque constructeur qui veut faire son propre langage associé à son os, c’est une très mauvaise chose pour les programmeurs.







Pourquoi ? les programmeurs ne seraient-ils pas capables d’évoluer ?

Personnellement, je pense qu’il n’y a que les mauvais développeurs qui pleurnichent pour ça, les autres savent bien que l’informatique n’arrete pas d’évoluer et les langages avec elle.

Un dév aura facilement à apprendre 15 ou 20 langages différents pendant sa carrière, il vaut mieux s’y habituer dès le début et se focaliser sur l’algo et les concepts plutôt que sur la syntaxe



Chaque année… rien que ça.



C’est la première fois qu’il y a une cassure de compatibilité. Et si tu veux toujours faire du Swift 2 ou de l’Objective-C tu peux.



Tu peux même utiliser Swift et l’Obj-C en même temps. Histoire de migrer lentement et/ou d’utiliser toutes les libs que tu veux.



Comme avec les libs ARC et non-ARC, les deux cohabitent très bien.


C++ ça fait le job pour tout depuis des décennies, et il fera toujours le job pour la décennie à venir. Les nouveautés dessus ont aussi le bon goût de ne pas péter le code précédent, une librairie des années 90 compile toujours avec un compilateur de 2016 à quelques ajustements de flags/include près, ce qui fait que la quantité de librairies dispos pour ce langage reste inégalée.








sr17 a écrit :



C’est un avis personnel, mais je trouve que chaque constructeur qui veut faire son propre langage associé à son os, c’est une très mauvaise chose pour les programmeurs.







  • 9000

     



    KP2 a écrit :



    Pourquoi ? les programmeurs ne seraient-ils pas capables d’évoluer ?

    Personnellement, je pense qu’il n’y a que les mauvais développeurs qui pleurnichent pour ça, les autres savent bien que l’informatique n’arrete pas d’évoluer et les langages avec elle.

    Un dév aura facilement à apprendre 15 ou 20 langages différents pendant sa carrière, il vaut mieux s’y habituer dès le début et se focaliser sur l’algo et les concepts plutôt que sur la syntaxe





    L’évolution de l’informatique ne devrait dépendre des OS et des solutions propriétaires.













KP2 a écrit :



Personnellement, je pense qu’il n’y a que les mauvais développeurs qui pleurnichent pour ça, les autres savent bien que l’informatique n’arrete pas d’évoluer et les langages avec elle. 



Sympa la condescendance ^^”

 



Un dév aura facilement à apprendre 15 ou 20 langages différents pendant sa carrière

Plus 5-10 que 15-20 je pense.







sr17 a écrit :



C’est un avis personnel, mais je trouve que chaque constructeur qui veut faire son propre langage associé à son os, c’est une très mauvaise chose pour les programmeurs.



Ça tombe bien, C#, Java et Swift son open source.

(.Net aussi au travers de .netCore)









saladiste a écrit :



Il est incroyable que les entreprises françaises n’intègrent toujours pas la formation continue. 



Ça a tendance à arriver de plus en plus j’ai l’impression (pas tellement au niveau langage mais au niveau formations sur les nouvelle lib/nouvelle version du langage), enfin sur Paris.

Ça reste malheureusement rare.









saladiste a écrit :



Il est préférable de ne pas programmer 50 fois la même chose. <img data-src=" />

Bon développeur ou mauvais développeur.







Ca dépend pour quoi et combien de temps ça met pour redévelopper un truc… Il est assez régulièrement plus simple et moins couteux de refaire un truc from scratch dans un nouveau langage que maintenir un vieux bousin complexe.

Ca dépend d’énormément de facteurs mais c’est pas un choix débile, loin de là.







saladiste a écrit :



Il existe un langage formidable appelé C++. Au lieu de fournir une solution simple à son problème de bibliothèques (typiquement fournir un équivalent à cpan), les gens réinventent (mal) la roue.







Bof… C++ n’est pas la solution universelle. D’ailleurs, tout ceux qui ont cru qu’une solution universelle pouvait exister se sont vite pris qq désillusions dans la face. Y’a qu’à regarder Java par exemple…



La question n’est pas de savoir si un truc est capable de faire le job, la question est de savoir ce qui est le plus adapté au besoin. Or, le besoin, il n’est pas que technique. Le besoin, il peut toucher le niveau de compétence des dév engagés sur le projet, leur background technique, leurs préférences (oui, ça aussi ça compte), le budget alloué, les délais, etc

Or, maitriser le C++ fait peut-être badass auprès des copains mais c’est pas le langage le plus pratique du monde quand on parle de développement moderne, rapide et efficace. Surtout quand on veut faire de la petite appli mobile sans prétention le soir/WE après le boulot ou pour les agences qui produisent des “one shots” marketing…



Quand on me dit “XXXX peut le faire” sans plus d’analyse de la situation, ça me fait tout de suite aux mecs qui utilisent Excel pour tout et n’importe quoi. Oui, Excel aussi peut faire plein de trucs mais est ce que c’est le meilleur outil à chaque fois pour autant ?









nekogami a écrit :



Plus 5-10 que 15-20 je pense.







Je suis admin système et je travaille déjà quotidiennement avec plus de 10 langages alors j’imagine assez facilement qu’un dev à plein temps va aller bien au delà. A vrai dire, je pense avoir largement sous-estimé le chiffre en parlant de 15-20…



C’est une révolution ! Faut tout recoder.



==&gt; Loin








Drepanocytose a écrit :



C’est une révolution ! Faut tout recoder.



==&gt; Loin





Fini les guignols <img data-src=" /><img data-src=" />









misterB a écrit :



Fini les guignols <img data-src=" /><img data-src=" />





J’ai pas la télé.



Mais plus sérieusement, plutôt que de faire une version qui demande du recode, en annoncant une future version qui demandera aussi du re-recode, ils ne peuvent pas attendre un peu avant de release et sortir un truc sur une base moins mouvante ?









Arkeen a écrit :



L’évolution de l’informatique ne devrait dépendre des OS et des solutions propriétaires.







Pourquoi ?

L’évolution de l’informatique est darwinienne. Les solutions les plus adaptées à leur milieu survivent et les autres disparaissent naturellement. Le coté “Libre” d’une techno facilite grandement sa diffusion mais ce n’est pas suffisant (ni même nécessaire) pour assurer sa survie… de la même façon que la qualité technique ou conceptuelle d’une techno n’est ni nécessaire ni suffisant (sinon, des PHP, MySQL ou Javascript n’auraient jamais émergé ou encore des horreurs sans nom comme XML devraient malheureusement avoir envahi le moindre recoin informatique)









KP2 a écrit :



Je suis admin système et je travaille déjà quotidiennement avec plus de 10 langages alors j’imagine assez facilement qu’un dev à plein temps va aller bien au delà. A vrai dire, je pense avoir largement sous-estimé le chiffre en parlant de 15-20…





Je pense au contraire qu’un dev dont c’est le métier “dur” va se concentrer sur peu de langages, mais plus à fond, qu’un sysad dont c’est la nature du metier d’être un peu touche à tout. Sans que ça soit péjoratif. Après une longue carrière on peut en avoir appris une certaine quantité mais c’est plus de l’évolution de métier que de l’accumulation. En tout cas dans les cas que je connais.









Cashiderme a écrit :



Je pense au contraire qu’un dev dont c’est le métier “dur” va se concentrer sur peu de langages, mais plus à fond







Avec une telle stratégie, il faut sérieusement bien choisir les qq langages en question pour pas finir à 40 ans dans un stage de reconversion de pôle emploi…



Devenir expert sur un langage donné, il faut combien de temps ? 3 ans de pratique quotidienne environ ?

Et comme n’importe quel bon dev ou presque touche 2 ou 3 langages en parallèle, En 40 ans de carrière, ça laisse le temps d’en voir un paquet…



Devenir expert sur qq technos spécifiques est une manière d’envisager les choses mais il faut pas se gourer car plus on avance et plus c’est dur de changer. A la rigueur, si on veut se focaliser sur qq chose, il vaut largement mieux viser un domaine fonctionnel et laisser tomber la technique à terme, c’est plus sûr.










Cashiderme a écrit :



Je pense au contraire qu’un dev dont c’est le métier “dur” va se concentrer sur peu de langages, mais plus à fond, qu’un sysad dont c’est la nature du metier d’être un peu touche à tout. Sans que ça soit péjoratif. Après une longue carrière on peut en avoir appris une certaine quantité mais c’est plus de l’évolution de métier que de l’accumulation. En tout cas dans les cas que je connais.





Pas mieux. Ces 10 dernières années pour moi c’était 99% de C++, avec des touches de Java/PHP/Bash/Batch/GLSL par ci par là, mais je n’ai jamais eu de projet qui me fasse sortir de C++.









KP2 a écrit :



Avec une telle stratégie, il faut sérieusement bien choisir les qq langages en question pour pas finir à 40 ans dans un stage de reconversion de pôle emploi…



Devenir expert sur un langage donné, il faut combien de temps ? 3 ans de pratique quotidienne environ ?

Et comme n’importe quel bon dev ou presque touche 2 ou 3 langages en parallèle, En 40 ans de carrière, ça laisse le temps d’en voir un paquet…



Devenir expert sur qq technos spécifiques est une manière d’envisager les choses mais il faut pas se gourer car plus on avance et plus c’est dur de changer. A la rigueur, si on veut se focaliser sur qq chose, il vaut largement mieux viser un domaine fonctionnel et laisser tomber la technique à terme, c’est plus sûr.





