Près de six mois après son lancement, Android 6.0 commence enfin à décoller. Cette mouture n'atteint par contre que 4,6 % de part de marché pour le moment, ce qui le place toujours en dessous d'Android 4.1, 4.2, 4.4, 5.0 et 5.1.
Comme à chaque début de mois, Google vient de mettre à jour ses chiffres de la fragmentation d'Android. Ils prennent en compte les terminaux qui se sont connectés au Play Store au cours des sept derniers jours (en date du 4 avril), mais seules Android 2.2 et les versions plus récentes sont comptabilisées.
Voici sans plus tarder les chiffres du mois d'avril avec, entre parenthèses, l'évolution par rapport au dernier relevé.
- Android 2.2 (Froyo) : 0,1 % (stable)
- Android 2.3 (Gingerbread) : 2,6 % (stable)
- Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) : 2,2 % (- 0,1 point)
- Android 4.1 (Jelly Bean) : 7,8 % (- 0,3 point)
- Android 4.2 (Jelly Bean) : 10,5 % (- 0,5 point)
- Android 4.3 (Jelly Bean) : 3 % (- 0,2 point)
- Android 4.4 (KitKat) : 33,4 % (- 0,9 point)
- Android 5.0 (Lollipop) : 16,4 % (- 0,5 point)
- Android 5.1 (Lollipop) : 19,4 % (+ 0,2 point)
- Android 6.0 (Marshmallow) : 4,6 % (+ 2,3 points)
Sans aucune surprise, Android 5.0 et les versions antérieures continuent de baisser, doucement. La plus grosse chute enregistrée est en effet pour Android 4.4 qui ne perd même pas un point.
Du côté des hausses, Android 5.1 grappille 0,2 point (contre 2,1 points au mois dernier), tandis qu'Android 6.0 décolle enfin avec 4,6 % du parc, soit 2,3 points de plus. Il aura tout de même fallu attendre près de six mois pour que cela arrive. Au total, Android 5.x et 6.0 dépassent pour la première fois les 40 % de parts de marché.
Comme nous l'avions déjà expliqué, on retrouve plus ou moins la même lenteur au démarrage lors des lancements d'Android 5.0 et 5.1. Un problème qui n'est pas anodin puisque les mises à jour de sécurité de Google ne concernent que les dernières moutures d'Android 5.1 et 6.0... soit 24 % du parc au maximum si l'on en croit ce relevé. Mais pour profiter des correctifs, encore faut-il que les fabricants les répliquent sur leurs terminaux.