Airbnb collectera la taxe de séjour dans 18 nouvelles villes à partir du 1er août

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Airbnb collectera la taxe de séjour dans 18 nouvelles villes à partir du 1er août

Après Paris et Chamonix, Airbnb s’apprête à collecter la taxe de séjour dans 18 nouvelles villes françaises, parmi lesquelles Lyon ou Saint-Malo. La moitié des utilisateurs du site de mise en relation entre particuliers devrait dorénavant être impactée.

Depuis le 1er octobre, les voyageurs qui passent une nuit à Paris doivent systématiquement s’acquitter, auprès d’Airbnb, de la taxe de séjour (83 centimes par nuit et par personne). Cette évolution, attendue de longue date par les communes touristiques, fait suite à l’adoption fin 2014 d’un amendement gouvernemental – complété depuis par un décret d’application, en vertu duquel certaines plateformes peuvent devenir des « collecteurs » de la taxe de séjour. Airbnb a ainsi accepté de procéder à cette formalité pour le compte de ses utilisateurs, le site reversant ensuite le produit de la taxe aux communes concernées.

À titre d’illustration, 1,2 million d’euros ont été collectés à Paris par le géant américain entre le 1er octobre et le 31 décembre 2015.

Vingt villes concernées au total, pour plus de la moitié des utilisateurs d’Airbnb

Hier, Airbnb a annoncé qu’il allait en faire de même dans 18 nouvelles villes à compter du 1er août : Aix-en-Provence, Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Malo, Strasbourg et Toulouse. Avec Paris et Chamonix, « ces 20 villes accueillent plus de 50 % des voyageurs Airbnb qui ont séjourné en France l'an dernier », explique la plateforme dans un communiqué.

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Une nouvelle ligne spécifique à la taxe de séjour s’affichera désormais pour ces communes, au moment de la réservation. Le montant comprendra « la taxe de séjour fixée par la ville et la taxe départementale lorsqu'elle est appliquée ». Les loueurs situés dans les villes concernées « recevront de plus amples informations sur la collecte début juillet », promet Airbnb.

De nouvelles villes pourraient être impactées à partir de 2017

Le site ne compte cependant pas s’en arrêter-là. La collecte de la taxe de séjour devrait être déployée dans « davantage de villes à partir de 2017 », poursuit-il, « lorsque l'administration française aura constitué un fichier permettant d'identifier les communes et les taux applicables ». Pour les communes où la taxe de séjour est due (ce n’est pas systématique) mais n’est pas collectée par Airbnb, c’est en principe au loueur de le faire – ce qui n’est pas toujours respecté en pratique...

Toujours afin d’éviter que des recettes fiscales échappent au Trésor Public, les sénateurs ont récemment intégré dans le projet de loi Numérique deux articles visant d’une part à permettre aux communes de plus de 200 000 habitants d’attribuer aux loueurs de courte durée un numéro d’enregistrement, ce qui facilitera bien entendu les contrôles ; et contraignant d’autre part les plateformes à vérifier que les logements ne soient pas loués plus de 120 jours par. Le cas échéant, elles devront bloquer la transaction (toujours pour les communes de plus de 200 000 habitants, ainsi que la petite couronne parisienne). Le gouvernement a même notifié ces dispositions à la Commission européenne, signe qu’elles pourraient être maintenues en l’état.

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