Ben ça dépend surtout des opportunité ou choix de carrière. Developpeur, en soi, ça veux même pas dire grand chose. Quelqu’un spécialisé en moteur&nbsp; 3D sera plus à l’aise en C++ qu’en python, celui qui utilise le moteur fera plutôt du script, le mec de l’IA à son truc à lui, un dev web sera plutot sur du PHP ou .Net, un autre dans l’automatisme aura son truc obscur aussi, etc.

Je sais gribouiller des trucs dans beaucoup de langages, mais ceux que je connais vraiment bien et utilise souvent, ils sont trois à tout casser. Et encore.

&nbsp;Et puis changer brutalement ca arrive, de plus en plus souvent même, mais tu regardes les spécificités du nouveau langage en fonction de ce que tu dois en faire , pas la peine de te retaper un cours complet pour être éfficace non plus. Et plus tu accumules d’experience, plus vite tu sais ou chercher aussi. Et plus vite tu oublies ce que tu n’utilises plus, également <img data-src=" />



De toute façon à part faire des copier/coller, ça ne sert pas à grand chose un dev, d’autant plus vrai qu’il y a de plus en plus d’outils pour leur mâcher le travail. Et ils sont toujours incapables de sortir des apps sans bugs! Et après ils blâment le marketing ou les commerciaux! Ils ne manquent pas de toupet.








Cashiderme a écrit :



Quelqu’un spécialisé en moteur  3D sera plus à l’aise en C++ qu’en python, celui qui utilise le moteur fera plutôt du script, le mec de l’IA à son truc à lui, un dev web sera plutot sur du PHP ou .Net, un autre dans l’automatisme aura son truc obscur aussi, etc.







Ouais, c’est que j’appelle “choisir la techno la plus adaptée au besoin”









Cashiderme a écrit :



Et puis changer brutalement ca arrive, de plus en plus souvent même, mais tu regardes les spécificités du nouveau langage en fonction de ce que tu dois en faire , pas la peine de te retaper un cours complet pour être éfficace non plus. Et plus tu accumules d’experience, plus vite tu sais ou chercher aussi.







Exactement, c’est pour ça qu’un bon dév monte très vite en compétence sur un autre langage et, au final, ça ne devient plus qu’une syntaxe parmi d’autres…

Il est bien souvent plus compliqué de maitriser un framework qu’un nouveau langage…









Drepanocytose a écrit :



J’ai pas la télé.



Mais plus sérieusement, plutôt que de faire une version qui demande du recode, en annoncant une future version qui demandera aussi du re-recode, ils ne peuvent pas attendre un peu avant de release et sortir un truc sur une base moins mouvante ?





C’est pour satisfaire le salaire de petits génies et de leurs patrons gloutons (la course effrénée de l’obsolescence programmée)









Gigatoaster a écrit :



De toute façon à part faire des copier/coller, ça ne sert pas à grand chose un dev, d’autant plus vrai qu’il y a de plus en plus d’outils pour leur mâcher le travail. Et ils sont toujours incapables de sortir des apps sans bugs! Et après ils blâment le marketing ou les commerciaux! Ils ne manquent pas de toupet.







J’estime avoir un certain savoir-faire dans l’art de troller les dév mais là, c’est du haut niveau <img data-src=" />









KP2 a écrit :



Pourquoi ? les programmeurs ne seraient-ils pas capables d’évoluer ?







Parce qu’un bon programmeur sait différencier l’évolution technologique et les stratégies de marché…





Personnellement, je pense qu’il n’y a que les mauvais développeurs qui pleurnichent pour ça, les autres savent bien que l’informatique n’arrete pas d’évoluer et les langages avec elle.





Connait tu la vraie définition d’un mauvais développeur ?



Le jour ou tu aura des enfants, que tu ne pourra plus passer tes week ends à te former sur ton temps libre gratuitement, les employeurs te considéreront comme un mauvais développeur.





Un dév aura facilement à apprendre 15 ou 20 langages différents pendant sa carrière, il vaut mieux s’y habituer dès le début et se focaliser sur l’algo et les concepts plutôt que sur la syntaxe





Je prédit que tu aura changé de métier bien avant.



Déjà, rare sont les développeurs qui durent dans le temps.



Ceux qui survivent à long terme, c’est justement ceux qui évitent de se disperser dans l’apprentissage de dizaines de langages et d’environnements.









sr17 a écrit :



Le jour ou tu aura des enfants, que tu ne pourra plus passer tes week ends à te former sur ton temps libre gratuitement, les employeurs te considéreront comme un mauvais développeur.





<img data-src=" /> Ou tout simplement marre de le faire. J’en suis là, à part faire du vb/vba pour mes petites recherches mathématiques et faire des trucs simples en cobol/jcl au boulot (de toutes façons on ne fait plus rien de ‘complexe’ avec, les gens ne connaissent plus et faut négocier voire parfois démontrer aux gars de la prod que cela marche <img data-src=" />) Ou alors c’est uniquement pendant les heures de travail pour créer des scripts pour automatiser certaines tâches.









KP2 a écrit :



Un dév aura facilement à apprendre 15 ou 20 langages différents pendant sa carrière, il vaut mieux s’y habituer dès le début et se focaliser sur l’algo et les concepts plutôt que sur la syntaxe





T’es Dev ou chef de projet&nbsp;<img data-src=" />&nbsp; &nbsp;Dans le deuxième cas, c’est très facile à dire ! &nbsp;



L’algo est commun à tous les langages ok mais la syntaxe, dans chaque langage il y a plusieurs façons d’arriver au résultat avec des syntaxes différentes ! &nbsp;<img data-src=" />



Je pense que c’est bien plus important de faire les choses correctement en connaissant bien un ou deux langages que de faire les choses n’importe comment quand on pense connaître 50 langages !&nbsp;<img data-src=" />



Personnellement j’ai ouvert mon projet iOS et Xcode 8 m’a demandé si je voulais convertir mon code vers Swift 3&nbsp;<img data-src=" />



Le popup


J’ose le parallèle avec les devs web : qui ira apprendre tous les CMS, tous les frameworks, tous les langages, etc. Personne. Pourquoi ? Parce que ça prend tout simplement trop de temps… Même si vous êtes un passionné qui ne compte pas ses heure, à un moment, vous avez des projets sur le feu, et faire de la R&D juste pour le plaisir d’apprendre, ça ne remplit pas la gamelle du foyer en fin de mois !

Hors du monde apple, même si le langage d’apple fonctionne, il n’intéresse tout simplement personne, parce qu’il n’apporte rien de révolutionnaire. Les commentaires plus haut me rappellent java, le “windows killer” de l’époque, qui a mis des années avant de se stabiliser, et dont les applications sont (et de loin…) les plus lentes que je connaisse. Même sous GNU/Linux, la réactivité des versions de&nbsp; Writer ou Calc, recodées en&nbsp; C++, par rapport aux anciennes versions codées en java, démontre à quel point java est une grosse merde.

Quand un langage est merdique, vous passez votre chemin et vous allez voir ailleurs. Et vu les commentaires plus haut, j’imagine que c’est ce qui va arrivera avec swift.


Je sais, ça converti une petite partie, comme lors du passage de swift 1 &nbsp;à &nbsp;2, ça change quelques noms de fonctions, variables, mais dès que c’est déprécié, c’est mort, et se retrouver avec des fonctions dépréciés alors qu’elles n’ont qu’un an d’existence… comment dire…&nbsp;<img data-src=" />








zogG a écrit :



C’est la première fois qu’il y a une cassure de compatibilité. Et si tu veux toujours faire du Swift 2 ou de l’Objective-C tu peux.





Non il y avait déjà des incompatibilités entre la version 2 et 3 du langage.

&nbsp;





saladiste a écrit :



Il existe un langage formidable appelé C++. Au lieu de fournir une solution simple à son problème de bibliothèques (typiquement fournir un équivalent à cpan), les gens réinventent (mal) la roue.





Lol! Le C++ est tout sauf un langage formidable.

&nbsp;Il a l’avantage indéniable d’être adapté au bas niveau.&nbsp; Il aussi l’avantage d’avoir une longue histoire et donc d’avoir beaucoup de bibliothèques d’outils et d’utilisateurs.



Mais son historique représente aussi une énorme faiblesse : il souffre de son ancêtre le C et de certaines de ses contraintes qui datent de l’informatique des années 60. Il souffre aussi du fait d’avoir introduit beaucoup de fonctionnalités certes très puissantes mais sans avoir assez de recul pour en mesurer les impacts.

&nbsp;Si le principal argument des langages sorti ces 20 dernières

années, c’est les fonctionnalités du C++ qu’il n’implémentent pas, ça

n’est pas pour rien.

