Lors de la première présentation de la Xbox One, Microsoft avait misé gros sur la revente de jeux dématérialisés, un pari qui s'est retourné contre la marque en raison d'une polémique autour de la « connexion permanente » requise par le système. L'idée refait surface dans une version édulcorée.
L'un des principaux reproches faits aux jeux dématérialisés tient dans l'impossibilité pratique de les revendre. Pourtant, la legislation européenne semble favorable sur ce point et plusieurs associations de consommateurs, dont l'UFC-Que Choisir, militent en ce sens. Les éditeurs et les fabricants de consoles semblent quant à eux peu enthousiastes à l'idée de s'intéresser à cette question.
Microsoft, pionnier malchanceux
Microsoft devait tenter l'expérience avec sa Xbox One. Le constructeur souhaitait mettre en place un système permettant de revendre en boutiques des copies de jeux dématérialisés. Seule contrainte imposée : que la console se connecte à Internet au moins une fois par jour pour vérifier la validité des licences. Une idée qui n'est pas restée longtemps sur la table au vu des réactions, très virulentes, du public, catalysées par une communication défaillante du côté du géant américain.
Elle vient pourtant de refaire surface discrètement dans un sondage. Repéré sur NeoGAF, le fabricant demande à ses clients s'ils sont favorables à une offre leur permettant de se débarasser de leurs titres dématérialisés en échange d'un bon de 10 % du prix d'achat du jeu, utilisable sur la boutique en ligne de la console.
10 % ou zéro ?
À première vue, ce prix d'appel n'est pas spécialement intéressant pour quiconque voulant renouveler régulièrement son catalogue de jeux. Une copie achetée 70 euros (un tarif fréquent sur la boutique en ligne de Microsoft) ne pourrait ainsi n'être cédée au fabricant que contre 7 euros. Même pas de quoi s'acheter Minecraft, alors qu'une copie d'un jeu récent peut se revendre 20 à 30 euros auprès d'une boutique spécialisée.
Dans quelques cas particuliers cependant, l'offre pourrait trouver un certain écho, notamment pour les licences sportives annuelles. Passé un an, leur valeur sur le marché est quasi nulle. Troquer un FIFA 14 à 7 euros pourrait alors devenir intéressant.
Pour l'heure les réactions des joueurs semblent assez mitigées, une large frange estimant tout simplement que 10 % est une part trop faible, même si l'idée de départ est bonne. Il sera donc intéressant d'observer les mouvements de Microsoft dans ce domaine dans les mois à venir, avec l'E3 et la Gamescom en ligne de mire.
Commentaires (29)
#1
Rhoooo ce sous-titre pas du tout orienté 
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#2
Ça c’est plus un programme de fidélisation qu’une revente à proprement parler.
#3
revendre du dématérialisé … quelle idée, entre particuliers pourquoi pas … mais le revendre au magasin online auquel tu l’as achté, c’est surtout comme te faire rembourser partiellement …
#4
C’est un hommage au “Nous avons un produit pour les personnes qui ne sont pas en mesure d’avoir une forme quelconque de connectivité ; il s’appelle “Xbox 360” post-E3 prononcé par Don Mattrick
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#5
Euh non, au départ on parlait bien de l’impossibilité de revendre son jeu en boite à n’importe qui (uniquement à des magasins partenaires de MS), car l’identifiant du jeu était lié à la console (pour pouvoir le lancer sans le disque après son installation).
Les jeux dématérialisés ne faisaient pas partie du plan (ou peut-être dans un second temps si leur idée première avait été conservée).
#6
Je vais peut-être faire mon chieur, mais un bon d’achat, c’est pas vraiment de l’argent, donc on ne revend pas réellement ses jeux, on échange simplement son droit d’utilisation contre une réduction qui n’a aucune valeur réelle.
#7
La grossièreté de Don Mattrick et Phil Harrison, c’était déjà avant que Nadella devienne le boss, non ?
