Nokia veut supprimer au moins 10 000 postes d'ici fin 2018

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Economie 2 min
Nokia veut supprimer au moins 10 000 postes d'ici fin 2018
Crédits : AndreyPopov/iStock/Thinkstock

Une fusion entre deux grandes entreprises coûte cher au niveau financier, mais aussi bien souvent en termes d'emploi. Le rapprochement entre Nokia et Alcatel Lucent le montre une fois de plus puisque 10 000 à 15 000 licenciements sont envisagés.

« Nokia se lance dans une réduction de ses effectifs dans le cadre de son programme de synergies globales et de transformation ». Ce sont par ces quelques mots que le géant finlandais des télécoms a annoncé vouloir se lancer dans un plan de licenciements à très grande échelle. 

900 millions d'euros d'économies

L'équipementier avait en effet d'ores et déjà affirmé que sa fusion avec Alcatel-Lucent, effective depuis le 14 janvier, devait être la source de 900 millions d'euros d'économies chaque année, grâce aux fameuses « synergies », évoquées lors de chaque rachat.

Pour atteindre cet objectif, Nokia explique dans un communiqué devoir « prendre des mesures pour s'adapter à des conditions de marché difficiles et orienter ses ressources vers des technologies d'avenir comme la 5G, le cloud et l'internet des objets ». Si l'objectif passera notamment par des économies au niveau de l'immobilier de ses services et de sa chaîne de production, des licenciements sont également au programme.

De 10 000 à 15 000 postes en trois ans

Nokia confirme que les employés de 30 pays différents seront concernés par ce plan de licenciements, mais n'évoque pas de chiffres précis. Bloomberg et Fortune, s'appuyant sur des sources proches du dossier, citent quant à eux la suppression de 10 000 à 15 000 postes sur trois ans, sur un total d'environ 104 000 employés. Les pays les plus touchés seraient l'Allemagne, avec 1 400 départs sur 4 800 personnes, et la Finlande, où il serait question de 1 300 licenciements sur une équipe de 6 850 personnes.

La France ne serait pas totalement épargnée non plus, puisque 400 départs seraient programmés, d'après les sources de nos confrères. Or, Nokia et Alcatel Lucent avaient signé un accord avec l'État français (qui était actionnaire du second). Celui-ci prévoyait le maintien de 4 200 emplois dans l'Hexagone pendant deux ans, il faudra donc encore voir si cette contrainte a bien été respectée. De source syndicale, cela serait bien le cas, notamment grâce à 500 embauches dans le domaine de la recherche et le développement, mais nous attendons encore la confirmation de l'entreprise sur cette question.

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