&nbsp;



KP2 a écrit :



La question n’est pas de savoir si un truc est capable de faire le job, la question est de savoir ce qui est le plus adapté au besoin. Or, le besoin, il n’est pas que technique. Le besoin, il peut toucher le niveau de compétence des dév engagés sur le projet, leur background technique, leurs préférences (oui, ça aussi ça compte), le budget alloué, les délais, etc

Or, maitriser le C++ fait peut-être badass auprès des copains mais c’est pas le langage le plus pratique du monde quand on parle de développement moderne, rapide et efficace. Surtout quand on veut faire de la petite appli mobile sans prétention le soir/WE après le boulot ou pour les agences qui produisent des “one shots” marketing…



Quand on me dit “XXXX peut le faire” sans plus d’analyse de la situation, ça me fait tout de suite aux mecs qui utilisent Excel pour tout et n’importe quoi. Oui, Excel aussi peut faire plein de trucs mais est ce que c’est le meilleur outil à chaque fois pour autant ?





+1.

&nbsp;Le C++ c’est bien mais le vouloir le même langage partout, c’est renoncer a s’adapter. Si vos programmeurs sont incapables d’apprendre a utiliser un langage qui répond mieux a vos besoins, c’est probablement qu’il ne valent pas grand chose.

&nbsp;



Ah mais je ne regrette absolument pas Obj-C, il m’a rebuté au développement iOS de longues années ^^ Swift m’y a converti.&nbsp;&nbsp;

Des cassures, il y en a à chaque nouvelle version majeure de Swift, et elles sont mêmes déjà programmées pour Swift 4 par rapport au 3 qui n’est pas encore sorti… lol.

Mais merde, au lieu de sortir des versions à l’emporte pièce tous les ans, ils ne peuvent pas attendre pour sortir telle ou telle fonctionnalité complète au lieu de fonctions de transitions?&nbsp;

Ce n’est ni sérieux, ni professionnel comme démarche, de nombreux développeurs pro obj-c restent encore sur obj-c à cause de cela.&nbsp;Les swifteurs essuient les plâtres.








Z-os a écrit :



<img data-src=" /> Ou tout simplement marre de le faire. J’en suis là, à part faire du vb/vba pour mes petites recherches mathématiques et faire des trucs simples en cobol/jcl au boulot (de toutes façons on ne fait plus rien de ‘complexe’ avec, les gens ne connaissent plus et faut négocier voire parfois démontrer aux gars de la prod que cela marche <img data-src=" />) Ou alors c’est uniquement pendant les heures de travail pour créer des scripts pour automatiser certaines tâches.







Tout à fait. Et ce que les jeunes développeurs ignorent, c’est qu’avec le temps, le cerveau n’apprends plus aussi facilement.



Cette multiplication des langages et des plateformes est une vraie catastrophe pour la profession. Mais les jeunes s’en rendront compte plus tard, quand ils devront se recycler et qu’il faudra apprendre toujours et encore de nouvelles choses inutiles “à la mode”.







KP2 a écrit :



Avec une telle stratégie, il faut sérieusement bien choisir les qq langages en question pour pas finir à 40 ans dans un stage de reconversion de pôle emploi…







Clairement. Mais c’est inévitable.



De toute façon, un développeur vieillissant ne peut pas se contenter de suivre la mode. S’il cherche à continuer d’apprendre tout ce qui sors comme un jeune, il ne sera pas performant. Et les entreprises le savent.



S’il y a un métier qui est une belle arnaque sur le long terme, c’est bien celui de développeur.





Devenir expert sur un langage donné, il faut combien de temps ? 3 ans de pratique quotidienne environ ?

Et comme n’importe quel bon dev ou presque touche 2 ou 3 langages en parallèle, En 40 ans de carrière, ça laisse le temps d’en voir un paquet…





Sauf que ça n’est pas réaliste de faire ça pendant 40 ans. Du moins pas dans les conditions de marché d’aujourd’hui. De nos jours, la condition pour durer, c’est d’être performant.





Devenir expert sur qq technos spécifiques est une manière d’envisager les choses mais il faut pas se gourer car plus on avance et plus c’est dur de changer. A la rigueur, si on veut se focaliser sur qq chose, il vaut largement mieux viser un domaine fonctionnel et laisser tomber la technique à terme, c’est plus sûr.





Il y a de multiples stratégies pour gérer une fin de carrière pour un programmeur.



Mais il ne faut pas se leurrer, plus haut dans la hiérarchie, il y a moins de place qu’en bas.



Et sortir de la technique signifie aussi être en compétition avec d’autres cursus.



Avec toutes les écoles qui pondent du diplomés a la chaîne en ce moment dans tous les domaines, la compétition pour les postes de management promet d’être féroce. Pas sûr que ce soit un choix réaliste dans le futur…










“attributedString.appendAttributedString devient attributedString.append”



Sans déconner, il leur a fallu trois versions pour trouver ça ???



Bon sinon, pour ma part, personnellement et en ce qui me concerne, je connais Ada (83 et 95), C, Fortran (jamais servi), Pascal (servi une fois en 2004), C++ (jamais servi non plus), un chouilla de shell unix, une pincée de Python (pour faire des outils fissa).



Je tiens avec ça depuis 25 ans, alors les 15-20 langages à savoir ou a avoir vu, ça me fait rire doucement.



Bon après, il n’y a pas que les langages, il y a les outils, méthodes et Cie, c’est un autre sujet.








Uther a écrit :





+1.

 Le C++ c’est bien mais le vouloir le même langage partout, c’est renoncer a s’adapter. Si vos programmeurs sont incapables d’apprendre a utiliser un langage qui répond mieux a vos besoins, c’est probablement qu’il ne valent pas grand chose.







Moi je pense que des développeurs qui passent leur temps à changer de langage et d’environnement seront toujours médiocres dans tout.



Bien sûr, des langages différents existent pour répondre à des besoins différents.



Mais la multiplication des langages redondants auquel on assiste aujourd’hui me parait plutôt découler de stratégies de marché. Et ce n’est pas bon pour les informaticiens.



Si les développeurs étaient intelligents, ils iraient voir des politiques et demanderaient l’interdiction de vente de tout OS qui pousse vers l’utilisation d’un unique langage.



Euuuhh comment peux-tu dire que tu connais des langages dont tu ne t’ai jamais servi?&nbsp;

Tu as été formé il y a plusieurs années dessus, c’est ça ta définition de connaitre?&nbsp;



Perso, je “connais” le C++, mais bon n’ai jamais rien fait avec et n’y ai pas touché depuis 13 ans, en résumé, je ne le connais pas beaucoup plus qu’un autre langage que je n’ai jamais vu… si je devais m’y mettre, j’y consacrerai autant de temps.&nbsp;



Toucher/aborder de nombreux langages pour répondre à des besoins ponctuels, oui, ça c’est certain, connaitre de nombreux langages, non. On n’en verra pas tant que cela dans notre vie, ceux avec lesquels on travaillera réellement et durablement.

Une bonne connaissance d’un langage fait qu’on y touche pendant au moins 10 ans (sauf si par exemple t’apprends le Flash 2 ans avant sa disparition et que tu croyais dur comme fer qu’il allait perdurer ^^).








manu0086 a écrit :



Euuuhh comment peux-tu dire que tu connais des langages dont tu ne t’ai jamais servi? 

Tu as été formé il y a plusieurs années dessus, c’est ça ta définition de connaitre? […]







Oui.



Je voulais dire jamais servi en tant que pro. En tant qu’étudiant, j’en ai bouffé pas mal, donc je ne suis pas perdu. Même si aujourd’hui, je ne prendrai pas un projet en C++ par exemple, parce que je vais me trouver en concurrence avec des gens qui en ont une maîtrise plus grande (encore que si personne d’autre n’est dispo à l’instant t, je peux parfaitement m’y mettre, quitte à prendre un peu plus de temps qu’un habitué).









nekogami a écrit :



Plus 5-10 que 15-20 je pense.





Basic, Pascal, Cobol, C, &nbsp;C++, C#, PHP, Python, Pearl, Javascript, Java, Objective C, Swift, Ruby,

le web côté client (HTML/CSS)

toutes les déclinaisons de langage de scripts type Bash, AppleScript, etc etc etc …



Depuis le début de ma carrière, je ne compte plus les langages avec lesquels j’ai travaillé (et encore moins le nombre de frameworks utilisés dans plusieurs d’entre eux).



Cela dit, je deviens moins patient avec l’age et ça me gonfle de plus en plus de ré-écrire 3 fois le même code en différents langages :)

&nbsp;









manu0086 a écrit :



Ah mais je ne regrette absolument pas Obj-C, il m’a rebuté au développement iOS de longues années ^^ Swift m’y a converti.  

Des cassures, il y en a à chaque nouvelle version majeure de Swift, et elles sont mêmes déjà programmées pour Swift 4 par rapport au 3 qui n’est pas encore sorti… lol.

Mais merde, au lieu de sortir des versions à l’emporte pièce tous les ans, ils ne peuvent pas attendre pour sortir telle ou telle fonctionnalité complète au lieu de fonctions de transitions? 

Ce n’est ni sérieux, ni professionnel comme démarche, de nombreux développeurs pro obj-c restent encore sur obj-c à cause de cela. Les swifteurs essuient les plâtres.







Moi ce qui m’intrigue, c’est que des programmeurs puissent trouver normal de se voir restreindre le choix du langage.









sr17 a écrit :



Moi ce qui m’intrigue, c’est que des programmeurs puissent trouver normal de se voir restreindre le choix du langage.





Moi je ne trouve pas ça “normal” mais je vais là où il y a du boulot.



Aujourd’hui j’ai tendance à rechercher l’efficacité et réduire au maximum les pertes de temps.

Pour le mobile, je ne fais pratiquement plus de natif au profit de Xamarin.