#8
#9
Pour le moment c’est pas terrible mais faut bien commencer quelque pars ? Les autres vont peut être suivre donc c’est mieux que rien…
#10
Perso, quand j’achète en démat’, c’est toujours* à des prix ridicules style 5 € voire 7,50 € max (O Lord GabeN). Et quand je paie plein pot, c’est généralement pour des versions boîte que je compte garder précieusement. Donc, j’ai peu d’intérêt à revendre. Je ne sais pas pourquoi il y a des gens qui veulent acheter leur day one systématiquement pour se taper tous les bugs et payer super cher une version moins complète (car sans les DLC).
*à deux exceptions près
#11
De l’occasion sur le démat ? Sérieusement ? Tu pense vraiment que des octets peuvent être d’occasion et que tu va avoir des jeux démat d’occasion à 30 € sur le store ? Ca n’arrivera jamais. Si les gens les revendent (en faite revente n’est pas le bon mot) ça les jeux ne baisseront pas de prix, pas de démat d’occasion, bref, M$ sera largement gagnant (et les éditeurs aussi en passant).
De toute façon, le démat est une arnaque de base.
#12
Pour 70€, t’as 10, 15 jeux sur steam.
Et pas des bouses….
Pas vraiment comparable au budget console.
#13
Quand tu revends ta copie physique, des la sortie du jeu tu es presque a 50% de perte déja, tu penses quand meme pas qu’on va te le racheter a 75/80/100% du prix quand meme, tu n’as pas altérer les octets mais tu y a joué quand même
#14
“Autant acheter une version physique du jeu sur leboncoin en occase, ça sera + intéressant.”
Pour la Xbox One les jeux d’occase sont toléré ? pas tous…
et puis certains jeux peuvent de te demander un season pass uniquement pour pouvoir jouer en online (en plus de l’abonnement, c’est les cas chez sony)
#15
Ca n’empêche que les jeux d’occas’ sont tolérés sur PS4, donc sur la One j’imagine que oui aussi.
#16
On s’en fou en fait
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#17
Idée (très) intéressante mais 10 % c’est trop peu. On a beau critiquer Microsoft et leur console mais ils se bougent le derrière depuis un certains temps et c’est à noter
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#18
Yup, ils pourraient s’aligner sur les prix de rachat de jeux d’occas’ en magasin. Actuellement je ne sais pas combien Micromania (exemple hein !) reprend les jeux.
#19
#20
je vois même pas pourquoi les gens se plaignent encore. A l’heure actuelle, il n’y a rien, c’est de l’argent perdu alors pourquoi pas, c’est une bonne idée.
#21
Le problème, comme ça a été dit plus tôt, c’est que des octets n’ont pas de durée de vie à contrario d’un support physique. Et qu’en plus de ça il y a la question de la copie. Là où le support physique, une fois revendu, n’est plus possédé par le revendeur, le support immatériel peut très bien se retrouver sur 2 machines en même temps. Et c’est ce que Microsoft cherche à éviter.
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Il n’y aurait pas de gagnant-gagnant à faire de la revente d’occase d’un contenu dématérialisé, ça n’a pas de sens puisqu’il n’y a pas d’usure de l’octet et en plus de ça, le marché “officiel” qui te fait payer plein pot serait complètement berné. Pourquoi tu irais t’acheter le jeu en dématérialisé “neuf” plutôt que celui “d’occasion” moins cher ? (note les “” car bon, la notion d’occasion sur de l’immatériel me laisse pantois
Bref on en revient toujours au même, comment qualifier d’occasion un contenu immatériel ?
#22
Petit séjour à Liverpool semaine dernière. Quand je vois des Halo 5 d’occase à 13£, des destiny (sans DLC juste le jeu de base car les DLC sont des codes à activer non revendable d’occase) à 7£, witcher 3 à 20£ ou Halo Masterchief Collection à 10£ c’est carrément intéressant.
Ici en Irlande même 6 mois après la sortie du jeu, si ça reste un des top jeux de la console genre witcher ou halo 5, on ne le trouve en occasion que 10 ou 15€ moins cher que le neuf…
Comme déjà dit plus haut avant de se pencher sur la revente de démat, qu’ils adaptent les prix aux vrais couts :)
Halo 5 a sa sortie = 70€ sur le xbox live store et trouvable aux UK en boite 35£ à sa sortie…
#23
10% ou rien : C’est pareil !
Du foutage de gueule dans les règles de l’art…
Les jeux devraient pouvoir être revendu à leur cote d’occasion…
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#26