Ubisoft a une façon bien particulière de préparer l'E3. L'éditeur vient en effet de décider de se séparer de son studio de Casablanca qui employait 48 personnes dévouées au développement des titres de la saga Rayman.
Ubisoft est connu pour être l'éditeur disposant de la main d'œuvre la plus fournie dans l'industrie. La société totalise un peu plus de 10 000 employés, majoritairement installés au Canada. En règle générale, Ubisoft ne se lance que rarement dans des fermetures de studios menant à des vagues de licenciements. L'éditeur préfère miser sur les « interprojets », une sorte de placard dans lequel sont placés les développeurs en attendant de rejoindre une nouvelle équipe.
Parfois, cette méthode ne suffit pas et l'éditeur ferme certains de ses studios. C'est ce qu'il vient de se produire avec Ubisoft Casablanca, dont les 48 employés vont devoir trouver un nouveau toit. Le studio fondé en 1998 était l'un des plus anciens de l'éditeur et s'était spécialisé sur le développement de titres sur consoles portables, notamment autour de la série Rayman.
Interrogé par nos confrères du Monde, l'éditeur justifie cette fermeture par le fait qu'il n'a tout simplement « pas trouvé la bonne formule sur le marché difficile des consoles portables ». Il assure en outre faire le nécessaire avec les employés concernés afin de leur trouver des solutions de reclassement au sein de l'entreprise ou bien à l'extérieur.
Commentaires (26)
#1
C’est toujours malheureux pour ceux qui viennent de perdre leur boulot, mais la fermeture d’un studio complet de gens qui travaillaient sur les mêmes projets, s’ils sont suffisamment soudés, peut permettre de voir l’émergence d’un nouveau studio basé sur ces mêmes personnes et qui donne parfois de bonnes surprises !
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#TraduisonsLes “OSEF, l’avenir c’est Paf Dog et Assassin Crade, un épisode bogué par ans, et les moutons accourent par millions.”
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Ils font ça peut-être en prévision de la prise de contrôle par Vivendi/Bolloré…?
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side note
C’est aussi la fermeture du plus gros studio africain de jeu vidéo.
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Plutôt pour se faire belle séduire les investisseurs.
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Surtout, Ubi nous dit qu’ils vont les reclasser aux quatre coins du monde
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“Bah quoi? On propose aux Marocains de venir au Canada ou en France, il devrait être contents!”
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Encore un coup de Daesh ca, ils sont forts.
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Certes, mais une bonne motivation est un pas essentiel vers l’obtention d’un financement. Surtout qu’ils ont quand même bossé pour une grosse boîte et ont tous de l’expérience sur des gros jeux.
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T’aimes pas les dérivés ?
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Pas de bras… BWAAAAAAAAAAAH
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C’est relativement rapide d’arriver à un POC concret qui se donne une idée de ce qu’on veut obtenir et qu’on peut montrer sur Kickstarter. Surtout aujourd’hui, où les moteurs de jeux sont connus, documentés et gratuits.
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0 car il n’a jamais respecté les conditions de kickstarter donc l’argent ne lui a jamais été reversé.
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Ils n’en sortait pas un par an de mémoire, quoique avec les version pour téléphone mobile…