Et côté web j’ai pas mal tranché dans la liste des technologies que j’utilisais également.

On a souvent plus de choix qu’on le pense :)









sr17 a écrit :



Le jour ou tu aura des enfants, que tu ne pourra plus passer tes week ends à te former sur ton temps libre gratuitement, les employeurs te considéreront comme un mauvais développeur.







Hum… j’ai pas dit qu’il fallait tout savoir sur tout mais se mettre à jour régulièrement (genre tous les 2 ou 3 ans), c’est le lot de tous les gens qui ont un métier un temps soit peu technique et qualifié…







sr17 a écrit :



Ceux qui survivent à long terme, c’est justement ceux qui évitent de se disperser dans l’apprentissage de dizaines de langages et d’environnements.







20 ou meme 30 langages maitrisés sur une carrière, c’est pas grand chose…









sr17 a écrit :



Tout à fait. Et ce que les jeunes développeurs ignorent, c’est qu’avec le temps, le cerveau n’apprends plus aussi facilement.







C’est quoi ce discours de vieux con moisi ?

Sérieusement, même si on apprend moins vite (et pas à cause du cerveau, probablement plutot à cause de la lassitude), l’expérience compense largement. Comme disait un autre, on a pas besoin de tout découvrir à chaque nouveau langage puisqu’on maitrise les concepts et l’algo. Et on sait bien mieux chercher les infos manquantes…







sr17 a écrit :



Cette multiplication des langages et des plateformes est une vraie catastrophe pour la profession. Mais les jeunes s’en rendront compte plus tard, quand ils devront se recycler et qu’il faudra apprendre toujours et encore de nouvelles choses inutiles “à la mode”.







Je crois que tu t’es planté de metier si tu bosses dans l’informatique. C’est pas nouveau et ce n’est pas prêt de s’arreter…







sr17 a écrit :



De toute façon, un développeur vieillissant ne peut pas se contenter de suivre la mode. S’il cherche à continuer d’apprendre tout ce qui sors comme un jeune, il ne sera pas performant. Et les entreprises le savent.

S’il y a un métier qui est une belle arnaque sur le long terme, c’est bien celui de développeur.







Non, c’est faux.

Déjà, il n’y a aucune raison de tout apprendre. Même un jeune aujourd’hui ne maitrise pas à la fois le C++, des langages web (php, js, css, etc) un langage pour une plateforme mobile, un langage pour les developpements pro (.net, java). Un jeune connait 2 ou 3 langages qu’il a vu a l’ecole et apprend le(s) langage(s) qui ser(ven)t au type de developpement qu’il doit effectuer lors de ses 1eres missions. Ensuite, il apprend ce qu’il lui servira en fonction de ses gouts au fur et a mesure.

Y’a aucune raison qu’un dev en fin de carriere fonctionne differemment… Le seul problème est que les devs en fin de carriere, y’en a pas des masses aujourd’hui donc le recul sur le sujet est faible.







sr17 a écrit :



Sauf que ça n’est pas réaliste de faire ça pendant 40 ans. Du moins pas dans les conditions de marché d’aujourd’hui. De nos jours, la condition pour durer, c’est d’être performant.







Vive l’optimisme…

C’est sur qu’aujourd’hui, il ne fait pas très bon d’etre un “vieux” dev au bord de la retraite. Mais pour en avoir vu qq’uns, c’est en partie parce qu’ils ont été mal formés durant leur carriere voire pas formés du tout. Pas facile d’evoluer correctement dans ces conditions surtout quand on est une sorte d’ovni dans une boite…



Par contre, les generations suivantes sont bien mieux formées, plus “passionnées”, mieux utilisées surtout. De toute façon, il sera inévitable que dans les 20 ou 30 années qui viennent, le nombre de “vieux” devs va augmenter en fleche. Aussi vite que le nombre de devs sur le marché a augmenté ses 20 dernieres années.







sr17 a écrit :



Il y a de multiples stratégies pour gérer une fin de carrière pour un programmeur.







Celle de se confire et s’enterrer dans une vieille techno que plus personne ne veut n’est pas la bonne, c’est certain.

Y’a qu’a voir le sort des flasheurs aujourd’hui. Y’en a encore qui n’ont pas fait le saut du HTML5 ou des langages natifs mobiles et les mecs ont une carriere en train de pourrir alors qu’ils n’ont même pas encore 40 ans…







sr17 a écrit :



Mais il ne faut pas se leurrer, plus haut dans la hiérarchie, il y a moins de place qu’en bas.

Et sortir de la technique signifie aussi être en compétition avec d’autres cursus.

Avec toutes les écoles qui pondent du diplomés a la chaîne en ce moment dans tous les domaines, la compétition pour les postes de management promet d’être féroce. Pas sûr que ce soit un choix réaliste dans le futur…







Le problème est que tu as une vision de l’évolution complètement linéaire et formatée par les SSII française ou la seule issue possible pour un bon technicien est de devenir un (mauvais) manager…

Cette vision a toujours été idiote à mon avis. Et même les SSII sont en train de changer cela.

Les américains voient les choses différemment avec 2 “lignes” d’évolution de carrière parallèles : l’expertise et le management. Ainsi un bon tech peut continuer a faire du bon boulot en devenant de plus en plus expert. Et un manager de monter dans la hierarchie.

Les ponts de l’un a l’autre existent evidemment mais on est pas obligé de quitter la technique pour evoluer correctement et c’est une bonne chose.







sr17 a écrit :



Moi je pense que des développeurs qui passent leur temps à changer de langage et d’environnement seront toujours médiocres dans tout.







OK donc si je resume ton point de vue : il faut pas trop en apprendre et l’avenir est bouché pour un dev.

Donc a 35 ans, faut se trouver un autre métier ? Ben ouais mais si on aime pas apprendre de nouvelles choses, on va faire comment pour se reconvertir ?



Tu résous ce paradoxe comment ?







sr17 a écrit :



Si les développeurs étaient intelligents, ils iraient voir des politiques et demanderaient l’interdiction de vente de tout OS qui pousse vers l’utilisation d’un unique langage.







Mouarf ! Et la liberté d’entreprendre ?



Enfin bref, tu me fais plus l’effet d’un mec qui n’est pas très heureux dans son boulot (voire même dans son métier) et qui est très pessimiste. Tu vois beaucoup de choses en noir et tu as l’air de te sentir dépassé ou de ne pas tarder à l’être…

Franchement, il faut se faire confiance et changer de job (voire de métier) si ça va pas. L’excuse des enfants ou du prêt de la maison n’est pas un empêchement, ce sont juste des contraintes de temps à prendre en compte dans le projet. Crois-moi, je sais de quoi je parle…









sr17 a écrit :



Moi je pense que des développeurs qui passent leur temps à changer de langage et d’environnement seront toujours médiocres dans tout.



&nbsp;Mais la multiplication des langages redondants auquel on assiste aujourd’hui me parait plutôt découler de stratégies de marché. Et ce n’est pas bon pour les informaticiens.





Ce n’est pas parce qu’un langage existe que tu es obligé de l’apprendre, mais ce n’est pas non plus parce que ton langage peut faire quelque chose que c’est une bonne idée de l’utiliser pour.

&nbsp;Bien évidement que l’on ne peux pas être un spécialiste de vingt langages à la fois, mais en même temps si on se concentre uniquement sur un langage et que l’on regarde les autre avec dédain, on passe clairement a coté de quelque chose.

&nbsp;





sr17 a écrit :



Mais la multiplication des langages redondants auquel on assiste aujourd’hui me parait plutôt découler de stratégies de marché. Et ce n’est pas bon pour les informaticiens.





Ca n’a rien de nouveau, des nouveaux langages il y en a toujours eu et beaucoup ont disparu aussi. Je dirais au contraire, que les quelque nouveaux langages qui se présentent comme sérieux (Go, Scala, Rust, …) ont le mérite de proposer du nouveau tout en tenant compte des forces et faiblesses de l’existant.



Ces derniers temps, je trouve que la tendance globale est plutôt inverse : on veut toujours utiliser les mêmes langages, là ou il ne sont pas du tout adaptés, et d’empiler plus ou moins heureusement des couches logicielles pour essayer tant bien que mal de les faire fonctionner. Le Java, le PHP et le JavaScript sont des modèles sur ce point.









KP2 a écrit :



OK donc si je resume ton point de vue : il faut pas trop en apprendre et l’avenir est bouché pour un dev. Donc a 35 ans, faut se trouver un autre métier ? Ben ouais mais si on aime pas apprendre de nouvelles choses, on va faire comment pour se reconvertir ?





Personnellement, 36 pour moi, c’est plus une lassitude de n”apprendre ‘que’ de l’informatique. J’ai plus envie d’ouvrir un bon gros bouquin qui parle de neurosciences ou de philosophie des sciences. <img data-src=" />

J’en suis à un livre sur l’histoire de la statistique, je suis impressionné que la vision moderne soit si récente (deuxième moitié du vingtième siècle pour être gentil).



C’est aussi le contre-coup d’avoir eu des missions super-intéressantes et de passer ensuite sur d’autres qui sont bien moins motivantes où tu a l’impression de faire un boulot juste alimentaire.









Z-os a écrit :



Personnellement, 36 pour moi, c’est plus une lassitude de n”apprendre ‘que’ de l’informatique.







Moi, ce que je trouve cool avec l’informatique, c’est le coté “transversal” du métier. Donc si l’informatique pour l’informatique te lasse, tu peux aller vers un secteur qui te branche et faire de l’informatique pour ce secteur là en particulier. Et y’a des informaticiens qui montent tellement en compétence fonctionnelle qu’ils sont même plus calés que les métiers eux-même qui utilisent les softs. Je l’ai observé un paquet de fois.



Bah, ça arrive a tout le monde d’avoir des coups de mou ou des envies différentes. C’est normal et même plutôt sain.

On a tous des phases ou on fait des choses juste pour l’alimentaire pendant une période. C’est pas propre à l’informatique…

Après, faut voir comment arranger les choses. Soit il faut patienter un peu qu’un nouveau projet interessant arrive ou alors il faut provoquer le changement. C’est à chacun de décider mais il ne faut pas attendre trop longtemps sinon on devient fou…









KP2 a écrit :



Hum… j’ai pas dit qu’il fallait tout savoir sur tout mais se mettre à jour régulièrement (genre tous les 2 ou 3 ans), c’est le lot de tous les gens qui ont un métier un temps soit peu technique et qualifié…



20 ou meme 30 langages maitrisés sur une carrière, c’est pas grand chose…



C’est quoi ce discours de vieux con moisi ?

Sérieusement, même si on apprend moins vite (et pas à cause du cerveau, probablement plutot à cause de la lassitude), l’expérience compense largement. Comme disait un autre, on a pas besoin de tout découvrir à chaque nouveau langage puisqu’on maitrise les concepts et l’algo. Et on sait bien mieux chercher les infos manquantes…



Je crois que tu t’es planté de metier si tu bosses dans l’informatique. C’est pas nouveau et ce n’est pas prêt de s’arreter…

Non, c’est faux.

Déjà, il n’y a aucune raison de tout apprendre. Même un jeune aujourd’hui ne maitrise pas à la fois le C++, des langages web (php, js, css, etc) un langage pour une plateforme mobile, un langage pour les developpements pro (.net, java). Un jeune connait 2 ou 3 langages qu’il a vu a l’ecole et apprend le(s) langage(s) qui ser(ven)t au type de developpement qu’il doit effectuer lors de ses 1eres missions. Ensuite, il apprend ce qu’il lui servira en fonction de ses gouts au fur et a mesure.

Y’a aucune raison qu’un dev en fin de carriere fonctionne differemment… Le seul problème est que les devs en fin de carriere, y’en a pas des masses aujourd’hui donc le recul sur le sujet est faible.



Vive l’optimisme…

C’est sur qu’aujourd’hui, il ne fait pas très bon d’etre un “vieux” dev au bord de la retraite. Mais pour en avoir vu qq’uns, c’est en partie parce qu’ils ont été mal formés durant leur carriere voire pas formés du tout. Pas facile d’evoluer correctement dans ces conditions surtout quand on est une sorte d’ovni dans une boite…



Par contre, les generations suivantes sont bien mieux formées, plus “passionnées”, mieux utilisées surtout. De toute façon, il sera inévitable que dans les 20 ou 30 années qui viennent, le nombre de “vieux” devs va augmenter en fleche. Aussi vite que le nombre de devs sur le marché a augmenté ses 20 dernieres années.



Celle de se confire et s’enterrer dans une vieille techno que plus personne ne veut n’est pas la bonne, c’est certain.

Y’a qu’a voir le sort des flasheurs aujourd’hui. Y’en a encore qui n’ont pas fait le saut du HTML5 ou des langages natifs mobiles et les mecs ont une carriere en train de pourrir alors qu’ils n’ont même pas encore 40 ans…



Le problème est que tu as une vision de l’évolution complètement linéaire et formatée par les SSII française ou la seule issue possible pour un bon technicien est de devenir un (mauvais) manager…

Cette vision a toujours été idiote à mon avis. Et même les SSII sont en train de changer cela.

Les américains voient les choses différemment avec 2 “lignes” d’évolution de carrière parallèles : l’expertise et le management. Ainsi un bon tech peut continuer a faire du bon boulot en devenant de plus en plus expert. Et un manager de monter dans la hierarchie.

Les ponts de l’un a l’autre existent evidemment mais on est pas obligé de quitter la technique pour evoluer correctement et c’est une bonne chose.



OK donc si je resume ton point de vue : il faut pas trop en apprendre et l’avenir est bouché pour un dev.

Donc a 35 ans, faut se trouver un autre métier ? Ben ouais mais si on aime pas apprendre de nouvelles choses, on va faire comment pour se reconvertir ?



Tu résous ce paradoxe comment ?







C’est beau de rêver. Mais les réalités du monde informatique sont la.



Tu parle de passion, mais pour l’industrie, un codeur, c’est juste un consommable comme un autre.



C’est précisément parce que les jeune se croient toujours plus malin que leurs ainés qu’ils finissent exactement comme eux pour les mêmes raisons.



Tant qu’un jeune informaticien est assez passionné pour se former sur son temps libre, tout va bien.



Quand il voudra avoir une vie de famille, qu’il aura du mal à se former et qu’il codera moins vite… c’est une simple question de temps avant qu’on le pousse doucement mais sûrement vers la sortie pour le remplacer par un “jeune passionné”.



L’expérience ? Il ne faut pas rêver, au dela de l’expérience de base, ce que veut le gros du marché c’est du codeur “à pas cher”. L’erreur courante pour un codeur, c’est de se croire indispensable.



Sinon, dans les domaines ou l’on recherche l’expérience et les codeurs top niveau, le problème, c’est justement qu’on ne veut pas des gars qui codent moyennement dans 50 langages “à la mode”, mais plutôt des gars qui savent coder au top dans un seul.





Mouarf ! Et la liberté d’entreprendre ?





Coder dans le langage de son choix, ça fait aussi partie de cette liberté.



Libre entreprise ne signifie pas pour autant absence de toute régulation.



Sinon ta voiture roulerait avec de l’essence de la marque du constructeur depuis belle lurette.





Enfin bref, tu me fais plus l’effet d’un mec qui n’est pas très heureux dans son boulot (voire même dans son métier) et qui est très pessimiste. Tu vois beaucoup de choses en noir et tu as l’air de te sentir dépassé ou de ne pas tarder à l’être…





Pourtant, c’est grâce à ce réalisme (que tu appelle du pessimisme) que j’ai eu la chance de comprendre assez jeune comment durer.



Et quand on connait les vrais réalités du marché et la terrifiante naïveté des jeunes qui sont en face prêts à se faire bouffer, c’est difficile de ne pas être cynique.





Franchement, il faut se faire confiance et changer de job (voire de métier) si ça va pas. L’excuse des enfants ou du prêt de la maison n’est pas un empêchement, ce sont juste des contraintes de temps à prendre en compte dans le projet. Crois-moi, je sais de quoi je parle…





Le problème, c’est que tu ne vois pas les choses comme le ferait un employeur professionnel.



Plus tu avancera en age, plus tu cumulera les inconvénients de manière inéluctable : Enfants, famille, perte de passion, diminution de la capacité d’apprentissage, diminution de la motivation.



Tout cela te rendra moins compétitif, moins rentable quoi que tu fasses.



Pour l’industrie, le codeur, c’est un consommable comme un autre.



Aucune raison de le conserver quand il est usé.



C’est horrible, à vous lire j’ai l’impression que vous bossez tous en SSII et que la plupart des projets sur lesquels vous bossez se résume à pisser du code pour quelqu’un d’autre sans avoir pu prendre part à la conception ni même au thème du projet.


En lisant le debat sur les bons et mauvais développeurs, ça m’a fait tout de suite penser a ça :



Les inconnus (pour ce qui connaissent)



JOURNALISTE : Mais au fond quelle différence y a t il entre le bon et le mauvais chasseur ?

Tous : (RIRES)

CHASSEUR 3 : Ah j’l’atendais celle là ! J’l’attendais…

Non mais, le mauvais chasseur ? Bon, bah, c’est le gars qui a un fusil, y voit un truc qui bouge, y tire…

JOURNALISTE : Et le bon chasseur ?

CHASSEUR 3 : Le bon chasseur ? C’est un gars, il a un fusil, un fusil, y voit un truc qui bouge, y tire… mais…

CHASSEUR 2 : … c’est pas la même chose : y’a le bon chasseur, et y’a le mauvais chasseur… Y’a le viandard, et y’a le non viandard

CHASSEUR 1 : Bon y faut expliquer : Tu vois : y’a le mauvais chasseur : Y voit un truc qui bouge : y tire, y tire.

Le bon chasseur : y voit un truc : y tire… mais c’est un bon chasseur !!!

CHASSEUR 3 : Voilà ! C’est ça ! On ne peut pas les confondre….

CHASSEUR 2 : Y’a le mauvais chasseur : y voit un truc, y tire, c’est sûr… Alors là on le reconnaît à la ronde !

Mais le bon chasseur : y voit un truc, y tire, mais… c’est un bon chasseur quoi ! Bon, d’toutes façons, c’est des questions à la con ça…

CHASSEUR 1 : Faut leur expliquer aux gens parce qu’ils savent pas faire la différence après.

JOURNALISTE : On dit qu’il y a trop de chasseurs…

CHASSEUR 1 : Ah ça c’est la faute aux mauvais chasseurs ! Le bon chasseur, y’en a pas de trop, hein ?

CHASSEUR 2 + CHASSEUR 3 : Ah bah ça c’est sur hein

CHASSEUR 1 : Tiens, par exemple, le Bouchonnois ce n’est pas grand : 3 hectares, pas plus !

On chasse que la gallinette cendrée, alors on a limité à trois cent chasseurs, ça fait un chasseur au 100m²…

Mais ça, y’a que l’ bon chasseur qui sait s’limiter…





Personnellement, je ne suis ni développeur ni informaticien, mais pour moi, un bon développeur, c’est une personne qui sait surtout gérer son temps (équilibre bouleau/privée) et non pas une question de quel langage elle maîtrise ou pas. Mais ça, c’est valable pour tout les corps de métier finalement.


Bon déjà, parlons concret, parlons boulot, un développeur qui met 20 langages connus sur son CV, le recruteur/client va certainement l’éviter, il ne cherche pas une personne qui s’adapte/suit la technologie mais une personne experte dans le domaine recherché.

On a beau avoir “connu” beaucoup de langages, on est expert dans très peu, et la majorité des demandes sont très ciblées. Tu peux essayer de mentir au client/recruteur en augmentant la dite expérience, mais cela se verra très vite par la suite…&nbsp;Un expert ne passe pas la moitié de son temps à chercher le nom des fonctions ou des tutoriels sur internet…&nbsp;



Ce n’est pas parce qu’on se débrouille dans un langage qu’on le connait.


Je suis d’accord. Faut que je provoque les choses, ce ne sont pas mes commerciaux qui vont se bouger pour moi.









JuS a écrit :



(équilibre bouleau/privée)





Oui mais combien d’arbres abattus ?



Pour moi ‘coder’, suivant les missions, c’est entre 5 et 20 pourcents du temps.


sr17, le dinosaure qui t’explique que les mammifères c’est nul, ça sait pas occuper une niche écologique&nbsp;<img data-src=" />








Z-os a écrit :



Je suis d’accord. Faut que je provoque les choses, ce ne sont pas mes commerciaux qui vont se bouger pour moi.





Oui mais combien d’arbres abattus ?





Et bien ! Il y en avait du boulot <img data-src=" />



Tout dépend de combien tu peux en couper en une journée de travail de disons 8h … <img data-src=" />








Uther a écrit :



Ce n’est pas parce qu’un langage existe que tu es obligé de l’apprendre, mais ce n’est pas non plus parce que ton langage peut faire quelque chose que c’est une bonne idée de l’utiliser pour.



Ces derniers temps, je trouve que la tendance globale est plutôt inverse : on veut toujours utiliser les mêmes langages, là ou il ne sont pas du tout adaptés, et d’empiler plus ou moins heureusement des couches logicielles pour essayer tant bien que mal de les faire fonctionner. Le Java, le PHP et le JavaScript sont des modèles sur ce point.

&nbsp;



C’est comme si on avait la bonne idée de faire, par exemple, du javascript server-side…

&nbsp;









sr17 a écrit :



C’est beau de rêver. Mais les réalités du monde informatique sont la.

Tu parle de passion, mais pour l’industrie, un codeur, c’est juste un consommable comme un autre.







Mec, sors de ta SSII… tu m’as foutu le bourdon pour la journée avec ton commentaire…







sr17 a écrit :



Quand il voudra avoir une vie de famille, qu’il aura du mal à se former et qu’il codera moins vite… c’est une simple question de temps avant qu’on le pousse doucement mais sûrement vers la sortie pour le remplacer par un “jeune passionné”.







Y’a pas que les grosses SSII qui emploient en France. Pour avoir travaillé essentiellement chez des clients finaux, les mecs en postes sont justement des seniors. Et ca se passe très bien pour eux.

Y’en a beaucoup aussi qui deviennent freelances et qui peuvent justement appuyer sur cette experience pour se vendre (c’est mon cas). Et ça se passe très bien aussi pour peu qu’on essaye pas de se vendre au rabais en essayant de concurrencer les SSII justement…







sr17 a écrit :



L’expérience ? Il ne faut pas rêver, au dela de l’expérience de base, ce que veut le gros du marché c’est du codeur “à pas cher”. L’erreur courante pour un codeur, c’est de se croire indispensable.







Ca change… mais, idem, il faut lever la tête et regarder ce qu’il se fait ailleurs pour le voir.







sr17 a écrit :



Sinon, dans les domaines ou l’on recherche l’expérience et les codeurs top niveau, le problème, c’est justement qu’on ne veut pas des gars qui codent moyennement dans 50 langages “à la mode”, mais plutôt des gars qui savent coder au top dans un seul.







Je crois qu’en fait, t’as rien compris à ce que je raconte depuis le début ou tu fais semblant de pas comprendre pour nous balancer ton pseudo réalisme de mec aigri par son boulot qu’il n’aime plus…



Je dis pas qu’il faut connaitre et maitriser 20 (et pas 50) langages en même temps. Je dis que tout au long d’une carriere (soit une 40 aine d’années), il me parait normal pour un dev d’avoir travaillé et maitrisé successivement une 20aine de langages au moins. Pour peu qu’il se tienne un peu à la page (sans pour autant sauter sur la moindre nouveauté à la con qui sort sur github).







sr17 a écrit :



Coder dans le langage de son choix, ça fait aussi partie de cette liberté.







Et tu vas obliger Apple à supporter des langages de dev dont il ne veut pas ? Ca n’a aucun sens… Si tu veux pas coder pour Apple avec les langages qu’il te propose, le fait pas. Et voilà.







sr17 a écrit :



Libre entreprise ne signifie pas pour autant absence de toute régulation.

Sinon ta voiture roulerait avec de l’essence de la marque du constructeur depuis belle lurette.







Tu te la joues “je suis un vieux de la vieille” mais t’as visiblement pas connu l’époque IBM… Ni même l’époque de la micro informatique qui a suivi avec l’essor de Commodore, Atari, Sinclair, Oric, etc qui avaient chacun leur propre architecture CPU, leur propre langage (et un seul) et leur propre environnement de développement (et un seul).

Même sous Windows, pour faire certains types de développements, tu es obligé de passer par les libs MS voire par les langages MS. Alors ou est la liberté en vrai ?







sr17 a écrit :



Pourtant, c’est grâce à ce réalisme (que tu appelle du pessimisme) que j’ai eu la chance de comprendre assez jeune comment durer.

Et quand on connait les vrais réalités du marché et la terrifiante naïveté des jeunes qui sont en face prêts à se faire bouffer, c’est difficile de ne pas être cynique.

Le problème, c’est que tu ne vois pas les choses comme le ferait un employeur professionnel.



Plus tu avancera en age, plus tu cumulera les inconvénients de manière inéluctable : Enfants, famille, perte de passion, diminution de la capacité d’apprentissage, diminution de la motivation.







Comme je le disais, les enfants et la famille, ce ne sont que des délais, pas des blocages. Et le nombre d’informaticiens s’accroissant, le nombre de mecs avec des enfants va nécessairement augmenter fortement et les même les SSII sont obligées de faire avec et changer leur manière de voir les choses. L’industrie “vieillit” naturellement…

Quand à la “perte de passion, diminution de la capacité d’apprentissage, diminution de la motivation”, j’ai envie de dire que c’est ton problème personnel. C’est pas lié à l’âge… Franchement, change de boulot, tu dois être déprimant, pas étonnant que tu te sentes en danger.









divide a écrit :



C’est horrible, à vous lire j’ai l’impression que vous bossez tous en SSII et que la plupart des projets sur lesquels vous bossez se résume à pisser du code pour quelqu’un d’autre sans avoir pu prendre part à la conception ni même au thème du projet.







Ben, y’en a 1 ou 2 dans ce cas ici visiblement… mais y’a d’autres voies possibles…



Tu as fait du basic en monde pro ? Nan parce que parlais dans ce scope.

Sinon, ouai, t’es un vieux de la vieille pour avoir fait du pascal et du cobol toi XD (avec tout mon respect hein)

En pro, j’en suis à PHP, C#.net (surtout de l’ASP.net) et Ruby, Javascript, Node (je compte pas HTML CSS ni les truc utilisé en terminal type shell etc), Python (que je conchie)








KP2 a écrit :



Je dis que tout au long d’une carriere (soit une 40 aine d’années), il me parait normal pour un dev d’avoir travaillé et maitrisé successivement une 20aine de langages au moins.





On doit pas avoir la même définition de maitriser en fait je crois.

Dans le sens où de mon point du vue, des gens qui maitrise réellement un language, de par le monde y’en a peut-être quelque milliers au max (par langage), sinon tu sais juste l’utiliser.



Au passage, Mac OS X étant un Unix, il est possible d’y programmer avec n’importe quel langage. Si on souhaite en rester avec Xcode, le choix est plus limité, mais entre le legacy (Obj-C, C++, Swift) et les plugins tiers (C#, Ruby, Python) il y a de quoi faire.


En même temps, être un expert d’un language, ça n’apporte pas grand chose…








KP2 a écrit :



[…] Excel aussi peut faire plein de trucs mais est ce que c’est le meilleur outil à chaque fois pour autant ?





Excel est Turing complet ? <img data-src=" />









levhieu a écrit :



Excel est Turing complet ? <img data-src=" />





Oui… malheureusement… Ca n’a rien d’étonnant puisqu’il a un VBA intégré, qui l’est aussi.



J’chuis tombé sur … ça (pas encore lu)&nbsp;

&nbsp;

http://www.felienne.com/archives/2974

&nbsp;



Évidemment, je voulais dire «VBA est Turing complet ?»



Mais lien proposé montrerait que même sans macro Excel est Turing complet ?

C’est plus <img data-src=" /> mais&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />








saladiste a écrit :



Il est incroyable que les entreprises françaises n’intègrent toujours pas la formation continue.

Trop occupés à parler de compétitivité. <img data-src=" />





Mets toi à leur place : ça te coûte cher (la formation + le manque à gagner), et en plus une fois formé, le gars (la nana) se barre parce que t’es trop radin pour l’augmenter. <img data-src=" />









divide a écrit :



C’est horrible, à vous lire j’ai l’impression que vous bossez tous en SSII et que la plupart des projets sur lesquels vous bossez se résume à pisser du code pour quelqu’un d’autre sans avoir pu prendre part à la conception ni même au thème du projet.







<img data-src=" /><img data-src=" />



Le monde se divise en deux : ceux qui pissent du code et ceux qui font des ppt.









Ayak973 a écrit :



C’est comme si on avait la bonne idée de faire, par exemple, du javascript server-side…





Déjà que client-side c’est une immonde bouse… chaque fois que j’y touche, ça me rappelle le brainfuck..



Bof… Angular a quand meme pas mal révolutionné le genre.








levhieu a écrit :



Évidemment, je voulais dire «VBA est Turing complet ?»



Mais lien proposé montrerait que même sans macro Excel est Turing complet ?

C’est plus <img data-src=" /> mais&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Bah oui… “Turing complet” c’est très surfait&nbsp;; n’importe quel hipster est Turing Complet de nos jours…



&nbsp;En théorie aucun système physiquement réalisable n’est Turing complet puisqu’il n’a pas de mémoire illimitée, mais en pratique, on se contente de demander “est capable de faire ce que fait une machine de Turing avec une bande de grande longueur mais toutefois limitée”

&nbsp;

<img data-src=" /><img data-src=" />



Bah non, heureusement. Je ne me reconnais dans aucune de ces 2 catégories.








divide a écrit :



Bah non, heureusement. Je ne me reconnais dans aucune de ces 2 catégories.





Idem … Je suis pas “développeur”, je fais plus de la r&d mais je code beaucoup ( principalement python) pour tester mes modèles et algos, en vu d’être proposés à la prod.



J’imagine que tu travailles dans la finance <img data-src=" />








nekogami a écrit :



Tu as fait du basic en monde pro ? Nan parce que parlais dans ce scope.



 Sinon, ouai, t'es un vieux de la vieille pour avoir fait du pascal et du cobol toi XD (avec tout mon respect hein)       

En pro, j'en suis à PHP, C#.net (surtout de l'ASP.net) et Ruby, Javascript, Node (je compte pas HTML CSS ni les truc utilisé en terminal type shell etc), Python (que je conchie)








 Visual Basic est toujours présent en entreprise ! J'ai travaillé chez un éditeur de logiciel dont pratiquement toute la solution était (et je pense qu'elle est toujours) développée en Visual Basic .NET. Une autre partie était en Delphi.   



Et pas plus tard qu’il y a 2 ans, je suis intervenu dans une boite ou toute la gescom était développée en Visual Basic 5 sur des bases Access 97 (et qui stockait même les numéros de carte de ses clients dedans, ça fait peur hein ???).



Autrement, j'ai fait du Cobol en 2005, ce qui est pas si vieux que ça dans une entreprise qui avait toute sa gestion commerciale réalisée avec ce langage depuis la préhistoire ;).      






PS : on est d'accord au sujet de Python :)








KP2 a écrit :



Mec, sors de ta SSII… tu m’as foutu le bourdon pour la journée avec ton commentaire…







Un spécialiste en management vous dira que le réalisme accroît les chances de réussite. <img data-src=" />



Nous sommes dans un monde ou les cyniques réussissent tandis que les rêveurs béats sont le profil type de l’exploité/consommable/jetable.





Y’a pas que les grosses SSII qui emploient en France. Pour avoir travaillé essentiellement chez des clients finaux, les mecs en postes sont justement des seniors. Et ca se passe très bien pour eux.

Y’en a beaucoup aussi qui deviennent freelances et qui peuvent justement appuyer sur cette experience pour se vendre (c’est mon cas). Et ça se passe très bien aussi pour peu qu’on essaye pas de se vendre au rabais en essayant de concurrencer les SSII justement…





Malheureusement, comme l’expliquent les syndicats, la vraie réalité est bien différente.



https://munci.org/Seniors-dans-l-informatique-les-premiers-discrimines-sur-le-ma…



Il est normal que votre vision soit biaisée par le fait que dans votre travail vous ne rencontrez logiquement pas ceux qui sont au chômage ou qui ont changé de métier.



Quand aux indépendants, c’est plutôt un marché de foire d’empoigne avec une “uberisation” galopante et la concurrence de plus en plus sévère des pays à bas coûts. Il suffit de quelques clics pour trouver de l’offshore…





Je crois qu’en fait, t’as rien compris à ce que je raconte depuis le début ou tu fais semblant de pas comprendre pour nous balancer ton pseudo réalisme de mec aigri par son boulot qu’il n’aime plus…





Si je n’aimais pas mon boulot, je ne ferais pas partie de la minorité d’informaticiens qui ont choisi de rester codeur.



Ce que j’aime moins en revanche, c’est la progression de cette espèce de mentalité d’esclave résigné partout dans le métier.



De fait, les informaticiens acceptent sans broncher des conditions(mobilité, détachement) qu’on ne voit pas dans d’autres métiers et des conditions de salaires qui ne sont pas en rapport avec le niveau d’expertise et les efforts constants de formation continue que l’exercice de ce métier demande.



Non seulement ce métier demande des études, mais également une remise à niveau constante, bien souvent sur le temps libre des personnes. Et comme le souligne le Munci, c’est l’une des profession les plus mal payée à études égales.



Alors oui, tout ces jeunes rêveurs passionnés à la mentalité d’exploités qui acceptent de faire n’importe quoi a n’importe quelles conditions sont en train de tuer ce qui fut un beau métier.





Je dis pas qu’il faut connaitre et maitriser 20 (et pas 50) langages en même temps. Je dis que tout au long d’une carriere (soit une 40 aine d’années), il me parait normal pour un dev d’avoir travaillé et maitrisé successivement une 20aine de langages au moins. Pour peu qu’il se tienne un peu à la page (sans pour autant sauter sur la moindre nouveauté à la con qui sort sur github).





20 langages sur 40 ans, ça ferait 2 ans par langage. Ca fait quand même beaucoup pour espérer atteindre la moindre maitrise…



Après, ça dépends de ce qu’on appelle maîtriser un langage et de quel langage.



En tant qu’informaticien, on peut être amené à toucher à beaucoup de choses de manière ponctuelle. Mais ce n’est pas cela maîtriser.





Et tu vas obliger Apple à supporter des langages de dev dont il ne veut pas ? Ca n’a aucun sens.





Un fabricant d’os n’a pas à décider ce que les gens font avec. C’est quand même dommage de devoir expliquer cette évidence.



Même s’il peut recommander un langage, un fabricant d’Os doit absolument favoriser et supporter le développement d’autres langages tiers.





Si tu veux pas coder pour Apple avec les langages qu’il te propose, le fait pas. Et voilà.





Il faut réfléchir un peu aux implications…



Aujourd’hui, des fabricants vendent des millions de terminaux au grand public.



Les programmeurs sont bien obligés de produire des logiciels pour les plateformes que les gens possèdent.



De fait, ils se voient imposer des langages de programmation par ceux qui produisent des machines.





Tu te la joues “je suis un vieux de la vieille” mais t’as visiblement pas connu l’époque IBM… Ni même l’époque de la micro informatique qui a suivi avec l’essor de Commodore, Atari, Sinclair, Oric, etc qui avaient chacun leur propre architecture CPU, leur propre langage (et un seul) et leur propre environnement de développement (et un seul).





C’est juste du grand n’importe quoi. Renseignez vous un peu avant de dire des sottises.



Au contraire, sur les 8 bits de l’époque, on trouvait une pléthore de langages de programmation. Depuis le Basic qui était souvent fourni en standard, le logo, le forth, le pascal, le C, le Lisp, l’assembleur et bien d’autres que j’ai oublié.



Et je ne parle pas seulement de langages fournis par des éditeurs tiers, certains fabricants d’ordinateur que tu as cité distribuaient bel et bien plusieurs langages de programmation sous leur propre marque <img data-src=" />





Même sous Windows, pour faire certains types de développements, tu es obligé de passer par les libs MS voire par les langages MS. Alors ou est la liberté en vrai ?





Désolé, mais sous Windows, on peut quand même écrire des applications dans presque tous les langages existants.



Cela dit, pour moi, ce sont les Os libres qui offrent le plus de liberté et de souplesse pour utiliser ce qu’on veut.





Comme je le disais, les enfants et la famille, ce ne sont que des délais, pas des blocages. Et le nombre d’informaticiens s’accroissant, le nombre de mecs avec des enfants va nécessairement augmenter fortement et les même les SSII sont obligées de faire avec et changer leur manière de voir les choses. L’industrie “vieillit” naturellement…





Sauf que le marché ne fonctionne pas comme cela.



Les SS2I se foutent royalement du nombre de vieux sur le marché tant qu’il y aura tous les ans des wagons de jeunes naïfs qui arrivent sur le marché de l’emploi et qui couvrent très bien leurs besoins. Le lobbying intensif des syndicats patronaux a fait ce qu’il fallait pour convaincre les pouvoirs publics qu’il fallait intensifier la formation, ce n’est pas un hasard.



Tout ce qui découlera du fait d’avoir plus de vieux codeurs sur le marché, c’est de boucher encore plus leur avenir en accentuant la pression sur les salaires et en diminuant encore les chances individuelles sur les maigres débouchés.



Dit autrement, ça sera encore pire demain. Hélas…





Quand à la “perte de passion, diminution de la capacité d’apprentissage, diminution de la motivation”, j’ai envie de dire que c’est ton problème personnel. C’est pas lié à l’âge… Franchement, change de boulot, tu dois être déprimant, pas étonnant que tu te sentes en danger.





Sincèrement, la vous manquez vraiment de réalisme.



La diminution des capacités d’apprentissage avec l’age, c’est scientifiquement démontré.



La lassitude qui découle d’années de travail, tous les vieux travailleurs vous le confirmeront.



Personne n’y échappe même si certains pensent naïvement le pouvoir.



Et quand bien même vous auriez trouvé une baguette magique et une fontaine de jouvence que vous ne pourrez rien contre les critères des recruteurs…





Ben, y’en a 1 ou 2 dans ce cas ici visiblement… mais y’a d’autres voies possibles…





Oui, les voies de sortie existent pour les seniors. Le problème, c’est juste que les places sont très limitées et qu’il n’y en aura pas pour tout le monde. Tout le monde ne pourra pas devenir “le chef”.



C’est bien de vous rassurer en voyant les quelques codeurs qui sont montés, mais c’est encore mieux de calculer froidement vos chances d’arriver à leur place demain <img data-src=" />









saladiste a écrit :



Rien ne t’oblige à faire du Swift 3. <img data-src=" />

Encore mieux, tu peux maintenir une branche expérimentale en Swift 3 pendant que tu fais l’essentiel de ton développement avec la version 2.



Il est incroyable que les entreprises françaises n’intègrent toujours pas la formation continue.

Trop occupés à parler de compétitivité. <img data-src=" />







Pour la simple raison que ça serait beaucoup moins rentable.



Pourquoi dépenseraient t’ils de l’argent quand il suffit de débarquer un gars dépassé pour en prendre un nouveau fraîchement formé ?



Et tant que les jeunes informaticiens seront aussi naïfs et accommodants, pourquoi veux tu que ça change ?









sr17 a écrit :



La diminution des capacités d’apprentissage avec l’age, c’est scientifiquement démontré.



La lassitude qui découle d’années de travail, tous les vieux travailleurs vous le confirmeront.



Personne n’y échappe même si certains pensent naïvement le pouvoir.



Et quand bien même vous auriez trouvé une baguette magique et une fontaine de jouvence que vous ne pourrez rien contre les critères des recruteurs…





il y a 3 ans, lors d’une journée “job dating”, un recruteur n’a tout simplement pas voulu me rencontrer du tout quand on lui a proposé mon CV juste parce que j’étais “trop vieux” (35 ans) et que j’aurais “du mal à m’intégrer au reste de l’équipe très jeune”(20/25ans).



Pareil pour beaucoup de boites. Passé 32 ans, difficile de décrocher ne serait-ce que des rendez-vous pour des offres d’emploi (dans de jeunes entreprises). Trop vieux, trop expérimenté, donc trop cher… on a souvent une réponse négative&nbsp;(quand on a la chance d’en recevoir, ce qui n’est pas le fort des “jeunes” entreprises) du type “vous ne correspondez pas au profil recherché”, malgré correspondre à tous les critères de l’offre…&nbsp;

Mais c’est un mal pour un bien, beaucoup de ces boites ne vivent pas très longtemps et ont une vision très limitée du développement.








KP2 a écrit :



Ouais, c’est que j’appelle “choisir la techno la plus adaptée au besoin”









Exactement, c’est pour ça qu’un bon dév monte très vite en compétence sur un autre langage et, au final, ça ne devient plus qu’une syntaxe parmi d’autres…

Il est bien souvent plus compliqué de maitriser un framework qu’un nouveau langage…





+1000



Depuis le début de ma carrière de dev, j’ai toujours été un touche à tout. Il y a des concessions à faire (on perd tous les postes où faut vraiment être un crack capable de justifier pas mal d’expérience) mais qu’est ce que c’est agréable d’être polyvalent. Quand j’ai été CTO pendant 3 ans ça m a tellement servi.



J’ai touché à du dev desktop, de l’IA, du dev mobile, faire des API. A chaque fois mes langages sont différents.



Aujourd’hui je continue de tourner avec plusieurs langages : Java pour le dev Android, Python pour l’IA et le scripting, Ruby pour mes sites web/API perso, C#/.NET au boulot et le Javascript pour tout ce qui est SPA.



Quand dans ma boîte on utilisait majoritairement PHP, mes devs juniors avaient souvent fait que du PHP, je les ai encouragé à tester d’autres choses sur des side projects/prototypes.

Tester des langages et des frameworks élargit considérablement notre vision et le recul même sur nos langages favoris.



Ca fait un peu bizarre de dire ça mais personnellement je n’ai jamais pu apprécier PHP en tant que langage alors que c’était ce qu’on utilisait (pour des raisons majoritairement de pool de devs) mais il fait le taff, on a construit des jolies choses. Mais ça m’a permis de réaliser à quel point Python ou Ruby sont tellement plus élégants.

A contrario, mes devs qui adoraient le PHP, un d’entre eux a découvert le Python et même si il se sent toujours plus à l’aise en PHP et qu’il aime tous les bons frameworks qui ont été dev avec, il a pris conscience qu’en tant que langage PHP avait des tas de trucs mal foutus qu’il considérait jusque lors comme “normal”.

Et quand PHP évolue et qu’il voit des nouveautés qui justement existaient en Python, il a nettement plus conscience des apports.









Zratul a écrit :



+1000



Depuis le début de ma carrière de dev, j’ai toujours été un touche à tout. Il y a des concessions à faire (on perd tous les postes où faut vraiment être un crack capable de justifier pas mal d’expérience) mais qu’est ce que c’est agréable d’être polyvalent. Quand j’ai été CTO pendant 3 ans ça m a tellement servi.



J’ai touché à du dev desktop, de l’IA, du dev mobile, faire des API. A chaque fois mes langages sont différents.



Aujourd’hui je continue de tourner avec plusieurs langages : Java pour le dev Android, Python pour l’IA et le scripting, Ruby pour mes sites web/API perso, C#/.NET au boulot et le Javascript pour tout ce qui est SPA.



Quand dans ma boîte on utilisait majoritairement PHP, mes devs juniors avaient souvent fait que du PHP, je les ai encouragé à tester d’autres choses sur des side projects/prototypes.

Tester des langages et des frameworks élargit considérablement notre vision et le recul même sur nos langages favoris.



Ca fait un peu bizarre de dire ça mais personnellement je n’ai jamais pu apprécier PHP en tant que langage alors que c’était ce qu’on utilisait (pour des raisons majoritairement de pool de devs) mais il fait le taff, on a construit des jolies choses. Mais ça m’a permis de réaliser à quel point Python ou Ruby sont tellement plus élégants.

A contrario, mes devs qui adoraient le PHP, un d’entre eux a découvert le Python et même si il se sent toujours plus à l’aise en PHP et qu’il aime tous les bons frameworks qui ont été dev avec, il a pris conscience qu’en tant que langage PHP avait des tas de trucs mal foutus qu’il considérait jusque lors comme “normal”.

Et quand PHP évolue et qu’il voit des nouveautés qui justement existaient en Python, il a nettement plus conscience des apports.







Pour ma part, je respecte les avis différents, mais j’ai du mal à comprendre l’intérêt de perdre son temps avec 512 langages médiocres et lents, avec 256 syntaxes différentes. C’est un retour vers le passé…



Paradoxalement, l’une des raisons qui aboutit à cette multiplication nuisible de langages médiocres tient au manque de liberté de choix qu’on a laissé s’installer dans certains contextes. Par exemple, Javascript n’aurait jamais eu le moindre succès s’il n’avait pas été imposé à des millions de programmeurs comme unique langage dans les navigateurs.



L’autre raison qui a conduit à généraliser des langages aussi médiocres que PHP tient au manque de regard critique des programmeurs sur leur outil. Ce fameux relativisme “Faut respecter tous les langages et ne jamais rien critiquer” qui conduit à ne jamais éliminer ce qui est médiocre au point que cela finit par prendre le pas sur ce qui est bon. A force de prendre le premier truc qu’on leur tends, les programmeurs récoltent la merde qu’ils ont laissé fleurir.



D’autres langages tels que python s’imposent parce qu’ils plaisent aux profs qui ont la flemme d’expliquer le placement des “;” dans une syntaxe “type c”. Mais ce qui plait aux profs n’est pas ce qui convient à de vrais programmeurs professionnels qui écrivent de vrais logiciels. Bref, encore une perte de temps pour de mauvaises raisons.